Konoha : Lycée Daiki
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 •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka]

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•Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] _
MessageSujet: •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka]   •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] Icon_minitimeJeu 19 Nov - 20:31

« Le bon usage de la liberté quand il se tourne en habitude, s'appelle vertu ; et le mauvais usage de la liberté quand il se tourne en habitude s'appelle vice. »


    Assise sur cette chaise inconfortable depuis bientôt plus d’une heure, je vins à regarder l’horloge, pour la on ne sait combientième fois pendant ces derniers instants, celle-ci étant accrochée au mur blanc en face de ma table qui se trouvait au fond de la classe, je ne pouvais qu’être tentée. L’heure de la liberté allait bientôt sonner et je pourrais donc m’évader à travers des distractions qui m’étaient bien plus appropriées. En effet, cette heure m’était des plus pénibles, je pensais que d’être parmi tous ces incultes ne me ferait pas progresser du tout, c’était lassant de savoir déjà toutes ces réalités, une heure qui m’était donc inutile. Quant à mon oreille sonna cette ignoble mélodie, je pris mon sac d’un air assez méprisant et je filais tel un aigle à la recherche d’une quelconque proie, ou simplement pour échapper à l’odeur de cette salle. Qu’est-ce que j’étais satisfaite de longer ces couloirs, dont les regards d’autrui auraient pu me transpercer facilement, mais qui quittaient ma vue après que le mien se soit plongé dans le leur, mais rien de tout cela entrava mon esprit, alors que je me rendais dans ma chambre de plus en plus lentement pour me laisser quelque peu le temps à la liberté.

    Arrivant à celle-ci, je finis par prendre une douche rapide mais convenable pour enfiler un de mes habits hors de prix et dont la texture aurait affaibli n’importe quels couturiers et dont les yeux seraient probablement sortis de leurs orbites fut la finesse des courbes que rendait cette robe sur moi. Je ne savais après que faire dans ma chambre, il me fallait en sortir le plus rapidement possible. Et je connaissais mes caprices, ils auraient pu rendre fou n’importe quelle personne, mais moi, je me devais de les assouvir rapidement sous peine de perdre le contrôle et de devenir une personne inconnaissable.

    C’est donc d’un bon que je claquai la porte de ma chambre, marchant délicatement à travers un petit chantier, c’était une façon comme une autre de ne faire qu’un avec cette nature si trompeuse. Oui, après tout qui ce serait douté, à première vu que j’étais ce que je ne paraissais en aucun cas ? Et bien personne, comme toute chose, tout est que mensonge et tromperie pour mieux surprendre. Mais maintenant peu importait vraiment, j’allais vers un endroit que je ne connaissais que de vue et dont l’odeur me chatouillerait divinement les narines. La mer.

    Ce n’était pas un paysage que l’on pouvait décrire comme quelque chose que l’on voit tous les jours et qui ne change jamais, tout au contraire, véritable emblème lunatique la mer et la plage en elle-même changeait comme bon lui semblait, étant d’abord reposante puis pouvant être une montagne de problème par la suite. Le soleil ne brillait pas très fort en cette fin d’après-midi, cachait par ces nuages de couleur grisâtre, la pluie s’annoncerait sûrement plus tard, mais c’était peu être cela qui m’intéressait en quelque sorte, j’aimais particulièrement l’odeur de la pluie mêlait au sable fin d’une blancheur écarlate. C’était un petit endroit magique, vu le temps changeant, il n’y avait personne à l’endroit désiré, j’en étais d’ailleurs fortement heureuse. Un peu de calme, simplement le bruit des vagues pour ne plus penser à rien, simplement ce sentiment de liberté installait en soi pour quelques instants, c’était magique. Je finis donc par m’avançais vers l’eau, un peu plus tôt mes escarpins avaient été enlevés et mis à la main pour ne pas que le sable vienne à les abîmer. Le vent soufflait tendrement sur ma peau alors que la douce fraîcheur du liquide bleuâtre venait à envahir mon corps après que l’eau est montée jusqu’aux genoux. Un simple bruit de pas vint à me faire retourner, mes yeux d’une éternelle froideur vinrent à observer l’inconnu. Quelqu’un maintenant ? Un rêve peu être. Je n’en étais pas moins sure.

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•Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] _
MessageSujet: Re: •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka]   •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] Icon_minitimeVen 27 Nov - 6:21

HS : Voilà, je réponds enfin, désoler mais en ce moment ma tête est pas à l'écriture.

Je m’étais réveillé ce matin en cherchant quoi faire, je n’avais pas envi d’aller en cours, de toute façon j’apprenais jamais rien dans ces cours… Je me présentais aux examens et je les passais les doigts dans le nez, au sens figuré bien entendu. Je n’avais pas envi non plus d’aller sur le toit, pas que je n’avais plus aucune envi d’y aller mais je me disais qu’un peu de changement me ferait du bien. C’est alors que la plage s’imposa dans mon esprit tel une évidente preuve qui inculpait à coup sûr le suspect. J’ignorais pourquoi mais la plage semblait vouloir m’attirer vers son envoutant paysage où tempête et paix se côtoyait avec une grâce propre à elle.

C’est ainsi que j’arrivai très tôt à la plage avec mon maillot, ma serviette de plage et ma lotion, seule protection contre le soleil qui brûlait ma frêle peau blanche et mon roman. Je m’installai à une distance respectable de l’eau afin d’éviter les éventuelles marrés, étant jamais venu ici auparavant j’ignorais si il y en avait et jamais mieux ne pas faire mon imprudent et me retrouver avec un équipement tout trempé. Aussitôt que mon maigre bagage fut installé j’enlevai mes vêtements et partis faire quelques longueurs, cela faisais un bail que je n’avais pas nagé et pourtant je me débrouillais encore très bien ! Cela me rassurait légèrement, au moins si quelqu’un arrivait je n’aurais pas l’aire d’un « looser ». Quoiqu’à cette heure du jour, il y avait peu de chance que quelqu’un ose s’y aventurer. Après tout j’étais un des seuls surdoués de l’école. Ou du moins qui profitait de cela pour faire quelques passes-droites.

C’est donc ainsi que je passais la quasi-totalité de la journée seule, à faire des allers-retours incessants entre l’eau et ma serviette. Puis, alors que j’étais allongé sur ma serviette à lire le roman que j’avais apporté avec moi je remarquai qu’une jeune fille terriblement belle qui se promenait non loin. Je me demandai si elle était là depuis longtemps. Et surtout qu’est-ce qu’elle faisait là ! J’avais passé la totalité de la journée ici sans voir ne serrasse qu’un chat. Quoi que maintenant je voyais une ch… Vous savez quoi… Si vous ne devinez pas, ce n’est pas mon problème. Quoi qu’il en soit je décidai de me lever et d’aller à sa rencontre. J’avançai lentement, très lentement tentant de faire le moins de bruit possible sauf que cette dernière sembla remarquer sa présence car une espèce de mou d’interrogation se forma sur son visage. Probablement qu’elle se questionnait sur qu’est-ce que je faisais là. Comme si cela était impossible qu’une autre personne ait eu l’idée de venir ici. Je dis ça car c’est à peu près les questions que je me posais sauf que moi je ne le démontrais pas dans mon visage totalement inexpressif. Une fois arrivé assez près, tout en gardant une certaine distance entre la sublime inconnue et moi-même j’ouvris la bouche et déclarai le ton neutre comme à mon habitude :


- Bonjour douce demoiselle, je me nomme Ichuu Yasaruka, Kuragari même si pour être honnête je me fou pas mal du clan auquel j’appartiens. Cela pourra peut-être te sembler imprudent et dangereux pour moi que je divulgue de telles informations mais c’est que ton avis. Car si cela s’avérait effectivement dangereux pour ma personne de t’avoir révéler qui j’étais alors je n’aurais qu’à t’éliminer car tu serais la seule à qui j’ai divulgué ses informations du moins tu serais la dernière pour le moment. Bien sûr il y a une marche d’erreur non négligeable mais je n’aurais qu’à vérifié, dans les personnes connaissant ma personne, qui aurait le motif de divulguer mon identité. Ensuite je vérifierais à quel clan ils appartiennent. N’excluant évidemment pas les Kuragari car bien qu’on soit du même clan, la plupart sont de perfides personnes prêt à tout pour éliminer un gêneur. Oh mais je parle trop. Au fait qui es-tu toi qui se tiens devant moi avec cette expression interrogative peint sur le visage.

Je me fermai finalement la bouche et attendit patiemment la réponse de mon interlocutrice aux courbes terriblement excitantes…
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•Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] _
MessageSujet: Re: •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka]   •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] Icon_minitimeMar 1 Déc - 19:39

    Mon regard continua de détailler assez lourdement d’ailleurs le jeune homme qui était mon inconnu. Certes mes yeux étaient forts indiscrets à le regarder de la sorte, mais c’était sans aucune arrière pensé que je faisais cela, après tout c’était une habitude, peu être assez exagéré, mais une habitude prise depuis bien longtemps. Je n’aimais pas vraiment me fier aux apparences mais, comme chaque personne, peu être un peu trop pour moi, mais je me devais d’observer et de savoir à qui j’avais à faire. Dîtes-vous bien que cela était fait pour chaque personne qui était face à moi plus de quelques secondes mon esprit était comme envahit d’un trop pleins de choses à propos de la première impression que je ne savais ou en donner de la tête. Alors que sa voix s’éleva tout à coup, je fus d’un coup sortie de ma réflexion, le regardant toujours droit dans les yeux, mon visage devint d’un neutre tout aussi troublant.

    Un sourire s’afficha simplement, mais s’éteint quelques secondes plus tard, je n’aimais pas spécialement être fausse envers les gens, alors je n’allais pas sourire quinze année pour rien, ce n’était pas dans mon état d’esprit que de gaspiller mon énergie à ça. Je préférais le mettre à d’autre profit, plus lucratif certainement, mais peu importait. Après quelques regards sur ce dernier, je vins à me rendre compte qu’il avait un certain charme, pas comme tous ces hommes à la beauté ravageuse mais superficielle, le mystère était plus embrun à s’emparer de ce jeune homme. D’ailleurs son âge devait être à peu près égal au mien, l’école devait être à proximité, peu être la même que la mienne, rien en était bien sûr, la seule certitude que l’on pouvait avoir c’était qu’il était totalement impassible. Son regard était assez inexpressif et tout aussi neutre que le mien, d’une couleur assez foncé, accompagné par ses fins sourcils, cela lui rendait un air assez glacial. Quoique son visage soit d’une finesse alarmante, il devait être couru par la gent féminine plus d’une fois, comme ces grands artistes que l’on veut, mais qui nous est inaccessible, c’est ce qui me venait à l’esprit en le voyant. Une personne sauvage, indomptable par son allure et charmante par ses traits. Un instant, je revins à moi, je devais sincèrement arrêter de réfléchir, toujours en plongeant ma mer d’instabilité dans son regard, après son monologue d’une longueur assez troublante ainsi que le timbre de sa voix, je pus découvrir certaine chose sur ce dernier que je ne connaîtrais sûrement jamais d’un autre individu. Je dis alors, le regardant encore plus fixement :

    Einleen Campbell, je ne vois pas la grande utilité de vous dire de quel clan j’appartiens, si vous avez envie de m’éliminer, ce n’est pas par ce seul mot que je changerais votre état d’esprit, si c’est votre désir, faites comme il vous semblera le plus juste et après voyez si cela vous est agréable ou non. Je ne suis pas du genre à me fier à un seul mot, cela ne fait pas une personne, mais simplement ce qu'on veut lui soumettre d'être, pensez vous juste que m’éliminer vous rendra service ? Ou même vous procurera un quelconque plaisir ? Si mon visage se lit ainsi ce n’est que par le fait de votre présence par ce temps, je n’aurais pas imaginé quelqu’un vouloir se baigner avec ces nuages, j’étais en quelque sorte, amusée.

    Je finis par regarder le ciel quelques instants avant de déposer à nouveau mes yeux sur Ichuu, il avait quelque chose d’intéressant quand même, son neutre était troublant, sachant que nous avions quelque chose en commun.

    Dites moi donc ce que vous faites ici par ce temps ?


Spoiler:
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•Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] _
MessageSujet: Re: •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka]   •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] Icon_minitimeMer 2 Déc - 4:23

Maintenant c’était à mon tour d’analyser plus en détail la magnifique demoiselle se tenant à quelques mètres de moi. Elle était mince, svelte pour être exact, son corps fin et élancé semblait pouvoir se mouvoir avec une grâce plutôt rare. Il était d’autant plus sublime car il était pourvu de formes magnifique, ses hanches d’une taille parfaite se mouvant au gré d’une démarche empli de grâce et de douceur. Ses seins d’une rondeur parfaite à la proportion délicieuse parfaitement soutenu par un vêtement, vêtement plutôt léger je dirais mais bon on était sur une plage donc c’était tout à fait normal qu’on est sur une plage. Mise à part son corps, son visage était tout aussi envoutant. Ses yeux d’un mauve profond, impénétrable, sa bouche toute petite et mince semblait en perpétuel mouvement sensuel tentant d’attirer une bouche. Ses longs cheveux mauves encadraient parfaitement le visage récemment décrit de façon un peu pêle-mêle mais bon. C’est alors, pendant que j’analysais son physique qu’elle ouvrit me sortant de l’état de réflexion dans lequel je m’étais plongé.

Ce qu’elle dit me surprit quelque peu mais me rassura en même temps. En effet cela me démontra que je me tenais en présence d’un autre esprit, d’une personne intelligente qui résonne fort bien. En effet cela était inutile de révéler le clan mais il en était tout autant inutile de ne pas le révéler. Cependant une partie de son résonnement ne tenait pas la route, oui j’avais parlé que si elle révélait mon identité je la tuerais mais je ne vois pas pourquoi le fait qu’elle me dise le clan ou non ne m’empêcherait pas de la tuer. Certes oui cela ne changerait rien mais ce n’est pas ce qui sonnait le plus étrange. C’était la suite, elle clochait. Je ne souhaitais point l’éliminer car pour le moment elle n’avait rien fait de mal et c’était bien comme ça. Oh et apparemment elle avait une capacité à lire dans les pensés car elle avait deviné ce qui m’avait traversé l’esprit. Cependant elle se trompait bien que cela m’avait bien passé par la tête un moment. En effet comme elle venait de le dire j’avais par la suite discerné de l’amusement bien que je ne l’ais pas formé dans mon esprit de façon bien concrète. Aussi, après avoir dit son long monologue, elle regarda le ciel puis reposa ses yeux sur moi semblant me trouver intéressant, apparemment elle m’avait analysé elle aussi et mon attitude et mon physique semblait me rendre intéressant bien, très bien. Bref elle déclara : <>>


Vous, vous ! Je viens de lui donner mon nom et elle m’appel « vous ». Non mais c’est quoi c’est quoi ce manque de politesse ? Néanmoins je répondis le ton le plus calme possible :

- Enchanté mademoiselle Campbell, heureux de faire ta connaissance. Et effectivement dire le clan auquel tu appartiens ne sert à rien mais cela sert également à rien de ne pas le dire. Aussi tu as bien raison, si je voulais t’éliminer je le ferais peut importe ce que tu dirais cependant je ne vois pas pourquoi tu insiste autant sur cela puisque j’ai uniquement mentionné mon intention de te tuer si jamais tu vendrais mon identité pour une tierce raison. Oh et sache je ne n’éprouve aucun plaisir à éliminer quelqu’un, je fauche sa vie sans aucune hésitation n’en retirant aucune satisfaction étant donné que je ne ressens plus rien depuis plus de dix ans. Et je suis impressionné de voir que tu sembles bien interprété les paroles et les pensés mais sache que certes j’y ai vu une interrogation au début sur ton doux visage mais sache que immédiatement après j’ai discerné de l’amusement bien que cela, tu ne l’ais point remarqué. Mais bon sommes toute, je suis content de rencontrer un second esprit. Fait du bien de discuter avec quelqu’un qui utilise ce qu’il a entre les oreilles.
Je pris une légère pause et continuai ainsi :

- Si je suis ici c’est parce que j’avais envi de relaxer un peu en séchant les cours. Pas que je n’ai point la capacité d’assister et de passer les cours mais j’y apprends tellement rien que je préfère me pointer qu’aux examens que je passe d’ailleurs haut la main. C’est donc pour cela que je suis ici en ce moment légèrement trempé en train de discuter avec une jolie fille que je n’ai jamais rencontré auparavant. D’ailleurs à quel lycée vas-tu très chère ? Et d’ailleurs, toi que fais-tu ici ?

