Konoha : Lycée Daiki
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Konoha : Lycée Daiki


 
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 Et c'est à la tombé du soir... [Libre]

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Aellia KaedeAellia Kaede
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Et c'est à la tombé du soir... [Libre] _
MessageSujet: Et c'est à la tombé du soir... [Libre]   Et c'est à la tombé du soir... [Libre] Icon_minitimeDim 17 Jan - 19:48

Aellia ferma les yeux. L'avenue était plongée dans la fébrilité du samedi soir. Il ne faisait pas chaud, mais alors pas chaud du tout et pourtant, la population s'amassait encore des les rues. Ils se plaignaient du froid et sortaient tout ce même. A croire que la contradiction était leur seconde nature, après la critique. Refusant d'écouter leurs imbécilités, la blonde se décrocha de la réalité pour n'en laisser qu'un fond sonore, incompréhensible. Elle se laissa alors flotter entre le présent et l'irréel. Attentive à une seule chose, qui se profile, se rapproche. Un sourire naquit sur son visage.

Elle était assise sur un parapet, bordant le parc public. Vêtue simplement d'un pantalon en toile blanche et d'une mince veste, elle ne grelottait pas, elle. Les jambes pendant dans le vide, les mains posées de part et d'autre de son corps, la stabilisant un maximum. Les yeux fermés et un sourire étrange sur les lèvres, elle ressemblait à une rêveuse. Pourtant, depuis peu, ce n'en était plus une. Elle avait cru pouvoir s'échapper, pouvoir croire en nouveau en sa liberté. Elle avait sincèrement cru en Elvira, mais elle aussi avait disparut. Plus de nouvelle. Plus de sourire ni d'espoir. Contrairement à ce que l'on pouvait penser Aellia n'avait pas sombrer, non. Elle était juste devenu moins humaine. Plus monstrueuse. L'horrible chose qui grandissait en elle avait encore pris de l'ampleur et Aellia ne cherchait même plus à le cacher.

Dans la rue, un cri résonna. « Enfin » pensa la blonde. Oui, enfin ce qu'elle attendait arrivait. Ouvrant les yeux, elle se laissa glisser sur le sol avec légèreté. Une bourrasque de vent tenta d'emmêler sa chevelure, mais la blonde l'ignora. Toute son attention était tournée vers un gamin qui courrait dans sa direction, une femme hurlante à ses trousses. Le môme, pas plus âgé que 15 ans, traversa la rue et arriva sur le trottoir où attendait Aellia. Lorsqu'il passa devant elle, la jeune fille se mit enfin en mouvement. Son bras se détendit à la manière d'un serpent attaquant sa proie. Sa main bleuit par le froid se referma sur le col du gamin qui fut arrêter net. Dans sa main, il tenait un sac à main. Aellia le lui prit sans plus de douceur et en sortit le porte monnaie. Vive, elle récupéra l'argent alors qu'une voix s'élevait dans son dos .

« Merci mademoiselle, ce petit vaurien m'a volé mon sac et je... »

Aellia relâcha le môme qui prit la fuite. Lâchant le sac qu'elle tenait toujours, ainsi que le porte-monnaie à présent vide sur le sol, elle adressa un regard glacial à la femme et se dirigea vers le parapet. Prenant appuie sur ses mains, elle se hissa sur le mur et se laissa retomber côté parc. Ensuite, elle se mit en marche. Une demi journée d'attente et elle était enfin récompensée. Remontant une allée d'une démarche d'oiseau, elle rejoignit son banc. Tous les jours depuis le départ -ou était-ce une disparition ?- d'Elvira, elle venait sur ce banc et attendait que le destin se présente. Bagarre, vol, discussion, silence. Tout, elle attendait tout. Tout ce qui pourrait lui prouver qu'elle était toujours en vie.

Une fois assise sur le dossier du banc, les pieds posés sur l'assise en bois usé, la blonde ouvrit sa main. Quelques billets y étaient froissés. Avec espoir elle compta. 1340Yens*. Elle n'allait pas tenir bien longtemps avec ca. Au mieux, elle s'offrirait un MacDo ce soir. Son ventre grogna à cette pensée et la blonde étouffa un soupire. Elle avait besoin d'argent, et vite. Depuis une semaine, elle n'avait plus de quoi manger et se payer une chambre. Refusant de renter au lycée, elle errait dans la ville, volant lorsque la faim était trop forte. Comme un loup solitaire, elle allait devoir assurer sa survie.

Serrant à nouveau l'argent dans sa paume glacée, la jeune fille soupira et laissa ses yeux se fermer à nouveau. Le vent, comme pour en rajouter, se leva, fort et froid. Aellia frissonna et serra un peu plus ses paupières. Imaginant un feu dans une cheminée, un lit confortable, une bouillotte ou un chocolat chaud, elle chercha dans ses ultimes percer d'imagination pour oublier qu'elle était a bout de force, crevé, frigorifiée et seule. Elle oublia tellement bien qu'elle n'entendit pas les pas se rapprocher d'elle. Tellement qu'elle en oublia que le soir tombait et que cet endroit n'était pas le plus sur au monde la nuit. Si bien qu'elle laissa le danger s'approcher.

* environ : 10Euro
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Altaxar HashimotoAltaxar Hashimoto
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Et c'est à la tombé du soir... [Libre] _
MessageSujet: Re: Et c'est à la tombé du soir... [Libre]   Et c'est à la tombé du soir... [Libre] Icon_minitimeLun 1 Fév - 0:16

La dernière page, une dizaine de lignes. Le jeune lycéen ferma son livre brusquement. Ainsi donc, voila quel était le dénouement de cette tortueuse histoire. Il avait dévoré ce bouquin en une après-midi à peine tellement l'intrigue l'avait passionné. Pour une fois que ce prof de français donnait un livre potable à lire, et pour une fois qu'il en lisait un ! Al' était allongé dans son lit, sur sa couverture, et tenait encore le livre fermé dans ses mains, les bras tendus en l'air. Puis, il le posa sur sa table de chevet, se coucha sur le coté, pensif. Il s'imaginait la tête du correcteur lorsque celui-ci verrait l'interrogation de lecture, il aurait une sacré surprise en s'apercevant qui était l'élève qui l'avait complétée.

Doucement, l'adolescent se leva, pris sa veste, un kunai, ainsi que deux saïs, qu'il plaça dans une de ses poches et claqua la porte derrière lui. Il traversa les couloirs d'un pas rapide, il avait besoin de prendre l'air, et, vu l'heure, s'il tombait sur un membre du personnel, il verrai ses desseins plus compliqué a réaliser. Heureusement, entre sa chambre et la sortie, Altaxar ne rencontra que quelques élèves isolés. Alors que sa main venait d'atteindre la clenche, une voix sévère résonna dans le hall, et le priait de ne pas franchir la porte. Il n'y prêta pas la moindre intention, se moquant des conséquences. Le garçon entendit le bruits des talons s'accélérer, mais comme si elle prenait parti pour lui, la porte se claqua juste devant la femme qui s'était presser inutilement, car une fois que celle-ci jeta un coup d'œil dehors, le fugitif avait déjà disparu.

Al' ferma la fermeture de sa veste qu'il n'avait pas eu le temps d'enfiler bien correctement. Le temps était glacial. L'adolescent sorti de sa poche intérieur un paquet de cigarette. Il en sorti une, l'alluma, se repris sa marche vers les rues de Konoha. Quelques minutes plus tard, il jeta mégot à terre. C'était remarquable le nombre de personne qui se promenait encore dans la ville a cette heure, par ce froid. Il se frotta les mains pour les réchauffer. Le lycéen pénétra alors dans le parc public. A peine avait -il dépassé le portail grand ouvert qu'un gamin coiffé d'un béret, et qui ressemblait fort a Gavroche, le bouscula et s'enfuie. A travers cet enfant, Al' se reconnut. Ce mioche, c'était lui il y a quelques années. Il était prêt a mettre sa main au feu que ce jeune garçon venait de jouer les pickpockets avec une femme d'âge mure. Comment il le savait ? C'est ce qu'il aurait fait à sa place. En tout cas, c'était gagné pour le marmot : personne ne lui courait après.

La buée qui émanait de la bouche d'Altaxar était incroyablement épaisse, preuve que le froid était intense. Le gamin, le froid... Cela lui rappela l'hiver où il avait fui sa famille, dans l'état du Washington. Les premiers jours furent les plus dur de toute sa vie, et il avait failli mourir de froid. La pitié des gens le sauvèrent des griffes de la mort. L'adolescent s'arrêta un instant, leva la tête, et admira le ciel entre deux branches d'arbres, qui formaient une sorte d'arche au dessus de lui. Le ciel était totalement dégagé, et les nombreux lampadaire hors services du parc permettait aux étoiles de briller de milles feux. Glacial. Les pieds du jeune homme rappelèrent au garçon qu'il devait reprendre sa marche. Devant lui, alors que la voie pavées tournait, se dressait un étang gelé, qui était entouré de saules pleureurs. Mais Al' ne s'attarda pas devant ce spectacle et continua sa marche, cherchant un endroit où s'asseoir, de préférence au chaud.

Une idée qui lui parut évidente lui transperça l'esprit, il suffisait d'aller au bar. Au même moment, il s'aperçut que ses lacets étaient défaits. Il appuya son pied sur le banc le plus proche et refis un double nœud. Quand il leva la tête pour repartir, il s'aperçut qu'une jeune femme blonde était assise sur ce même banc. L'information ne fit qu'un tour dans son cerveau. Il ne le fit pas voir extérieurement, mais cette fille, il l'avait reconnue, était une Kuragari, et pas une des plus dociles à ce qu'on lui avait dit. Il fit mine de rien, et s'assit à coté d'elle, sur le dossier du banc. Puis, il plongea sa main dans sa poche intérieur, là où il y avait ses cigarettes, son briquet, mais aussi son kunai. Prêt a sortir où les cigarettes, où l'arme blanche, il attendait la réaction de la fille.
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Aellia KaedeAellia Kaede
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MessageSujet: Re: Et c'est à la tombé du soir... [Libre]   Et c'est à la tombé du soir... [Libre] Icon_minitimeLun 1 Fév - 15:42


Aellia n'était plus. Le froid avait décidément grillé toutes les liaisons entre son cerveau et le reste de son corps. Sa main serrée convulsivement sur les quelques morceaux de papier qui était censé la faire vivre, avait virée au bleu-violet. Son autre main, cachée dans une des poches de sa fines veste tentait de se réchauffée en caressant l'acier glacé de la lame qui ne la quittait jamais. Son corps ne tremblait pas, non. Jamais elle ne se serrait permise de montrer qu'elle ressentait quelque chose face au temps. Elle était bien trop forte... trop fière pour s'avouer dominer par la température. Son visage, fermé dans une expression de calme étrange ne bougeait plus. Elle était comme endormie ou comme morte, les autres avait le choix.

Alors que les minutes défilait et que son immobilité parfaite devenait suspecte, Aellia revint doucement vers le présent. Sans bouger, sans même respirer plus vite, ou cligner des paupières, elle se laissa tirer de son éternel monde fait de rêve de gamin et d'imagination de tueuse pour mieux appréhender le monde qui l'entourait. Jamais elle n'aurait dit « son monde » car celui où elle vivait n'était rien pour elle. Habituée à vivre seule, a avancer seule, a fermer les yeux sur ce qui l'entourait, elle avait prit l'habitude de parler de ce qui l'entourait comme d'un paysage inaccessible ou elle n'avait pas sa place... Ou elle ne voulait surtout pas de place. Car s'intégrer dans ce paysage signerait la fin de sa semi-liberté, elle le savait.

