Kangae HISAME[ ] Prédéfini - [X] Inventé[/size]
* Biographie ** Age: 25 ans
* Date de Naissance: 29/02/1985
* Surnom(s): l'Aveugle
* Orientation Sexuelle: Hétéro
* Sexe: [ ] Féminin / [X] Masculin
* Origine(s):Américain
* Groupe / Matière Enseignée:Aucun
- Mon Histoire -(15 lignes Minimum)Il arrive que le jour de votre naissance, vous sachiez que vous êtes là, ici, avec eux. Les hommes. Je ne sais comment mais ma mémoire retenait facilemen tles évènements de ma vie, même les plus insignifiants. Plus tard encore, à mes trois quatre ans, j'arrive à me souvenir de ma mère qui n'arrêtait jamais de me sermonner lorsque je tentais, en vain, de monter sur le toit pour apercevoir les mouettes tournoyer autour d'un phare, quand d'autres migraient sur le rivage. J'aimais l'océan comme étant ma première passion, m'impressionnant de ses diverses merveilles qu'il enfouissait au fin fond de ses profondeurs. Voilà l'univers dans lequel je grandissais sans ne jamais perdre une once de mon innocence. J'étais heureux, plus que jamais. Seulement , le jour de mes neuf ans m'a donné l'infortune pour récompense. Peut-être de ne devais-je point vivre sous le toit de la bénédiction, qu'en savais-je...
Mais ce soir là, à mes neuf ans, un individu sans scrupule a décidé de choisir ma petite famille comme cible. Alors que je méditais sur le déroulement de la soirée, il était là.. dans la chambre noire appartenant à ma mère. La tête de mon père se trouvait entre ses mains. Comment être capable d'une telle chose, d'une pareille abomination..Est-ce qu'on avait le droit de choquer un petit enfant qui rentrait de l'école tout en pensant à ce qu'il allait offrir à sa maman ? Oui, bien sur que oui, puisque les hommes ôtaient les vies d'autre homme comme il leur était permis de manger ou de dormir. C'était à cette fin d'une banalité affligeante et pourtant conséquente.
Toujours est-il que cette soirée ci, j'ai tenté tant bien que mal de m'échapper mais l'homme me retint d'une poigne de fer tout en me jetant sur les étagères en possession de produits chimiques quelques peu.. dangereux pour la santé. Et sans que j'ai pu y faire quoique ce soit, un petit tube de bain révélateur tomba sur mon visage où mes yeux étaient exposés, à mon grand dam. Les jours suivants n'ont été que plus déprimants, allongé tel un automate sans animation sur un lit d'hopital tout en attendant de quitter les lieux, quand bien même.. je ne voyais plus rien. L'un de mes sens avait été volé cette nuit, et personne n'avait su me dire avec tact qu'il me serait impossible de le récupérer.
Je retrouvai quelques temps après celle qui m'avait mis au monde, à savoir ma mère, l'unique personne en qui je pouvais avoir confiance. Nonobstant la situation, elle m'apprit en quelques mots simples le déclin des affaires de mon père, décédé récemment comme raconté au-dessus. Il s'agissait d'un flic qui poursuivait des agents d'une contrebande américaine, me sentant projeté alors dans un film digne d'un roman policier hollywoodien. Je me promis dès lors de protéger coute que coute l'être le plus cher à mes yeux jusqu'à que la mort nous sépare. Pourtant, ce ne fut pas aussi facile que je ne le croyais. Non voyant, je ne pouvais me permettre de vivre une vie des plus normales et fus retenus fort souvent par un professeur qui dût m'apprendre à lire le braille. Durant des années je plongeais dans les livres et m'intéressais de près à la litterature mais au droit aussi. Heureux d'assouvir quelques curiosités, j'en oubliais de vivre comme les aveugles, et m'enfermais dans ma chambre ou la bibliothèque à me renseigner sur l'ensemble de l'humanité et de ses actions, de ses pensées, ainsi que des conséquences de ses actes.
A mes dix huit ans, l'on me conduisit vers l'une des facultés les plus réputés de Los Angeles.. car si effectivement je vivais encore en Amérique, ma génitrice s'était rabattue en Europe tout en éduquant une jeune fille dont je ne sus rien. Depuis mes quatorze ans, je vivais sous la tutelle d'une organisation pour handicapés. Les années défilèrent comme de la poudre de lutin, m'enlisant dans mes études ainsi que dans l'art de me servir de ma canne. Car, comme tout aveugle qui se respecte, j'en possédais une, noire, simple mais pratique si l'on compte le nombre de fois où elle a servi à me sauver la vie. Toujours est-il que j'étais et je serai toujours le fils d'un policier et j'étais persuadé que cette histoire me suivrait jusqu'à ma mort.. A mes vingt deux ans, j'eus reçu mon master en droit, mais j'appris aussi la mort de ma tendre et feue maman. Au final, il ne me restait plus rien..J'étais le seul et unique membre des Kangae(père) et Heikichi (mère). Sauf que sur place, lorsque je dus récupérer quelques affaires, je tombai sur des photos de familles. Et j'appris que la famille du coté de ma mère n'était pas réduite à l'état de cendre, mais bien au contraire. Une paire de frères et soeurs demeurait à Konoha...au Japon. Je n'étais pas habitué à parler le Japonais, mais je dûs là aussi me forcer à l'apprendre pour pouvoir les rejoindre. Un membre de ma famille même inconnu était vital et à chérir, c'était mon code d'honneur que je prenais soin à suivre.