Je terminai ainsi mon interminable réponse et attendis patiemment la réponse de la sublime femme se tenant près de moi…
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•Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] _
MessageSujet: Re: •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka]   •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] Icon_minitimeMer 2 Déc - 15:48

    Je le voyais bien, il faisait de même pour moi, je me sentais bien dévisageait par ce dernier, pourtant cela n’était pas déplaisant, je savais que la plupart des gens ne supportaient pas ça, mais moi, le faisant également, c’était normal que cela me soit égal et même appréciateur parfois. C’était une habitude prise, tu observes indiscrètement, alors prépares toi à être observé également, c’était logique d’une certaine façon, quoique son regard soit assez impressionnant, une étrange sensation parcourue mon corps, j’hésitais entre l’appréciation ou l’étrangeté, finalement je n’en fit guère plus attention. Ce fut ses mots qui me firent une seconde fois sortir de ma réflexion intime, quoiqu’il n’y ait plus trop de secret à que je me pose ce genre de question, il devait bien se douter que les gens n’aimaient pas être observé, alors si je ne faisais pas une grimace c’était peu être le contraire voir autre chose, non ? Nous voilà à nous observer mutuellement, il y avait quand même quelque chose d’étrange à cela, mais il me parût être une part de moi en faisant comme ça, son regard plongé dans le mien. Il exposa par une manière toujours neutre et calme ce qu’il pensait.

    Quand après un autre moment à me regarder à travers ses pupilles sombres et à admirer en quelque sorte ce mystérieux jeune homme, j’eus droit à un certain monologue fort intéressant. Une question qui demandait bien réflexion, mais pour moi, c’était assez logique vu que je ne l’étais pas du tout. C’était une façon de l’être que de ne pas l’être en réalité, à nouveau, qui aurait pu croire qu’une sorte de fille comme moi viendrait ici exprès pour ce temps, pour ce fameux orage qui allait bientôt arriver, du moins dans quelques instants certainement ? Et bien personne ne l’aurait cru une nouvelle fois, m’avançant un peu plus de Ichuu, je fixais le ciel assez soudainement, allant à nouveau chercher son regard, une nouvelle drogue plus indéterminable qui s’offrait à moi ? Puis j’essayais de faire chasser le mot drogue de mon esprit, fermant les yeux et les rouvrant rapidement, essayant que le jeune homme n’en voie rien, il fallait vraiment que je me remette les idées claires, le monde réel, pas celui qui est bien plus beau. Finalement pour me faire sortir de toutes ces infimes réflexions durables, je ne pus qu’apprécier sagement ce qu’il disait. Il avait une sorte de perspicacité du visage d’autrui pouvant ainsi lire en eux comme dans un livre ouvert, déchiffrant ce que la plupart mettent tant d’années à voir ou dont la découverte ce fait au fil des heures. Mais pour lui, cela semblait bien différent, il était d’ailleurs doté d’un calme dépourvu de tout, un calme aussi neutre que mon visage, il semblait être dépourvu de colère extérieur, mais intérieurement qui aurait pu vraiment le savoir ? Je finis donc par lui répondre, trouvant ses paroles fortement intéressantes.

    Il en est de même pour moi, votre venu m’est appréciable, sache le. Je n’aime pas vraiment cacher ce que je pense et encore moins quand une personne à un minimum de discussion et me semble intéressante. De plus, je ne vois pas quel intérêt j’aurais de vendre ton identité alors que je fais partie du même clan que toi, mais, peu être par simple désir de voir ta réaction, je pourrais l’évoquer ou alors te tenter à vouloir une telle chose. Le fait que tes sentiments soient tout aussi dépourvus que ton expression fait de toi quelqu’un d’unique. C’est un compliment, je trouve. Ne pas avoir la même perception de la vie montre bien que nous ne sommes pas que des pions, utilisés pour cette société et nous rendant esclave de quelque chose.

    Je mis une main dans mes cheveux pour remettre une mèche de cheveux rebelle qui aurait pu m’empêcher de plonger mes yeux dans les yeux, mis à par le fait que ce soit un tic. Je répondis donc toujours de cette même voix :

    Je vois donc que ce n’est pas par simple hasard que tu te trouves ici. Figures toi que cela en est de même pour moi, je voulais être ici pour le paysage, si relaxant et magnifique mais également pour le temps qui arrivera dans peu de temps sûrement. Je pense que si je t’avais vu avant, j’aurais facilement pu te reconnaître, ce visage si inexpressif et cette voix si calme…Je suis au lycée Daiki et toi ? N’as-tu pas peur de tomber malade trempé comme tu es ?


    Après ces mots, je ne pus que regarder son corps, cette finesse intéressante qui devait être envié par n’importe quel autre homme était vraiment attirante, comme ses lèvres, certes cette bouche tout à fait close n’afficherait aucun sourire, mais donnait terriblement envie d’être touchée, d’être goûtée. Il n’était pas du tout comme les autres, au contraire, satisfaisant pour ma part.
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•Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] _
MessageSujet: Re: •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka]   •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] Icon_minitimeJeu 3 Déc - 5:57

Comme c’était intéressant, elle aimait bien se faire détailler comme je le faisais. Ou peut-être que cela ne lui dérangeait pas car elle faisait de même avec moi. Une pensée vint d’ailleurs lui traverser l’esprit, elle croyait que je pensais que si elle ne réagissait pas au fait que je la « relooke » c’était car elle aimait ça voir peut-être plus. Elle avait peut-être raison mais je ne m’avancerai pas sur le sujet, pas la peine de perdre mon temps à échafauder des hypothèses sur ce qu’elle ressentait.

Soudain elle s’avança vers moi, réduisant ainsi l’écart qu’il y avait entre nous. Je trouvai cela étrange mais ne fis rien pour la repousser après tout, elle était si jolie et fort sympathique si une telle fille voulait se rapprocher je n’allais pas la repousser. Puis reposant son regard sur moi une pensée forte amusante traversa son esprit. Elle dit que j’étais une drogue indéterminable qui s’offrait à elle. Marrant, non ? Suite à cela elle tenta de chasser cette pensée et au final décida de se changer les idées en écoutant le reste de mes paroles. Sage décision. Elle apprécia mes paroles, du moins c’est ce que ses yeux exprimèrent. Elle trouvait que mes paroles étaient sages. Elle disait aussi que j’étais perspicace. Que je pouvais déchiffrer des choses que certains mettent un temps fou à découvrir. Et j’étais plutôt d’accord avec ses pensés surtout la fin, car elle trouvait que j’avais un calme neutre. Mais va savoir pourquoi elle semblait adorer. C’est d’ailleurs pendant que j’analysais ses pensées que celle-ci ouvrit la bouche.

Apparemment elle aimait ma présence, c’est chouette très chouette. Et elle n’aimait pas cacher ce qu’elle pensait, m’ouais de toute façon elle ne pouvait guère me cacher quelque chose. Oh, ainsi elle était une Kuragari et disait n’avoir aucun intérêt à révéler qui j’étais. Et disait que puisqu’elle était dans le même clan elle n’avait aucunes raisons de le faire. M’avait-elle écouté ou… J’avais clairement déclaré que d’être un Kuragari n’innocentait personne. Au fait j’ignore ce qu’elles ont ici mais elle continua de parler, au moment ou j’allais ouvrir la bouche.

Ainsi elle pensait comme moi, c’est bien très bien même car moi-même je ne croyais pas que les choses arrivaient par hasard. En effet si on se retrouvait l’un en face de l’autre cela était dû au fait que cela devait arriver rien de plus. C’est don ainsi je répondis :


- Premièrement, non aucunes pensées du genre m’a traversé l’esprit ou enfin pas de façon concrète. Certes cela est un peu étrange que tu ne réagisses pas au fait que je te détaille des yeux mais bon puisque tu fais de même ta réaction est tout à fait normal. Aussi j’ai trouvé cela bien marrant le fait que tu me compares à une drogue, je suis si mystérieux ? Si envoutant ? Certes j’ai une réputation de charmeur mystérieux mais je n’ai jamais eus de comparaison de ce genre. Aussi je trouve que ta description de moi est très juste et je l’apprécie fort bien. Ah et juste comme ça, on dirait que bien que tu apprécie mes paroles tu n’ais pas prêté attention à ce que j’ai dis : Même si tu es une Kuragari cela n’exclu en rien le fait que tu puisses dénoncer à quelqu’un qui j’étais. Car les Kuragari sont pour la plupart de perfides hommes qui ne veulent que leur bien et rien d’autre. Et tu peux balancer mon identité si tu veux mais tu n’obtiendras aucune réaction de ma part. Tout ce que tu aurais c’est une vive douleur là où je t’aurais frappé avec une de mes aiguilles te paralysant ainsi. Pouvant ensuite profiter de ton immobilité pour te tuer d’une façon lente et douloureuse te faisant regretter le geste que tu aurais posé.

Je pris une longue pause n’ayant pas respiré depuis fort longtemps et continuai :

- Sache aussi que je ne prends rien comme une insulte ou du moins je ne prends rien de ce genre pour une insulte, je sais qui je suis et que quelqu’un aime ce que je suis me fais bien plaisir même si cela est plutôt étrange de ma part de prétendre quelque chose du genre. Et en effet, nous ne sommes pas que de simples pions, pour certain d’entre-nous peut-être mais pas dans mon cas et pas dans le tien non plus. Je penche plutôt du côté du maître du jeu, je préfère contrôler le jeu que de suivre les règles et de voir où le mec qui me contrôle m’emmènera. Je suis également fort content que tu ne crois pas au hasard. Car, c’est exact, si nous nous trouvons là et maintenant c’est que cela devait se passer ainsi rien de plus. Oh et visage si inexpressif et voix calme va au même lycée que toi mais je suis arrivé il y a peu et n’allant presque jamais en cours c’est normal que tu ne m’ais jamais vu. Et non je n’ai pas vraiment peur de tomber malade ainsi trempé mais au juste pourquoi me demandes-tu cela ? Te soucierais-tu de moi par hasard, demandais-je le ton légèrement coquin.

Je pris une dernière pose et finis finalement :

- Dis-moi, voudrais-tu te joindre à moi pour observer ce magnifique paysage, jeune beauté.

C’est ainsi que je me fermai finalement la trappe et avançai un peu plus vers cette jeune fille à la bouche si exquise, si désirable, d’ailleurs elle semblait penser la même chose de ma bouche…
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•Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] _
MessageSujet: Re: •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka]   •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] Icon_minitimeVen 4 Déc - 18:49

    Je lâchais alors un soupire de soulagement, intérieurement, bien entendu, personne n’aurait pu se douter que je repensais aux heures précédentes, délivré du supplice que fut cette journée. J’étais bien mieux là ou j’étais maintenant, qu’être assise dans cette salle comme en cette journée. Si longue, si CHIANTE, le mot était parfaitement approprié. Seul le cours de musique aurait pu me sauver de cette éternelle agonie que j'avais subie durant les cours. Soudainement, je me rendais compte que mes vêtements commençaient à devenir mouillés, c'était, bien entendu, prévu, mais je venais de me dire que j'aurais bientôt l'air malin à me balader totalement mouillé dans le bus et en ville. Oh et puis, après tout, au diable ces choses-là. Le ridicule n'as jusque-là tué personne, du moins pas officiellement, et puis les gens pouvaient bien rire, se moquer, je n'en avais que faire. Oui j’espérais que demain serais plus bénéfique et plus intéressant qu’aujourd’hui, j’espérais que mes heures passent rapidement et surtout que je ne perde pas mon temps, sinon je pense que je me passerais de cela en séchant. Je ne pensais pas vraiment à rentrer, ni à autre chose. D’ailleurs la pluie commençait à devenir un peu plus forte, je mis une main devant mon visage puis après un nouveau monologue de mon interlocuteur, je compris qu’il n’avait pas non plus étudié ma phrase.

    Je savais parfaitement que mon clan n’aurait rien à voir avec le fait qu’il veuille me tuer pour ce que je dirais aux autres sur son identité, d’ailleurs la mort ne me faisait pas peur, c’était plutôt le manque de liberté qui nuirait à ma vie et non un meurtre qu’on aurait commis par vengeance. J’avais plutôt peur d’être enfermée dans une cage ou d’appartenir à quelqu’un, c’était la dernière chose que je voulais, être privé de ma liberté, liberté de mouvement ou même d’expression, cela me fit d’ailleurs froid dans le dos, rien qu’en pensant à cela. Quand il dit ce que j’avais pensé, je fus très surprise, je n’aurais jamais pensé qu’il détaillerait autant ce que je suis, c’était un peu effrayant, mais au moins il saurait parfaitement qu’il me plaisait, de part son physique et son mental, qui, bien que je ne le connaisse que très peu, je semblait en savoir déjà pas mal pour une première rencontre. Mon visage, toujours du même neutre, le fixa toujours intensément lorsqu’il entama son second monologue, je pensais bien qu’il ferait un parfait politicien, avec aucune subjectivité, d’une froideur indéterminable et avec un bon sens de la déduction, il gagnerait haut la main. Je finis donc par lui répondre :

    Je ne dirais pas que je n’aime pas être regardé, au contraire, c’est une façon comme une autre de savoir que l’on a produit un effet sur l’autre, du moins que l’on soit assez intéressant pour qu’on nous regarde de cette manière. C’est assez troublant de savoir que tu peux presque lire dans mes pensées, ce qui veut dire que je n’aurais presque plus aucun secret pour toi sur ce que je pense, rien que par ta perception. C’est d’une part, intéressant, mais de l’autre, je pourrais bien me renfermer sur moi-même par ce fait-là. Seulement, je n’ai aucunement peur de ce que tu pourras lire en moi, je n’ai rien à cacher, donc je ne serais pas comme les autres, je préfère assumer ce qui me passe par la tête et ce que je désir que d’être soumise à ton regard. Sache également que la mort ne m’effraye pas non plus, de plus ta méthode pour tuer doit être assez belle à voir, mais bien que nous sommes du même clan, je pourrais dire des choses que tu ne sauras pas forcément, j’aimerais quand même voir ton visage quand tu tueras, c’est juste pour ça que je le dirais et encore, je n’en tirerais rien.

    Je fis une légère pause, esquissant un sourire en coin à sa dernière phrase avant de reprendre :

    Je suis également comme toi, je préfère contrôler que d’être utilisé comme une vulgaire marionnette dans les mains d’un imbécile qui me ferait faire n’importe quoi. Je décide par moi-même mais j’aime prendre les commandes pour faire des autres des pions, c’est bien plus amusant que de se laisser guider. J’espère d’ailleurs, que malgré tes nombreuses heures à sécher que je pourrais te croiser dans les couloirs ou n’importe ou, discuter avec toi m’est fort agréable. Peu être bien que je me soucie un peu de toi, qui sait vraiment ? Attraper froid n’est pas une chose que l’on souhaite, alors tu devrais peu être te sécher, ou alors peu être que tu aurais peur de me tourner le dos quelques instants ?


    Je ne pus que sourire après cela, c’était de la provocation, rien de plus, mais je connaissais déjà ce qu’il pourrait dire ou faire, son visage ne changerait pas et il n’aurait aucunement peur de moi, au contraire. C’était simplement assez sarcastique pour m’amuser un peu, m’amuser avec lui, intéressant, je trouvais. Il me demanda quelque chose et se rapprocha de moi par la suite, par instinct je le regardais de haut en bas assez lentement avant de lui répondre un nouveau sourire en coin :

    Ce serait avec plaisir mon cher…
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•Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] _
MessageSujet: Re: •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka]   •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] Icon_minitimeVen 4 Déc - 20:35

Décidément ce lycée avait quelque chose de spécial. Depuis mon arrivé il m’en était arrivé des trucs bon comme mauvais. Ma rencontre avec Yuki, mes épisodes avec mademoiselle qui a veillé sur moi durant mes pertes de conscience. Ensuite Iwa, ce taré de colocataire qui au final est devenu mon allié qui l’eu cru ! Après il y a eu Inoue ou la « beauté » comme je me plaisais à l’appeler. Certes elle n’avait aucun style mais sa beauté, elle, était évidente. Personne de sensé n’aurait pu dire le contraire ! Cette dernière bien qu’elle soit un peu trop enjouée et pétillante je l’aimais bien. Étrangement sa présence me plaisait. Et maintenant je rencontrais cette jolie dame à l’intelligence supérieure à la moyenne bien basse de peuple. Einleen qu’elle se nommait. Était-ce son vrai non ? Peut-être que oui peut-être que non mais cela m’importait peu. De toute façon elle semblait sincère malgré son insensibilité apparente. Puis sans raison je me remis à épier ses pensés.

