Kusari avait débarqué au dôjo sans vraiment avoir l’envie d’y être après tout il avait tout de même choisis de ne pas s’inscrire à un club d’art martiaux. Pour certains qui le connaissait assez pour dire qu’il avait même fuit au club d’arrangement floral. C qui par contre levait d’innombrables rumeur s sur son compte comme par exemple qu’il lui avait été interdis de pratiquer à cause qu’il aurait fracassé presque à mort un autre élève, ou encore qu’il avait subit une grave blessure qui l’aurait handicapé à vie et enfin la plus plausible. Que Kusari avait choisi d’arrêter de se battre pour vivre une vie tranquille. La raison en était toute autres mais Kusari trouvait qu’il avait ni le besoin ni l’obligation d’en faire étalage.

Cependant après l’intercalation avec Mia et Red, Kusari s’était souvenu que Mia l’avait presque défié en duel mais heureusement elle ne semblait pas être là. Kusari entendit des rires étouffé regardant dans la direction que les regards se posait il remarqua une jeune fille entrain de s’entrainer toutes seules. Kusari lança un regard noir aux élèves. Qui se turent presque instantanément il avait beau faire l’objet de rumeurs saugrenues, il en n’était pas moins que beaucoup se rappelaient qu’il Jouissait encore d’une solide réputation qui elle n’avait rien d’une rumeur. Bien que cette réputation semblait, pour beaucoup, être débilitante Kusari trouvait normal qu’être reconnu comme « un combattant ne se battant que par nécessité » était bien mérité.

S’approchant de la fille, celle-ci se prit les pieds dans son pantalon et chuta vers le sol mais elle se rattrapa bien vite. Kusari se rapprocha plus pour voir ce qu’il en était c’est alors qu’elle se releva aussi sec donnant un coup de tête involontaire sous le menton de Kusari qui chuta au sol le se retourna vers lui comme pour voir l’étendue des dégâts. Kusari tendis le bras droit et d’un doigt dirigé vers le plafond il d’une voix empreinte d’enseignement.

« Premièrement un artiste martial dois être en osmose avec le monde qui l’entoure ce qui implique aussi de différencier les gens du vide »

Kusari se releva et leva un deuxième doigt.

« Deuxièmement et c’est de surcroit le plus important, ça fait mal »

Kusari se releva totalement, frotta ses vêtements et regarda les élèves pour le faire comprendre de retourner à leur occupation. Il se retourna vers la jeune fille.

« En tout tu as un sacré coup de tête, serais-ce trop demandé que de savoir le nom de celle qui ma escamoté ».

- Oui, c’est trop demandé de vouloir connaître mon nom sans t’être présenté auparavant.
Mais bon, je vais pas en crevé donc, moi, c’est Rukia. Je suis désolé pour le coup, je pensais à autre chose et je n’ai pas fais attention. Euh… Et toi, c’est ?

- Je m’appelle Kusari, heureux de te rencontrer.

Kusari resta deux minutes dans un profond silence ne sachant pas par où commencer. Il faut dire qu’un coup de tête est rarement la méthode traditionnelle pour débute la conversation. Il finit par lui dire sur un ton interrogé histoire de mettre un sujet sur la table autre que leur rencontre fracassante.

-Tu réfléchissais et à quoi donc ?

Question intéressante mais pouvant surement choqué quelque personne KUsari espérait grandement que cela ne serait pas le cas avec la jeune fille car sinon il n’aurait pas d’autre choix que d’embrayer sur les arts martiaux qu’elle pratiquait jusque la dans son coins en étant le sujet d’intérêt des autres élèves.

En faite Kusari se doutait que s’il révélait qu’il était manieur sabre la mise en place d’un duel pourrait se faire rapidement et comme il n’appréciait guère de devoir se battre pour rien Kusari préféra garder le secret, mais avec ses propres mots et surement la réaction des élèves à son égard sans parler de sa réputation Kusari espérait juste qu’elle n’avait jamais entendu parler de lui, mais est-ce que la jeune était perspicace et avait de la suite dans les idées. Seule un proche avenir nous le révèlera

- Ah ça ! Bah en faite juste à l’entraînement. Je suis nouvelle du coup je connais personne avec qui je peux m’entraîner. Je suppose que tu es aussi venu pour ça, non ?