Ses pensées divaguaient encore, toujours. Se tenir loin des autres avaient ses défauts et cette habitude de se déconnecter de tout en était une. Combien de fois avait-elle déjà subit une attaque lorsqu'elle se laissait happée par ses pensées? Combien de fois le coup reçu lui avait-il fait tellement peur qu'elle avait manquée de ne pas réagir correctement ? Combien de temps encore tiendrait elle en vie avec cette saloperie d'habitude qui le bouffait sa sécurité ?! Excédée, la jeune fille refusa de bouger mais se frappa intérieurement pour arrêter de débattre sur cet question sans réponse. Quitte à devoir parlementer, elle ne souhaitait pas le faire seule, avec elle même et dans ce parc plus très sur ces derniers temps. Oui, c'était une mauvaise idée de rester encore longtemps dans ce monde à mi-chemin entre présent et irréel.

Finalement ce fut un mouvement d'air qui la ramena totalement au présent. Infime, comme celui d'un humain marchant ou s'arrêtant. Un mouvement fin et doux, de quelqu'un sachant avancer en silence. Et puis un autre mouvement d'air, plus fort, comme une respiration. Aellia imaginait très bien. Une personne marchait dans le parc, comme tous les soirs, et c'était arrêtée près de son banc. Pour quelle raison ? La fatigue ? Le besoin ? L'envie ? A y réfléchir, elle ne voulait même pas le savoir. Ce qui l'importait, maintenant, était de savoir si l'être près d'elle avait dans l'idée de se remettre en route, ou pas.

L'immobilité dura un moment, pas très long, pas très court non plus. Puis la blonde sentit un regard sur elle. Comme aveugle -ses paupières étant toujours fermées- elle concentra son ouïe pour mieux percer ce qui l'observait. Pas intuition, peut être aussi par habitude, elle décela juste un regard sur elle. Pas quelque chose de méchant. Pas de moquerie. Juste un regard, comme on regarderait un passant. Aellia se demanda si ce regard portait juste de la curiosité ou aussi de la méfiance. Était-ce un élève ou un adulte ? Un ami ou un ennemi ? Un nouveau mouvement se fit sentir. Frémissement dans l'air, grincement dans le banc. Un nouveau poids vint se poser sur le dossier de la pauvre construction en bois. On s'était installé.

Parce que la curiosité était un vilain défauts et qu'elle était souvent joyeuse de toucher aux vices de l'être humain, Aellia ouvrit enfin les yeux. Sa vue, troublée par de longues minutes dans le noirs, resta de longues secondes floues et incertaines. Sans bouger, sans même montrer le moindre sentiment, la jeune fille attendit que la netteté de sa vision revienne puis se mit alors en mouvement. Inspirant un peu plus d'air, elle tourna la tête et détailla le jeune homme qui s'était posé à ces côtés. De son âge, sûrement, il semblait ne rien attendre précisément. Pas vraiment antipathique, il affichait cependant une décontraction étrange, comme forcée. Une main dans sa poche, il ne bougeait pas. Aellia ne put s'empêcher de lâcher, sans un sourire, un peu trop froidement pour que ce soit une blague :

« Je fais si peur que ca, pour que tu te prépare à sortir une arme ? »

Elle savait. Pas la peine d'être intelligent pour savoir que ce mouvement était un mouvement de sureté. Tout le monde le faisait, elle en première. Relâchant la pression de son regard sur l'étranger, la blonde fit bouger son coup pour réchauffée ses muscles engourdis. Elle ne sentait plus ses pieds, ni ses jambes. Un instant, elle pensa à se lever et a faire quelque pas pour éviter de laisser le sang se glacé dans ses veines, pourtant elle ne le fit pas. Sa main droite caressa une fois de plus l'acier de sa lame et un sourire joua sur ses lèvres. Elle aussi se protégeait. Sortant vivement la main de sa poche, elle entraina entre son index et son majeur son couteau et le posa sur ses jambes. Ainsi, elle faisait comprendre tout de suite qu'elle n'était pas prête à se laisser « agressée ».

Ses yeux papillonnèrent encore un moment sur le parc qui s'assombrissait un peu plus a chaque minutes. Tournant finalement à nouveau le regard vers le jeune homme, elle essaya de comprendre pourquoi il était encore là. Dans sa mémoire, quelque chose se secoua, tenta de sortir. Fixant avec un peu plus de force le visage du jeune homme, elle finit par se souvenir d'un petit éclat. Un silhouette, quelque part à Daiki. Une silhouette avec ceux qui étaient ses -leurs- ennemis. Elle lâcha, ironique :

« Qu'est ce qu'un Hide vient faire ici le soir ? C'est mal fréquentée là nuit, tu risquerais de faire de mauvaises rencontres. »
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Altaxar HashimotoAltaxar Hashimoto
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Et c'est à la tombé du soir... [Libre] _
MessageSujet: Re: Et c'est à la tombé du soir... [Libre]   Et c'est à la tombé du soir... [Libre] Icon_minitimeLun 1 Fév - 17:45

Al' hésita chercha l'objet qu'il désirait sortir de sa poche. Il fut surpris lorsque la jeune fille lui lança :

« Je fais si peur que ca, pour que tu te prépare à sortir une arme ? »


Il esquissa un sourire à peine perceptible du coin des lèvres. Elle le croyait débile, c'était une chose qui serait en sa faveur plus tard. L'idée d'engager les hostilité avec une Kuragaris, dont il ne sait pas grand chose, sans même avoir inspecter les alentours, car d'autres pouvaient se cacher non loin, cette idée la ne lui avait même pas traverser l'esprit, ce serait de la folie. Il n'avait même pas besoin de répondre à cette provocation ridicule.

Et pourtant, ses doigts ne cessaient de caresser le manche du précieux kunaï, comme tenter par l'idée d'en finir rapidement, car ils avaient tellement froids ses doigts, si froid... Il hésita un certain temps... Peut-être n'aurait-elle pas le temps de contrer s'il agissait rapidement. Mais elle avait la main dans une de ses poches, elle aussi était prête. Il devait garder sa main dans sa poche tant qu'elle n'aurait pas enlever la sienne, sa vie était en jeu.

Finalement la kuragaris sorti d'un geste habile un couteau. La lame résonna jusqu'au oreilles du garçon, preuve qu'elle était bien aiguisé, et il avait surement un certain nombre de victimes a son actif. Le tranchant de la lame, par le reflet d'un réverbère, s'illumina, comme pour exprimer sa position, prêt à passer à l'attaque. Puis, la jeune fille posa calmement l'arme sur ses cuisses. Al' déglutit. C'était maintenant sur, l'adolescente était loin d'être inoffensive.

La jeune homme se repris. Il devait masquer ses sentiments le plus possibles afin d'éviter que la jeune fille s'en servent contre lui. Finalement, il sorti de la poche son paquet de cigarette et son briquet, le plus naturellement possible. Il en sorti une, l'alluma, et rangea le tout, essayant de ne pas céder au désir meurtrier. Il n'en proposa pas à la lycéenne, on ne pactise pas avec l'ennemi, même pour offrir du poison.

Il l'observa. Elle ne cessait de scruter les alentours, comme-ci elle cherchait quelque chose, ou quelqu'un... Cette fille lui inspirait de plus en plus la méfiance. Jusqu'où était-elle prête a continuer ce petit jeu ? Elle l'ignorait surement elle-même. La mort ? Pourquoi pas. Altaxar ne la connaissait pas, mais ils connaissaient les kuragaris, rien ne les effrayait, et ils étaient près a se battre jusqu'au bout pour se défendre.

Soudain, il remarqua que la blonde avait des billets dans ses mains, et elles les serraient avec force. D'après ce qu'il pouvait voir, elle avait à peine de quoi manger. Voila donc ce que recrutait le bien connu Aiden Allen. Des adolescents, des enfants, nés dans la misère et livré à eux-mêmes, des gens qui n'avaient rien à perdre et qui ne se plaignait de rien. Puis il les asservissaient, pour en faire ensuite des esclaves à son service. Il faut reconnaitre que tactiquement, c'est très bien joué de sa part. Dire que lui aussi aurait pu faire parti de cette meute de chien de l'Enfer, comme Hana l'avait elle même été.

Al' revint dans le présent, et s'aperçut que le jeune fille le regardait avec attention. Quelques secondes plus tard, elle dit :

« Qu'est ce qu'un Hide vient faire ici le soir ? C'est mal fréquentée la nuit, tu risquerais de faire de mauvaises rencontres. »

De mauvaises rencontres hein ? Trop tard pensa t-il immédiatement que la fille eut finit sa phrase. Alors qu'il allait répliquer, il s'arrêta brusquement, il devait garder pour lui le fait qu'il savait qu'elle appartenait au gang des Kuragaris. Un atout de plus dans sa poche. Décidément, cette fille n'avait pas peur d'exposer son jeu à ciel ouvert. C'était finalement une certaine preuve de courage, et d'assurance. Cette fille n'avait-elle peur de rien ? Elle était aussi calme que l'étang de tout a l'heure, et également tout aussi glaciale. N'était-ce réellement qu'un masque ? Depuis la venue du gang au lycée, Al' avait découvert des gens bien étranges, capables de choses dont il ne se serait douté auparavant. Il s'attendait maintenant à tout de la part de ces personnes.

« Comment sais-tu donc je suis un Hide ? Et-tu au lycée ? Je ne crois pas t'avoir déjà aperçu quelque part. Pour les mauvaises rencontres, je ne m'en fais pas, ce ne serait pas la première fois. »

Voilà, c'était déclaré, ainsi, peut-être ne se douterait-elle pas qu'il l'avait démasqué, et il faisait également sentir que lui non plus n'avait pas peur.

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Aellia KaedeAellia Kaede
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Et c'est à la tombé du soir... [Libre] _
MessageSujet: Re: Et c'est à la tombé du soir... [Libre]   Et c'est à la tombé du soir... [Libre] Icon_minitimeMar 2 Fév - 12:20

Aellia écoutait le silence. Son couteau sur la cuisse, les yeux paumés dans le paysage, le souffle calme, silencieux, c'était ca son paradis. Malgré le froid et la nuit tombante, elle savait que c'était cet instant le plus beau. A ce moment précis à quoi ressemblait-elle ? Une gamine perdue et profitant de l'instant présent ? Carpe Diem qu'elle s'était promis. Et pourtant, c'était bien dans le passé qu'elle ne cessait de vivre. Elle avait d'un pas pour mieux reculer de trois autres. Alors elle voulait profiter de cet instant. La nuit allait bientôt venir, profonde et glaciale et avec elle les Ténèbres seraient de sortis, elle le pressentait. Si elle tombait à nouveau sur un de son clan, que lui arriverait-il ? Aellia sourit. Elle ne voulait pas le savoir.

Alors que son instant parfait perdurait. Qu'elle voulait le gouter encore et encore, comme une égoïste, une nouveau mouvement dans l'air la ramena à la réalité. Son instant venait de mourir... Tournant les yeux en un éclair, elle regarda le jeune homme à ses côtés sortir un paquet de cigarette et un briquet. Pas d'arme, pas de violence. A cet instant, elle avait vraiment envie de rire. Soit il était idiot et la prenait pour une fillette, soit il voulait... Il voulait quoi en faite ? La jeune fille tilta enfin. Pourquoi un Hide -elle était sur que c'en était un- venait il en soirée dans un parc grouillant de Kuragari et s'arrêtait-il pour parler ? Était-ce un piège?