Apparemment cette jeune fille n’avait pas peur de mourir, même qu’elle s’en foutait. Ce qu’elle redoutait c’était de se retrouver avec quelqu’un, perdre sa liberté. Pas qu’elle ne voulait pas partager sa vie avec quelqu’un seulement qu’elle ne voulait que cela l’entrave, l’enferme dans une cage comme elle disait. Je la comprenais très bien, moi-même je ne voulais pas perdre ce sentiment, cette sensation que j’avais acquis depuis bientôt dix ans. Cependant je n’avais pas peur que de me retrouver avec quelqu’un nuirait à cela. Car de toute façon, je doutais que quelqu’un accepte de partager sa vie avec le bloc froid de marbre que j’étais devenu. Enfin jusqu’à maintenant j’en avais été persuadé mais cette fille me faisait maintenant douté. Car elle semblait être attiré par moi-même si cette idée semblait absurde je ne l’écartai point. Pourquoi ? Je n’en savais rien et de toute façon j’avais d’autres pensées à étudier pour pouvoir chercher une raison à cela. Comme le fait qu’elle fût surprise de m’entendre formuler en mots ses pensés qu’elle avait pourtant gardé secrètes. Mais aussi étrange que cela puisse paraître, elle aimait cela. C’était certes un peu effrayant comme elle pensait mais ainsi je pouvais savoir que je lui plaisais. Autant physiquement que psychologiquement. Comme quoi je n’avais point besoin de chercher une hypothèse au fait qu’elle semblait s’intéresser à moi. Intéressant, surtout qu’elle croyait en savoir beaucoup sur moi uniquement par cette rencontre. Peut-être cela serait vrai si seulement elle pouvait discerner mes pensés ce qu’elle semblait être incapable de faire ou du moins elle n’en avait pas encore fait preuve. Aussi elle pensait que je ferais un bon politicien. Une grimace bien horrible vint se placer dans mon visage un instant puis disparu et l’impassible visage que j’avais revint prendre sa place. Moi, un politicien ? Moi je ne mens pas, eux raconte des salades tentant de les faire avaler au peuple bien souvent trop naïf pour comprendre que ce qu’il promettait était impossible. C’est pendant que je ruminais quelque peu de cette dernière pensée qu’elle ouvrit la bouche.

Heu… Ce qu’elle disait était absent de sens. Oui d’accord généralement on analysait la personne en face de soi uniquement quand celle-ci à un physique plutôt attirant. Ce qui n’était point mon cas. J’analyse toujours les personnes avec qui je discute au cas où je devrais me souvenir de cette personne dans le futur. Bref cette fois-ci je ne vous emmerderai pas avec mes pensés et je vais tout de suite vous raconter ce que j’avais répondu :


- En premier lieu, peut-être que en général les gens regardent les autres uniquement parce qu’ils sont attirés physiquement mais pas moi. Si je regarde les gens ainsi c’est avant tout par mesure de précaution. Au cas où j’aurais besoin de me souvenir d’une personne que j’aurais rencontré il y a des semaines voir des années. Aussi je dois dire que certes cela peut sembler bien troublant pour quelqu’un qui n’en a pas l’habitude. Enfaite je dois dire que personne ne peut y être habitué. Et si tu te renferme sur toi-même cela saurait bien dommage de un et de deux cela ne changerait rien de mon côté. Car je pourrais quand même discerner tes pensés sans même avoir à te regarder dans les yeux. Il y a différentes façon de connaître les pensées des gens et les yeux n’est que l’une d’entre-elles. Et tu sais, dépendre de moi n’est pas tout rose. Cela représente un énorme danger pour être exact car j’ai de nombreux ennemis dont l’un d’entre eux est l’assassin de mes parents. Oh et tu n’as pas besoin de préciser chacune de tes pensées en paroles. Car j’ai bien vu tout à l’heure que la mort ne t’effraye pas. Cependant arrête de parler comme si j’allais te tuer. Tu as bien dis toi-même que tu ne dirais pas qui j’étais alors le sujet est clos. Et puis si tu tiens tant me voir tuer quelqu’un et bien tu n’as qu’à me suivre durant les prochains jours. Il y en a bien un qui finira par vouloir me taper.

Je pris une pause et continuai ainsi :

- Je suis fort ravi que tu n’aimes point te faire contrôler. Au moins cela exclu la possibilité de te manipuler. Quoique si je le voudrais vraiment je le pourrais mais je n’ai pas envi de te faire subir cela. Tu m’ais trop précieuse pour que j’ose faire une telle chose ! avais-je dis le ton légèrement exclamatif, j’allais presque oublier, moi aussi cela me ferait grand plaisir de te reparler douce amie. Pour cela il existe un moyen facile.

Je sortis un papier et un crayon de mes affaires que j’avais traîné avec moi et ai écris mon numéro de portable puis je lui ai tendu le papier en lui disant :
- Tiens, si tu veux me parler tu pourras toujours m’appeler sur mon portable. Tu es plutôt chanceuse je ne le donne à personne en temps normal pas même à mes amis.
Je pris une autre pause et déclarai :

- Et ta question sur le fait que tu te soucis de moi veux dire que tu te soucis de moi. Et non, en effet attraper froid n’est pas une chose que l’on souhaite. Et oui me priver de ta vu quelques instants me semble trop cruel pour que je le fasse.

Je fermai les yeux et sourit malicieusement un peu comme Ichimaru. Puis terminai finalement comme ceci :

- Dans ce cas voudrais-tu bien me suivre ? Je connais peu cette plage mais j’ai repéré une superbe butte de sable sur laquelle on voit très bien la plage, et aussi où on sera à l’abri de l’orage futur, pas que je n’aime pas être sous la pluie mais c’est que je trouverais cela bien dommage de me faire retremper alors que je vais me sécher. J’oubliais, voudrais-tu le faire ? Disons que j’ai un peu de mal à atteindre mon dos, terminais-je le sourire aux lèvres.

C’est donc ainsi que j’attendis la réponse de ma si charmante camarade…
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•Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] _
MessageSujet: Re: •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka]   •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] Icon_minitimeSam 5 Déc - 2:14

    À ses mots, ce n’était pas étrange mais intéressant, j’en fis presque les gros yeux, en fait, j’étais plutôt ravis de ce qu’il venait de m’avouer. C’était vraiment satisfaisant de savoir ça. Habituellement les gens ne pensaient pas du tout comme ça, il pensait tout se rapportaient à leur petite personne, la différence les effrayait et les rendait extrêmement mauvais, la différence est bonne dans un certain sens, j’aimais cela, c’était bien plus distrayant que le banal, c’était une autre certitude d’ailleurs. Je lui souris après ses mots, un sourire assez doux, simplement pour acquiescer sa réponse, je n’avais pas besoin de mot pour faire ressentir ce que je pensais réellement, après tout, mes yeux parlaient en quelque sorte à ma place, étant le reflet de l’âme, je n’avais parfois pas besoin de m’exprimer. Un avantage comme un inconvénient. Comme je vint à me rappeler de son nom, je savais qu’il était lui originaire du japon, il aurait pu confirmer mes propos et intérieurement un large sourire aurait pu venir renforçant mon ego, j’étais irremplaçable quand même, sa voix l’avait en quelque sorte trahi, de plus, maintenant qu’il avait parler plus librement, j’avais pu détailler cela une fois encore, d’ailleurs son timbre sonore était tout à fait plaisant, très sur de soi et neutre, comme son possesseur, c’était charmant. Il aurait pu être italien, c’était vrai que la plupart avaient un fort charisme et tout pour plaire, il n’en faisait que confirmer les dires malgré qu’il soit japonais.

    Cela me rendait un peu nostalgique quand même, j’avais une forte envie de retourner dans un de ces pubs de boire une bonne Guiness si je faisais une virée en Irlande et de manger une des spécialité de là bas, ou alors de longer les rues à la découverte de ces boutiques de jeunes créateurs très prometteurs, ou d’aller dans la rue plus Upper de tout Londres. Ah, c’était vraiment triste d’être parti, quoique c’était bon de changer, l’air ici était différent, puis les gens aussi et d’un côté, si je n’avais pas été ici à ce moment présent, je n’aurais jamais rencontré Ichuu, chose qui aurait été regrettable. Il m’intéressait sûrement trop pour que je le réalise subtilement, quoique j’en sois quelque peu sûre, au fond de moi en tout cas, mais je n’aimais pas le savoir en moi, cette chose appelée désir, ce sentiment de tentation, ce pourquoi on désir tant l’impossible, rien que pour ce bonheur soit moins éphémère qu’en son habitude. Je continuais donc à prolonger mon regard dans le sien, toujours de la même manière, accompagné d’un simple sourire. Il disait donc qu’il y avait plusieurs manières de déterminer les pensées des autres, pas seulement par le regard mais autrement, j’étais curieuse de savoir de quelles autres manières voulait-il faire référence. Il semblait en premier lieu, un jeune homme très intelligent. Ses connaissances, aussi bien scientifiques que littéraires ou de culture générale sont étonnantes, inépuisables. Il est parfaitement au courant de ces faits et étale sa connaissance sans complexe. Il vous rabaissera facilement en précisant des choses qui vous sont inconnues sur des sujets que vous pensiez pourtant maîtriser. C’était pourquoi l’idée d’aller en cours n’était pas indispensable, tout au contraire. Bien entendu, j’étais sûr qu’il n’avait aucun avis politique, mais qu’il croyait en une chose : la loi du plus fort. Sur ce, je vins enfin à lui répondre, bien que, dans mon esprit je cru prendre du temps, en réalité cela fut assez direct après son nouveau monologue :

    Je comprends, avant tout, quand je regarde une personne c’est surtout pour voir à qui j’ai à faire, je préfère prévoir que me faire surprendre par une quelconque apparence de naïveté alors qu’au fond, la personne peut être la plus sournoise que l’on aurait pu rencontrer dans sa vie. Pour moi, seuls les faibles mettent des années à s'affranchir d'une émotion. Celui qui est maître de soi peut étouffer un chagrin aussi aisément qu’inventer un plaisir. Seulement on peut très bien camoufler le tout sous une carapace, ou alors les faire disparaître pour on ne sait quelles raisons. J’aimerais bien voir de quelle manière tu t’y prends pour lire en moi-même si tu ne me regardes pas, c’est assez unique comme capacité, tu as une certaine chance. Je ne te plaindrais pas sur la mort de tes parents, je ne suis pas là pour avoir pitié de toi et je pense que ce serait un manque de respect pour toi. Je te suivrais pour voir ta démonstration, cela me serait très satisfaisant, je pense.


    Un sourire s’esquissa sur mes lèvres, j’étais quelque heureuse qu’il me dise cela, être précieuse pour quelqu’un ? C’était-il réellement possible, mais je le croyais, je ne l’aurais pas vu mentir donc je lui demandais alors :

    C’est vrai que je te suis précieuse mon cher ?

    Je lui pris le papier et lui répondit :

    Et bien merci, c’est un honneur que j’ai d’avoir ton numéro Ichuu.

    Je souris donc simplement en guise de réponse à sa réponse, je ne savais pas trop quoi dire, alors autant ne pas parler dans le vide, je savais très bien qu’il savait et qu’on le savait tous els deux, une certitude comme une autre. Son sourire malicieux m’invitait pleinement à le lui rendre tout aussi charmeur, je lui répondis alors :

    Je te suis avec plaisir, par la même occasion emmène ta serviette, je te sécherais là-bas, on va dire que c’est en remerciements à notre rencontre, comme tu es venue me parler, je ne peux que t’être reconnaissante de cette belle rencontre.

    Je ne pus m’empêcher de me mordiller la lèvre inférieure avec un sourire en coin le regardant avec insistance.
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•Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] _
MessageSujet: Re: •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka]   •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] Icon_minitimeMar 15 Déc - 6:16

Elle sembla fort ravie d’entendre mes paroles même qu’elle fit les gros yeux. Elle pensait que les gens ne pensaient qu’à eux en temps normal. Et que le changement les rendait peureux et mauvais. Certes cela était vrai et comme elle semblait le remarquer ce n’était point mon cas. Suite à cela elle sourit simplement comprenant que les mots étaient inutiles pour communiquer ce qu’elle pensait. Et elle avait raison. Sauf au fait des yeux, certes on disait qu’ils étaient la porte menant vers l’âme. Mais pour certains, comme moi, les yeux n’étaient d’aucune utilité afin de discerner les pensées de quelqu’un. Dans ces cas-là il faut user de d’autres stratégies. Ce que je faisais d’ailleurs depuis le début de la rencontre. Oh, soudain elle pensa à mon nom complet et se dit que je venais du Japon et que j’aurais pu au moins confirmer ses dires. À quoi bon ? Est-ce si important de préciser d’où je viens ? Non pas du tout. Bref continuant d’épier ses pensés elle formula une qui m’irrita : « Sa voix l’a trahit ». Si cela pouvait l’arranger de croire que je me trahissais. Humpf… Et en plus elle me comparait aux Italiens. Une bande de m*rde ! Pas foutu de se battre ! Franchement je commençais à trouver ses pensés assez chiantes !

Puis soudain elle se perdit dans ses pensés repensant qu’elle aimerait retournée à tel ou tel endroit. Puis soudain elle se dit que si elle n’était pas venue ici, jamais elle ne m’aurait rencontré et cela aurait été bien regrettable. Étrangement j’étais plutôt d’accord et cela m’effrayait énormément. Qu’étais-je en train de devenir ? Ou plutôt de redevenir ? Je commençais à ressembler à l’ancien Ichuu, le vrai moi qui était mort en même temps que ses parents, celui qui méprisait les méchants et qui était capable d’aimer. Cela me dégouta au plus profondément. Me donnant presque la nausée. Pour oublier ce malaise je me remis à épier ce qu’elle pensait, elle trouvait cela intéressant que je dise qu’il existe plusieurs façons de lire en une personne. Changeant complètement d’horizon, elle commença à me décrire, cette description me plut énormément. Surtout la partie sur la loi du plus fort. En effet je croyais à cette règle, si j’avais survécu c’était parce que j’étais fort, si j’étais encore ici c’était car j’étais fort et si je restais au bas de l’échelle c’est parce que je devais me plier au plus fort, du moins pour le moment. Puis finissant finalement de penser elle ouvrit la bouche.


Puis assimilant les paroles de ma douce je répondis aussitôt, exercent la faculté d’analyse rapide que je possédais :


- Tu crois que ma voix me trahit ? Qui te dit que je ne l’ai pas fait volontairement trahir ? N’oublie pas que je suis maître de mes paroles et de mes agissements je peux donc facilement camoufler un tel geste. Oh et ne me compare plus jamais aux Italiens ! C’est une insulte pas possible pour moi ! Et sache que aussi troublant que cela puisse paraître, moi aussi je trouve que cela aurait été fort regrettable de manquer cette rencontre avec toi, délicieuse beauté. Sauf ce que me trouble le plus c’est que je t’apprécie, quelque chose de normal, oui, mais pas pour quelqu’un de si méchant que moi ! J’ai presque peur de redevenir comme avant. Le moi d’antant est mort et je ne veux pas redevenir ce faible incapable de tuer. Je préfère rester celui que tu as décris. Celui qui est intelligent qui et prône la loi du plus fort.

Je pris une légère pause et entreprit de répondre à ce qu’elle venait de dire :

- Quel inutilité que tu fais ! Cela peut servir à démasquer certaines personnes mais des gens comme moi ne se trahiront pas surtout pas par un simple « relookage ». Comme moi je pourrais jouer la carte de l’innocence et soudain, sans que tu t’en aperçoives tu pourrais te retrouver paralyser avec de multiples douleurs aux points que j’aurais touché. Et sache que sans le drame de mes parents jamais mes sentiments auraient disparu de la sorte et je saurais probablement devenu un « faible » comme tu le dis. Cependant je suis devenu ce que je suis et ce « moi » diverge ce que tu appel maître. Car moi je ne le supprime pas car je ne peux le ressentir. Ce qui indique que je suis encore plus aguerri que ces maîtres. Surtout que moi je ne cache rien sous une carapace puisqu’il n’y a rien à cacher et une carapace finit par être trop lourde à porter au fil du temps.

