Un sentiment tendre de déjà vu... est-ce vraiment possible? [pv Allen]

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Une belle journée claire s’annonça lorsque le soleil se leva dans le ciel. Un jour calme et sans problème comme Iwa les aimait. Pourtant, il eut de la peine à se sortir du lit, en fin de compte, il prit la décision de sécher les cours, de toute manière, les études lui importaient peu. Pour occuper sa journée vidée de toutes activités, l’homme pensa à une ballade dans la nature ou encore une visite de la ville, enfin bref, il verra tout cela en temps et en heure.

A midi trente, une fois sa douche prise et ses habits enfilés, il put enfin partir de sa chambre pour se rendre dans la ville de Konoha. Après environs quarante cinq minutes de marche, le rouge tomba nez à nez sur une plaine, une immense plaine. Celle-ci était vraiment sublime et le temps semblait être juste parfait pour cette journée. Sans y réfléchir plus, Iwa s’aventura dedans, se faufilant à travers les longues herbes. Sa peau des mollets, nue, frissonnant à chaque contacte avec la nature si fraîche. En pleine milieu du champ, l’étudiant se laissa lourdement tomber au sol, se sentant bien dans ce lieu. Il retira sa jacket pour se retrouver en t-shirt et profiter de mettre son vêtement retirer sous sa tête en guise de cousin. Dans un court soupire, ses paupières se fermèrent tranquillement, le plongeant dans un calme absolue. Iwa adorait ce genre de moment, les seuls instants où il se retrouvait seul, lui-même, sans devoir jouer un rôle pour se protéger des autres.

Pendant ce moment, le rouge repensa à une multitude de chose, plus bêtes les unes que les autres, mais il ne pouvait pas s’empêcher de divaguer là-dessus. Surtout lorsqu’il s’agissait de Kyôko, son ancien amant perdu. Chaque un de ses rêves lui étaient destinés… chaque pensée douce et chaque divagation amoureuse. Iwa avait beau dire que l’amour ne signifiait rien pour lui, la simple mention du nom de son premier amour le blessait fortement. Malgré lui, il n’avait jamais réussit à l’oublier. Ses dernières paroles blessantes lui revenaient chaque fois en tête. D’ailleurs, il les avait lui-même utilisées à plusieurs reprises pour se débarrasser de certaines personnes collantes. Le sentiment qui en était ressorti était de la satisfaction de manipuler les gens, de les contrôler et les briser en fin de compte. Etait-ce que son Sensei avait put ressentir lors de leur « rupture » ? Iwa se le demanda… et cela lui fit mal, énormément mal. De vielles blessures se rouvrirent, encore une fois… depuis le temps, il ne les comptait plus.

-Bâtard… Tu me le payeras… chuchota-t-il pour lui-même avec une haine profonde.

Le soleil pointe ses premiers rayons sur Konoha et ses alentours. Un jeune garçon assiste à se spectacle assis dans un arbre au bord du grand lac. Ce spectacle emplis de couleur chaude ne le toucha pas plus que cela ; car il le voyait tous les jours et ce à cause de ses insomnies. Le soleil ayant repris place dans les cieux, Allen soupira et descendit de son arbre habituel et fit un rapide tour du lac histoire de se dégourdir un peu les jambes. Oui, le jeune homme aux yeux couleur de la lune avait passé la majorité de la nuit dans cet arbre.

Une fois bouclé le tour du lac, il décida alors d’aller visiter plus amplement la ville de Konoha en elle-même. Seules quelques personnes osaient s’y aventurer à cette heure si matinale. Vers dix heures, l’activité dans les rues s’accentua nettement. Allen n’aimant pas la proximité de la population en générale, il préféra s’isoler. Il monta alors sur les toits. Ceci lui offrit une nouvelle vision de cette belle ville qu’est Konoha. Il observa ainsi les passants, faisant des commentaires pour lui-même.

Le soleil est au zénith, lorsque le garçon aux cheveux argent redescendit des toits, son ventre voulant être rassasié. Il n’avait pas mangé depuis la veille au soir et son estomac n’en est pas heureux. Il se mit alors à chercher un endroit où manger convenablement sans dépenser beaucoup d’argent. Il trouva, après quelques minutes, un petit resto-rapide pas cher mais de qualité. Il y entra puis commanda. Une fois servi, il mangea tout ne laissant pas une miette. Il paya et ressortit aussitôt dans la rue. Il regarda le ciel comme pour voir l’heure qu’il était, il eut un petit sourire en coin.