Aellia ferma les yeux. Son visage, déjà peu expressif, devint encore plus lisse, presque plus froid même. Elle n'aimait pas les pièges. Surement encore moins que les surprises. Se concentrant sur son ouïe, elle chercha à capter d'autre bruit que ceux de leurs respirations. Mais rien... Le parc semblait désert. Semblait. La blonde se demanda si les Hide et les Kazuki avait été entrainés à être discret. Déjà avait-il était entrainé au moins ? Elle en doutait fort. Quelque chose les différenciait réellement des Kuragari et, quitte a se mettre une main au feu, la blonde sentait que c'était leur liberté. En effet, eux avait ce choix d'avancer ou pas, de combattre s'il le voulait. Il y avait entre eux, une belle solidarité... Étrangement elle ne leur enviait pas cette union. Après tout, elle avait toujours marché seule, et elle n'avait pas réellement envie que ça change...

Elle rouvrit doucement les yeux. Son « malaise » passé, elle avait choisit de faire comme si rien ni personne d'autre qu'eux deux était là. Maintenant qu'elle avait bien délibéré sur le sujet, elle pouvait prendre des risques. Comme on le lui avait dit un jour, sans risque, on ne vivait pas. Un sourire naquit alors sur ses lèvres. Ce soir allait peut être être amusant. Au même instant, l'Hide répondit à sa question... part une série de nouvelles questions. Gardant les yeux fixés au loin, elle l'écouta, un sourire grandissant sur les lèvres.

« Comment sais-tu donc que je suis un Hide ? Es-tu au lycée ? Je ne crois pas t'avoir déjà aperçu quelque part. Pour les mauvaises rencontres, je ne m'en fais pas, ce ne serait pas la première fois. »


L'envie de rire monta alors. Il semblait se protéger étrangement. Faire l'ignorant pour mieux tirer des informations ? C'était peut être ca son jeu. Retenant son rire, la blonde laissa un grand sourire moqueur se dessiner sur ses lèvres bleuis. Dans sa main gauche, les billets se froissèrent un peu plus. Elle n'avait pas envie de répondre, c'était stupide. A quoi cela lui servirait-il ? Il apprendrait quoi de plus ? Ou alors il était un genre d'espion pour son groupe ? Un de ceux qu'on envoie en première lignes et qui se font dépecer par les chacals après qu'on ait découvert son double jeu ? C'était bien mal partit... Pour lui en tout cas.

Le vent tourna alors doucement. Frissonnant, Aellia ne laissa rien d'autre transparaitre lorsque l'engourdissement remonta jusqu'à ses cuisses. Au même instant, quelque chose détourna ses pensées. La fumée de la cigarette qu'avait allumée le jeune homme vint chatouiller son nez. Elle inspira doucement et gouta au parfum. Depuis combien de temps n'avait-elle pas eut l'argent pour un paquet de clope ? Un demi-rire s'échappa de sa gorge tandis qu'elle tournait les yeux vers lui. Un instant contemplative, elle se mit brusquement en mouvement. Sa main, vive à la manière d'un serpent, se détendit jusqu'au visage du jeune homme. Tout en lui adressant un sourire amusée et fou -presque humain en somme-, elle lui vola sa cigarette et l'amena à ses lèvres avant de déclarer :

« Ce n'est pas très galant de se servir et de ne pas en proposer à l'autre. Je ferais comme si je n'avais rien vu... Merci pour la cigarette »

Elle tira une bouffée de chaleur et ferma les yeux. La joie transcendait doucement sur tout. Joie amère de parler. Joie passagère de jouer. Ce soir, la jeune fille n'avait pas envie de savoir ce qu'allait être demain. Elle venait de ce trouver une belle proie avec qui jouer et le démon en elle semblait en être très heureux. Gardant les yeux fermés, elle posa un doigt sur le fil lame à découvert et joua avec l'acier glacé, tout en évitant de s'entailler le doigt. Reprenant en compte la question qui avait été posée, elle finit par entrouvrir à nouveau les lèvres.

« Ce n'est guère dur à savoir qui est qui, il suffit d'observer. Je sais que tu es un Hide parce que je t'ai vu au lycée. Oui cela signifie que je suis pas scolarisée là bas même si je n'y mets plus souvent les pieds. » Sa voix s'éteignit un instant tandis qu'elle tirait une nouvelle bouffée « Pour ce qui est de m'avoir vu, je ferais comme si. Je ne suis pas quelqu'un qui pavane devant les autres, c'est surement pour ca que tu ne me connais pas. »

Elle n'ajouta rien aux mauvaises rencontres. Elle n'avait aucune envie d'en rajouter. Elle ne se considérait pas comme une mauvais rencontre... pas vraiment. Enfin ca dépendait de tellement de choses qu'elle ne pouvait le dire. Ce soir peut être que... Oui peut être...Un nouveau sourire vint vivre quelques inutiles instants sur son visage tandis que son esprit se perdaient à nouveau dans les méandres de ses pensées. Rouvrant les paupières, elle braqua à nouveau son regard sur le jeune homme et demanda, faussement intéressée :

« Et au faite, tu es ? »
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Altaxar HashimotoAltaxar Hashimoto
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Et c'est à la tombé du soir... [Libre] _
MessageSujet: Re: Et c'est à la tombé du soir... [Libre]   Et c'est à la tombé du soir... [Libre] Icon_minitimeMar 2 Fév - 17:19

Une fois ces quelques mots prononcé, un silence de quelques secondes prit place. Quelques secondes qui semblait durée des heures pour Al'. La situation était tendu, le moment du combat se rapprochait de plus en plus. On entendit le bruissement des billets se plisser dans la main de la jeune fille qui les serraient de plus en plus fort, ils étaient a la limite de se déchirer. Un rictus désagréable sorti de la bouche de la kuragari, ce rire formé une sorte de fissure sur son visage. Elle n'avait pas l'habitude de sourire, et encore moins de rire, ce qui faisait faire à sa tête une grimace informe, qui donnait un aspect diabolique. Puis, d'un rapide et habile, elle substitua la cigarette à la bouche de l'adolescent. Puis, elle commença a la fumer tout en clamant :


« Ce n'est pas très galant de se servir et de ne pas en proposer à l'autre. Je ferais comme si je n'avais rien vu... Merci pour la cigarette »

Une fois la cigarette entre les lèvres, la beauté de la jeune fille s'estompa, faisant place a une tout autre forme de son visage : cela ne lui allait pas, ce n'était pas naturel. Ce tube de poison fumant ne lui convenait pas, elle semblait comme défiguré. A peine une seconde s'était-elle passée que la jeune fille reprenait ses provocations :


« Ce n'est guère dur à savoir qui est qui, il suffit d'observer. Je sais que tu es un Hide parce que je t'ai vu au lycée. Oui cela signifie que je suis scolarisée là bas même si je n'y mets plus souvent les pieds. » Sa voix s'éteignit un instant tandis qu'elle tirait une nouvelle bouffée « Pour ce qui est de m'avoir vu, je ferais comme si. Je ne suis pas quelqu'un qui pavane devant les autres, c'est surement pour ca que tu ne me connais pas. Et au faite, tu es ? »



Tel une ombre, rapide, silencieuse, il sortit le kunaï de sa poche, et arrêta la pointe de la lame sur la peau du cou de la fille.


« Surtout ne me sous-estime pas. »

Il donna une pichenette sur la cigarette de la jeune fille, qui tomba quelques mètres plus loin.

« Tu es plus jolie ainsi » lui souffla t-il dans l'oreille

Discrètement, il avait glissé sa main à sa ceinture, dessous son manteau, qui lui donnait un air assuré, mais aussi et surtout l’accès à un de ses saï, que l’on ne pouvait voir car ils étaient dissimuler sous sa redingote. Il se redressa et se sentait maintenant près a assuré le combat. Si la fille ne venait plus au lycée, il est possible qu’elle aussi ne souhaite pas rencontrer des membres de son clan. Il devait la rechercher pour x ou y raison. La blonde repris son visage glacial, impassible.

« Je me nomme Altaxar Hashimoto, à qui ai-je l’honneur ? »

La pression était insoutenable , comment allait-elle réagir ? mal c’est certain, il ne pourrait pas remporter ce combat sans égratignures, c’était tout bonnement inimaginable.
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Aellia KaedeAellia Kaede
Démone aux Multiples Facettes ♦




Et c'est à la tombé du soir... [Libre] _
MessageSujet: Re: Et c'est à la tombé du soir... [Libre]   Et c'est à la tombé du soir... [Libre] Icon_minitimeMar 2 Fév - 19:55


Aellia profitait. La cigarette émanait d'une chaleur qui semblait douce et âpre par rapport au froid qui arrivait avec la nuit. Le silence était revenu, doux et lent, quoique légèrement piquant. La blonde avait envie de refermer les yeux et de se taire à jamais. Profiter du silence et de ce qui allait venir. Oui parce que quelque chose finirait bien par arriver. Avec sa chance incroyable, soit elle se ferait attaquer, soit un kuragari allait passé par là. Étrangement, ca lui faisait plaisir de savoir qu'elle était déjà prête a ca. Prête à ce battre, à subir encore la souffrance et la violence d'idiots. Ses yeux se troublèrent tandis qu'elle fixait son regard sur rien de précis. C'était comme fermer les yeux tout en gardant ses paupières ouvertes. Une chose assez étrange en somme. Aellia sourit, elle aimait les choses étranges.

Le silence était devenu parfait. Retenant presque sa respiration pour ne rien troublé, pour ne pas taché cette pureté éphémère. Perdue à nouveau dans les méandres de son monde, Aellia se déconnecta petit à petit de la réalité. Les yeux grands ouverts mais ne clignant même plus les paupières, elle aurait pu être morte congelée que rien n'aurait changé dans son attitude. Elle était même déjà glacée. Sa main droite semblait brulée tellement le froid la mordait, elle qui n'aimait pas les basses températures. Son sourires disparut entièrement. Le soleil disparut à l'horizon et la nuit arriva avec sa valise de froideur.

Alors que le temps semblait s'être définitivement arrêter. Que le jeune homme à ses côtés semblait ne pas vouloir répondre à ses questions, peut être trop moqueuse pour son orgueil. Que même Aellia commençait sincèrement à se demander si l'Hide était mort de froid ou d'un sur-chauffage au niveau de son cerveau. Que même le cerveau de la blonde se déconnectait totalement. Un nouveau bruit brisa le silence. Tellement entrainée loin dans son monde, Aellia ne réagit pas à temps. Tout ce que son corps la poussa à faire fut de se statufier. Clignant des paupières, elle chercha dans sa mémoire qu'elle était ce bruit. Lorsque le sifflement qu'elle avait entendu fut enfin associé à une lame, elle revint brusquement au présent. Sur son cou, la jeune fille sentit le froid mordant de l'acier glacé sa peau.

« Surtout ne me sous estime pas »


La phrase résonna dans le silence qu'était devenue la jeune fille. Les yeux rivés dans ceux du jeune homme, une étrange apathie la tenait, comme pour la préservé d'une réaction exagérée. Pourtant lorsque la phrase fut prononcé, une frisson remonta dans son dos. Un spasme agita ses épaules et elle baissa le visage alors qu'un nouveau spasme la secouait. Sa main était toujours posée à côté de son couteau qu'elle n'avait -apparemment- pas l'air de vouloir attraper. A nouveau ses épaules fut secouer. La lame chatouillait méchamment la gorge, Aellia se calma subitement.