Vingt trois ans, je vivais désormais en ces lieux, où les us et coutumes ne me ressemblaient en rien. Cependant, je n'omettais mes cours d'escrimes que pendant quelques heures pour m'offrir le temps d'en apprendre plus sur les Heikichi...
* Descriptions *
- Parce que le physique est aussi important -
L'on me considère comme une personne à part entière, à la silhouette grande, au vue de mon un mètre quatre vint cinq, sans toutefois espérer dépasser la norme. J'ai de longues jambes, souvent recouvertes d'un jean bleu ou noir. Du reste, vous n'avez qu'à remonter vos mirettes pour apercevoir ma veste noire que j'aime à porter nonchalamment. Des bandages entourent ma peau, témoignage de mes combats à Los Angeles ayant constitués ma purée de petits pois carottes de vie....
N'ayant pas les traits grossiers, j'en ressors fin et lisse. Le teint plutôt ivoirin, mes prunelles interpellent la curiosité des plus curieux. Il parait que lorsque la colère monte, mes pupilles blanches changent de couleurs, elles paraissent présentes. Là.. si vous longer ce qui me sert d'yeux, vous y verrez une étrange cicatrice à l'apparence de brulure de peau, vestige de mon cher passé. Tous les matins, elle me rappelle combien les hommes peuvent se revéler fourbes, mais aussi fragiles. Mon charmant minois maintenant ! Membres de mon entourage ne comprennnent pas pourquoi j'ai tendance à ne jamais sourire. Hé bien, il s'agit là d'une habitude, n'ayant jamais eu à sourire depuis la mort de mon père. .. Ah.. j'allais oublier..j'ai des cheveux aussi, vous savez ? Une touffe de cheveux incroyable et ondulée, jamais vu ça ! Noir comme l'ébène, en bataille la plupart du temps, arrivant jusqu'à la nuque.
Quant à mon attitude, j'avoue sans rechigner avoir une manière bien à moi d'aborder autrui. J'ai pour habitude de demeurer droit, froid, et inerte comme la pierre tandis que je fixe la personne sans vraiment la voir, me concentrant alors sur mes autres sens.
- Qui se cache au plus profond de vous...? -
D’un naturel très entêté mais loin d'être déshumanisé, j'incarne la désinvolture par excellence. Peu de gens sont exempts de dire des fadaises, et le malheur veut qu'on les dise agréablement, mais je dis bel et bien la vérité.. Aussi..La palabre est à mon avis une perte de temps plus qu'un moyen stérile de se pavaner ridiculement.. Si je le veux, je pourrais m'entretenir durant de longues heures en compagnie du plus bavard d’entre vous, sans tenter une amorce pour le combat. Il m'arrive de savoir manier et remodeler mon verbe acerbe à ma guise lors d'une joute verbale sans une once de difficulté. Je n' aime pas égayer le malaise chez mes connaissances mais je le fais à mon insu..C'est pourquoi, au fond, je tente de m'éloigner de mes semblables afin de nul les blesser.. J'avoue avoir un petit faible pour les femmes si elles dépassent le stade écervelé. . Je ne suis pas homme à regarder en arrière ou à regretter mes actes du passé, bien au contraire.
D'un tempérament calme, trop calme dirai-je même, je dévoile un profil calculateur, optant pour la discrétion la plus totale. Je conserve une part de tristesse en moi et ne dévoile que partiellement mon passé à mon entourage. Une part en moi, prône la liberté à la destruction et l'outrecuidance, et je préserverai la vie des autres plus que la mienne. Je n'ai jamais pensé à vouloir le mal des autres, et il s'avère qu'en parlant de moi ainsi, j'en parais naïf et plein de bonté alors qu'il ne s'agit que d'une ligne de conduite que l'on m'a inculqué par le passé, ni plus ni moins. J'ai pour habitude d'être froid avec le sexe opposé par peur de les decevoir, ou au contraire, de souffrir.
- Nous sommes tous uniques -* Passe(s)-temps/ Hobby(s):Lire des bouquins
* Particularité(s): La brûlure à son oeil gauche, sa canne qui en fait est une arme, et le fait qu'il souhaite à tout prix protéger le seul lien de sa famille
* Autre:
* Vous *- Qui se cache derriere le personnage? -Bah.. quelqu'un 8D
* Prénom ou Surnom: Facultatif
* Age: Le même que celui de Kura
* Votre Niveau RPG: Quelques années
* Comment avez-vous connu le forum? Kura et Vitanny
* Avez-vous un double compte sur Daiki ? (si oui précisez le pseudo) Non.
* Suggestions ou Remarques à faire?
* Codes Règlement et Contexte:
[OK by Al']