Un grondement sourd résonne, rythmé par un bruit de tambour, semblable à des tatanes grand luxe qui frappent le sol du lycée, à intervalles réguliers, pire qu’un métronome. Un petit bruit sourd et continu, accentué par un énorme bruit sourd et régulier : au détour d’un couloir, c’est Hidan qui débarque. Avec sa musique de sauvage à fond les ballons dans les oreilles, et ses grosses bottes de métalleux qui doivent bien peser dans le kilo chacune.

Voilà donc Hidan, avec sa dégaine crasseuse et je-m’en-foutiste, son long manteau noir ouvert sur une chemise grise déchirée – mais c’est fait exprès – et un jean noir abîmé et orné de chaînes. Impossible pour lui de passer inaperçu : il n’était vraiment pas discret avec son allure lourde et le cliquetis agaçant de ses chaînes. Et c’était sans compter sur son habitude indécrottable de meumeumer – non, il ne chante pas en public, il meumeume – les chansons qu’il était en train d’écouter.

Fier et insolent, il regardait avec dédain les gens qu’il croisait, et ceux qui osaient lever les yeux vers lui pourraient constater avec effroi que ses pupilles étaient aujourd’hui d’une jolie couleur rougeoyante. De quoi faire peur, et ce même si on ne connaissait pas du tout l’animal. Evidemment, si on savait qui était Hidan, et de quoi il était capable… c’était encore pire. D’ailleurs, il venait juste de racketter un petit jeunot de seconde qui lui avait filé tout son fric… Héhéhé, ça paierait la vodka pour ce soir.

Seulement, Hidan avait un peu oublié, dans sa démarche fière de paon, qu’il y avait au ‘long loin du long couloir’ [cake bâtie aux anneaux de vitre…] : un escalier. Vous devinez juste, oui ! Cet idiot manqua la première marche, et ses bottes compensées aidant, il dévala toutes les marches, non sans hurler un énorme juron. Encore plus impossible pour lui de passer inaperçu. Heureusement qu’il n’avait pas pour ambition d’être discret ou furtif…

« Putain d’escalier de merde… »

Rapidement, Hidan se redressa, lançant des regards haineux à ceux qui oseraient rire de son infortune. Alors, pensez-vous, la plupart des élèves qui passaient par là firent semblant de n’avoir rien vu. La plupart, bien sûr, pas tous. Mais ceux qui avaient le cran de se moquer ouvertement de Hidan étaient ceux qui en avaient les moyens : ses potes des Hide, ou des mecs qu’il savait pertinemment plus forts que lui. Mais bon peu importe, si quelqu’un osait venir le voir en se foutant ouvertement de sa gueule, il allait tataner grave.

Bref, il s’épousseta avec fierté, et regarda ailleurs. Il avait perdu un écouteur dans la bataille, qu’il remit rapidement en place. Hmm… Linkin Park ? Je ne crois pas non… Children of Bodom, beaucoup mieux ! Ses oreilles bourdonnant de nouveau au son bien violent d’un de ses groupes préférés, il reprenait sa route vers… vers… son lieu de squat habituel – des cours ? Dans un lycée ? Et puis quoi encore ? – quand il heurta quelque chose. Ou plutôt, quelqu’un.

« Hé ! Regarde où tu marches !!! »

Son regard s’abaissa alors sur la personne qu’il avait poussée sans le vouloir, et il tomba sur une superbe créature… Immédiatement, il passa en mode ‘lover’, arborant un sourire qu’il voulait charmeur, et replaquant un peu ses cheveux en arrière.

« Hé… Salut poupée… Faut faire attention hein… »

Hahem. Voilà. Ca, c’est Hidan. Hajimemashite.

Keiko... Normalement, jeune fille au regard froid mais au fond très gentil, et caractère mignon, avais décider de jouer la délinquante .. Les journées ensoleillée, enfermée dans un appartement, trouvée le temps qu'elle puisses pénétrée sa chambres...

La jeune fille était perchée sur le toit du lycée.. Personne n'irais cherchée sur le toit, a part si il la connaissais vraiment bien. La jeune fille écoutais en boucle une chanson assez bizarre: Banika Conchita.. Le son a fonds les baskets la jeune fille regardais le ciel bleu et clair... Elle attendais quelque choses.. Son regard vide regardais les oiseaux et autres espèce d'oiseaux volée dans le ciel et fermais les yeux pour sentir les rayons du soleil tapée sur son visage et réchauffer son corps pâle et frêle. Keiko c'était assoupis pendant quelque seconde et se réveillais en sursaut... Un rêve ..? Non.. Un cauchemar ..? Non plus. La jeune fille pensais plus a un traumatisme.. Ces longue années a voir, tout les jours, les mêmes images.. Elle n'y pensa plus et repris son regard froid et distant qu'elle a depuis toujours. Ces yeux bleu et argentée regardais la porte de sortit du toit.. Puis, d'un coup de main, la jeune fille la glissa dans sa poche, attrapant le fameux portable grisailler de rayures. Elle l'ouvrais et regardais l'heure et soupira: " Encore 5 minutes...? Pff ... "