Alors que son visage refusait de se relever à nouveau, comme si elle cachait quelque chose d'étrange, le jeune homme à côté d'elle, son agresseur en somme, donna un coup dans la cigarette qu'elle avait toujours en bouche. Cigarette qui s'échappa de ses lèvres et alla s'écraser dans le froid. La blonde eut un petit regret pour l'objet mortel. Elle allait avoir encore plus froid maintenant. Lorsque le jeune homme déclara qu'elle était plus jolie, comme ça, sans la cigarette, Aellia ne put retenir ce qui l'avait prit tout a l'heure. Un grand éclat de rire franc et frais s'échappa de ses lèvres glacées. Rejetant la tête en arrière, Aellia sentit la lame entailla sa peau, mais elle fit comme si de rien était, prise d'un fou rire.

Lorsqu'elle se calma enfin, elle put enfin tourner son regard dans celui de son agresseur. Sur le visage de la blonde rien d'autre qu'un amusement sans faille s'était posé. La peur, elle ne la connaissait pas. La vengeance ou le mécontentement n'avait pas leur place puisqu'elle s'était fait avoir comme une débutante. C'était sa faute, elle n'en doutait pas. Elle reprit son souffle et répondit enfin :

« C'est très gentil de te soucier de ma beauté mais ne t'inquiète pas, je ne cherche pas à attirer les gens avec ca. Quant à te sous estimer, je ne vois pas pourquoi je le ferais... Après tout tu as pour l'instant un lame sous ma gorge, alors il n'y a pas de danger pour que je le fasse. Je suis peut être folle mais pas suicidaire quand même »


Avec un sourire, elle garda ses mains immobiles pour montrer que pour l'instant elle ne chercherait pas à se défendre et donc qu'il n'y avait pas de coup bas possible. Chez elle, tricher était souvent faisable mais rarement fait pour autant. Ses yeux se décrochèrent doucement ce ceux du jeune homme lorsqu'il fit un mouvement pour écarter sa veste. Lorsque découvrit l'arme Aellia eut un sourire intéressée. Elle ne put s'empêcher de lâcher, brusquement beaucoup plus humaine :

« Wow elle est jolie celle la. C'est quoi ? Une brochette ? »


Un sourire moqueur se dessina alors sur ses lèvres tandis qu'elle inclinait doucement la tête sur le coté en faisait fit de la lame qui continuait de l'entailler. Elle commençait à trouver cette situation intéressante... mieux même, amusante. Le jeune homme répondit enfin et presque galamment lui renvoya la question. Altaxar ? Étrange comme prénom. Aellia se demanda un instant de quelle origine ca venait puis détourna ses pensées pour rester dans le présent. Avec un mouvement diminuer de la tête -elle n'avait pas non plus de se saigner elle même- avant de lâcher en croisant à nouveau le regard du brun :

« Enchantée Altaxar. Moi c'est Aellia et je pense que je n'ai pas besoin de me présenter plus, ton comportement prouve que tu dois surement savoir que je suis... ou tout du moins a qui je suis, n'est ce pas ? »


En riant, la jeune fille inclina sa tête en arrière. D'un mouvement vif, très vif, elle leva sa main gauche -celle qui tenait toujours les billet- et la passa entre son cou et la lame qui n'avait pas bouger à temps. Sans chercher à la prendre à Altaxar, elle la repoussa juste de sa peau et sourit avant d'amener sa main droite -toujours pas armée- a son cou pour y essuyé le sang qui coulait doucement.

« Ne le prend pas mal, hein, mais je n'ai pas envie que du sang tache encore mes habits. A force je n'aurais plus de lessive et l'argent n'est pas à son plus grand taux sur mon compte en banque. En tout cas, félicite toi, ton kunai est bien aiguisé, tu pourrais surement t'entailler en jouant avec. »


Perdant son sourire presque normal à nouveau, la jeune fille garda son regard rivé sur le jeune homme, attendant une nouvelle attaque et prêt cette fois-ci.
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MessageSujet: Re: Et c'est à la tombé du soir... [Libre]   Et c'est à la tombé du soir... [Libre] Icon_minitimeMer 3 Fév - 13:22



La jeune fille, malgré un kunaï sous la gorge, éclata de rire. Un rire qu’elle n’arrivait pas à faire cesser. Voila une réaction a laquelle Al’ n’avait pas du tout songé. Elle était décidément bizarre, très bizarre... Peut-être trop, trop pour être saine mentalement. Une psychopathe ? Pourquoi pas, c’était même fortement possible, vu ses réactions sadique... Et puis, avec les Kuragaris, on pouvait s’attendre à tout. Comment pouvait-on rire dans une telle situation, tout en étant sain d’esprit ? Lorsqu’Al’ éjecta la cigarette de sa bouche, il lui avait soufflé qu’elle était plus belle ainsi. A ses mots, elle rit de plus belle, et déclara :

« C'est très gentil de te soucier de ma beauté mais ne t'inquiète pas, je ne cherche pas à attirer les gens avec ca. Quant à te sous estimer, je ne vois pas pourquoi je le ferais... Après tout tu as pour l'instant un lame sous ma gorge, alors il n'y a pas de danger pour que je le fasse. Je suis peut être folle mais pas suicidaire quand même »

Peut-être folle ? Le peut-être est de trop ! Ses mains ne bougeait pas, et elle semblait vouloir le montrer, comme pour dire « Tu vois, je ne suis pas aussi fourbe que tu ne le pense ». Et en effet, elle tenait même encore les billets dans sa main. Cependant, Al’ n’était pas dupe, elle ne se laisserait pas avoir comme cela, pas sans ce défendre en tout cas. Il devait à présent faire attention à chacun de ses gestes. Il ne voulait pas la tuer, sinon il l’aurait déjà fait, il souhaitait uniquement qu’elle arrête ses provocations stupides et incessantes. La tuer ne servirait pas à grand chose, surtout qu’apparemment, elle ne souhaitait pas s’impliquer plus que ça dans les desseins d’Aiden. Soudain elle aperçut le saï sous le manteau et s’exclama :

« Wow elle est jolie celle la. C'est quoi ? Une brochette ? »


Al’ n’y prêta pas attention et fit comme-ci il n’avait rien entendu. Elle était vraiment folle à lier celle-là. Le garçon n’avait jamais croisé de personne aussi lunatique que cette jeune blonde. Cette dernière replongea son regard de glace dans les yeux de l’hide.


« Enchantée Altaxar. Moi c'est Aellia et je pense que je n'ai pas besoin de me présenter plus, ton comportement prouve que tu dois surement savoir que je suis... ou tout du moins a qui je suis, n'est ce pas ? »


Elle ré éclata de rire, décidemment dingue cette fille. Aellia... Ce nom lui disait quelque chose. Al’ chercha dans sa mémoire où il avait entendu son nom...Un éclair lui transperçant l’esprit. Le nom de cette fille, il était dans les conversations des autres kuragaris, c’était celle qui était rejeté des membres de son clan, la « victime » en quelques sorte, celle de qui ont se moquait aisément. Bizarre, à première vu, on aurait plutôt tendance a penser que c’est elle qui raille les autres, et non l’inverse. Comme quoi, dans ce gang, ils sont tous malades.

Trop tard, perdu dans ses pensées, Al’ n’avait pas fait attention à sa proie, elle venait de lui échappé d’un mouvement de recul. Elle plaça sa main, encore pleine de billets entre l’arme et son cou, comme ci elle souhaitait un cessez-le-feu, tout du moins pour le moment. Ensuite, avec sa main libre, elle essuya le sang qui coulait de son cou :

« Ne le prend pas mal, hein, mais je n'ai pas envie que du sang tache encore mes habits. A force je n'aurais plus de lessive et l'argent n'est pas à son plus grand taux sur mon compte en banque. En tout cas, félicite toi, ton kunaï est bien aiguisé, tu pourrais surement t'entailler en jouant avec. »

« Je croyais que la beauté n’avait pas d’importance à tes yeux, alors une tache ou deux tu sais... Et sache que je ne joue pas avec mon kunaï, je l’utilise uniquement en cas de besoin. »


Il rangea l’arme, tout en faisant attention de ne pas se faire piéger par la jeune fille.


« Cesse tes provocations et je cesserait de t’agresser. »
Al’ se rassit, attendant de voir comment elle réagirait, allait-elle l’attaquer ou bien elle aussi prendre une position pacifiste ?
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Yumi NaraYumi Nara
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MessageSujet: Re: Et c'est à la tombé du soir... [Libre]   Et c'est à la tombé du soir... [Libre] Icon_minitimeSam 27 Fév - 20:47

L'atmosphère avait un léger goût d'amertume lorsque les ambulances s'éloignèrent dans le jour tombant, laissant une jeune blonde seule sur le trottoir. Encore une. Une autre victime de plus. Une énième personne agressée par les Kuragari. Quand tout cela cessera t-il donc?

Une brise souffla, et souleva les cheveux de Yumi dans une danse folle d'or et de grâce. Le véhicule disparut au coin d'une rue, et elle serra les poings, baissant la tête. Ses mâchoires se crispant, elle fronça les sourcils et donna un coup de pied dans une canette qui avait eu le malheur de se trouver à portée. Le pauvre bout de métal rabougris avait rebondis sur la voie, évité une voiture de peu et avait finalement trouvé refuge dans une bouche d'égout. Son bourreau l'avait suivit des yeux, avant de se détourner dans un sifflement dédaigneux et de se fondre dans la foule qui s'était rassemblée autour du lieu de l'accident.

Le soleil teintait la ville de ses derniers rayons rougeoyants, baignant les rues de Konoha d'un feu ardent de couleur. La cloche d'entrée du combini retentit dans le brouhaha de l'avenue qui commençait à se vider, et la leader des Hide en sortit, une bouteille de Sake à la main. C'est qu'il fallait être bien réchauffer pour résister au froid qui s'était installé sur la ville depuis quelques temps. Bien au chaud dans sa chambre d'internat, Yumi ne s'en était pas rendu compte. Mais maintenant qu'elle se retrouvait avec une unique veste comme haut et un jean léger, dans le vent qui balayait les rues, elle était bien contente d'avoir eu assez d'argent sur elle pour s'acheter de l'alcool fort.
Ainsi, débouchant la petite bouteille de verre, elle porta le goulot à ses lèvres et en but une gorgée. Sa trachée s'enflamma au passage du liquide, et elle jeta un rapide regard sur l'étiquette pour vérifier le degrés. Ses sourcils se levèrent sous la surprise, et un petit rire s'échappa de sa gorge. Levant le contenant devant son visage, elle haussa les épaules et se murmura pour elle même:


« Kanpai! »

La bouteille était enfin vide lorsque Yumi arriva aux abords du Parc public. Le soleil n'était pas encore couché, et les rues encore bien encombrées. Pourtant, malgré le monde, la jeune blonde eut la chance d'assister à temps à une scène qui tombait à pic. Un pickpocket qui venait de voler un sac à une dame, s'était lui même fait prendre par une jeune fille. D'un geste rapide, elle lui avait pris le sac des mains, s'était servis dans le porte monnaie et avait disparut de l'autre côté du muret, côté Parc. Un sourire satisfait aux lèvres, elle suivit des yeux la voleuse jusqu'à ne plus pouvoir la voir et traversa la route. Une voleuse au visage bien familier. Un minois qu'elle avait giflé peu de temps auparavant. Aellia.

Jetant sa bouteille par dessus son épaule, elle s'élança à sa poursuite. Se hissant sur le parapet, elle se laissa glisser de l'autre côté et se mit à courir pour réduire la distance. Elle retrouva sa proie assise sur un banc. Elle comptait l'argent volé. Apparemment, il n'y avais pas grand chose..