Je pris une nouvelle pause et continuai :


- Oh tu le verras bien un jour ma gracieuse demoiselle, mais pas aujourd’hui cela serait trop long à expliquer et surtout cela enlèverait la magie du moment. Alors je te promets qu’un jour je te montrerai l’étendu de ma capacité. Et je ne crois pas que la chance ait un rapport là-dedans. Je suis comme je suis et la chance n’a rien avoir avec le fait que je possède mes capacités. Oh et tu sais, tu pourrais dire ce que tu veux sur mes parents. Cela fait longtemps que j’ai fait une croix sur eux. J’ai passé à autre chose, quand j’ai quitté cette maison. Me voilà fort ravis d’entendre que tu vas assister à un de mes meurtres, reste plus qu’à espérer que quelqu’un me cherche dans les prochains jours autrement il n’y aura pas de meurtre…

Je fis silence pour une autre fois et continuai :

- Oui, c’est vrai que tu es précieuse, jamais je n’ai rencontré une femme si proche de moi-même.

J’arrêtai un petit, tout petit moment et finis :

- Et bien de rien, cela me fait un plaisir de te le donner très chère. Par ailleurs maintenant que tout cela est fait allons-nous installer. Si tu le veux bien. Et puis ne dis pas une chose si stupide, je n’ai pas choisis cette rencontre tu n’as donc pas à me remercier de cela et encore moins d’en être reconnaissante, dis-je le ton un peu plus fort et sec, mais je te remercie tout de même d’avoir accepté de me sécher, j’apprécie.

Je ramassai ma serviette d’une main et tendis l’autre à la si jolie Einleen. L’invitant ainsi à nous diriger vers l’abri…


HS Very Happyésolé si c'est court... J'étais pas tellement inspiré cette fois-ci.
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•Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] _
MessageSujet: Re: •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka]   •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] Icon_minitimeMer 16 Déc - 1:01

    Il y avait des choses, qui me rappelaient étrangement ce qu’était la jeunesse anglaise, cette jeunesse qui est si fausse et si démunit de sens. Par simple description, par simple habilité d’état d’âme. On tente de se distraire, on fait la fête, on cherche l’amour, on croit le trouver, puis on retombe. De haut. On tente de jouer avec la vie pour se faire croire qu’on la maîtrise. On roule trop vite, on frôle l’accident. On prend trop de coke, on frôle l’overdose. Ca fait peur aux parents, des gènes de banquiers, de PDG, d’hommes d’affaires, qui dégénèrent à ce point là, c’est quand même incroyable. Il y en a qui essaient de faire quelque chose, d’autres qui déclarent forfait. Il y en a qui ne sont jamais là, qui disent jamais rien, mais qui signent le chèque à la fin du mois. Et on les déteste parce qu’ils donnent tant et si peu. Tant pour qu’on puisse se foutre en l’air et si peu de ce qui compte vraiment. Et on finit par ne plus savoir ce qui compte, justement. Les limites d’estompent. On est comme un électron libre. On a une carte de crédit à la place du cerveau, un aspirateur à la place du nez, et rien à la place du cœur, on va en boîte plus qu’on ne va en cours, on a plus de maisons qu’on a de vrais amis, et deux cents numéros dans notre répertoire qu’on appelle jamais. On est la jeunesse dorée. Et on a pas le droit de s’en plaindre, parce qu’il paraît qu’on a tout pour être heureux. Et on crève doucement dans nos appartements trop grands, des moulures à la place du ciel, repus, bourrés de coke et d’antidépresseurs, et le sourire aux lèvres. Je m’égare dans des pensées, dans ce qui est ou ce qui devient dans cette partie ignoble qui n’est autre que cette vie, pour trop de trop dans une monde bien trop moche, une vie moche, une vie qu’on n’aime pas, que je n’aime pas, qui est tout ce qu’on pourrait vouloir, sauf que dans mon cas. Je ne veux que ce qui est impossible. Pourquoi désirer l’impossible, pourquoi vouloir ce qu’on ne peut avoir sans trop souffrir de cette utopie grotesque ? Je n’ai pas de réponse, comme dans ce monde, aucune certitude n’est vraiment prouvable, rien n’est joué, rien n’est conclu et rien ne peut l’être.

    Je l’écoute, j’écoute ce beau jeune homme, cette voix si envoûtante, et ces mots si froids, si secs, pourtant je les apprécie, j’apprécie cela comme on peut aimer ce qui est inexpressif, ce que les autres ne peuvent supporter, moi j’aime. Insolant jeune homme au beau visage, crois-tu vraiment être comme ces maîtres de jeu, penses-tu avoir le pouvoir de prendre et de donner, de recevoir et d’acheter sans n’avoir aucun regret ? Il lit encore en moi, ce n’est pas du tout gênant, je m’y suis faite depuis quelques minutes, je m’y suis habituée, je n’ai pas peur, lis donc en moi et tu seras ce que je suis, ce qui me fait, je suis comme toi, j’ai réalisé et je suis devenue une autre personne, quelqu’un qui n’est plus aussi faible qu’avant. Je ne veux pas non plus me prendre au sérieux et me mettre en avant, mais je connais mon intelligence et je crois plus que quiconque en cette loi, la loi du plus fort. Chaque matin, je me dégage des bras enchanteurs de Morphée, pétrifiée à l’idée de ces heures interminables qui s’égrèneront lentement jusqu’à ce que je puisse me replonger dans l’oubli bienfaisant d’un nouveau sommeil. Nous avons inventé la lumière pour nier l’obscurité. Nous avons mis les étoiles dans le ciel, nous avons planté des réverbères tous les 2 mètres dans nos rues. Et des lampes dans nos maisons. Éteignez les étoiles et contemplez le ciel. Que voyez vous ? Rien. Vous êtes en face de l’infini que votre esprit limité ne peut pas concevoir et vous ne voyez plus rien. Et cela vous angoisse. C’est angoissant d’être en face de l’infini. Rassurez vous, vos yeux s’arrêteront toujours sur les étoiles qui obstruent leur vision et n’iront pas plus loin. Aussi ignorez vous le vide qu’elles dissimulent. Éteignez la lumière et ouvrez grand les yeux. Vous ne voyez rien. Je porte la malédiction de la lucidité. Les yeux de mon esprit sont grands ouverts sur la vie et contemplent le vide. L'humanité souffre. Le monde est une vaste plaine après un carnage, jonchée d'agonisants qui râlent et qui se tordent. Les hommes, les gens déambulent, anonymes, et dissimulent une plaie béante sous leurs airs impassibles. Le bonheur... L'homme n'en entrevoit que des apparences, celles qu'essaie de lui donner le voisin. Mais n'enragez pas du bonheur du voisin. Il est pédophile, héroïnomane et schizophrène. Et par-dessus tout, il enrage de l'image d'harmonie absolue que vous et votre famille lui offrez en permanence. Il ignore que votre femme vous bat et que vos enfants ne sont pas de vous. En cet instant, je me sentais bien, c’était indescriptible, d’autant plus que je n’aurais jamais imaginé entrevoir la possibilité d’une telle entente, nous, et plus rien autour, juste des mots, des signes et un paysage. Magnifique, je ne pouvais croire en une utopie grotesque mais tout était envisageable, c’était différent, je me sentais terriblement vivante de me sentir comprendre par quelqu’un d ‘autre que mon reflet dans un miroir. C’est donc ainsi que je vins à lui répondre :

    Je te comprends, je ne voudrais pas non plus être comparer à des gens que je n’apprécie pas vraiment, mais ce n’était pas une description, simplement un constat de part ta voix, alors ne sois pas indigné alors que tu ne leur ressembles pas, tu es unique, heureusement d’ailleurs, sinon je ne pense pas que je pourrais te parler, j’aime ce que tu as dans le cerveau, et pas simplement l’apparence que tu t’es faite, bien qu’elle soit tout aussi plaisante, mais là est une autre question mon cher. Tu connais ma description de toi, je ne veux pas en rajouter une couche, tu ne pourrais ensuite plus redescendre de ton ego et plus te suicider si l’envie te prendrait. Mais nous n’arrivons pas non à ce point. Ne plus être ce qu’on était avant est ce que la plupart veulent, je ne supporterais pas d’être aussi creuse d’esprit que maintenant et de ne pas penser par moi même, je n’aurais pas supporté d’avoir un manque d’esprit critique et de rester dans ma bulle, les choses prennent fins et ensuite on revit d’une manière différente. J’aime l’être qui prône la loi du plus fort, je n’aime pas les faibles, un groupement de personnes si peu intéressantes, qu’on aurait simplement l’envie de les tuer.

    Je le fixe un moment encore, avant de reprendre de cette voix si polémique :

    Tu as raison qui ne me dis pas que tu me manipule comme tu l’aurais fait avec n’importe quelle autre personne qui serait ici avec toi. Après tout il n'existe aucun secret qui ne puisse être découvert. On ne peut rien caché dans le monde civilisé. Notre société est comme un bal masqué, chacun y cache sa véritable nature et elle est révélée par le choix de son masque. Mais je sais que ce n’est pas le cas sinon tu ne me l’aurais pas dit, tu m’aurais laissé un semblant d’espoir, et puis tu m’aurais sûrement achevée lentement mais douloureusement. De plus, ce sentiment qui est en moi m’assure que tu me respectes trop, tu respectes trop cet être que je suis, cette intelligence pour vouloir jouer une telle carapace. Quoi que, qui peut le savoir mis à par la personne concernée ? Moi je ne peux que me fier à ce que je comprends, ce que j’analyse et ce qui paraît logique, ensuite, je sais, je sais certaines choses que tu ne pourrais lire en moi, que je garde, qui sont voilés par un mur de fer, un mur infranchissable.


    Un nouveau regard, je l’écoute, mais je ne dis rien, je ne veux pas couper son monologue, une impatience de voir ses capacités, seulement je ne fis rien comprendre, je ne souris que simplement bien qu’il y ait une touche indescriptible qui aurait pu paraître louche vue de l’extérieur, seulement avec lui, j’étais sur que ce ne serait pas le cas. Je le laissais s’exprimer et je finis par lui répondre après un moment de silence :

    Je veux t’être précieuse, et ne pas être comme les autres pour toi, pas comme ces poupées de porcelaines, je veux être réelles et pas fausse, comme tu l’es pour moi, bien que je trouve cela étrange, tu es trop haut dans mon estime que j’ai l’impression de t’idéaliser…

    Il parla une nouvelle fois et je continuais de l’écouter, il me tendit ensuite la main et je la pris lentement, sa main, grande aux doigts d’une extrême longueur, douceur contre douceur et je souris lui répondant alors :

    Je te suis, impressionne moi, je n’attend que ça mon cher.

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•Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] _
MessageSujet: Re: •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka]   •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] Icon_minitimeMer 16 Déc - 5:35

Elle replongea encore une fois dans ses pensées mais cette fois-ci je la laissai seule, décidant qu’il était grand temps que je pense un peu de mon côté. Je repensai à tout ce qui m’était arrivé depuis que j’étais ici, des tonnes de choses qui se résultaient maintenant en cette rencontre fort sympathique. Qui aurais cru qu’un jour je me retrouverais en face d’un esprit brillant qui malgré cette intelligence bien évidente disait et commentait des erreurs si stupides. Enfin elles étaient stupides pour moi. Elle voulait me cacher des choses et était persuadée que je ne pouvais pas tout lire en elle. Elle avait raison d’un sens. En temps normal n’importe quelle personne ordinaire, je peux déceler tous ses secrets en une conversation aussi courte soit-elle. Mais elle je ne pouvais pas, pas en une conversation mais ce n’était pas impossible de finir par découvrir ses pensés et ses souvenirs les plus sombres. C’est là que résidait tout mon pouvoir et je ne comptais pas le lui dire immédiatement du moins pas avant qu’elle ait parlé. Je me devais bien de garder quelques trucs secrets. Des trucs qui pourraient me servir pour un projet futur comme celui de… de… enfin vous verrez bien que le temps sera venu d’exécuter le plan. Si j’en parle même par écrit, cela risquerais de faire échouer le plan qui n’est toujours pas finalisé.

Bref sentant que j’avais pas mal fait le tour de la question je replongeai dans ses pensées histoires de me divertir et d’en apprendre un peu plus sur elle. Un peu plus que je pourrais me servir contre elle, quand le moment sera venu. Intéressant, très intéressant, elle me questionnait intérieurement sur si je pensais vraiment, insolent comme j’étais d’être un des maîtres du jeu, de recevoir et d’acheter sans n’avoir aucun regret ? Bien que je n’ais pas la prétention de le dire, on peut dire que c’était le cas, j’exécutais mes décisions sans aucun regret, tuant un gêneur sans aucune scrupule et détruisant autrui si cela m’était favorable. Évidemment je préférais éviter de le faire mais quand cela était nécessaire. La vermine devait être éliminée. Cela pouvait sembler cruel mais si vous seriez comme moi vous comprendriez pourquoi j’agis ainsi. Puis changeant de courant, elle se mit à dire intérieurement que cela ne la dérangeait plus que je la sonde ainsi. Tant mieux car je n’allais pas arrêter qu’elle soit effrayé ou non. Et tant mieux, elle disait qu’elle avait changé elle aussi, qu’elle n’était plus l’être aussi faible qu’elle avait été auparavant. Cela était une bonne chose, une très bonne chose ! Car je n’avais aucune place pour les faiblards. Ces faiblards, je n’en ai que faire, une saleté de plus sur mes souliers. Cependant elle restait plus faible que moi car elle ne voulait pas se mettre en avant et préférais rester à l’écart. Hors voilà ce qui nous différenciait, bien que je ne sois pas au premier plan, je prends des initiatives, j’élimine des gens, je bouge les pièces dans l’ombre certes mais tout de même. Le faire autrement serait carrément stupide. Tant que ma stratégie n’ait pas en place, je ne peux pas me permettre de me mettre à découvert cela serait pur suicide. Cependant elle croyait à la loi du plus fort. Donc malheureusement, elle était faible mais voulait se montrer forte. Elle se dévouait à cette loi mais ne faisait rien pour allez de l’avant et être cette personne plus forte. Bien qu’elle veuille être maîtresse du jeu, elle restait qu’une simple pièce dans ce géant échiquier qu’était le monde. Qui avançait au jour le jour tel un pion attendant que le maître le bouge. Espérant que le tour finisse au plus sacrant afin de replonger dans cette immobilité que les humains appelaient sommeil. C’était franchement décevant mais bon ce n’était pas tellement étonnant. Personne jusqu’à maintenant ne c’était qu’approcher de ma personne. Peu importe ce que Vit en pensait, j’étais intelligent et très puissant malgré ma frêle apparence. Elle allait bien le voir un jour, ça c’est une certitude. Soudain pendant que je finissais ma réflexion sur sa personne, celle-ci commença à penser à l’obscurité. Disant que le monde ne voyait rien quand il était plongé dans le noir. Que cela les angoissaient et que c’était pour cela qu’ils étaient faibles et limités. Cependant elle n’était pas énormément mieux. Elle voyait un peu plus loin qu’un simple humain mais était encore loin de faire la paix avec la noirceur. Elle disait qu’elle avait les yeux grands ouverts. Foutaise ! Qu’elle était lucide, pffffff. Elle disait voir un carnage. Alors que la vérité était tout autre. Le monde n’était pas un carnage mais désespoir, souffrance, le monde n’était pas carnage enfin pas au sens propre du terme. Car bien qu’il y ait violence et meurtre. En général le monde était plutôt paisible du moins en apparence. Car comme elle le disait sous ce masque, les gens étaient en fait tourmenté par le bonheur d’autrui qui enfaite n’était que lui-même une fausseté masquant son désespoir. Sur ce point elle avait été intelligente. Cependant c’est bien le seul point pour l’instant qu’elle avait fait preuve d’intelligence. Même dans ses paroles je constatai une stupidité bien apparente. Agrandissant le faussé entre-nous bien qu’inconsciemment je bâtissais un pont pour passer ce précipice qui me coupait de cette femme. C’est sur cela qu’elle ouvrit la bouche et parla.