La jeune fille, pas décider a vouloir y aller, se leva quand même... Puis espérais, du fond de son cœur, que quelque choses l'en empêcherais.. Elle ne voulais pas aller en cour et ne savais pas ce qui l'attendais... Musique a fond les baskets la jeune fille descendais avec un air distrait les escaliers... Puis, arrivée aux deuxième escalier, là où les gens marchent et crie, Keiko avais enlever ces écouteurs, toujours musique a fonds... La jeune fille marchais encore et encore sans sentir que quelqu'un arrivais.. Elle entendais une musique s'entre-mêler avec la sienne et quand elle relevais la tête, après avoir entendu un BOUM ... Elle se cogna dans quelqu'un .. Elle entendis un cris, qui devais lui être destinée qui disais: " hé ! Regarde où tu marche ! " Puis, quand elle relevais la tête, son regard bleu argentée rencontra les yeux rouge d'un jeune garçon au cheveux blancs..." Un albinos ? " pensais la brunette. Puis le jeune garçon remis quelque mèche de ces cheveux blancs, en arrière en prenant un air de " loveur ", constatait-elle: " Hé... Salut Poupée .. Faut faire attention hein ... "
La jeune fille regarda l'inconnue, de ces habituels regard de glace et se recula un peu pour lui faire une courbette:

- Merci, de vous inquiéter pour moi et je suis désolé de vous avoir bousculer. J'aurais du regarder devant moi. Disais la jeune fille d'un air polis.

La jeune fille releva la tête pour constater l'air du jeune garçon mais fut couper par une voix qui venais du fond des grand escaliers... La jeune fille, dans la précipitations, attira le garçon contre elle et restais plaquée contre le murs comme pour la cacher.. Elle était collée contre lui et rougissais un peu car elle n'était pas habituée .. Quand la voix fut passée elle ne savais pas quoi faire, releva la tête et restais indécises entre l'action de repousser violemment le jeune homme ou de le laisser faire le premier pas.. Keiko, qui avais la tête relever vers le grand garçon au cheveux blancs, regardais le jeune homme d'un coup très vifs puis rebaissa la tête en restant dans son tin rouge clair, qui parcourais son nez jusque c'est oreilles et n'osais plus parler... Puis dit:

- Pa.. Pardon, je n'ai pas voulue faire ça.. A cause de la nervosités, je vous ait attirée avec moi.. " puis la jeune fille soupira.

Elle arrêta de s'excuser et remarquais que les différente musiques s'entre-mêlais .. et crée une drôle de " chanson " .. encore une fois.

La belle semblait tombée du ciel. Même si à vrai dire, ce n’était pas elle qui venait de tomber. Les yeux de Hidan se perdirent un temps dans les prunelles de celle qu’il avait heurté dans sa distraction habituelle, avant de se poser nerveusement ailleurs. Bien décidé à ne pas louper le coche, il commença directement à emballer la petite, tout habitué qu’il était à jouer les lovers. Hé, quand il sortait le soir dans les bars, Hidan était irrésistible !!! Après quelques verres, bien sûr…

Rha, elle était décidément trop mignonne, à s’excuser comme ça !!! Hidan allait fondre… ou pas. Là, il était plutôt en train de durcir, de façon fulgurante et incontrôlable. Déjà qu’en temps normal, il n’en fallait pas beaucoup à son corps saturé de testostérone… alors là, il commençait à se faire du souci pour les coutures de son boxer, et le bon fonctionnement de sa braguette.

Et évidemment, c’est pile à ce moment que la belle s’agrippa à lui, et l’attira à elle. Hidan, avec son neurone et demi en fonctionnement, ne comprit pas qu’elle essayait de se cacher de quelqu’un en particulier, mais pensait avoir affaire à une fille qui n’avait pas froid aux yeux, une de ces filles qu’on ne croise que dans ses rêves les plus fous… ou dans les films pornos. Tout échauffé qu’il était, Hidan ne put empêcher sa respiration de s’emballer, en même temps que son pouls, qui commençait à se voir sur son cou, pulsant à un rythme effréné.

« Hé ben… t’en a si envie que ça ma poulette ? »

Et les explications confuses de Keiko n’y changeront rien : Hidan était convaincu qu’elle avait fait ça pour être près de lui, et lui faire comprendre clairement qu’elle mourait d’envie de lui. Ouais, bah y’en a qui aiment rêver hein. Limite s’il n’allait pas la violer sur place, là, en fait. Mais il préféra quand même continuer à parler, et répondre à ce qu’il pensait être un semblant d’excuse mal fagotée :

« Faut pas mentir ma belle… Tu sais, y’a pas de honte à avoir, j’suis même plutôt d’accord… »

Hidan avança une de ses jambes, la passant entre celles de Keiko, et écartant les siennes doucement. Puis, il se pencha sur elle, et passa une langue obscène sur son cou, n’en pouvant plus d’attendre de toucher cette peau. D’ailleurs, il avait posé ses mains sur le mur, comme pour empêcher la jeune fille de s’en aller. Il approcha ensuite son visage de celui de Keiko, comme pour l’embrasser, mais s’arrêta juste à temps, pour lui demander en murmurant, yeux dans les yeux :

« Alors on fait ça où ? »

S’il n’allait pas un peu vite en besogne ? Si bien sûr, mais hé, on ne le changera pas maintenant !