Se glissant derrière un arbre non loin de là, elle s'assura d'être invisible à ses yeux, camouflée par l'ombre. Se penchant légèrement, elle grimaça et leva les yeux vers la cime de l'arbre. Attrapant la plus basse des branches, elle se hissa dessus en silence et s'installa à son aise, toujours cachée par les feuilles. De son perchoir, elle était sûre de ne pas être vue, et de pouvoir entendre. Comme par exemple, ces bruits de pas qui se rapprochaient.

Tournant la tête vers l'origine du bruit, elle manqua de s'étouffer en découvrant Al'. Celui ci s'approcha d'Aellia, et s'assit même près d'elle. Fronçant les sourcils de surprise, elle manqua de la maudire à vie de les trahir. La réplique froide de la Kuragari l'en abstint à temps:

« Je fais si peur que ça pour que tu prépare à sortir une arme? »

Agrippant la branche d'une main, elle écouta attentivement la suite du dialogue, comme on écouterait la télé. Une suite de provocation en tout genre s'en suivit. Al' se leva. Aellia aussi. Il porta un kunai sous le cou frêle de la jeune fille, elle ne lui répondit qu'avec des rires et des provocations. Un mini débat sur la beauté de cette dernière éclata et finalement, Al' rangea son arme et se ré-installa sur le banc. Du haut de son arbre, Yumi entrouvrit la bouche, stupéfaite. Ça ne le gênait pas plus que ça que de s'asseoir près d'une Kuragari et d'y rester?
Le cœur de la jeune Hide se serra. Et si il s'était servi d'elle pour la trahir auprès du clan adverse? Secouant la tête, elle s'interdit de penser à ça et se décida à passer à l'action.

Sautant de sa petite branche, elle atterrit gracieusement dans l'herbe, dans un léger bruit de froissement, et rejeta ses cheveux en arrière. Puis, s'avançant, elle vint se poster face à Aellia et Altaxar, à qui elle adressa un regard nouveau. Le bleu roi qui avait précédemment flirté avec ses pupilles lors que leurs ébats avait laissé place à un bleu glace aux reflets outre-mer. Un sourire mauvais aux lèvres, elle déclara:

« Tiens, Aellia.. Comment vas-tu depuis le temps? Encore à la rue? J'espère que tu n'essaies pas de rallier Altaxar à ta cause, je déteste les traîtres... »

Comme pour souligner sa phrase, elle renforça la froideur de son regard vers Al' et se tourna vers la Kuragari, à qui elle adressa un large sourire.
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Démone aux Multiples Facettes ♦




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MessageSujet: Re: Et c'est à la tombé du soir... [Libre]   Et c'est à la tombé du soir... [Libre] Icon_minitimeDim 28 Fév - 16:34


Aellia était un peu ailleurs, un peu dans un monde qui n’acceptait qu’elle. Altaxar avait finalement retiré son arme. Le temps était comme arrêté ou tout du moins ralenti. La blonde, les yeux fixés sur son ennemis, enfin tout du moins son agresseur. Elle affichait toujours une position sereine, même pas défensive. Elle n’était pas celle qui avait lancé les hostilités, elle n’avait donc rien à se reprocher. Si quelqu’un venait à être blessé… ou tué… dans ces circonstances, elle savait qu’elle n’aurait pas à s’en sentir responsable. C’était de la légitime défense. Elle aimait beaucoup cette idée de pouvoir tuer sans enfreindre de loi… Oui c’était très intéressant.

*Aellia cesse de penser cet idiot peut être t’attaquer ! *

La vois explosa dans sa tête comme une bombe sur un champ de guerre. La vision de la blonde sembla être impossible pendant un quart de seconde, comme si une intense lumière l’aveuglait, puis tout revint à la normal. Si ce n’était que son cœur se mit à battre la chamade et son visage devenir plus froid encore. Cette voix, c’était celle immonde du monde qui grandissait en elle, pourrissait son être. Une voix qui la rappelait à l’ordre, la maintenait en vie. Etrangement, Aellia avait accepté cette présence en elle, car elle se sentait plus forte, moins vulnérable.

Frissonnant un grand coup, la blonde réagit enfin. Altaxar avait rangé son arme et lui parlait. Comme si de rien n’était, elle détourna les yeux sans cesser d’écouter. L’envie de rire revint mais elle se contint. Elle en avait assez de cette conversation. Néanmoins, par… politesse ? Elle écouta le brun parler jusqu’au bout. Ensuite, elle étira ses jambes, tenta de les réveiller de leur cocon de froid pour prendre bientôt la fuite et ouvrit lentement la bouche. Le silence résonna un instant dans son espace puis elle répondit doucement, d’une voix étrange, presque amicale quoique fausse :

« Et j’avais dis vrai, la beauté n’a pas d’importance pour moi, mais la propreté si. Je ne vois pas l’intérêt de me promener avec du sang partout, ca finira par empesté la mort et je trouve cela repoussant. Quant à ton kunai, fais en ce que tu veux, mais entraine toi, tu n’es guère protégé si tu ne sais pas comment t’en servir ».


La jeune fille passa une main dans ses cheveux en ignorant la dernière remarque du brun. Cesser ses provocations ? Mais voyons c’était ca l’amusant dans la vie. Jouer avec les gens juste en utilisant quelques mots. Réussir à les faire craquer par la parole, les entrainer dans une souffrance bien plus dure que la douleur physique. Un sourire carnassier se posa sur ses lèvres alors qu’elle poussait sur ses mains pour se mettre debout. Ses jambes tremblèrent un instant puis soutinrent son poids. Bien que la jeune fille ne laissa rien apparaitre sur son visage, la douleur du froid mordant et de l’inactivité la surprirent.

Alors qu’elle s’apprêtait à partir sans autre mot qu’un regard impassible, la blonde entendit un bruit, très léger. Se statufiant comme elle le faisait si bien, ses pupilles se dilatèrent et elle se concentra sur son ouïe. Quelqu’un était là, ca c’était certain. Tournant lentement la tête, Aellia aperçut une silhouette tombé sur le sol, gracieusement, puis s’approcher de leur banc. Au fur et à mesure que la personne se rapprochait, elle sentit comme une impression de déjà vu naitre en elle. C’était une jeune fille, une blonde, magnifique. Elle s’arrêta devant eux et son regard bleu roi glacial les détailla. Aellia tressaillit. Elle se souvenait d’elle. Yumi. La chef de Hide, la meilleure amie de l’Hide morte. Sa colocataire et celle qui avait osée –sans le vouloir- réveiller le monstre en elle.

La Chef la salua. Froidement, moqueuse même. Aellia ne put retenir un sourire amusée. Aussi étrange que cela puisse paraitre, elles se ressemblaient incroyablement. Même taille fine, même cheveux long, blonds. Même but, la liberté. Et puis leur caractère, même provocation, sans peur du combat ni des blessures. Ceci était amusant et gênant. Se voir briller dans les yeux d’une autre. Inspirant doucement, Aellia mima une petite révérence puis lâcha sur le même ton moqueur :

« Mademoiselle Yumi, la Chef de Hide, bonsoir. Je suis vivante, admire, et toi ? Oui oui toujours à la rue, mais tu devrais le savoir, les chiens nichent dehors quand les maitres les abandonnent… »


D’une politesse exquise malgré ses provocations Aellia ne put qu’en tirer un peu de satisfaction. Dans ses mains les quelques billets et la lame étaient toujours nichés, prêt à tout. Elle, elle était calme. Incroyablement calme. Devant Yumi, elle n’avait pas besoin d’être sur ses gardes, elle sentait tous les coups à l’avance, comme si elle était dans sa tête. Peut être parce qu’elle se ressemblait tant.

« Le rallier à ma cause ? Laquelle ? Celle d’un camp que je ne suis plus, ou celle d’une survie qui gène les autres ? M’enfin, ne t’inquiète pas, Princesse des Hide, je n’essais de rallier personne à aucune cause. Je préfère ma solitude à un groupe d’andouille. »


Avec un nouveau sourire, elle s’inclina à nouveau puis détourna les yeux vers Altaxar avant de revenir sur Yumi. Elle s’amusait à nouveau… beaucoup. Elle adorait ça, joué avec les gens et leurs sentiments. D’ailleurs c’était pour cela qu’elle trainait inlassablement dans la rue. Rencontrer quelqu’un, parler, et le détruire à coup de mot. Satisfaction. Néanmoins, ce qui allait suivre deviendrait ennuyant si la blonde impétueuse face à elle tentait de l’attaquer. Aellia soupira avant de lâcher :

« C’est une habitude des Hide de trainer là où les ténèbres grandissent pour mieux se faire tuer ou c’est juste de la provocation … ? Mais que dis-je ? Ca ne me regarde pas, c’est tellement amusant de vous voir vous entre tués, entre gang. Ca me ferait presque regretter d’être parmi les Kuragari… »


Son rire résonna à nouveau tandis que ses doigts se resserraient imperceptiblement sur le manche du couteau à cran d’arrêt. Les hostilités étaient lancées.
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MessageSujet: Re: Et c'est à la tombé du soir... [Libre]   Et c'est à la tombé du soir... [Libre] Icon_minitimeMar 2 Mar - 0:33



Une ombre se laissa tomber habilement d’un arbre, à quelques mètres du banc où se trouvaient les deux ennemis. Al’ serra la mâchoire, si c’était un autre kuragari, la situation devenait plus que dangereuse pour lui. L’ombre se leva, d’une grâce époustouflante, et s’avança en direction du siège. C’était une jeune femme, l’adolescent le reconnut très vite, son regard attiré par les formes pleines de charmes de la personne qui marchait.

On ne pouvait pas encore discerner le visage de la fille, mais elle avait les cheveux longs. Sortant de l’ombre de l’arbre du quelle elle avait chu, elle s’exposa à la lumière des réverbères. Comment ne l’avait-il pas reconnut, maintenant qu’il savait, il se maudit de ne pas l’avoir découvert avant. Cette personne n’était autre que la chef des Hide, Yumi Nara, son amie, son amante...

Le froid persistait à vouloir être toujours plus glacial. Mais ce n’était pas ce froid là que sentait le plus Al’, mais bel et bien le regard de la blonde qui s’abattait sur lui semblables aux foudres d’une âme trahie. Cela n’avait pourtant nullement été son envie, au contraire, il avait tenté d’être au mieux lui même, et de ne pas céder aux pulsions meurtrières que son corps lui envoyait à l’encontre de la kuragari. Les yeux océans de Yumi, il y a quelques heures pourtant si brillant d’amour avait totalement changé et était à présent empli de rancune. Les remords s’emparèrent de l’esprit de l’adolescent, et pourtant, il n’avait rien à se reprocher.