Mais qu’elle sotte ! Ses paroles étaient à un point si affligeant que je me maudissais moi-même de ne pas m’être aperçu de cette naïveté si évidente ! Un simple constat peut-être mais elle l’avait bien formulé et donc pensé ce qui revenait à dire que c’était une comparaison. Dire que je leurs ressemblais n’était pas un simple constat bien que l’intention était que de faire un constat. Mais heureusement elle avait rattrapé le coup en disant qu’elle aimait ma différence qui me rendait intéressant à ses yeux. Sauf que immédiatement après cela elle vint se replonger dans l’océan d’innocence qu’elle ne sassait de remplir depuis un moment. Moi avoir un égo surdimensionné ? La vantardise et la tête enflée étaient des symptômes qui n’existaient pas pour moi. Et dire que l’envi pourrait peut-être me prendre, celle de me suicider. Voilà bien preuve qu’elle était encore faible. Elle pensait naïvement que je voudrais mettre fin à mes jours. C’était une chose et une pensée qui appartenait aux faibles. Que je n’ai jamais pensés même lorsque j’étais encore un gamin. Trouvant déjà à l’époque que c’était une voie pour les plus faibles qui ne pouvaient pas supporter les épreuves de la vie. Elle qui disait ne plus vouloir avoir l’esprit aussi creuse qu’elle ne l’avait avant… C’était décourageant d’entendre cela sachant qu’elle semblait encore être un petit enfant qui ne connait encore rien de la vie. Son esprit était certes plus critique qu’avant mais n’avait toujours pas dépassé le stade de cocon. Le reste de ses paroles vint confirmer ce que je disais et en ayant marre de faire un constat sur cela. Je décidai de répondre aussitôt qu’elle eut finit de parler.


- Oui ma grande, oui je crois même si cela peut te sembler insolent voir prétentieux être un des maîtres du jeu. Chacune de mes actions est contrôler et personne ne se met en travers de mon chemin. Quand cela arrive, il est éliminé et tout reprend là où je l’avais laissé. Et ne va pas croire que je dis cela à la légère, si je le dis c’est que depuis des années je mène le jeu et jamais je n’ai eu de problèmes et donc je peux me permettre de dire que je suis un des maîtres du jeu qu’est le monde des humains. Pas comme toi qui bien que un peu plus puissante qu’un pion, tu n’en vaux pas mieux. Et avant de protester laisse-moi m’expliquer : Premièrement, tu veux rester à l’écart du jeu ce qi est une preuve de la faiblesse qui t’habite. Tu dis que tu crois en cette règle du plus fort et pourtant tu reste à l’écart comme je viens de le dire. Ce qui prouve que tu n’ais plus qu’un pion dans ce grand échiquier bien que tu ne sois pas aussi docile qu’un humain ordinaire. Mais bon rien n’est étonnant, personne ne m’a rejoint sur le point de la sagesse jusqu’à maintenant. Un autre fait qui prouve que tu es inférieur aux maîtres du jeu. Tu dis que les gens ne voient pas plus loin que ce que la lumière leur montre mais tu ne vois pas bien plus loin. Moi je vois au-delà de tout ! Je vois ce que les autres ne voient pas. Et heureusement tu as réussis à entrevoir un peu le véritable monde. Ta description du monde était presque parfaite. En effet, le mot carnage ne colle pas pour décrire le monde.

Je pris une pause et continuai :

- Tu as dis faire un constat alors que cela est totalement faux ! En faisant ce constat, tu me compare à eux même si ton intention n’était point celle-ci. Mais bon je suis bien content que ma différence t’intéresse même si un faussé immense existe entre-nous mais je suppose que tu ne l’avais pas remarqué, petite. Et sache, commençai-je le ton légèrement plus poignant, que mon égo n’enflera jamais ! Petit sotte ! Jamais je ne penserais non plus à me suicider ! Cette idée est celle d’un faible ! Seul un faible pense à cette idée !, je me calmai soudainement et continuai. Une autre différence, tu sembles dires que tu veux tuer les faibles, pas moi, si je les tues ce n’est pas nécessité autrement ils me servent toujours mieux vivants que morts.

Je pris une autre pause et rajoutai :

- Même en te le disant, je pourrais te manipuler maintenant que ta garde est baissée. Et contrairement à ce que tu penses, certains secrets ne peuvent pas être révélés : les miens ! Et sache que ma véritable nature n’a pas besoin d’être dissimulé par un masque car je la montre ouvertement et pas totalement ce qui fait qu’elle n’ait point révélé. Et si je voulais vraiment te faire du mal te le révéler ou pas n’aurait rien changé. Tu serais tombé sous mon emprise et tu aurais souffert d’une façon ou d’une autre. Savais-tu que ta naïveté me fait presque pitié ? Après une seule rencontre, tu dis que je te respecte déjà trop ? Trop pour te faire du mal ? Tu te trompes, depuis que j’ai dix ans, je peux faire du mal à n’importe qui même aux êtres que j’aime le plus. Et dernière chose, je peux tout découvrir même les choses les plus sombres et secrètes de ton âme mais comment tu ne le sauras point et tu devras faire preuve de patience petite qui brûle d’envi de brûler les étapes et de connaître comment je fonctionne. Un simple sourire ne suffit pas à masquer un tel désire, jeune fille.

Je fis un autre silence et terminai ainsi :

- En effet, on dirait que tu m’idéalise et j’aime cette idée de me faire adorer. Mais sache qu’être avec moi, n’est pas tâche et vie facile. Aussi que je suis fort content que tu veuilles m’être précieuse et vrai car j’ai besoin d’une personne telle que toi pour le futur que je veux façonner pour ce monde ! Sache aussi que si tu crois que je suis totalement vrai, tu te trompes. Mais je n’en dirai pas plus. Mais bref, maintenant allons nous abriter, nous finirons cette conversation plus tard.

Je commençai à marchai avec elle, main dans la main vers notre abri…
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•Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] _
MessageSujet: Re: •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka]   •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] Icon_minitimeJeu 17 Déc - 0:07

    On vit, comme des cons. On mange, on dort, on baise, on sort. Encore et encore. Et encore. Chaque jour est l’inconsciente répétition du précédent : on mange autre chose, on dort mieux ou moins bien, on baise quelqu’un d’autre, on sort ailleurs. Mais c’est pareil, sans but, sans intérêt. On continue, on se fixe des objectifs factices. Pouvoir, fric, gosses. On se défonce à les réaliser. Soit on ne les réalise jamais et on est frustrés pour l’éternité, soit on y parvient et on se rend compte qu’on s’en fou, parce que l’on désir toujours plus, toujours mieux. Et puis on crève. Et la boucle est bouclée. Quand on se rend compte de ça, on a singulièrement envie de boucler la boucle immédiatement, pour ne pas lutter en vain, pour déjouer la fatalité, pour sortir du piège. Mais on a peur. De l’inconnu. Du pire. Et puis qu’on le veuille ou non, on attend toujours quelque chose. Sinon, on presserait sur la détente, on avalerait la plaquette de médocs, on appuierait sur la lame de rasoir jusqu’à ce que le sang gicle. Je n’en veux plus, je ne suis pas satisfaite. J’ai envie d’ailleurs, d’intensité, d’impossible. Je ne suis pas lâche mais je hais la vie, il n’y a rien de pire que de subir ce qu’on ne supporte pas et personne ne pourrait prétendre ne pas être un pion de la fatalité, personne ne pourrait croire qu’il survivra seul alors que les autres seront déjà tous morts. Tout le monde meurt, tout le monde se laisse porter par une symphonie. On croit dominer mais ce n’est qu’une illusion, tout n’est qu’illusion, tout est bien mort avant même d’avoir vécu. Même lui, il aura beau dire qu’il est le maître du jeu, et bien il subit la vie, il subira la souffrance de la mort et de l’inconscience humaine, il subira ce qu’il croit posséder et avoir. Après tout, il est humain et donc il provient au bon fonctionnement de la terre, mêmes rituels infernaux, même espérance de vie, jamais éternelle, tout est éphémère après tout. Mon optique ? Emmerder le monde, vous compris. Car emmerder le monde est la solution, la panacée contre l’ennui. Enerver, emmerder, exaspérer les hypocrites, les déclassés, les intolérants, les prétentieux sans raison, les voisins, les bourgeois, les radins, les mythomanes, les incurables médiocres, ceux qui s’achètent de grosses voitures à crédit, ceux qui parlent politique, ceux qui traitent les filles de salopes parce qu’ils ne les ont pas sautées, ceux qui critiques les livres qu’ils n’ont pas lus, ceux qui prêchent que pour leur église, ceux qui balancent des billets à la gueule des serveurs, ceux qui n’aiment pas les flics et j’en passe et des pires. Je possède deux armes infaillibles pour exercer mon art, la première, c’est mon indubitable supériorité physique, intellectuelle, financière et sociale qui écrase d’emblée mon adversaire et me rend invulnérable à n’importe quelle attaque, la seconde, c’est que je me fous de tout, et que je n’ai honte de rien. Vous trouvez ça puéril ? J’ai mes raisons. J’emmerde le monde parce que je le hais. Je le hais de ne pas être e que je voudrais qu’il soit. Je suis une idéaliste, je chéris des valeurs obsolètes, le courage, l’abnégation, la grandeur. Ma vie est une quête dont l’objet n’est plus, mes ancêtres étaient des héros, je ne suis qu’une fille à papa ; Rebel without a cause, je crèverais d’un accident de Porsche ou d’une overdose, alors que je voudrais mourir au combat. Combattre quoi ? Dans un monde où Dieu est réussite Sociale, et qu’on ne sauve plus qu’au cinéma. Je cherche en vain dans chaque visage une étincelle de poésie, de l’enthousiasme dans les discours, des idéaux si ce n’est que des idées, mais les gens passent outre, ils marchent pressés, mal habillés, les yeux vidés par les soucis. Et je ne peux rien faire pour eux. Je ne peux rien pour personne.

    On a beau tous croire qu’on est les maîtres du monde, seulement dans quel monde ? Un monde comme celui la ne peut même pas être qualifié de monde, il n’y a rien qui puisse vraiment avoir une quelconque place dans une telle vie. Croyez vous vraiment exister ? Qui peut prétendre à cela ? Humain certes, mais utile ? Sûrement pas. Je ne pense pas qu’un être comme nous pourrait avoir la prétention d’être indispensable au monde, je ne parle même pas de la société, c’est autre chose encore. Il n’y a que le vide, le néant, rien et tout à la fois. Lis donc en moi Ichuu, penses ce que tu veux, mon esprit restera serein et se moquera totalement de ce qui pourrait l’anéantir. Le vide on ne peut pas le décrire. Juste ses effets. Me raccrocher à ma vie de conne. Impuissance. Envie de passé. Tout recommencer, éviter les erreurs, quelles erreurs ? Voué au vide ? Ecrit. Destin. Et toutes ces conneries. Le moindre geste est pesant. Les yeux rivés au sol. L’indifférence à tout. Haïr les objets. Se distraire, prendre un bouquin, regarder un film, sursis pendant une heure ou deux, puis replonger. Stupide banalité que de vouloir que le temps passe, après tout on ne décide de rien, que de ce que l’on pourrait faire, que de manipulation et d’hypocrisie, rien de fascinant d’ailleurs. C’en est même blasant à la fin. Mais peu importait, je plongeais mon regard dans le sien, écoutant ses paroles qui passaient à travers moi, je ne pus qu’afficher un sourire mesquin à toute cette tuerie. Sur le moment, j’aurais pu en rire, seulement l’envie n’était pas présente pour que cela sorte du cœur. Penserait-il qu’il n’y a pas meilleur que lui, n’a-t-il donc aucune inquiétude sur le fait qu’il y ait un être plus grand ? Plus intelligent, plus fort et maître du jeu, restant dans l’ombre, attendant le moment venu pour sortir et donner le coup de grâce à celui qui oserait lui prendre sa place. Je ne dis rien, je ne change pas du tout mon expression et mon calme est toujours là, je n’ai aucune raison de m’énerver, pas pour ça en tout cas, les mots ne m’atteignent aucunement, je ne ressens pas l’envie de me braquer, nie encore de vouloir répliquer. Après tout, l’homme a le droit à la liberté d’expression, alors je préfère patienter, attendre le bon moment pour placer ce que je vais lui dire. Un autre sourire en coin quand il émit que j’avais dis qu’il voudrait se suicider, avait-il pris une substance ? C’était une métaphore que j’avais employé pour décrire qu’il était complètement arrogant et prétentieux, rien de plus ni de moins, comme sur le fait qu’il veuille tuer els faibles, je parlais en mon cas, moi j’aurais pu les tuer, emmerder ces petits cons sans cervelles. Sous le coup de l’énervement, il ne comprenait pas mes mots et pensait que tout lui était adressé directement, peu être fallait-il que ce jeune homme ne soit plus aussi égocentrique. Tout ne tourne pas autour de sa petite personne non plus, il ne fallait pas croire au père noël quand même. Maintenant qu’il eut fini je lui dis d’une voix complètement calme :

    Oh mon cher, je trouve que tu te mets beaucoup trop en avant pour ne pas prétendre avoir un semblant de complexe de supériorité par rapport aux autres. Il faudrait pourtant que tu ouvres les yeux et que tu arrêtes de croire que ce monde t’appartient, il y a toujours plus fort que sois, tu penses tout contrôler alors que quelqu’un doit en faire de même pour toi, te faisant croire à cette maîtrise, alors qu’en fait tu ne contrôle rien. Tu ne peux prétendre que tu sois le meilleur alors que tu n’as même pas rencontré la moitié de la population terrienne. Tu as beau être supérieur ici, ou maintenant, demain peux te faire chuter très rapidement, la roue tourne, la vie tourne, la vie change sans que tu t’en rendes compte. Ne le prends aucunement mal, mais je n’ai pas à me justifier sur ce que je suis, pense ce qui te plais, ça m’est égal après tout, je sais ce que je vaux et ce que je vaudrais demain.

    Un sourire assez provocateur, puis plus rien, je m’en foutais royalement d’être prise pour une faible, je savais que je ne l’étais pas par mon caractère, mais que je l’étais par le fait d’être un humain. L’humain est faible et tout le monde est humain. Donc même si ton esprit est fort, le corps ne l’est pas et se meurt chaque jour. On ne peut changer d’enveloppe charnelle, c’est la vie, c’est tout. Je lui dis alors doucement :

    Ne t’énerve pas, ne le prend pas comme ça non plus, seulement je maintiens entièrement mon point de vue, tu as un ego surdimensionné. Tu le sais très bien au fond de toi sinon tu ne t’élèverais jamais autant comme si tu étais le maître du monde et que tout t’appartenait. Ne rêve pas trop, tu possèdes des choses, mais jamais tu auras l’être humain, à part ceux qui auront trop peur de toi. Le corps aura peur d’être meurtri, mais l’esprit ne voudra pas appartenir à un autre, c’est une certitude. Tu te prends trop au sérieux et ainsi cela augmente ton égocentrisme et ton ego. Ne te justifie pas, c’est ainsi et ça ne changera pas, à moins que quelqu’un de plus fort arrive à te faire enlever tout ce que tu peux dire en un clignement de paupière. Mais c'est fortement impossible. Seulement, ce n'est pas une critique, je dis ce que je pense, voilà tout.

    Une pause avant de rependre.

    Naïve, oh oui continue à me faire un beau discourt mélioratif sur ma personne, je n’attends que ça. Tu penses peu être que j’ai peur, que je vais me renfermer ou alors souffrir, malheureusement ça ne m’affecte pas, tout ce que tu dis de péjoratif et sans importance ne passe même pas dans mes oreilles. Je retire ce que j’ai dis, non tu ne me respecte pas, aucunement même, tu peux être aussi hypocrite qu’une pouffe, je ne le remarquerais pas, mais je m’en moquerais, je m’en fou de tout ce qui peut me rendre que plus forte. C’est aussi simple que ça. Tu sais que j’apprécie ton personnage froid et distant envers autrui, et tu aimes ça. Tu aimes simplement qu’on t’apprécie, mais dis-moi, à quoi bon je pourrais bien te servir dans un futur proche, sachant que tu me trouves si faible ? D’ailleurs c’est utopiste de vouloir changer le monde, une personne n’y pourra pas.