*il est grand temps que j’aille m’entrainer un peu, je vais finir par rouiller sinon…*

Il marcha alors pour réfléchir. Il entendit, parmi toutes les discussions de la grand-rue, parler d’une plaine. Il chercha alors un plan pour se situer par rapport à celle-ci, une fois une carte repérée il regarda immédiatement à quelle distance elle se trouvait. Un sourire soulagé sur le visage, il se dirigea alors vers ce petit coin tranquille.

Après environ une demi-heure de marche, Allen arriva enfin devant la plaine, une immense plaine pour être précis. Content d’y être enfin, il soupira d’aise puis se mit à courir dans l’herbe haute. C’est alors que son entrainement quotidien commença. Toujours en pleine course, il fit une roulade d’esquive enchainée d’un uppercut en se relevant. Son regard avait changé, il est passé de inerte à déterminé. Il enchaina alors quelques séries de coup de poings et esquive. Au bout d’une bonne heure, il s’arrêta net et s’effondre sur le sol.

« Je me sens si reposé ici… » Dit-il à peine essoufflé par ce qu’il vient de faire.

Il plaça ses mains sous sa tête, fixant le ciel azur. Il décida de se « reposer » un peu puisqu’il ne peut pas dormir, puis il reprendrait une série plus compliquée mélangeant tout les arts qu’il a appris et qu’il maitrise quasiment à la perfection.

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Une douce brise se faufila entre les habits du rouge toujours couché au sol. En sentant celle-ci, il se releva doucement, un frisson parcourant son corps. Ses yeux se baladèrent à gauche, puis à droite pour reprendre conscience de son environnement. Un soupire s’échappa de sa bouche, il c’était endormit. Cela lui arrivait souvent, un peu trop à son goût. Il trouvait un endroit sympathique, puis se mettait à réfléchir amèrement pour finalement s’assoupir. Ces situations l’embêtaient fortement, parce qu’au lieu de régler ses affaires et de s’en aller, il perdait toujours énormément de temps en s’endormant partout où il allait.

-Humm… encore, souffla-t-il calmement en se frottant le crâne d’un air lasse.

Son regard se posa alors sur une silhouette qui gesticulait dans tous les sens un peu plus loin. Iwa arqua automatiquement un sourcil, comme à son habitude. Ses deux pupilles émeraudes de mirent à fixer les moindres gestes de cet inconnu qui semblait êtes un homme. Un personnage gracieux et sensuel, Iwa s’en trouvait tout émoustillé. Alors durant environ une heure, il l’observa faire son « entrainement ».

Et après l’effort, le réconfort comme dirait-on. L’inconnu se laissa glisser au sol pour s’y coucher, comme le rougeâtre un peu plus tôt. Iwa se mit à quartes pattes et commença à avancer vers le garçon, le plus discrètement possible. Une fois à proximité de celui-ci, il sortit son arme d’air-soft pour se donner un genre de dur à cuire. D’un bond énergique l’homme aux yeux perçant se remit sur ses deux pieds, puis pointa son flingue sur l’autre homme pour lui tirer dessus, enfin juste à côté.

-Yo ! Je t’ai vu t’entrainer avant et…c’était plutôt pas mal je dois te dire !

Un sourire sadique, comme il savait si bien les faire, se traça sur sa bouche. Quitte à rencontrer quelqu’un dans un endroit si calme, autant faire un peu de provocation pour voir se qu’il pourrait bien se passer ensuite. De plus, cet homme l’attirait fortement, un petit combat pour se rapprocher et hop c’était dans la poche, tout du moins, Iwa voyait cela ainsi.

-J’te préviens, j’suis un Kuragari, alors je ne lâcherais pas le morceau ! Cracha-t-il sur un ton de confiance totale, bien qu’il ne sache absolument pas dans quoi il se lançait.

Il fit un pas de plus vers lui en souriant toujours, d’un air menaçant et même peut être séduisant. Après tout ce temps sans contact sexuel, l’homme brulait de désire à la moindre excitation, ou à chaque personne qu’il lui plaisait. Et ce garçon dégageait précisément un petit quelque chose qui faisait tourné la tête du rouge, Iwa ne tenait plus en place. Il voulait pouvoir placé ses mains sur son torse musclé et le caresser ardemment sans retenu, sans gêne quelconque.