« Tiens, Aellia... Comment vas-tu depuis le temps? Encore à la rue? J'espère que tu n'essaies pas de rallier Altaxar à ta cause, je déteste les traîtres... »


Ces paroles, le garçon les pris de plein fouet. Lui ? Un traître ? Comment Yumi pouvait-elle pensé qu’il puisse la trahir ? Mais il n’avait rien à dire pour sa défense, il a été surpris assit a coté d’une Kuragari. Sa rage contre Aellia grandit de plus belle. Dans un dernier instant, il réussi à ce contrôler pour ne pas saisir un saï et transpercer le joli cou de son ennemie. Cette dernière, plus provocante que jamais ouvrit sa bouche et répondit :


« Mademoiselle Yumi, la Chef de Hide, bonsoir. Je suis vivante, admire, et toi ? Oui oui toujours à la rue, mais tu devrais le savoir, les chiens nichent dehors quand les maitres les abandonnent… Le rallier à ma cause ? Laquelle ? Celle d’un camp que je ne suis plus, ou celle d’une survie qui gène les autres ? M’enfin, ne t’inquiète pas, Princesse des Hide, je n’essais de rallier personne à aucune cause. Je préfère ma solitude à un groupe d’andouille. »


La kuragari regarda tour à tour ces deux adversaires entre qui elle semait la discorde. Ses yeux brillaient de satisfaction et de folie. Cette fille était d’une perversité ahurissante. Ella ajouta ensuite à l’attention des deux Hide :


« C’est une habitude des Hide de trainer là où les ténèbres grandissent pour mieux se faire tuer ou c’est juste de la provocation… ? Mais que dis-je ? Ca ne me regarde pas, c’est tellement amusant de vous voir vous entre tués, entre gang. Ca me ferait presque regretter d’être parmi les Kuragari… »


Se rendait-elle compte que si un combat éclatait elle serait en infériorité ou bien ne s’en apercevait-elle tout simplement pas ? Le garçon se leva du banc, s’en éloigna de quelques pas, ressortit son kunaï en le faisant tournoyer autour de son doigt, puis le stoppa net, prêt à se battre, la rage s’emparant de lui. Les trois lycéens formaient, vu du ciel, un triangle équilatéral. Al’ n’avait pas essayé de s’approcher de Yumi, ne sachant pas comment elle allait réagir. Le considérait-elle vraiment comme un traître ?


« Ainsi, la Mort t’amuses ? Si elle t’est si indifférente, et que tu ne tiens plus aux Kuragari, sache que je me ferais une joie de te libérer de toute entrave. »


Il avait dit ça presque instinctivement, mais ne le regrettas pas. Étant donné son interlocutrice, il s’attendait déjà à se faire rabrouer. Le garçon se sentait plus seul que jamais entre les deux blondes, d’un coté Yumi, qui semblait ne plus lui faire confiance, et de l’autre Aellia, qui ne cessait de l’enfoncer.

La fuite ? Il n’y avait même pas songé, ce n’était pas un lâche, il se battrait jusqu’au bout, avec ou sans le chef des Hide à ses cotés. Ne pas tuer Aellia n'avait pas pour lui était un manque de courage, il l'avait fait par pur intérêt, car elle était un des seules Kuragari à être susceptible de lui fournir des informations sur son gang, sans qu'il n'est à la torturer. Ses pensées dérivèrent vers Yumi. Il l’aimait, mais était-ce réellement réciproque ? Il doutait de cela, même s’il savait qu’il n’était pas complètement indifférent aux yeux de la blonde. Il lui jeta un regard interrogateur qui semblait dire « Tu es avec moi ? ». Le sang bouillonnait dans ses veines, il n’avait plus qu’une seule envie, en finir.


Dernière édition par Altaxar Hashimoto le Lun 23 Aoû - 12:37, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Et c'est à la tombé du soir... [Libre]   Et c'est à la tombé du soir... [Libre] Icon_minitimeMar 2 Mar - 17:17

Ses mots semblèrent firent l'effet escompté sur Al'. Le jeune homme, prit de court, tressaillit, et Yumi devina qu'il se retenait de justesse de faire un geste qui pourrait peut-être lui coûter la vie. A son encontre, ou celle de la Kuragari qui leur faisait face, elle n'en avait aucune idée. Mais au fond d'elle, une petite lueur de raison la poussait à croire que son compagnon Hide avec qui elle avait passé la nuit ne pouvait pas les avoir trahis. Il cachait bien son jeu, certes, mais tout dans son regard, exprimait l'angoisse et l'incompréhension face à la froideur que menait la leader à son égard. Une ombre de satisfaction sur le visage, elle reposa le regard sur Aellia, au moment, où elle lui répondait:

« Mademoiselle Yumi, la Chef de Hide, bonsoir. Je suis vivante, admire, et toi ? Oui oui toujours à la rue, mais tu devrais le savoir, les chiens nichent dehors quand les maitres les abandonnent… Le rallier à ma cause ? Laquelle ? Celle d’un camp que je ne suis plus, ou celle d’une survie qui gène les autres ? M’enfin, ne t’inquiète pas, Princesse des Hide, je n'essaie de rallier personne à aucune cause. Je préfère ma solitude à un groupe d’andouille. »

Sans répondre, Yumi ne la quitta pas des yeux. Une joie malsaine brillait dans les prunelles de son ennemie; elle était si heureuse de pouvoir enfin semer le trouble entre eux. Se repassant les différents surnoms que venait de lui attribuer Aellia, la jeune blonde sentit une once de dégout lui remonter la gorge. Ces noms avaient craché avec une telle ironie empreint de haine, et peut-être un peu d'admiration?, qu'elle ne put se résoudre à bien le prendre.
Se concentrant pourtant rester calme, elle n'en montra rien et ne bougea, si ce n'est ses yeux de glace qui ne cessaient de scruter la Kuragari et Altaxar.
De nouveau, la voix mélodieuse d'Aellia s'éleva pour jeter sur ses deux interlocuteurs, des paroles provocantes:


« C’est une habitude des Hide de trainer là où les ténèbres grandissent pour mieux se faire tuer ou c’est juste de la provocation… ? Mais que dis-je ? Ça ne me regarde pas, c’est tellement amusant de vous voir vous entre tués, entre gang. Ça me ferait presque regretter d’être parmi les Kuragari…»

Un sourire étira doucement les lèvres de Yumi, tandis qu'elle bataillait du regard avec la jeune fille qui lui faisait face. Elle ne pouvait pas le nier, elle brûlait d'une certaine admiration pour elle. Être si courageuse pour oser affronter par des paroles, elle, la leader des Hide, et un de ses compagnons. Ou peut-être était-ce de l'insouciance?
Quoi qu'il en soit, la réponse de Yumi ne vint pas cette fois non plus, puisque Altaxar se mit en mouvement. Se levant d'un bond, il ressortit son kunai et, prêt à se battre, déclara, d'une voix confiante et dure:


« Ainsi, la Mort t’amuses ? Si elle t’est si indifférente, et que tu ne tiens plus aux Kuragari, sache que je me ferais une joie de te libérer de toute entrave. »

Haussant un sourcil de surprise, la Hide à la chevelure blonde posa sur lui son regard de glace. Pourtant, à la place d'y trouver une froideur constante et déstabilisante, Al' ne put qu'y trouver une lueur de soulagement et de satisfaction. Aussi vite qu'elle s'y était fondue, elle repartie et la glace se rendurcit. Fermant les yeux une fraction de seconde, Yumi s'avança d'un pas vers Aellia et les ré-ouvrit pour les poser sur elle. Un mètre les séparait encore. Et c'est avec une certaine confiance qu'elle se remit à s'approcher. A la vue du couteau, n'importe qui d'autre aurait plutôt fait le contraire, et reculer. Mais la jeune fille, elle, n'y portait aucune attention. D'une certaine manière, elle se doutait que la Kuragari ne ferait rien. Du moins, pas pour le moment.

Ses pas se stoppèrent, et le silence revint aussitôt engloutir le parc et la scène qui s'y déroulait.
Yumi, à quelques centimètres d'Aellia maintenant, la fixait, le visage inexpressif et son regard de glace emprunt d'une explosion de sentiment.
Au bout de quelques longues secondes de silence, elle se mit en mouvement. Tout doucement, pour ne pas que son adversaire ne s'emballe et la poignarde déjà. Levant le bras, elle saisit le menton de la Kuragari entre ses doigts fins et vrilla son regard sibyllin dans le sien. Les prunelles empreintes d'une tendre folie, mêlée à une certaine compassion et méchanceté, elle souffla:


« Ne sois pas si agressive Aellia... »

Posant sa main libre sur celle qui tenait le couteau, de la Kuragari, elle sourit, mi-amusé, mi-glaciale, et recula le visage, sans la lâcher des yeux et des doigts:

« Je suis contente. J'ai au moins gagner ça, le fait que tu sois maintenant totalement exclue par les autres Kuragari. Ça me fait plaisir tu sais... On va pouvoir s'arranger toutes les deux. J'ai tellement de choses à te dire... »

Un éclair de folie traversa ses pupilles, et elle lui lâcha le menton, un sourire inconvenant à la situation trônant sur ses lèvres roses. La Yumi habituelle avait commencé à céder à la vraie facette de la Chef de Hide...
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Et c'est à la tombé du soir... [Libre] _
MessageSujet: Re: Et c'est à la tombé du soir... [Libre]   Et c'est à la tombé du soir... [Libre] Icon_minitimeMer 3 Mar - 16:11

Aellia prenait un malin plaisir à jouer avec les deux Hide. C’était tellement amusant de les voir s’en vouloir, se haïr l’espace d’un instant, puis ensuite chercher du réconfort entre eux. Tellement drôle d’être seule face à eux, et de se savoir à position d’égale. S’ils avaient envie, brusquement, de la passer à tabac, elle se serait surement laisser faire, juste parce qu’elle n’avait pas envie de se battre contre eux. Pas pour l’instant. Ils n’étaient pas ses ennemis, pas encore. Et puis, dans le fond, elle appréciait bien cette blonde, chef des Hide. Elle l’aimait bien et elle aimait encore plus la détruire à petit feu. Elle s’en amusait beaucoup, car en la détruisant, elle ramenait à égale sa vie et celle –surement parfaite- de Yumi. C’était comme égalisée ce qu’elle avait subit jusqu’ici. C’était si bon de voir les ténèbres détruire un monde parfait… tellement jouissif.

Le silence qui avait suivit ses mots était parfait. Un sourire glacial, amusé et fou déchira le visage pâle d’Aellia. A son côté, elle vit Altaxar tressaillir comme pour étouffer un mouvement. Attaquer ? Elle n’en savait rien. A vrai dire, elle s’en fichait totalement. Elle savait qu’elle pouvait réagir correctement. En plus, elle trouvait l’idée d’être embrochée par une fourchette très drôle. Doucement, elle tourna son regard acier sur le jeune homme et lui adressa un regard de pure moquerie. Il n’avait rien fait, elle le mettait donc dans la catégorie des lâches. Au même instant, il prit la parole. Ses mots arrachèrent un sourire à la blonde, qui s’inclina face à lui en lâchant, d’une voix enjouée :

« La Mort est une amie, et il est toujours agréable de jouer à chat avec ; ca ne fait que rendre meilleur le gout de la vie. Pour ce qui est de me libérer, je te serais grès de ne rien faire, ma liberté, ici, m’est suffisante, je n’ai pas envie que tu la gâches par une action ratée »


Relevant la tête, elle lui adressa un immense sourire avant de se tourner vers Yumi. Cette dernière allait elle aussi tenter quelque chose ? Aellia ne put décrocher le sourire de folie qui grandissait sur ses lèvres. Elle était si enjouée, si joyeuse de la nouvelle situation que lui proposaient les deux Hide. Elle aimait tant la nouveauté. Sur ce coup, elle les remerciait de briser enfin son quotidien. Enfin…

La Chef des Hide se mit alors en mouvement. Aellia, toujours détendue quoique sur ses gardes la laissa faire. Une fois face à elle, la blonde, avec des mouvements délibérément lent et calme, leva sa main vers la Kuragari. Aellia ne put s’empêcher de repenser à la gifle dont elle avait eut le droit. Gifle qui l’avait tant amusée. Le souvenir brulant de sa joue en feu, agrandit son sourire. Pourtant, Yumi ne tenta pas de la gifler à nouveau, elle ne fit qu’attraper son menton et braqua son regard dans celui de la folle. Les mots que prononça Yumi résonnèrent dans la tête d’Aellia.