    Je le laisse me guider, attendant son abri pour accomplir sa demande et admirer le paysage. Tout en jetant des regards vers Ichuu, je ne peux m’empêcher d’esquisser un sourire. J’étais curieuse et indifférente à la fois, entière antithèse que je suis.

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•Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] _
MessageSujet: Re: •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka]   •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] Icon_minitimeJeu 17 Déc - 1:01

Cette fois-ci bien que je doutais de ce que mademoiselle Einleen pensait, j’avais d’autres choses à penser. En effet, je devais me questionner sur moi-même sur qui j’étais, ce que je voulais. Arrêter de la désirer et la repousser, je devais me décider, choisir l’un ou l’autre. Les deux m’étaient totalement impossibles, je finirais par perdre le cap si je continuais ainsi à jongler avec les deux. Une partie de moi, mon cœur, disait qu’il adorait Einleen, qu’il ne voyait pas vivre avec quelqu’un d’autre qu’elle. Elle était la seconde moitié de ce cœur meurtri. Que personne ne pourrait comprendre aussi bien cette âme errante que j’étais devenu et que mon cœur supportait depuis des années. De l’autre côté il y avait un adversaire redoutable mais en même temps un allier redoutable, mon esprit, mon cerveau. Lui trouvait la jeune et douce demoiselle faible, sans intérêt, carrément sans utilité. Même en tant que pion elle ne valait rien ! Enfin, toujours selon les dires de mon esprit. Et c’est donc sur ces deux opinions divergentes l’une de l’autre qu’ils commencèrent à s’affronter. Créant ainsi un trouble immense en mon être, qui était habitué à une paix si douce en temps normal. Soudain, mes jambes me lâchèrent et je tombai dans le sable chaud qui se trouvait devant mon entraînant la si jolie dame avec moi. Tout ce que je parvins à dire c’est :

- Ah !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Puis je perdis toute notion du temps et d’espace. Durant un moment que je cru être une éternité mon esprit et mon cœur s’affrontèrent. Chacun, matérialisé en soldat armé d’une épée, une nommé raison et l’autre sentiment. Chacun donnait des coups égaux à l’autre qui bloquait sans trop de difficulté. Ils se battirent ainsi durant un bon moment quand la lame du sentiment commença à fendiller. Là esprit saisit l’opportunité et frappa sur la lame de cœur qui bloqua sans problème mais qui malheureusement dû dire adieux à son épée qui se brisa en deux, l’une des parties planta dans le sol tandis que l’autre resta dans les mains du pauvre cœur qui se fit atteindre en pleine poitrine. Celui-ci échappa un crie de douleur et immédiatement le cœur qui battait dans ma poitrine hurla d’une douleur sans nom. J’agrippai ma poitrine pendant qu’un atroce masque de douleur se forma sur mon visage habituellement calme et serein. Pendant ce temps, le combat faisait toujours rage, bien que cœur était gravement blessé, il continuait à se battre pour ses convictions. Il était persuadé que c’était lui qui avait raison et voulait le démontrer à tout prix ! C’est donc en évitant pour un énième fois la lame d’esprit qu’il contre-attaque. Il agrippa le sabre d’esprit avec ses mains, le lui retira et le prit par la poignée, transformant de ce fait même la lame de raison en lame de sentiment. Soudain dans mon esprit, une barrière se fissura. Et une fois que cœur eut transpercé esprit. La barrière qui m’empêchait de l’accepter se brisa définitivement. Esprit capitula et laissa à mon cœur le droit de régler le cas Einleen. C’est sans peine que je me relevai et aidai la jeune fille à se relever. Puis décidant finalement qu’il était temps de répondre, je pris un grand respire et débitai :


- Il… Il vaut mieux se mettre à l’avant que de rester dans l’ombre à rien faire ou presque comme tu sembles le faire… Il… Vaut… Mieux tenter de faire quelque chose… De tenter de devenir un des maîtres du jeu que de subir sans rien dire… C’est ce que je pense… Peu importe ce que toi tu peux en penser… Cela n’a pas point d’importance… Personne ne viendra changer ma pensée. Pas même toi… Et… Je le sais bien… Qu’il y a une puissance supérieure à moi… Et je sais qu’elle peut m’écraser… D’un simple geste s’il le voudrait… Mais il ne le fait pas… Parce que je lui offre un divertissement. Je ne fais pas comme la plupart des gens qui n’osent rien tenter pour changer le destin de ce monde condamnée depuis longtemps. Je sais… Aussi que je ne suis peut-être pas le meilleur… Mais qu’importe… Si je dois chuter, je chuterai mais au moins je n’aurai pas de regrets… J’aurai tenté mon possible avant de mourir. Pas comme ces gens insignifiants qui peuple la Terre. Et effectivement… Tu n’as pas à te justifier et je tiens à m’excuser pour les paroles que j’ai pu tenir. Pas que je ne les pensais pas, ni que tu y accordes une quelquonque importance mais je tiens juste à retirer ses paroles inutiles.

Je pris une longue pause, tentant de trouver la meilleure façon de dire ce qui allait suivre :

- Ne fais… Plus ce sourire provocateur ou ce sera le dernier que tu feras ma grande… Ceci n’est pas une menace mais bien une promesse. Plus sérieusement, tu fais bien de te foutre de ce que les gens pensent, je fais exactement la même chose, je sais que je vaux mieux qu’un humain ordinaire mais moins qu’un dieu. Et que quelqu’un me prenne pour un raté comme Vita, j’en ai que faire… Et puis comme je l’ai dis plus haut… Je sais que la fin est inévitable mais au moins je tente de faire quelque chose, de changer ce monde de damnée en une monde meilleur en plongeant celui-ci dans une ère de chaos encore plus grande que celle qui fait rage en ce moment… Parfois le monde a besoin de plonger au plus profond des abscisses afin de pouvoir se relever, meilleur, tu sais. Et comme tu me dis, dis ce que tu veux, j’en ai que faire… Je connais mieux que quiquonque qui je suis. Je n’ai pas besoin de me le faire rappeler. L’être faible à l’égo exagéré sait qui il est…

Je pris autre pause et enchainai ainsi :


- Ne dis pas d’idioties ma grande… Je sais très bien que tu ne veux pas que je continu enfin pas réellement. Car après tout à quoi bon se faire dire qui on est par une autre personne ou plutôt qui on semble être. Loin de là l’idée de te faire peur et de te pousser à te renfermer. Nul a été mon intention en disant cela je n’ai fais qu’exposer… Mon point de vue… Que je n’ai pas été cherché loin d’ailleurs. Sache que il est vrai qu’avant je ne te respectais point… Même que je songeais à t’utiliser sans que tu ne t’en rendes compte. J’aurais pu te faire exécuter des tâches horribles pendant que je restais bien confortablement assis dans mon fauteuil. Mais je ne l’ai point fait. Pourquoi ? Car mon cœur disait de t’apprécier et de te respecter alors que mon esprit disait de te contrôler. Au final, c’est mon cœur qui a gagné et je peux maintenant régler cette affaire sans que mon esprit démoniaque vienne s’en mêler. Oh et permet moi de démentir tes dernières paroles, tu te fou pas de devenir plus forte, tu te refuses simplement de l’accepter. De peur de ne rien pouvoir tenter même si cela peut sembler fort inutile mais est-ce si inutile ? Oui certainement mais ne rien faire est également inutile. Aussi que je n’aime pas spécialement qu’on m’apprécie même venant de toi, car ce genre de chose est pourtant si futile pour moi. Ainsi que tu m’apprécie ou non ne change rien sauf pour ce qui va suivre. Si je dis que tu pourrais me servir c’est parce que je projette de faire changer l’avenir des Kuragaris et que tu pourrais m’y être utile. Bien que oui mon esprit t’est trouvé faible, tu es loin de l’être. Certes tes réflexions sont moins poussés que les miennes mais en même temps plus sages. Chose qui me manque cruellement comme tu as pu le voir plutôt.


Je soupirai longuement avant de poursuivre :

- Je sais que cela peu paraître fou et complètement irréalisable comme projet. Et effectivement cela l’es ! C’est impossible pour un humain même aussi extraordinaire que possible ne peut changer le monde. Enfin par seul, c’est pourquoi j’ai besoin de toi. Afin de me ramener sur terre. Si jamais tu acceptes de me suivre. Ensembles nous pourrons changer le monde ! Dis-je avec une pointe de démence dans la voix, évidement nous ne serons pas seuls, il y aura quelques autres personnes qui m’aideront mais toi tu seras celle dont j’aurai le plus besoin car tu es la personne qui a été le plus proche de moi depuis que j’existe. Et tu sais… Maintenant que mon combat est terminé dans entre mon esprit et mon cœur je peux l’affirmer.

Je pris une grande inspiration et dis simplement :


- Je crois que je t’aime bien, Einleen.


Je sais que c’était exagéré de dire quelque chose de ce genre mais bon ce qui était fait était fait, je ne pouvais rien y faire et puis c’était la vérité ! Je l’aimais ou plutôt appréciais bien. Je ne pouvais me permettre de la laisser partir et c’est donc pour cela que j’avais déclaré l’aimer… Sans que je l’eus décidé… C’est ainsi que j’attendis la réponse de ma douce compagne tout en continuant à marcher vers l’abri…
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•Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] _
MessageSujet: Re: •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka]   •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] Icon_minitimeVen 18 Déc - 0:55

    Le bonheur est une illusion d’optique, deux miroirs qui se renvoient la même image à l’infini. N’essayez pas de remonter à l’image d’origine, il n’y en a pas. Ne dîtes pas non plus que le bonheur est éphémère. Le bonheur n’est pas éphémère. Le sentiment ressenti et pris pour le bonheur quand on est amoureux, quand on a réussi quelque chose, c’est le sursis avant de comprendre l’erreur : l’être aimé ne ressemble à rien, ce que vous avez réussi ne rime à rien. Cela ne vous rend pas malheureux, mais conscient. Le bonheur ne se finit pas, il se rectifie. Ce qui luit en moi l’étincelle moqueuse d’un espoir indéfini, qui par instants me fait oublier le fout amer de la moelle pourrie de ce monde, petite étincelle ténue, seule barrière entre moi et l’autodestruction. Ce qui me raccroche à toute cette vie si insignifiante et laide, n’est autre que l’espoir de trouver la personne qui se rapprochera le plus de moi, non, je n’irais pas à vouloir trouver mon deuxième moi, mais plutôt une personne se divergeant de ma pensée, mais ayant un esprit critique assez fin pour discerner le monde actuel sans rester coincé dans la mondialisation, le capitalisme et tout ce qui est corrompu par on ne sait quoi. Je le trouvais enfin, cet individu qui différé de moi par son caractère mais qui pourtant voulait une chose identique à mon désir, changer le monde. Changer cette vie pour ce que nous voulions tous les deux, peu être également quelque chose de différent, mais le changement devait se faire d’après nous, il n’y avait aucune autre explication, bien que ce soit totalement utopiste, nous y croyons totalement. Perdre l’espoir était si simple que j’en avais presque oublié la signification, mais grâce à Ichuu, je voulais de nouveau y croire, penser que nous pourrions refaire ce monde, je ne le savais pas encore mais je voulais que ça bouge, qu’on bouge la vie pour que le temps s’arrête enfin et qu’il nous fasse profiter des choses pleinement. Après tout, il n’est jamais trop tard pour devenir ce que nous aurions pu être, pareil pour le monde, sachant qu’il ne tournerait jamais sans notre présence, c’est à nous de le faire être ce que nous voulions qu’il soit. Comparer le but que l'on souhaite atteindre au pic d'une montagne, et sa vie à un sentier escarpé. Pour accéder au sommet, on a le choix entre gravir le chemin tète baissée, tendu seulement vers son objectif , sans rien voir de ce qui nous entoure. Ou bien avancer en appréciant le paysage alentour, quitte à ralentir parfois ou à bifurquer, sans pour autant renoncer à atteindre la cime. Dans le premier cas, on se refuse des moments de bonheur en pensant que l'on appréciera le paysage quand on sera en haut. Dans le second cas, on s'accorde du temps pour être heureux, en acceptant les plaisirs et le spectacle de l'ascension. Si pour une raison ou pour une autre, le sommet n'est pas atteint, certains auront tout raté et d'autres auront vu un beau paysage. La pensée zen nous rappelle ainsi que le bonheur n'est pas au bout du chemin, mais que c'est le chemin qui est bonheur.

    La conscience venait alors de m’ouvrir les yeux pour une énième fois, je désirais l’impossible, cet homme. Un manque ou un excès de désirer ? Voir dans le désir un manque, c’est ne voir qu’une partie des choses. Pour désirer, il faut certes « manquer », mais il faut aussi…Désirer l’objet qui fait défaut. Le désir n’est donc pas manque, mais excès, excès de vie, de force, de volonté d’exister et de « persévérer dans son être ». L’homme ne désire pas parce qu’il lui manque quelque chose, mais parce qu’il vit et que la vie consiste à désirer et à croître. Le désir est la modalité de cet accroissement de notre puissance, de cet épanouissement existentiel Selon Platon, un grand philosophe, tout désir est manque : on ne désir jamais que ce dont on manque. Seul l’affamé désire manger, seul le pauvre désire la richesse, seul l’humain désire ce qu’il n’a pas. Ainsi, bien que le désir révèle un manque, il est aussi le moyen de combler ce manque et de nous élever vers l’Idéal. Pourtant, si le désir est manque, il est souffrance : car le manque est souffrance. Platon remarquait déjà que tout désir corporel est souffrance, exemple de la faim et de la soif. Le désir est source d’attachement, donc de souffrance. Aussi l’objectif est-il le même dans les deux cas : il faut se libérer du désir. Il faut cesser de désirer. Ce but ne sera pas atteint par le suicide, qui est au contraire une manifestation vigoureuse du désir, mais par la pratique du renoncement, du détachement : par exemple à travers la méditation, c’est-à-dire la cessation de la pensée. Mais comment atteindre ce bonheur ? Le bonheur est étroitement lié au désir : en effet, l’objet par excellence du désir n’est-il pas le bonheur ? Et le bonheur ne consiste-t-il pas en la satisfaction de nos désirs ? Ainsi conçu, le désir est la source de toutes les émotions (ou passions, sentiments, affections, affects). En effet, tous les sentiments n’existent que parce que nous désirons certaines choses : le désir divise le monde en choses à rechercher et choses à fuir, c’est-à-dire en bon et en mauvais. Toutes les émotions découlent de ce partage primitif : si nous sommes tristes, c’est que nous obtenons une chose que nous ne désirons pas ou que nous n’obtenons pas une chose que nous désirons ; si nous sommes joyeux, c’est pour les raisons inverses ; et il en va de même pour toutes les autres émotions : toutes découlent d’un certain désir. Seulement, pour moi, il n’est pas question d’être joyeuse ou malheureuse, certaines personnes sont tellement impassibles qu’on ne pourrait les voir triste ou heureux. Comme mon beau jeune homme, subjectif certes, mais si impassibles de ses émotions qu’on croirait qu’il ne pourrait désirer quelque chose, contrairement à moi. Je fus tout à coups sortis de mes pensées, un simple mouvement me porta au sol comme par magie, je ne compris pas trop comment je venais de toucher le sable de si bas, mon regard se porta sur Ichuu. Après un lourd cri, je le vis, lui si serein et si calme habituellement, semblait sentir une douleur interminable et indescriptible, J’eus presque mal pour lui, le voir si crispé et ainsi, m’empoigna en quelque sorte le cœur que je ne pus rien faire, je ne pouvais broncher ou dire un mot, mais je savais également que cela n’en valait pas la peine. Il n’y avait rien à dire, rien à ajouter, je devais simplement le regarder et attendre que tout cela se termine et qu’il se calme, que la douleur soit moindre et qu’il prenne la parole. J’avais voulu voir comment il allait mais je n’eus la force pour cela. Ce ne fut pas si long que ça finalement avant qu’il m’aide à me relever et qu’il entame un long monologue. Après, rien ne s’afficha sur mon visage, bien que je sois assez étonné par toutes ces choses, je ne pus donc que lui répondre :

    Peu être as-tu raison, peu être pas, rester en quelque sorte dans l’ombre s’est s’éviter pleins de choses, c’est peu être lâche, je te l’accorde entièrement, c’est peu être digne d’un être faible, mais c’est un choix qui est pris par bonne conscience, qui est réfléchis. Parfois on apparaît, on surprend, on étonne, on s’interroge puis on disparaît une nouvelle fois, on ne veut pas s’impliquer dans ce que cette vie nous donne, on regrette, on regrette trop ou l’on s’en fou. Mais les gens changent avec le temps comme le temps change avec les gens, ce n’est pas certain, mais si on ne fait rien, jamais on ne le sera. Je n’ai pas peur, mais je n’en vois pas l’utilité, rien ne m’accroche à faire me sortir de l’obscurité pour développer ce que je suis vraiment, ce qu’on ne veut pas faire par raisons quelconques. Ne t’excuse pas, c’est dit puis c’est tout, chacun a ses opinions et les dire et une belle façon de se prouver qu’on est pas comme les autres.