Les paroles du jeune homme, embrouillais les pensées de notre brunette. Keiko ne savais pas comment réagir face a ce jeune garçon qui la bloquais.. Elle bougea la tête vers le côté, constatant qu'elle était bloquée des deux côté, elle devenais rouge et sentais la langue du garçon sur son cou et serrais un peu les dents et faisait une moue timide.
Elle sentais bien la jambe de Hidan entre les siennes. Les excuses qu'elle avais prononcée et les geste qu'elle avais fait avais l'air d'avoir... " excitée " quelque peu le garçon.
Après avoir essayer de comprendre le sens des mots, prononcer avant, et son pouls accélérais encore et de même pour son adrénaline.. Quand le visage du jeune homme était assez prés de celui de Keiko, elle devint encore plus rouge et son regard bleu argentée qui croisais son regard rouge elle ravala sa salive.. Sa respirations n'allais pas bien et avais l'impression que le jeune garçon lui faisais de l'effet.. Puis, le jeune homme lui dit:

- Alors, on fait ça où ? disait-il comme un murmure pour réveillée un endormies de ces songes. (impression de Keiko.)

Keiko ne savais pas comment réagir a ces avance qui, d'ailleurs, était assez directe, et bégayais et ne pouvais plus parlée.. Les seule mots qu'elle pouvais prononcer n'en était même pas ( des mots. ) et alors que Hidan était très collée a elle, la jeune fille rapprocha violemment son genoux près du membres du jeune homme mais se bloquais avant qu'il ne le remarque et le posa puis dit:

- Ah.. Euh.. Je .. Je ...Bégayait-elle.

Elle ne pouvais plus du tout parlée.. Comme-ci elle avais perdue la voix et puis son genoux partit tout seul, comme-ci un départ avais été donnée et elle assommais le jeune garçon qui venais de s'écrouler a terre a cause de la douleurs. Au lieu de s'enfuir, comme ferais n'importe qu'elle fille, elle s'accroupit près de lui, d'un air inquiet et elle continuais de s'excuser:

- Pardon ! Pardon ! C'est un gros reflex ! Je ne l'ai pas fais exprès ! Pardon ! ça va aller ..?

Tout se déroulait naturellement, comme si cette rencontre avait été voulue par le destin lui-même. La chute, l’échange de regards, la panique de Keiko la conduisant à se serrer contre Hidan… tout ça semblait comme… prémédité. Evidemment, ça n’était qu’une vaste improvisation, mais Hidan n’était pas censé le savoir. Pour l’instant, il ne réalisait pas encore sur quel genre de perle il venait de tomber, dans tous les sens du terme… mais sa nature ‘je fonce sans réfléchir’ allait peut-être jouer en sa faveur.

Il n’avait donc pas hésité le moins du monde à sous-entendre que Keiko avait envie de lui, et que c’était pour ça qu’elle l’avait ainsi attiré contre elle. Toujours aussi subtil, Hidan lui faisait du rentre-dedans bien en règle, commençant même à la toucher et presque à l’embrasser. A ses risques et périls, en fait.

Il ignorait, bien évidemment, que la belle avait un réflexe fatal : donner un coup de genou dans l’entrejambe des garçons un peu trop entreprenants. Hidan ne fit pas exception à la règle, et senti soudainement ses glorieuses se faire violemment écraser, la douleur allant remonter ensuite jusqu’à son estomac. Il ne put s’empêcher de hurler, avant de tomber en arrière, comme une mouche raide morte.

« Waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !!!! »

Hidan faisait pitié, à se tenir ainsi l’entrejambe, priant pour que son service trois pièces soit toujours fonctionnel après un tel choc. Keiko, quant à elle, était en train de s’excuser de son geste, qui pourtant, était tout à fait compréhensible vu les circonstances. Franchement, Hidan ne méritait pas beaucoup mieux qu’un coup de genou dans les burnes !

Il resta un long moment là, étendu dans le couloir, yeux fermés, le corps submergé par une douleur qu’il n’avait pas vraiment l’habitude d’avoir. Après quelques minutes, il ouvrit les yeux, qu’il posa immédiatement sur la délicieuse Keiko qui lui présentait ses excuses. Contrairement à ce qu’on aurait pu attendre, Hidan fit un sourire encore déformé par la douleur, et lui répondit d’une voix éraillée :

« T’en fais pas ma belle… C’était… renversant ! »

Tu m’étonnes… Son teint était encore plus blanc que d’habitude, et il ne semblait pas pouvoir s’en relever tout de suite… Ca, c’était du coup de genou !