Elle commença on plonger son regard dans celui de Kusari, ce dernier se demandait pour quelles raisons elle faisait cela. Néanmoins, la question de la jeune fille marquait le faite qu’elle ne le connaissait pas. Dans un sens cela le rassurait, avoir à se déplacer sans qu’on le connaisse, était très appréciable. Il finit par remarquer que la jeune fille murmura quelques choses. N’ayant rien compris de ce qu’elle venait de dire à voix basse, il répondit à sa question.

-En fait non, je ne fais pas partie d’un club d’art martiaux, je fais partie du club de composition florale, je m’occupe des bonsaïs.

Kusari se stoppa pour marquer un léger temps après tout ses explication qu’il avait donné avant était surtout assez osé d’un gars qui ne faisait même pas partie d’un club de combat. Il reprit avec une ironie dans la voix.

-Je suis tout de même expérimenté dans un art martial, plus précisément dans le maniement du katana. Ce qui ne me donne pas envie de faire partie d’un club j’en fais déjà assez chez moi sans qu’en plus je doive en faire ici.

Kusari regarda à son tour la jeune fille profondément. Il dit dans un sourire.

-Tu sais la principauté des gars, faisant partie d’un club de combat, croient à tord être les plus fort et les plus expérimenté dans leur discipline, mais comme j’ai fais l’erreur plus jeune, il y a une différence entre un artiste martial et sportif de combat. Mon grand père me l’a appris à mes dépends.

Kusari termina en levant le doigt.

-Cela dit certains on comprit la différence entre les deux. L’important c’est ce que toi tu en penses maintenant

« Il y a une différence, c’est sûr et incontestable mais la réponse diffère selon les personnes, car après tout chacun voit les choses différemment. »

« Ne crois pas cela la différence est la même ma chère, ce qui change se sont les raisons pour lesquelles ont le devient.»

Kusari venait, par la même occasion, de remarquer que les autres élèves continuaient de les observer. Que pouvait-il penser au font d’eux. Cette question Kusari se la posait à lui-même. Bien qu’au fond il savait très bien ce qu’il en était. Néanmoins le plus embêté semblait la jeune fille qui semblait avoir des problèmes à braver sa timidité.

« Qu’es qu’ils ont à nous regarder comme ça depuis tout à l’heure ? A croire qu’on est des martiens ! »

« Des martiens, non je ne crois pas, à moins que tu ne m’aies déjà caché des trucs. Mais s’il nous regarde c’est surement due à quelque chose que tu as dit ou fait et à ma présence en c’est lieu. »

Kusari se rapprocha de Hasumi se tenant devant elle avec l’assurance dont il avait le secret. Il lui dit assez prêt de ses oreille avec un certaines amusement.

« Disons que je ne suis pas bien vu des autres club à cause de mon total refus à faire partie d’un club de combat. Et que certains Hides ont par le passé eu des prises de bec avec moi. »

Se redressant et cette fois-ci regardant la jeune fille dans les yeux il lui dit toujours avec cette état d’amusement.

« Je suis du genre à me battre uniquement en cas de nécessité absolue, et je protège farouchement mes amis, néanmoins je me répugne à faire cette guerre car pour moi elle n’a aucun sens. La violence appelle à la violence. J’ai donc consciemment choisi de me battre que quand il le faut vraiment. Ce qui est souvent mal vu »

« De quelle guerre tu parles ? »

Cette phrase avait plus que surpris Kusari il est vrai que pour ceux qui venait de débarquer il était difficile de comprendre le mot guerre, car il est vrai que cette guerre avait plus l’apparence de combat de rue. Kusari se dit tout simplement que Hasumi était de ses personnes. Bien que cette histoire ne fût pas souvent comptée Kusari lui donna le résumé sur un ton calme et serein en l’ayant avant cela prier de s’asseoir sur un banc dans un coin presque délaissé du dôjô.

« Quand je dis guerre, je parle évidemment du conflit qui oppose les Hides et les Kazukis aux Kuragaris. Mais pour faire simple il faut savoir que l’alliance n’a pas toujours existé les Hides et les Kazukis étaient ennemis à l’origine. En ce temps là je me tenais éloigné de ce conflit. Mais à la mort d’Hana Kudo étant le chef des Hides, les choses ont changé rapidement sa mort à été causé par les Kuragaris et Yumi nara à repris le flambeau et à réussit à faire en sorte que les Kazukis et les Hides s’allient. »

Kusari soupira doucement puis repris avec une amertume perceptible dans sa voix.