    Je ne pus m’empêcher de rire à ses mots, un rire assez doux et pourtant moqueur comme tout, ce n’était pas vraiment voulu, c’était sortis d’un coup, comme par enchantement, sur ses mots, j’avais envie de le provoquer, de faire ce sourire pour voir ce qu’il ferait. La curiosité est un vilain défaut, mais j’avais envie,seulement je ne fis rien, je tus mon rire et continua à le regarder droit dans les yeux.

    Une promesse ? Comment ça ? Excuse-moi, mais mes sourires ne sont aucunement forcés, ils viennent comme ils repartent, ne sont jamais faux mais terriblement tentants, surtout quand on m’invite à recommencer par tes doux mots mon cher. Changer le monde, le plonger au plus bas pour qu’il se relève que plus fier et fort ? Intéressant, très intéressant même. L’homme plongera aussi et peu être que par son esprit si faible, il mourra, ou pas, va savoir. Qui peut le savoir réellement ? Mis à par celui qui commencera ce dénouement. Je trouve tout aussi futile d’apprécier, mais je n’y peux rien, ça ne se contrôle pas. Du tout. Par simple curiosité, que m’aurais tu demander d’accomplir ? Pense-tu vraiment que je t’aurais obéi sans dire un mot ? Je ne suis pas non plus naïve à ce point pour qu’on me manipule bêtement. Après je ne connais aucunement tes méthodes pour juger quoique ce soit. Ton choix de vouloir changer le monde me plais, j’aime ça. Peu être que pour ce fait je sortirais de l’obscurité…

    Je ne pus le croire sur le moment, était-il sérieux, j’avais l’impression d’être à la limite de l’éloge, peu être parce qu’il m’avait bien rabaissé quelques instants avant que maintenant j’eusse peur de croire à une illusion de respect, je ne savais rien vraiment. Et encore, ce qui me fit sortir les yeux fut sa dernière phrase. C’était d’ailleurs la première fois qu’il prononçait mon prénom, j’en fus plus ou moins choqué, je n’osais le croire. Je souris simplement :

    Je ne sais pas si je dois te croire, tu pourrais parfaitement me manipuler, sachant pertinemment que si tes dires sont justes que je pense la même chose que toi. Tu es la personne la plus proche de moi en cet instant, seulement je me refuse à te croire, mon esprit ne veut pas souffrir d’une tromperie de ta part et donc s’y refuse, mon cœur lui, te croit, mais le doute s’installe. Comprend- moi…Bien que ce soit trouble, j’accepte avec conviction de t’aider à changer le monde, même si je suis ton pion, je veux le changer alors ce ne sera pas simplement pour toi mais également pour moi. Et je resterais également à tes côtés de cette façon…

    Je tournais la tête à son opposé avant de lui demander, changeant de sujet pour m’épargner d’une utopie grotesque que d’être attirer par quelqu’un.

    Sommes-nous enfin arrivés ?
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Ichuu YasarukaIchuu Yasaruka




•Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] _
MessageSujet: Re: •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka]   •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] Icon_minitimeVen 18 Déc - 1:16

J’épiai encore une fois ses pensés et je les trouvai très intéressante. Plus qu’à l’habitude car cette fois-ci elle pensait à un sujet très sérieux, je dirais même existentiel : Le bonheur. Cependant sa description du bonheur était plus ou moins exacte. Enfin selon mon opinion. Elle disait que le bonheur était rien mais qu’en suite il se rectifie. Qu’il est le chemin qu’on choisit de mener et non l’objectif qui nous attend. D’un sens elle avait raison mais selon ma définition, elle était totalement dans le champ. Car au fond pouvait-on prétendre vraiment savoir ce qu’est le bonheur ? Pouvait-on réellement prétendre que quelqu’un l’avait déjà atteint ? Pouvait-on honnêtement atteindre le bonheur ? Toutes ses questions se résumaient en une seule réponse toute simple : non. Pourquoi donc ? Pourquoi moi, simple mortel, pouvait me permettre de prétendre connaître la réponse aux questions ? Parce que depuis dix ans maintenant que j’avais perdu mes parents, que j’avais perdu ma joie de vivre et que j’analysais le monde. Depuis tout ce temps que je regarde évoluer le monde autour de moi et que vois-je ? Uniquement des illusions. Oui vous avez bien lu. Uniquement des illusions. Pourquoi ? Parce que chaque famille fait semblant d’aller bien ou bien croit sincèrement allez bien alors que réellement, ces familles se déchirent en silence et un jour ou l’autre la bulle éclatera et leur semblant de bonheur s’écroulera avec eux qui réaliseront soudain que le bonheur qui croyaient être leur n’était au fond qu’une illusion camouflant les problèmes pourtant évident de la belle famille parfaite. Même la famille exemplaire qui dit pourtant qu’elle vit le parfait bonheur avec son mari et ses trois enfants. Ils sont riches, ils sont généreux, ils sont aidant, ils sont artistiques. Bref ils ont tous pour eux. Mais tôt ou tard, quelqu’un finira pas envier l’illusion de bonheur qu’ils maintiennent depuis un temps « X » et fera tout pour l’avoir. C’est ainsi qu’après X années de supposé bonheur que cette famille s’écroulera avec toutes les autres parce que un type paumé a voulu lui aussi goûté à cette illusion si délicieuse. Pourtant les gens ne sont pas si bêtes, je doute qu’ils soient tous persuadés que le bonheur est réel et atteignable. Cependant, tous autant qu’ils sont, même si ils sont conscients que leur vie n’est qu’une illusion que ce qu’ils désirent n’est qu’illusion, ils préfèrent fermer les yeux et tenter d’atteindre une autre illusion. Continuant ce cercle vicieux encore et encore. Mais alors si je dis que tout est illusion, que le bonheur est illusion, que les sentiments sont illusions. Alors pourquoi est-ce que je continu de me battre à vouloir changer le monde ? Simplement parce que cette vie-ci était une illusion. Les gens se bernes d’illusions en disant que tout va bien, que tout est parfait alors qu’ils le voient bien aux nouvelles que tout n’est pas rose. C’est ça que je veux briser. C’est ça que je veux faire disparaître, que je veux éliminer, tuer ! Quand cette illusion commencera à craquer, enfin le monde commencera à prendre conscience de l’atrocité réelle du monde, du joug d’oppression, de constriction, de peur que les hommes puissants de ce monde nous font subirent. Et si le peule se refuse à voir la vérité, je leur ouvrirai les yeux de force ! Ils n’auront pas le choix de constater à quel point le monde réel est loin de leur égoïste idée qu’ils s’étaient crée bien avant que le monde ne parle et qu’ils avaient conservé durant tout ce temps. Et une fois qu’il aura commencé à fissurer et à laisser la vérité passer à travers, enfin le monde changera, enfin le bonheur pourra commencer à être envisageable. Enfin le monde pourra réellement s’épanouir. Cependant, ils n’y arriveront jamais seul. Ils ont besoin d’un leader, d’un chef et cet homme sera moi ! Moi et moi seul peut réussir à guider ses âmes errantes vers la véritable vie ! Vers le véritable monde ! Vers… Vers… Le bonheur !

Seulement allais-je y arriver seul ? Bien sûr que non, même les gens tel que moi ont besoin d’aide, d’appuis. Car même pour quelqu’un avec un esprit aussi puissant finit par être débordé de tâches. Et oui, l’esprit peut suivre mais le corps, lui peut importe la personne à toujours ses limites. Et finalement mes recherches allaient bientôt prendre fin. Car la personne qui se tenait devant moi avait tout pour être mon pantin. Tout pour être mon bras droit obéissant. Elle était suffisamment intelligente pour ne pas tomber dans le piège comme bien du monde mais ne l’était pas suffisamment pour tenter de me supplanter. Mais quoi qu’il en soit. Il n’y avait pas l’intelligence de cette dame qui faisait d’elle la candidate parfaite. En effet, elle semblait aussi me désirer, et désire rime avec manipulation. Je pourrais donc y faire accomplir n’importe quelle tâche, cependant il y avait un petit problème. Je tenais également à elle se qui me compliquerait la tâche… Je ne pourrais pas y faire tout accomplir et je le savais. L’idée même de devoir la sacrifier m’horrifiait, chose qui habituellement n’habitait jamais mon esprit. Décidément, ce lycée est ses filles avaient eu un effet néfaste sur moi… Mais ce qui était fait était fait. C’est sur cette fin de pensé que Miss ouvrit la bouche après un étonnement dissimulé mais pas pour moi.

C’est sans attendre que je réponde dans l’ordre à chacune de ses réponses :


- Pas uniquement peut-être ! J’ai raison et tu le sais. Rester dans l’ombre est peut-être utile mais au combien lassant. Tu as une vie, alors autant en profiter pour tenter de changer le monde au lieu de rester dans l’ombre à analyser ce qui se passe sans jamais intervenir. Nous ne sommes pas ses maîtres du jeu alors nous ne pouvons nous permettre de rester cacher à attendre la fin de notre vie. Et détrompe-toi, le peuple a certes évolué mais il n’a aucunement changé. La preuve, il vit encore dans sa bulle croyant que le monde va bien alors que c’est tout le contraire ! Alors arrête toi aussi de te bercer d’illusion et réveille-toi ! Sort des ténèbres et laisse la lumière faire ressortir la puissante personne que tu es réellement ! Oh et ais-je dis que mes excuses étaient de vrai excuses ? J’ai dis ça simplement mais sans vraiment le penser… Les excuses n’ont aucune valeur pour moi. Et sache ceci : Je ne trouve pas que l’opinion soit si belle que cela. C’est simplement une façon d’exprimer ce qu’on pense et cela ne prouve en rien qu’on soit différent. Car justement tout le monde exprime des opinions et pense différemment et donc ce n’est pas si unique.

Je pris une pause tout en prenant le temps de choisir chacun de mes mots et continuai comme qui suit :

- J’ai bien senti que tu voulais me provoquer et refaire ce sourire, tu aurais pu le faire, tu peux toujours le faire cependant ce serait la dernière chose que tu ferais, dis-je le ton extrêmement sadique et sérieux.

Éclate de rire et dis :

- Na, je blague ! Jamais je te ferais une telle chose, pas après tout ce que je t’ai dis. Et puis content de savoir que tu trouve mon idée intéressante. Je sens que tu y joueras un grand rôle. Oh et le monde, le monde… Sans leader il tombera c’est sûr, mais « je » serai ce leader et « je » mènerai ce monde vers l’avenir qu’il est réellement destiné. Je suis celui qui entamera ce changement ! Et je n’échouerai pas ! « J’ »élèverai le peuple au-delà de simple mortel ! Et je destituerai cet odieux maître du jeu qui s’amuse à nous voir souffrir depuis la nuit des temps ! Je le tuerai de mes propres mains et je ferai preuve d’aucune pitié comme je l’ai toujours fais avec chacune de mes victimes !

Se calmant soudainement je déclarai :

- Tu as raison c’est futile et cela rend même les gens faibles et effectivement nous n’y pouvons rien. À moins d’être suffisamment fort pour résister à ce désire, chose que peu de gens ont réussis à faire. Et puis toi qui justement n’es pas assez forte pour résister à cette chose qu’est le désire, tu ne peux probablement pas résister à ma manipulation. Tu aurais peut-être résisté un peu mais j’aurais finis par gagner et j’aurais pu te faire accomplir n’importe quoi… Comme… Assassiner l’actuel dirigeant du clan…

Un autre silence vint prendre la place de la parole et fut aussitôt remplacer à nouveau par cette même parole :

- Oh tu sortiras de l’ombre, tu peux me croire. Tu ne le réalises pas encore mais… Ton rôle dans la révolution si l’on peut l’appeler ainsi sera très grand. Peut-être même plus que le mien.

Je pris un dernier respire avant de finir :

- Si, tu peux me croire. La raison pour laquelle je suis tombé c’était ce combat intérieur. Maintenant que c’est réglé et que mon cœur est libre de faire ce qu’il veut. Il a choisit de t’aimer et de te faire confiance. Chose que tu es la seule à avoir gagné depuis que le nouveau moi habite ce corps. Tu devrais faire de même, laisse ton esprit et ton cœur combattre dans un combat singulier. On verra donc lequel des deux est le plus fort et qui tient le plus à ses convictions. Car si ton cœur ne m’accorde aucune confiance, je ne peux pas me permettre te laisser entrer dans la partie et je devrai t’éliminer. Tu en connais trop sur moi et j’en ai trop dis pour espérer te manipuler sans qu’aucune confiance réel n’existe entre-nous. Si tu me fais confiance, alors tu deviendras mon pion, mon glaive dans cette bataille contre le maître du jeu. Si c’est le contraire. Tu seras ma cible et je devrai t’éliminer. Cela peut paraître sans cœur et ça l’est. Tu es avec moi ou contre moi, c’est uniquement cela la question. Oh et oui on est arrivé.

Je guidai donc ma charmante invitée à travers mes affaires éparpillées par ci, par là. Arrivant finalement à l’abri que j’avais décris beaucoup plus haut. Je m’installai donc à la place que j’avais déjà aménagée pour moi tout à l’heure et invitée ma charmante amie de faire de même. Je m’installai, prêt à me faire essuyer et attendit sa réponse qui allait certainement être porté par une voix si mélodieuse et mielleuse…
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•Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] _
MessageSujet: Re: •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka]   •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] Icon_minitimeMer 20 Jan - 1:35

    C’était vrai que rester dans l’ombre ne m’avancerait à rien, de plus, savoir qu’il avait raison ne me donnait pas l’envie de lui faire comprendre que je ferais peu être quelque chose pour y remédier. Je n’avais pas l’intention de lui faire plaisir, aucunement, c’était dans ma nature et malheureusement je n’y pouvais rien, sûrement que je changerais d’avis, comme, il n’y a que les imbéciles qui restent sur leur dire et qui ne veulent pas changer pour s’améliorer. C’est vrai que nous n’avons qu’une vie, bien que j’aie le pressentiment d’avoir une vision bouddhiste et de croire à une vie après la mort, dans le sens où l’on pourrait éventuellement prendre une autre forme, la réincarnation dans un autre corps qui dépendrait de notre karma. Ce n’est qu’une simple idée, pourtant après que la bouche soit bouclée, il n’y a pas de suite, mais qui peut prétendre le contraire, qui peut formuler une vie après la mort ? Personne, c’est pourquoi le besoin de faire ce que nous voulons avant de mourir et c’est une façon de prouver sone existence dans le monde dans lequel nous vivons. Le peuple n’évolue pas réellement, j’aurais préféré vivre à une époque plus lointaine, ou les valeurs étaient fortes et puissantes, ou le courage, la grandeur était prônée. Vivre dans l’illusion, non ce n’est aucunement mon intention, je ne suis qu’une fille, espérant, croyant et voulant que le monde change, mais seule, je sais pertinemment qu’on n’arrive à rien, et personne n’a les mêmes idées de vouloir bouger les choses, personnes n’a le cran de se révolter, de faire comme en soixante-huit et de bouger, ou en quatre-vingt-neuf, on vit dans un monde meurtri et comme l’humanité souffre, tout le monde doit souffrir avec elle.

