Yori n'avait pas envie de dormir. Elle avait plutôt envie de s'échapper... Partir loin très loin... Fuir le japon...Fuir son passé... Fuir sa famille... Fuir son père...

Yori décida de partir prendre l'air pour souffler un peu de sa salle journée. En effet, Yori avait vécu une journée pourrie... Elle s'était réveillé en retard pour les cours de musique, c'était bagarrer avec un Kazuki, avait loupé sa séance de théâtre, re-bagarré avec cette fois-ci un membre de la troupe de théâtre, la boite de médiator perdu, et enfin un cauchemar qu'il l'a réveillée... Elle avait "rêvé" de son père qu'il la battait, d'une frère ou d'une soeur perdu...

Bref c'est avec mélancolie et avec une certaine tristesse qu'elle parcourra le lycée de fond en comble avec sa compagne Shadow à la recherche d'un endroit tranquille... D'un havre de paix... Mais rien... Elle continua sa recherche et eu comme un déclic

Et pourquoi pas le toit ?

Aussitôt pensé aussitôt fait. En effet d'un pas lent elle se dirigea vers le toit. Elle ouvrit la porte et resta debout bouche bé. Le panorama qu'offrait le lycée daiki est tout simplement magnifique. En effet le lycée offre une vu incroyable sur toute la ville... Vraiment magnifique ! Yori se croyait dans un rêve... Toutes ces lumières...

Bref elle s'installa sur le toit et elle joua un petit morceau de blues... Vraiment quelque chose qu'elle pouvait faire ressentir...

Il faisait nuit noire. Pourtant les pas du jeune Emon résonnait dans les couloirs. Il ne réfléchissait pas une seconde au chemin emprunté, tel une âme errante. Il suivait ses envies inconsciente, se vidait de toutes la pressions accumulé durant la journée. Resté stoïque pendant des heures avait un certains prix. En effet, sans cet exercices, le garçon augmentait ses chances de perdre le contrôle qu'il avait sur lui, supprimant sa faculté à garder son sang-froid, à se cacher derrière un écran facial inexpressif en toute circonstance... Et, vu qu'il affectionnait particulièrement cette " protection", il effectuait donc sa " petite balade tardive " comme il l'appelait.

La clarté de la lune qui transperçait les quelques fenêtres lui permettait aisément de se repérer. Elle était ronde d'ailleurs, la lune. Elle formait un cercle immaculé parfaitement parfait. Emon s'arrêta devant une des fenêtre pour la contempler quelques secondes. Il aimait cet astre. Il la préférait nettement à son compère jaune. Plus douce, plus belle, plus mystérieuse. Le rouquin resta là, totalement hypnotisé. Il était bien.

Puis, en plus de la vue berçante de la reine de l'obscurité, une douce musique lui vint aux oreilles. Un blues. Le Kuragari n'aimait pas particulièrement ce genre musical, mais fut forcé de reconnaître qu'il se mariaient parfaitement à cette nuit. La chanson continuait, Emon ne bougeait pas de son point d'observation. Après la lune, il observa les étoile. Moins passionnante que leurs reines, les étoiles étaient cependant enviable selon le garçon. Elle n'était jamais seule, brillaient toutes les nuits sans jamais faillirent et faisaient rêver plus de 5 milliards d'humains. La musique continuait et la curiosité d'Emon fut alors trop puissante pour être ignorée. D'où venait elle ? L'étudiant accéléra alors le pas, se fiant a son ouïe pour trouver l'endroit créateur de la mélodie. Son investigation le mena jusqu'au toit. Une rapide pensée de raison lui venu à l'esprit.

* Si une personne s'isole sur le toit, n'est ce pas pour être seule ? *

La curiosité d'Emon l'emporta rapidement sur la raison et il s'engagea sur la plate-forme à l'air libre. Il reconnut rapidement qui se tenait là avec sa guitare tant chérie...

- Hey Yori........ Sa fait un moment qu'on sait pas vu.

Des paroles de pure fomalité, pour entamé une conversation plus intéressante par la suite. Peut-être... Emon continua en affichant un sourire véritable, détirant ses trait si tendu d'ordinaire.

- Une insomnie ? ...

Sans attendre une réponse, il s'assit a côté d'elle. Replongeant son attention dans le ciel pas si noir que sa cette nuit là.

- Elle est magnifique hein ? .... Ton morceau l'accompagnait bien.

Le garçon avait exprimé ces dernières paroles simplement gardant un léger sourire. Sa lui faisait du bien d'être lui même, sans cette armure qu'il se mettait s'y souvent. La pauvre Yori devait d'ailleur en être étonné, lui normalement si formel. Où peut-être pas...