Un mouton, deux moutons, trois moutons, quatre moutons, cinq moutons…
Combien de temps devra-t-elle compter les moutons avant de s’endormir enfin ? Question qui reste sans réponse. Du moins jusqu’à ce qu’elle s’endorme. Mais quand elle s’endormira, elle ne se souviendra pas ou elle était rendue a compter. Shizune regardait fixement le plafond de sa chambre sans trouver le sommeil. Saleté de sommeil qui ne venait désespérément pas. Elle soupira en se levant en dehors de son lit défait à cause de ses nombreux tour sur elle-même dans l’espoir de trouver une position confortable qui lui apporterais ce qu’elle désirait tant en ce moment. Dormir. Simple petit mot difficile d’approche. Elle frotta ses yeux qui ne fermais jamais au bon moment.. Shizune s’approcha à pas de loup de la fenêtre de son dortoir et regarda avec envie le Parc. Plus précisément le Lac. Une folle envie d’y aller la prit. Pourquoi ? Elle, elle se disait pourquoi pas ? Et après sa petite ballade nocturne, elle serait morte de fatigue et pourrait rentrer dormir tranquille. Elle attacha ses cheveux brun mi-long mais surtout mêler, en queue . Elle chercha sa veste un petit moment en faisant le moins de bruit possible de peur de réveiller ses colocataires de dortoir et sortit de la chambre, sans bruit, comme un fantôme.

Le lac, endroit encore plus merveilleux que le Parc. Là où elle adorait aller. La beauté du spectacle qui s’offrait à elle. Un pas, deux pas, trois pas, quatre pas, cinq pas.. Elle eu un soupir. Les pas n’endormait pas plus que les moutons. L’air frais de la nuit lui faisais du bien et la réveillait encore plus qu’elle ne l’était déjà. Était-ce une bonne idée finalement de sortir dehors ? De peut-être écoper d’une nuit blanche. Shizune s’assit sur un banc, sur le bord du Lac. Elle laissa son regard se promener sur la surface du lac. Il faisais froid se soir. Elle regretta de ne pas avoir enfiler une veste plus épaisse. Le vent s’infiltrait insidieusement dans les ouvertures et la faisais frissonner. Le silence la submergeais seulement le petit bruit constant qui le troublait. Elle ferma les yeux de bien-être avant de se rendre compte que se bruit n’avait rien de normal. Un autre être humain avait eu la merveilleuse idée de venir au lac, à cette heure.