« Ne sois pas si agressive Aellia... »


Elle, agressive ? C’était nouveau ça. Pour l’instant, elle n’avait rien tenté d’agressive. Depuis combien de temps n’avait-elle pas pris par à un combat ? Quand était-ce la dernière fois qu’elle avait lancé l’offensive ? Non, pour l’instant elle était tout à part agressive. Folle, provocatrice, bizarre, oui, mais pas agressive voyons. Ce n’était pas ça… L’envie de montrer à la Hide ce qu’était qu’être agressive monta en elle, mais elle se contint, les yeux toujours vrillés dans les siens. Elle savait pertinemment que ses prunelles parlaient pour elle.

Yumi posa la main sur son arme, comme pour l’empêcher de faire un coup bas. Amusée, Aellia prouva –en se laissant faire- qu’elle ne tenterait rien de tordu. Elle laissa son arme tenir dans sa main détendue. Lorsqu’elle vit la blonde reculer, elle comprit que ce n’était pas fini. Pas encore. Ses yeux se fermèrent l’espace d’un instant alors qu’elle pressentait un nouveau virage arrivé. Sa vie allait rebondir encore ? Avec son sourire fou, Aellia écouta la Hide expliquer qu’elle était heureuse de la voir abandonné de son propre gang. Avant de lâcher qu’à partir de maintenant, elles allaient pouvoir s’arranger. Un marché ? Aellia tilta.

La blonde relâcha son menton et un sourire bien étrange naquit sur ses lèvres pâles. A nouveau, Aellia ne put que constater les ressemblances entre elles. Elle crut même voir la folie dans ses prunelles. Si proches déjà… Aellia, la tête inclinée sur le côté et toujours souriante finie par enfin reprendre la parole :

« S’arranger ? Serait-ce un marché que la Princesse me proposerait ? Tu sais, mes exigences te seront transmises si tu veux un marché. Je ne risque pas de t’aider si ce n’est que parce que je me suis auto-exclue de mon clan… »


La blonde réfléchit quelques instants. Elle aimait bien les marchés, encore plus lorsque ses exigences étaient respectées. Elle pouvait tirer beaucoup d’un marché, aujourd’hui. Elle pouvait améliorer beaucoup de choses, oui… Alors que la joie revenait avec l’amusement, une autre idée traversa son esprit. Une chose encore plus amusante. Beaucoup beaucoup plus amusante. Quelque chose qu’elle adorait par-dessus tout. Aellia ouvrit à nouveau la bouche, joyeuse :

« Je suppose que tu veux des informations sur ceux qui vont détruire ton monde, non ? Si c’est cela, comme tu le dis, nous pouvons nous arrangé, Princesse. J’ai beaucoup de chose à dire, et lorsque je suis… motivée, je peux parler très longtemps. Mais avant tout, je veux m’amuser. Que dirais-tu d’un jeu, Princesse ? Un jeu ou le gagnant obtient ce qu’il veut ? N’est-ce pas une bonne idée ? N’est-ce pas réglementaire et raisonnable ? »


Repoussant ses cheveux en arrière, la jeune fille redressa sa tête pour mieux voir Yumi. Elle la fixa une longue minute, ses yeux brillant de folie. Elle était décidément devenue quelqu’un d’autre. Avant, elle était à peu près raisonnée, maintenant elle était devenue quelqu’un d’autre. Cette arrivée à Konoha avait ouvert les vannes à sa folie pure. En elle, le monstre hurla de bonheur. Aellia tressaillit, puis s’avança vers Yumi. Posant une main sur son épaule, elle lâcha, d’une voix empressée, comme une enfant ne tenant plus face à un nouveau jeu :

« Accepte, Princesse, tu pourrais y gagner beaucoup. Regarde, nous avons même un arbitre. » Elle tourna la tête vers Altaxar. « Tu accepte n’est ce pas ? C’est une chance de lui prouver que tu n’es pas un traitre. » Elle dévia à nouveau son regard sur Yumi. « Oseras-tu le tenter, Princesse ? Ou bien doutes-tu de tes forces ? »
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Altaxar HashimotoAltaxar Hashimoto
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MessageSujet: Re: Et c'est à la tombé du soir... [Libre]   Et c'est à la tombé du soir... [Libre] Icon_minitimeMer 3 Mar - 20:05

Ça y est, il l’avait vu. Il avait vu cette lueur dans les yeux de Yumi. Un signe à peine perceptible, qui ne dura qu’un instant. Pas trop étendu, afin qu’Aellia ne puisse l’apercevoir, et pas trop éphémère pour que le garçon puisse le voir. Al’ ne fit comme s’il n’avait rien vu, la complicité entre eux étaient quasiment instinctive, et les yeux de Yumi redevinrent de glace alors qu’ils rencontraient ceux de la kuragari.


L’hide s’avança d’une démarche sûre vers son ennemie, qui aurait put être sa jumelle tant elle lui ressemblait. Apparemment, ce n’était pas leurs premières rencontres, leur précédente avait surement été... mouvementé, si bien que Yumi avait l’air d’avoir cerné le personnage. Elle s’en approcha. Près. Un peu trop près au gout du jeune homme, ce n’était pas le moment de prendre des risques inconsidérés, mais la blonde semblait sur d’elle. Se penchant, elle prit entre ses doigts de fée le menton de son antagoniste, plongea son regard dans le sien, et, tel une mère à sa fille, chuchota :


« Ne sois pas si agressive Aellia... »


Ces mots semblèrent touchés la kuragari, car sur son visage, on put voir comme une déconnection, Aellia cessa d’être cette jeune fille insolente et provocante durant quelques dixièmes de secondes. Puis, elle parut se poser mille et une questions. Yumi se redressa, et déclara :


« Je suis contente. J'ai au moins gagné ça, le fait que tu sois maintenant totalement exclue par les autres Kuragari. Ça me fait plaisir tu sais... On va pouvoir s'arranger toutes les deux. J'ai tellement de choses à te dire... »


Sans leur contexte, ces paroles auraient pus être prononcé par deux amies, mais tout dans les regards des blondes prouvaient le contraire.


« S’arranger ? Serait-ce un marché que la Princesse me proposerait ? Tu sais, mes exigences te seront transmises si tu veux un marché. Je ne risque pas de t’aider si ce n’est que parce que je me suis auto-exclue de mon clan… »


Elle fit une pause, et reprit :


« Je suppose que tu veux des informations sur ceux qui vont détruire ton monde, non ? Si c’est cela, comme tu le dis, nous pouvons nous arrangé, Princesse. J’ai beaucoup de chose à dire, et lorsque je suis… motivée, je peux parler très longtemps. Mais avant tout, je veux m’amuser. Que dirais-tu d’un jeu, Princesse ? Un jeu ou le gagnant obtient ce qu’il veut ? N’est-ce pas une bonne idée ? N’est-ce pas réglementaire et raisonnable ? Accepte, Princesse, tu pourrais y gagner beaucoup. Regarde, nous avons même un arbitre. »
Elle tourna la tête vers Altaxar. « Tu acceptes n’est ce pas ? C’est une chance de lui prouver que tu n’es pas un traitre. » Elle dévia à nouveau son regard sur Yumi. « Oseras-tu le tenter, Princesse ? Ou bien doutes-tu de tes forces ? »


Un jeu ? Al’ regarda Yumi d’un air inquiet. Connaissant Aellia, le mot jeu ne devait pas avoir la même signification que pour lui, l’enjeu serait sans nul doute de taille, et Yumi courrait un important danger.


« Je n’ai rien à prouver, Yumi pense ce qu’il lui plait. »



Et il savait maintenant ce que pensais la belle à son sujet, et au sujet de ce défi. Elle allait accepter, mordre à l’hameçon que lui tendait Aellia d’un sourire machiavélique. Mais après ce qu’elle lui avait révéler quelques heures auparavant, Al’ comprenait parfaitement que la chef des Hide ne repousserait pas l’offre, qu’elle serait prête à tout pour voir le blason de son clan redoré. Mais il ne voulait pas, il refusait d’avoir ne serait-ce que la possibilité d’envisager de voir Yumi mourir.


Dernière édition par Altaxar Hashimoto le Lun 23 Aoû - 12:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Et c'est à la tombé du soir... [Libre]   Et c'est à la tombé du soir... [Libre] Icon_minitimeVen 5 Mar - 17:15

Une proposition. Dangereuse, mais alléchante. Un jeu. Un défi même. Et si elle arrivait à faire tourner cette bataille à son avantage, alors la récompense n'en serait que plus intéressante.

Lâchant à son tour la main de la Kuragari qui venait de lui proposer ce marché, Yumi se recula d'un pas, avant de se retourner. Une main sur la menton, les yeux levés vers le ciel, elle semblait caricaturer une personne en pleine réflexion. Un passant aurait put y croire. S'il n'y avait pas eu cet éclat de folie, et d'amusement dans son regard. Elle était tout, sauf sérieuse. Une idée avait déjà germer dans on esprit, à la seconde où le mot marché avait été prononcé dans la conversation.
Dos à son compagnon Hide, elle sentait son regard peser sur elle. Lourd d'inquiétude et d'angoisse, il répondit à la précédente provocation de leur ennemie:


« Je n'ai rien à prouver, Yumi pense ce qu'il lui plaît. »

Sans y prêter attention, du moins, elle n'en fit rien paraître, la « Princesse des Hide » comme l'apellait Aellia, soupira et se retourna vivement, ses cheveux volant autour de son visage. La tête légèrement levée, elle déposa sur la jeune fille qui lui faisait face un regard hautain et sourit, d'une joie mauvaise. Levant la main à hauteur de sa tête, elle claqua des doigts, comme pour signifier qu'elle avait eu une idée, et déclara:

« Que dirais-tu...d'un combat de sabre Demoiselle? Je connais un endroit qu'il serait intéressant de tester pour un jeu pareil. Le vieux pont ferroviaire, à l'Ouest de la ville. Tu vois de quoi je veux parler? Ses rebords en pierre ne tiennent plus vraiment, mais ils feraient une excellente base de combat pour un défi comme celui-ci. »

Son regard se durcit un peu plus, et la glace se fit impénétrable. Cet endroit était interdit au public depuis bien longtemps. Jugé trop dangereux. Les trains de marchandises y passaient souvent, et l'espace y était assez réduit entre les rails et les rebords. Un terrain mortel en somme, surtout qu'en cas de passage, le seul échappatoire restait de sauter dans la petite rivière qui passait juste en dessous. Dangereux, mais jouable. Yumi était prête à tout. Et surtout à gagner face à cette fille qui lui ressemblait tellement.