Rien qu’un instant, plus rien n’avait d’importance. Seul le désire du rouge pour le grisé se faisait sentir dans son corps, il en frémit violemment. Finalement, le fait qu’il se soit endormit ici c’était transformé en une chance innée. Pour une fois que le rouge avec de l’hautaine dans la vie, il fallait en profiter.

Son regard se tourna vers les mains de l’homme. Celles-ci lui rappelaient celles de son ancien amant, le seul qu’il avait aimé ne serait-ce qu’un jour. Elles semblaient si grandes, si réconfortantes…. et leurs touchées devaient être exquis, comme celui du fameux Kyoko. L’étudiant avait envie de le savoir et de pouvoir ressentir, si cela était bien le cas, la douce chaleur de ses mains si spéciales, même si ce n’était qu’une fois.

A-t-il à peine fermé ses yeux, que l’ouïe du jeune argent l’informa d’une autre présence. Ne s’inquiétant pas plus que cela pour le moment, mais étant près à répliquer à la moindre alerte. C’est alors que, tel un félidé, quelque chose ou quelqu’un surgit face au jeune homme. Celui-ci ouvra un œil et vit un jeune homme d’environ son âge aux cheveux rouges braquant une arme sur lui.

Cet inconnu le complimenta sur son entrainement, Allen sourit alors en coin. Quelques personnes lui ayant déjà fait cette remarque, il ne l’entendait même plus ; celle-ci le touchait seulement venant du maitre d’un art lors de la fin de leur combat final l’atteignait. L’inconnu s’approcha alors encore un peu et ajouta qu’il appartient au clan des Kuragari… All’ ne fut aucunement surpris de cette information.

C’est alors que l’argent remarqua que l’attention du jeune homme en face de lui vacilla quelque peu. Il en profita pour se relever puis d’un coup sec, fait lâcher la prise de l’inconnu sur son arme à feu et finit par une prise pour immobiliser le jeune homme. Il se retrouve donc sur lui, lui bloquant les mains de l’étreinte des siennes, plaqué au sol. Sont regard bleu-acier plongé dans celui émeraude de son pseudo-adversaire.

« Je suis aussi un Kuragari… Si le nom de Ghost te rappelle quelque chose, et bien il vient de te maitriser ! » Lui dit-il souriant en coin.

En se retrouvant sur cet homme de cette manière et à cette nouvelle proximité, le cœur d’Allen accéléra. Ne comprenant pas pourquoi celui-ci lui ferait un tel effet, surtout en si peu de temps. Il resserra sa prise sur les poignets du rouge, se battant contre les pensées qui le submergent presque. Son regard dévia sur le cou du jeune homme puis sur son torse où il en devina facilement la fine musculature puis retourna dans ses prunelles vertes.

« Tu es pas mal musclé dis moi… tu pratique un art en particulier ? » Demanda-t-il quelque peu curieux.

Allen aime beaucoup les personnes pratiquant les arts martiaux. De plus, il apprécie aussi les Hommes qui prennent soin de leur physique, c’est-à-dire de leur musculature… C’est alors qu’il réalisa quelque chose d’important… il ne connait toujours pas le nom de son « adversaire ». Il se dit qu’il n’est vraiment pas doué pour rencontrer de nouvelle personne. Il soupira puis, un peu gêné, il s’adressa à nouveau à l’inconnu.

« Je crois que mon instinct n’est pas assez dressé… Comment t’appelles-tu petit inconnu ? » Demanda le jeune homme aux cheveux acier.

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En deux temps trois mouvements, Iwa se retrouva plaqué au sol et maintenu avec force. Son flingue d’air soft avait giclé un peu plus loin. Cet homme l’avait prit par surprise au moment où il s’y attendait le moins, un peu trop distrait par ses pensés multiples. De plus, la position sans laquelle ils se retrouvaient été des plus spéciale pour une première rencontre. Le gris étant carrément assis sur le rouge plaquer au sol… lui qui avait déjà de mauvaises idée en tête avant cela, qu’allait-il faire maintenant ? Pour essayer de se calmer et de reprendre ses esprits, le jeune homme ferma les yeux en soupirant fortement. Il ne devait en aucun cas craquer sous la pression du moment, après tout, c’est lui qui avait commencé les hostilités. Cela lui apprendra à avoir la langue trop pendu et à vouloir toujours faire de la provocation.