« J’ai du choisir mon camp et comme je ne pouvais pas abandonner les personnes qui me sont chère même si certaines d’entre elles sont des personnes avec lesquelles j’ai eu des problèmes. Cette ville est trop précieuse à mes yeux pour la laisser sombrer aux mains des Kuragaris. Mais il ne faut pas se faire d’illusions, ce conflit ne se terminera pas sans que le sang ne coule et pour tant j’aimerais bien qu’il en soit autrement. »

Hasumi semblait être choquée par les révélations de Kusari. En même temps, qui l’en blâmerais. Beaucoup de nouveaux arrivants s’étaient associés à l’alliance sans savoir de quoi retournait le conflit. Kusari y voyait seulement qu’on ne leur disait pas pourquoi et dans quoi ils mettaient les pieds. Hasumi dit à Kusari d’une voie tremblante comme si elle cherchait à prendre son courage à deux mains.

« Je vais te dire un bon truc Kusari. Ca ne fait qu’une quinzaine de minutes que je te connais mais…je t’admire déjà. Dire des choses pareils sur un ton si posé… »

Puis essayant de déglutiner une bonne fois pour faire passer le stresse apparent elle continua.

« Ce n’est pas à la porté de tout le monde, tu sais. »

Kusari la regarda quelques secondes, il n’avait pas l’habitude qu’on le complimente ainsi surtout des purs inconnus. Kusari sourit gentiment à Hasumi et lui dit.

« Merci Rukia ça fait plaisir de voir que l’on est encore apprécier en ces lieux. »

Kusari ne sachant pas s’il la blesserait ou pas finit par continuer sur ton un peu mélancolique.

« Tu sais je n’ai ni de don ni capacité hors-norme, je parle si posément de la situation car je ne m’en suis jamais senti proche. Je ne connaissais Hana que de vue ainsi que Yumi. J’ai donc moins souffert qu’elle de sa mort. D’ailleurs une fois cette guerre finie je retournerais à ma vie d’avant. Mais dis-toi une chose, quand on réagit comme moi il n‘y a que deux choix possible. Soit quand a jamais été confronté à la mort soit qu’on y a été confronté de trop près. La vraie question elle est là. »

Bien que Kusari semblait évoqué de triste souvenir il ne pouvait décemment pas parler de cela en publique. Mais il se permit d’introduire une question pour Rukia. Question qu’il posa sur un ton triste mais néanmoins marqué d’un sourire ironique, pour la personne qui s’était empressé de l’admirer et qu’il avait peut être choqué à présent.

« Rukia, m’admires-tu toujours après ce que je viens de dire et pour ce que je suis, une personne ne voulant que, bien égoïstement, retourner à la vie tranquille qu’il menait et qui ne cherche dans ce conflit ni vengeance, ni justice ? »

« Tu es un peu bizarre. »

Elle lui adressa un grand sourire rieur.

« Je ne comprends pas, pourquoi serait-ce mal de vouloir être tranquille ? Surtout si tu ne te sens pas concerné. Il n’y a strictement rien d’égoïste là-dedans. Tu es humain et on est un peu tous pareil finalement. Une vie simple et agréable est toujours plus enviée qu’une vie remplit de détour, d’embûches et ainsi de suite. »

Kusari trouvait cela étrange et assez surprenant de rencontrer une personne aussi ouvert d’esprit que Rukia. Lui qui pensait que ce genre de personne ne se rencontre presque jamais.
D’un air détendu Rukia répondit enfin à la question de Kusari sans détournement.

« Je t’ai dit ce que j’admirais chez toi, tu pourrais être la personne que je déteste le plus au monde, ça ne changerais rien. »

Kusari d’un sourire lui dit avec une touche d’humour.

« J’espère à ne jamais à avoir en arriver là tu es bien trop sympa et ouvert d’esprit pour cela se serait du gâchis. »

Kusari se leva puis regardant autour de lui il semblait cherché quelque choses dans le vide mais sans le trouvé puis se dirigeant lentement vers la porte de sortie du gymnase il leva sa main sans se retourner puis d’une voix enjoué et d’un sourire que seul ceux placé devant lui pouvait voir, il lui adressa ses derniers mots.

« En tout cas je suis très content de t’avoir rencontrer Hasumi Rukia à notre prochaine rencontre qu’elle soit sur le champ de bataille ou dans des temps plus clément. »

fin XD