Le silence régnait maintenant depuis plusieurs minutes. Seuls les regards parlaient pour eux. Scrutant inlassablement le visage fin de son adversaire, la blonde reprit, après un long moment de réflexion:


« Aellia, voici les conditions. Si je gagne, tu deviens mon esclave, et tu serviras d'informatrice aux Hide. Tu me rapporteras toutes les informations nécessaires. Puisque cela t'amuse tant de nous voir nous entre-tuer, tu y participeras toi aussi. Si je perd..., elle inspira et la regarda droit dans les yeux, essayant d'ignorer Al', tu prends la tête des Hide et je disparais à jamais. Qu'en dis-tu? »

Prononcer ses mots étaient quasiment un acte de traîtrise pour elle, elle qui prenait les Hide pour sa seconde famille. Depuis un an elle les guidait. Vers la liberté. Elle avait réussit, petit à petit, jusqu'à ce que les Kuragari ne viennent tout détruire. Leur havre de paix. Le lycée, où ils avaient élus domicile et où ils régnaient en maître. Ils avaient été tyranniques et violents avec les Kazuki. Malpolis et irrespectueux avec les profs. Tout ça pour pouvoir vivre librement et sans encombre. Mais le nouveau gang avait fait bien pire qu'eux. Et les avait privé une deuxième fois du bonheur qu'ils avaient enfin trouvé. Pour ça, Yumi ne renoncerait jamais. S'il fallait mourir, elle mourrait. Mais pas tant qu'elle aurait permis aux Hide de retrouver un endroit où vivre librement.
Maintenant, elle n'avait plus qu'à espérer qu'Aellia accepte. Au vu de son comportement, il y avait peu de chance qu'elle refuse un tel marché, mais après tout, rien n'était encore gagné. Elle était prête à rajouter des conditions s'il le fallait, mais tant que le combat était centré sur le sabre, elle n'avait rien à craindre. Elle gagnerait à coup sûr.
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MessageSujet: Re: Et c'est à la tombé du soir... [Libre]   Et c'est à la tombé du soir... [Libre] Icon_minitimeDim 7 Mar - 20:25

Aellia sourit encore et encore. Elle était totalement dans son élément. La folie et la joie, le jeu et la destruction, tout était parfait pour qu’elle soit à son apogée. En elle, le monstre grognait de délice, humant les odeurs de la victoire toute proche. La blonde, habituée depuis peu à ce dernier était pourtant aujourd’hui d’une décontraction incroyable. Ca ne l’inquiétait même plus de partager sa vie avec une créature assoiffée de sang. C’était seulement maintenant qu’elle comprenait qu’il était elle, la partie de son être qui avait perdue son humanité. Oui, aujourd’hui, elle lui ouvrait pleinement les bras.

Tournant la tête, Aellia écouta le jeune homme parler. Il expliqua qu’il n’avait rien a prouver et que la Chef des Hide pensait ce qu’elle voulait. Quel naïf. Aellia lui adressa un clin d’œil moqueur sans répondre à son affirmation. Elle n’en avait rien a faire qu’il ne veuille rien prouver, il allait obligatoirement se retrouver dans le rôle d’arbitre qu’elle lui avait désigner… et ce car Yumi avait déjà prit sa décision. C’était simple à savoir. Ses yeux brillaient différemment maintenant. Elle n’était plus entièrement elle. Un instant, Aellia se demanda si elle aussi avait une partie inhumaine en elle.

Un geste de la blonde ramena le regarde de la louve sur elle. Un claquement de doigt. Sa main s’était levé près de sa tête et elle semblait mimer l’arrivée d’une brusque inspiration. Un mime bien grossier, comme sortie d’un manga ou d’un vieux film. Aellia réprima un sourire et attendit en silence qu’elle explique son « idée ». A peine le mot sabre fut-il prononcé que le montre en elle rugit. Arme. Elles allaient se combattre et cela signifiait que le sang pourrait bien couler. Un défi dans ce genre alors… Oui, elle allait dire oui, elle le sentait.

Lorsque Yumi précisa qu’elle voulait que le combat se fasse sur le vieux pont ferroviaire, la blonde haussa un sourcils. Elle ne connaissait pas l’endroit et n’en avait jamais entendu parler jusqu’à aujourd’hui. Pourtant le fait que Yumi précise qu’il soit dangereux attisa le feu en elle. La Chef venait de faire une erreur. En précisant ceci, elle perdait un élément de surprise. Il lui restait tout de même la connaissance du terrain… La lutte serait un peu inégale, mais Aellia s’en fichait. Elle… Elle, elle avait le monstre et la folie. Yumi juste l’espoir.

Alors que le silence était revenu depuis de longues minutes déjà, Aellia émergea d’un genre de sommeil éveillée. Ses sens se mirent en état d’aguets et elle sentit l’adrénaline couler dans ses veines. L’impression d’être vivante, totalement et magnifiquement vivante lui fit lever les yeux vers le firmament. Avec un sourire, elle contempla les étoiles. Cette réaction était incroyable car humaine. Rien d’ironique, rien de fou. Juste l’admiration et le besoin de se plonger dans l’océan de diamants stellaires. Yumi reprit la parole, et cassa le moment magique de la Kuragari.

« Aellia, voici les conditions. Si je gagne, tu deviens mon esclave, et tu serviras d'informatrice aux Hide. Tu me rapporteras toutes les informations nécessaires. Puisque cela t'amuse tant de nous voir nous entre-tuer, tu y participeras toi aussi. Si je perd... tu prends la tête des Hide et je disparais à jamais. Qu'en dis-tu? »


La voix résonna, et la blonde baissa les yeux. Son sourire, magnifiquement carnassier s’étira et devint presque doux. Les yeux aciers scrutèrent celle qui osait mettre en jeu sa famille, pour y chercher une quelconque folie. Oui, il y en avait, un peu, tout au fond des prunelles océans. Presque pas. Il y avait bien plus d’amour et de confiance que de folie. Aellia l’envia un instant. Un très infime moment… Puis elle ouvrit la bouche et répondit brusquement calme :

« Si je gagne, je prends la tête des Hide… J’aime bien cette idée… Et je suppose que tu sais très bien ce que je ferais à leur tête ?! Oui tu le sais, Princesse. Je rajoute néanmoins une petite clause au notre contrat. Si tu perds, je te fais disparaitre à jamais… »


La situation devenait incroyablement intéressante. Yumi se doutait-elle de ce qu’elle provoquerait si elle l’obligeait à trahir ? Avait-elle comprit qu’elle deviendrait la cible des Kuragari au même titre qu’elle ? Qu’elle-même lui pourrirait la vie au maximum, et l’obligerait à devoir toujours être sur ses gardes en sa présence et ne jamais lui donner sa confiance. Peut être mais pas assez surement… Personne ne pouvait imaginer la suite des événements. Personnes n’oserait le faire car il était inquiétant de voir les ténèbres dissimuler le futur. Avec un sourire, un immense sourire, un de ceux qui font rayonner les gens et leurs yeux, Aellia tendit la main à Yumi et lâcha :

« Ca marche. Allons-y dès maintenant ! »
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MessageSujet: Re: Et c'est à la tombé du soir... [Libre]   Et c'est à la tombé du soir... [Libre] Icon_minitimeMar 9 Mar - 22:32


Alors qu’Altaxar était en pleine supplication pour que Yumi, par une poussée de bon sens, n’accepte pas le défi, celle-ci était rayonnante, et en pleine réflexion, tel Le Penseur d’Auguste Rodin. Une lueur de démence emplit le regard de la belle, plongeant le garçon dans un profond désespoir. Il devrait s’acquitter de son rôle coûte te que coûte, et cela le mettait mal à l’aise. D’un geste théâtrale, la Hide se retourna, faisant virevolter ses cheveux d’or.

D’un air hautain, posa son regard sur sa rivale, et esquissa un sourire cruel. L’actrice qui semblait la posséder fit un claquement de doigt qui exprimait tout aussi bien le sentiment d’Archimède lorsqu’il s’écria « Eurêka ». On se fut cru dans une série à l’eau de rose.


« Que dirais-tu...d'un combat de sabre Demoiselle? Je connais un endroit qu'il serait intéressant de tester pour un jeu pareil. Le vieux pont ferroviaire, à l'Ouest de la ville. Tu vois de quoi je veux parler? Ses rebords en pierre ne tiennent plus vraiment, mais ils feraient une excellente base de combat pour un défi comme celui-ci. »



Ainsi, Yumi avait décidé de défier Aellia aux sabres. Soit, de toute façon, la kuragari avait sans doute déjà tué avec une multitude d’armes. Mais Al’ espérait que celle-ci soit meilleur à la joute verbal qu’au combat armé, la vie de Yumi était en jeu. Il était perdu entre les deux adolescentes, et se sentait inutile. De plus, la belle n’avait pas choisi le terrain au hasard, il connaissait bien cette zone.

Les voies pédestres y était étroite, et l’on y marchait difficilement, alors la tache ne serait pas aisée pour les deux épéistes. Sans compter que sur ce pont passait des trains de marchandises, et les voies étaient tellement mal faite qu’il était dangereux de rester à coté des rails, car l’espace était réduit au point que la seule issue viable était le saut dans le cours d’eau qui passait dessous. Voila pourquoi la zone avait été interdite par la ville de Konoha.

Le jeune homme ne s’en été pas aperçu tout de suite, mais durant sa réflexion, un long silence s’installa, chacun regardant l’autre dans le calme le plus complet. Après une fixation interminable de Yumi sur Aellia, elle brisa la paix sonore, que le parc tout entier avait également adoptée.


« Aellia, voici les conditions. Si je gagne, tu deviens mon esclave, et tu serviras d'informatrice aux Hide. Tu me rapporteras toutes les informations nécessaires. Puisque cela t'amuse tant de nous voir nous entre-tuer, tu y participeras toi aussi. Si je perds... »



Un frisson parcouru le corps de l’éphèbe. Il sentait que la suite n’allait pas lui plaire, et il posa un regard tracassé sur le visage de son amante. La suite semblait difficile a prononcer pour elle aussi. Al’ savait qu’elle était prête à tout sacrifier pour saisir la chance de détruire les ennemis du groupe.


« ...tu prends la tête des Hide et je disparais à jamais. Qu'en dis-tu? »


Le garçon laissa tomber son regard en direction des pavés qui dallait le chemin traversant le parc. Yumi était devenue folle, le pari était bien trop risqué. Al’ savait que la chef des Hide ne mettait pas en jeu qu’un simple clan, pour elle, ce clan, c’était sa famille. Perdre la groupe pour elle, signifiait perdre toute l’œuvre d’Hana, et sacrifié une abondance d’être cher. Il fallait que Yumi gagne, par tous les moyens, ou alors, il le lycée deviendrait pour chacun un véritable enfer, et il la perdrait... pour toujours...


« Si je gagne, je prends la tête des Hide… J’aime bien cette idée… Et je suppose que tu sais très bien ce que je ferais à leur tête ?! Oui tu le sais, Princesse. Je rajoute néanmoins une petite clause au notre contrat. Si tu perds, je te fais disparaitre à jamais… »



Le dégout. Voila ce que ressentait Al’ en imaginant Aellia à la tête des Hide. Mais que pouvait-il faire ? Yumi était têtu comme une mule, il aurait beau la supplier, elle ne lâcherait pas l’affaire. Il serra les dents et les poings. Le plus dur serait surtout de voir le malin plaisir qu’aurait la kuragari à tuer la belle. Il n’y pourrait rien faire, s’il la défendait, l’honneur de la chef serait souillé, un pacte était un pacte, peu importait le prix. Pourtant, il le savait, si ce malheur arrivait, les lames à sa ceinture iraient surement heurter la peau blanche de la kuragari.

Les deux blondes se serrèrent la main, et Aellia lança :


« Ça marche. Allons-y dès maintenant ! »



Les dés étaient jetés, les deux rivales devraient s’affronter sous les yeux du jeune homme, dans un des endroits les plus dangereux de Konoha. Il devait faire confiance à Yumi, c’était le seul salut des Hide, le seul salut des Kazuki, le seul salut du lycée. Sans personne pour leur barrer la route, les Kuragaris auraient tôt fais de dévaster et de piller la ville dans son ensemble.





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