-Ghost, nan j’connais pas ! Je devrais peut être ? Enfin bref, on s’en fout pas mal. T’sais, mon flingue c’est pas un vrai., donc tu peux bouger tes fesses de moi s’te plait !!

Iwa se sentait quelque peu écrasé sous le puissant corps de sa nouvelle connaissance, il fallait dire que celui-ci n’était pas un maigrichon de service. Et puis, dans cette position, le rouge avait l’impression d’être totalement dominé. Lui qui avait toujours été un puissant dominant. Enfin toujours…presque.

Puis, le grisé ajouta quelque chose des plus étranges. Il le complimentait sur sa musculature… ? C’est vrai qu’Iwa était plutôt bien foutu dans son genre, mais rien d’extraordinaire. Ce qui le choquait, c’est que cet homme le flattait là-dessus, mais ce n’était pas la question principale. Le gris ne s’était toujours pas levé d’Iwa et dans sa position, il valait mieux être sympa avec et répondre à ses questions, même si cela faisait littéralement chié au jeune homme.

-Merci. Nan j’fais pas d’art martiaux ou je sais pas quoi. Sa me saoulerais trop.

C’est vrai que dans le genre flemmard, Iwa excellait. Il n’avais jamais été très sportive ou travailleur, tout ce qui l’importait c’était de s’amuser. Mais il fallait avouer qu’il s’assurait quand même d’avoir un beau corps.

« Petit inconnu ?! »

Le rouge serra les dents en fronçant méchamment les sourcils. Cet étranger lui tapait fortement sur le système. Comment osait-il appeler Iwa : petit ?! Celui-ci ce sentait hors de lui, et puis, la position dans laquelle il était n’arrangeait rien. Ses deux bras se contractèrent tans dis que ses jambes boguaient dans tous les sens. Il voulait absolument changer de position, sinon il n’arriverait pas à reprendre son calme, mais rien à faire. Il avait beau se débattre encore et encore, rien n’y faisait.

-Je suis pas petit !! Et puis, tu vas me lâcher, oui ?! Espèce de c** ! Pis qu’est-ce que mon nom peut bien te faire ! Pis avant de me le demander tu pourrais d’abord te présenté ! cracha-t-il dans une colère folle.

Iwa était une personne qui ne se contrôlait plus quand il commençait à s’énerver et cela l’ennuyait fortement. Pourtant, même s’il commençait à bouillir de l’intérieure, cet homme à la chevelure grise l’apaisait quelque peu.

Allen leva un sourcil en entendant que son acolyte ne le connaissait pas. A croire que le chef n’avait pas parlé de lui à la bande en entier. Il se rendit alors compte de la position dans laquelle ils se retrouvaient. De plus, l’inconnu lui demandait de se bouger, comme s’il allait obéir sans motif. Ensuite, le rouge informa le gris qu’il ne pratiquait aucun art de quelconque sorte malgré sa vivacité et souplesse.

-Tu ne pratique aucun art ? Dommage. Et puis pas besoin de les maitriser pour bien combattre.

Après cela, son frère de gang s’énerva sérieusement. Il s’était offusqué du petit surnom, mal choisit d’ailleurs, que Ghost lui avait assigné. Celui-ci crut que son camarade allait réellement péter un câble. Le vent souffla doucement, leurs cheveux ainsi que les herbes qui les entouraient frémirent quelques instants. Le jeune homme au visage marqué resserra alors sa prise et approcha son visage de celui fin du rouge.

-Pour information, je m’appelle Allen. Et ton nom m’intéresse, c’est pour cela que je te le demande. Ne t’énerve pas pour une bête appellation que j’ai du utilisé faute de connaitre ton nom.

La voix du jeune homme aux yeux bleu-gris était devenu presque impérial, voulant marquer son collègue et être sûr que celui-ci l’écoute ; cette voix, il ne l’utilisait que très rarement quand il rentrait quelqu’un pour la première fois mais là il fut presque « obligé ». Le gris se redressa un peu, inspira fortement en fermant les yeux. En rouvrant les paupières, son regard s’était apaisé.

-Je veux bien te lâcher si tu permets qu’on discute tranquillement. Dit-il simplement, sa voix étant plus douce.

Voyant que son interlocuteur ne réagissait pas vraiment, il relâcha sa prise de fer et s’allongea à nouveau dans les hautes herbes, juste aux côtés du rouge. Il posa alors son regard acier sur les traits fins de son –futur ami ?- frère d’arme.

Etudiant

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