    Je ne pus pourtant que sourire à son propos dernier, l’humain n’est pas unique comme il fait la guerre et pense à la violence rien que par le désir mimétique, rien que par le fait qu’il désir ce que quelqu’un désir également et que l’autre a déjà, c’est le début d’une ère non prospère, on veut tout et on ne se contente de rien, c’est ça le monde moderne, mais cela fait bien des siècle qu’on espère abolir la cruauté, dans une société ainsi ? Elle ne peut que se développer, de façon aléatoire. Pour moi non plus, les valeurs ne sont que le fruit de la reconnaissance humaine, l’homme veut être reconnue et savoir qu’on el respecte, ce ne sont que des mots et rien ne pourra faire savoir si c’est hypocrite ou non, ce n’est qu’une facette qu’on ne peut définir et qui ne vaut rien aux yeux de la plupart des gens.

    C’est ainsi que je vins à lui répondre, je n’avais pas envie de lui faire perdre son temps, moi qui étais de nature impatience, je ne voulais pas faire à lui ce que je ne supportais pas qu’on me fasse. C’est ainsi qu’après une petite inspiration je vins à lui dire d’une voix neutre :

    Les gens savent que le monde va mal, c’est juste qu’ils essayent de prétendre se semblant de bonheur et donc de s’imaginer la vie la plus parfaite qui pourrait exister, ils veulent vite atteindre les sommets pour échapper à la triste réalité; trop ambitieux sans doute. Leur déchéance est semblable à leur regrettable ascension, vertigineuse. D’autre part, tu as parfaitement raison, les excuses ne valent même pas la peine d’être écouté, alors pourquoi se donner la peine de les prononcer s’ils ne veulent rien dire. Je ne pense pas qu’on doive éprouver le besoin de les faire partager, surtout pas toi.


    Lorsqu’il eut finit, il repris d’un air entièrement sadique que si je refaisais ce sourire ce serait la dernière chose que je ferais, cela me fit rire légèrement après un moment, bien que je sois assez surprise par ce ton si confiant et si sadique, j’avais quelques apprécié comment il avait su changer son calme impénétrable en ce sadisme intéressant. Ce qui me plu sûrement le plus fut la conviction de sa parole, c’était plein de force et d’envie, il semblait que la motivation et l’ambition en soit pas contre lui, il en avait bien plus que je ne l’aurais pensé, il était assez imprévisible quand j’y repensais. Bien qu’il ait une ambition assez prétentieuse de se vouloir être leader, je ne pensais pas le contraire, il était fait pour commander, mais je n’aimais pas me sentir obéir à Ichuu, seulement je n’aurais sûrement aucunement eut le choix et je ne l’aurais sûrement pas.

    Joli développement.
    Dis-je d’une voix franche accompagné d’un petit sourire amusée.

    Je l’écoutais, la manipulation était un art que j’avais déjà appris bien longtemps dans mon existence, je savais m’y prendre, mais personne n’avait jamais essayé de faire cela sur moi. C’était vrai, le désirer était faible de ma part, je devais l’être, mais je ne le nier pas ce qui diminuer ma faiblesse, admettre sa faute est un début. Je lui répondis donc :

    Tu ne le feras pas, tu ne me feras pas faire ça, sachant que je suis faible d’avoir ce désir, la faiblesse montre simplement que nous sommes humains. Je ne nie aucunement cela, mais je suis plus résistante que tu ne le penses mon cher.


    Plus grand que le sien ? Je commençais à me poser plus d’une question au sujet de mon rôle, mais d’un côté j’étais bien curieuse et impatiente, seulement je savais que la patience était une vertu à ne pas mettre de côté dans ces cas-là, je le serais bien assez tôt. Je ne dis rien avant qu’il n’entame un long monologue. Peur de mourir non ? Mais je ne pouvais m’empêcher de croire en ses ambitions, en ce qu’il voulait faire de ce monde, je lui faisais confiance, parce qu’il me ressemblait d’une part de moi mais également parce qu’il était le premier avec lequel j’avais pu parler aussi franchement sans arrières pensés ou autre. J’étais avec lui, bien que l’idée d’être son pion ne me plaise pas, mais avais-je le choix ? Non.

    Je n’ai pas besoin de faire cette bataille, je sais au fond de moi ce que je veux et en tout premier c’est de voir ton œuvre au bout de sa forme et donc d’y contribuer, mais également parce que je te fais confiance pour des raisons qui me sont propres, je sais que tu as le pouvoir d’y arriver, je sais que tu as cette volonté et que je veux t’aider. Seulement être ton pion veut vouloir dire t’appartenir non ? Etre à toi ? Faire ce que tu veux sans aucune intervention ?

    On était enfin arrivée, après cela je lui souris, regardant le paysage, admirant ce que j’avais voulu voir. Je m’installais également mais derrière lui, prenant une des serviettes, je finis par lui sécher le dos doucement, approchant ma bouche de son oreille je lui dis à voix basse, sourire aux lèvres :

    Si j’en avais l’envie, je pourrais te mettre à ma merci…
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Ichuu YasarukaIchuu Yasaruka




•Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] _
MessageSujet: Re: •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka]   •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] Icon_minitimeMer 20 Jan - 5:17

Enfin ! Elle commençait à comprendre. Elle commençait à penser que j’avais raison ! Et surtout elle voulait faire quelque chose ! Enfin, peut-être mais quand même c’était déjà un début, un début qu’elle voulait me cacher bien que cela soit totalement inutile. Mais c’était bien la seule chose avec laquelle j’étais d’accord… Mais bon j’y reviendrai plus tard quand viendra le temps de parler. En attendant, parlons du monde ! Ce fameux monde ! Elle prétendait que les gens étaient conscients du mauvais état de ce monde… Certes mais encore là comme elle le disait c’est qu’ils tentent de se voiler la figure avec quelque chose qui pourtant dans ce monde n’a aucune réel signification : le bonheur… Par contre je n’étais pas tout à fait d’accord sur certains points qu’elle avait pensé plus tôt et omis de dire, les humains, l’homme désire certes ce qu’il n’a pas, désire la vie d’autrui cependant l’ère nouvelle dont pense ma chère compagne… Elle n’est pas non prospère. Au contraire, elle est une ère immensément prospère… À la haine… À la violence… À la cruauté… Au sadisme… Bref une ère prospère au mal ! Certes je devrais pourtant être content, m’en réjouir même ! Mais au plus profond de moi subsiste une partie qui veut le bien pour ce monde… Car bien que je sois la pire des raclures, je ne souhaite au fond que le bien des gens… Même si paradoxalement j’en ai fais souffrir des tonnes. Plutôt amusant, non ? Quoi qu’il en soit d’autres de ses pensées m’intriguaient, celle-ci entre autre : La vie après la mort… Quelle idée saugrenue ! Comme si on pouvait se réincarner après qu’on soit mort dans cette vie !? Et le karma… Quelle foutaise ! Néanmoins contrairement à ce qu’elle pensait, personne ne peut réellement prétendre qu’après cette vie il n’existe rien... On meurt… Et puis plus rien… On disparait et c’est fini… On ne peut non plus prétendre qu’il y ait quelque chose après la mort… Mais l’un comme l’autre est plutôt absurde… Alors le meilleur moyen ou plutôt solution est de profiter de la vie, d’accomplir un maximum de chose avant de casser sa pipe… Au cas où justement il n’y aurait rien… Dans le cas contraire bah… Ta précédente vie aurait été intéressante et reste plus qu’à savoir si celle-ci sera meilleure. Plutôt vague certes mais n’ayant aucun réel fondement qui avançait une des deux théories… Puis durant mon absence marquée par un petit flot de pensée. Madame ici présente ouvrit la bouche et continua sur la lancé qu’elle avait entreprise un peu plus tôt.

Plutôt simple mais résume bien ce qu’elle pensait. Un joli développement en effet. Je ne peux que lui accorder. Oh et comme elle venait de le penser juste avant de répondre, elle avait adoré l’air sadique que j’avais pris durant un court instant, bien qu’en même temps elle en fût assez surprise. Mais elle préféra et de loin la conviction et la motivation qui empreignait chacun de mots que j’avais prononcé sur ce ton sadique. Par contre elle pensait que j’en avais moins que ça… Quelle naïveté… Surtout que comme elle venait de le formuler : J’étais assez imprévisible. Oh oh ! Elle trouvait que j’étais fais pour commander ! Par contre elle me trouvait prétentieux… De vouloir devenir le chef de ce nouveau monde que j’allais crée… Bon certes je peux bien lui accorder cela bien qu’honnêtement… Au vue de mes capacités autant mentale que physique, je ne pouvais que devenir ce leader ! Autrement quelqu’un l’aurait fait avant moi ! Et si au contraire il était né dans les mêmes années que moi et bien je devrai éliminer ce « leader » et ainsi le devenir à sa place ! Tel est la destinée que je me suis forgé ! Et qu’elle m’aidera à accomplir ! Si bien sûr elle l’accepte autrement je me trouverai quelqu’un d’autre, peut-être Yuki ou bien Inoue… Hum… Non je ne pouvais me passer d’elle… Donc elle avait bien raison je ne pouvais pas la tuer… Ni lui faire du mal… Cela ne me plaisait guère de l’admettre.

Arf… Elle ne veut pas faire cette bataille… Pourtant peut importe les réponses et les raisons qu’elle me citait… Sans cette bataille son jugement et son raisonnement en seront troublés ! Propre ou pas ses motivations n’étaient pas totalement sûres puisque son cœur et son esprit se battaient toujours… Au moins elle semblait croire que je pouvais y arriver… Il y avait au moins ça qui n’était pas troublé par son combat intérieur. Même son aide ne peut m’être utile si celle-ci ne me fait pas totalement confiance comme elle le prétend.

Soudain, elle s’installa en arrière de moi, commença à m’essuyer le dos doucement quand tout à coup, elle approche sa bouche de mon oreille et susurra : « Si j’en avais l’envie, je pourrais te mettre à ma merci… »

Quelle naïveté… Croyait-elle réellement que je l’aurais laissé ainsi m’approché sans prévoir quelques précautions ? Si telle était le cas…

C’est donc ainsi que je répondis le sadisme pur peint sur le visage :


- En effet, tu pourrais mais le ferais-tu ? Non tu ne le feras pas car tu ne veux pas que je meurs tant que tu n’auras pas vu mes dessins. Voici entre autre ma première précaution. Ma deuxième suit comme cela : en ce moment même il y a une arme de pointé en ta direction et ce n’est pas moi qui la tient, cependant fait un seul geste pour me tuer ou quelque chose s’y approchant et l’arme ira se figer dans ton corps. Troisième précaution : Mes propres capacités de réaction, tout à l’heure j’aurais pu te maîtriser à la seconde où tu t’es approchée de moi et je pourrais toujours te maîtriser. Et pour reprendre tes dernières paroles : Si j’en avais l’envie, je pourrais te mettre à ma merci… Ou dans ce cas précis, je pourrais t’arracher ses lèvres qui ont servis à me menacer.

Je pris une légère pause prenant le temps de tout formuler mes futurs réponses et commençai comme ceci :


- Quoiqu’il en soit je partage un avis plus ou moins différent du tient sur la vie après la mort… Comme je l’ai formulé plus tôt dans ma tête, la vie après la mort est une idée saugrenue mais qui ne perd pourtant pas tout son sens. Car en effet qui peu prétendre le contraire ? Qui peut dire que quand on meurt on disparaît et puis plus rien… Qui peut aussi prétendre qu’on aura une seconde vie après celle-ci ? Personne… Et donc tout ce qui nous reste à faire c’est de faire le maximum de choses avant de trépasser au cas où la vie s’arrête bien quand on meurt. Et si ce n’est pas le cas et bien on l’aura rendu bien amusante. C’est ainsi que je vois les choses. Et toi aussi en quelque sorte, tu as peut-être envi de faire quelque chose pour sortir de l’ombre et c’est tout ce que j’attendais. Même si encore là tu ne me fais pas totalement confiance… Car ce combat, tu refuses de le faire alors que tu dois le faire ! Si tu ne le fais pas ta confiance en moi ne sera jamais totale et je ne peux me permettre de devoir constamment surveiller mes arrières au cas où mon acolyte tenterait de me poignarder…

Je pris une seconde pause et enchainai comme qui suit :

- Bref, parlons du monde maintenant, celui que tu qualifie de monde moderne, celui qui est entré dans une ère non prospère. Laisse-moi te dire que tu te trompes… Le monde dans lequel nous vivons est bien dans une ère mais seulement pas une ère bien positive… C’est une ère de violence dans lequel le monde est entré depuis maintenant plusieurs millénaires… L’humain ne veut que progresser et il n’hésite pas à faire tomber des têtes pour y arriver. Crois-tu que tous les grands de ce monde n’ont pas fait souffrir de gens ? Juste les présidents américains. Pour la plupart perfides, ils en ont fait tomber des têtes ! Mister Bush ! L’un des plus mauvais ! Son ascension a été couverte de sang et son règne aussi… Lui et son fils… Tous deux on fait souffrir leur peuple et fait la guerre, provoqué l’anarchie et tué des milliers d’américains sans que personne n’en sache quoique ce soit… Pourtant c’était bien évident et plusieurs avaient comprit que le monde serait mieux sans Bush mais bien d’autres pensaient que d’être son le règne de Bush était tout ce qui avait de mieux, une porte vers le paradis et le bonheur… Résigner, pensant qu’ils ne pourraient rien faire pour changer le monde et qu’il valait mieux laisser cet homme tout contrôler, qu’avec lui on pourrait enfin réaliser l’ascension qui était pourtant impossible jusqu’à maintenant ! Naïf le peuple a cru que Bush assouvirait leur ambition démesurée… Quelle erreur… Mais bon comme je le disais ce n’était qu’un exemple qui peut sembler faux et pourtant c’est la triste vérité

Un autre moment de silence vint ponctuer mon long monologue et continuai :


- Oui en effet les excuses sont inutiles surtout pour moi mais bon… Je devais bloquer du temps. Raison stupide je le sais mais que veux-tu c’est ainsi, un sourire de sadisme vint s’ajouter à ma mimique sadique qui n’avait toujours pas disparu, pendant que j’y pense ma chère. Je suis bien content que tu aime mon air sadique… Cependant… Je trouve cela navrant que tu penses que je sois prétentieux de vouloir devenir le leader. Cela ne l’est pas plus que de vouloir devenir la prochaine pop star, c’est un rêve, un désire comme les autres… Et tant fait pas, si tu ne veux pas m’obéir je ne te l’empêcherai pas simplement que tu ne seras plus de ce monde par la suite…

Je respiré lentement et ajoutai :

- Au fait, pourquoi crois-tu que je ne le ferais pas ? Que je ne te tuerais pas ? Parce que tu es faible et donc humaine comme tu le dis ? Tu rigole ? T’es probablement la fille la moins humaine que j’ai rencontrée de toute ma vie… Et puis résistante ou pas… Je finirais par te faire craquer si je le voulais vraiment.


Je lui fis part de mon silence une dernière fois avant de terminer comme ceci :

- Ce combat tu le feras autrement comme je l’ai dis tellement de fois que je commence à me lasser de le dire, je te tuerai. Est-ce bien comprit ? Alors règle ce combat ou sinon disparait ! Dis-je presque avec rage. Confiance ou pas, elle n’est pas totale ! C’est bien de croire en moi mais si toutes ces paroles ne sont pas dites avec des sentiments vraiment solides… Donc si tu veux vraiment m’aider combat-toi et ensuite, seulement ensuite je pourrai accepter ton aide que tu souhaite apparemment me donner. Et détrompe-toi être mon pion ne veut pas dire m’appartenir, je n’ai pas la prétention de dire qu’un humain peut m’appartenir. Si tu préfère tu es mon instrument, mon épée, ma première et dernière ligne de défense. Mais en aucun cas tu m’appartiens, tu es libre de tes choix et de tes agissements. Mais oui comme tu le dis tu devras m’obéir, faire ce que je veux mais tu pourras toujours émettre ton avis pour autant qu’il soit utile. J’ai beau être un géni, il m’arrive de faire des erreurs ou d’oublier des détails importants.

C’est donc comme cela que je finis finalement de parler et que j’attendais la réponse de la douce demoiselle…
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MessageSujet: Re: •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka]   •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] Icon_minitimeJeu 20 Mai - 21:46

Pas de réponse ?

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•Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] _
MessageSujet: Re: •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka]   •Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka] Icon_minitime

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•Lucky ? [PV Ichuu Yasaruka]

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