Konoha : Lycée Daiki
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| | | Tout un cinéma ! (PV Leiko) |  |
| | Auteur | Message |
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 Ichuu Yasaruka
 | Sujet: Tout un cinéma ! (PV Leiko)  Mar 26 Jan - 5:36 | |
| Tout ceci avait commencé le matin même. En effet aujourd’hui comme tous les jours je séchais les cours puisque, comme je l’ai déjà écrit sur d’autre récit, je n’apprends rien en classe, je ne fais que perdre mon temps et m’emmerder en attendant avec hâte que la foutu cloche sonne pour que je puisse enfin quitter cet enfer qu’est l’école. Donc à la place, je manque mes cours et décide d’aller perdre mon temps ailleurs comme à la plage, sur les toits et cette fois, pour faire changement, au cinéma. Et pour dire, perdre mon temps et pas qu’un peu, je me suis levé vers six heures trente, je me suis douché, j’ai brièvement déjeuné et immédiatement je me suis rendu au cinéma. Donc depuis huit heures ce matin que je me tape des films. J’ai bien dû voir deux ou trois films différents car dès que j’ai vu le troisième il m’a tout de suite captivé et je n’ai pu m’empêcher de le voir et de le revoir encore et encore ! Cela va sûrement paraître cliché mais le film que je me retape sans arrêt c’est Avatar. L’univers captivant, la faune et la flore… La cupidité humaine, la convoitise, la cruauté… J’aimais énormément la façon dont le réalisateur démontrait à quel point l’humain est une vile créature perfide qui est prêt à écraser tout pour obtenir ce qu’il veut… J’ai adoré qu’il démontre qu’on était des monstres ! Peut-être qu’à travers cette fiction, les gens allaient enfin comprendre qui on était ! Peut-être que leurs yeux allaient enfin être ouvert et que l’humanité pourrait enfin changer ! Évidemment, je rêvais en couleur mais l’espoir fait vivre, non ? Enfin, si l’espoir existe… C’est donc ainsi que je passai la majorité de ma journée à écouter le film, quand soudain, dans la salle, à quelques sièges en avant de moi, une séduisante demoiselle venait de prendre place dans un des sièges afin de profiter de la vu qui allait nous être présenté, représenté dans mon cas. Puis, pendant que j’étais en train de la contempler, le film commença, les lumières s’éteignirent et les pubs habituelle, commençais à en avoir sérieusement marre de les voir ! Finalement après cinq minutes de blabla inutile et d’avertissements le film montra le bout de son nez. Tout le publique était captivé sauf moi qui avait les yeux rivés sur la charmante demoiselle qui se tenait en avant de moi. L’idée d’allez m’assoir près d’elle me vint en tête, seulement… Il y avait deux gros lard de chaque côté d’elle… Et pas plus de d’espace juste en arrière et en avant. Donc je cherchai un autre plan et celui-ci m’apparut à l’esprit : lancé un bout de pop-corn pour lui faire comprendre que je voulais y parler après le film. J’attrapai donc le dernier grain de ma boite de pop-corn et le lancé droit sur la tête de madame… Restait maintenant plus qu’à voir si cette demoiselle avait sentit le coup et si elle allait se retourner pour voir qui était le fautif… |
| | | |  Leiko Shioki
Chat aux yeux de glace
| | Sujet: Re: Tout un cinéma ! (PV Leiko) Dim 31 Jan - 20:30 | |
| 16h30
La sonnerie libératrice retentit avec ampleur dans les couloirs et des élèves, dont les âges variaient, évacuèrent les salles de classe. Un endroit où leurs neurones se faisaient lamentablement torturer par des adultes cyniques, sadique et même, de temps à autre, pervers. Adultes exerçant une profession de professeur. Des adolescents partaient en toute hâte alors que d’autres, plus lents, prenaient un temps fou à ranger dans leurs cartables multicolores, des crayons, cahiers et d’autres trucs éparpillés négligemment aux quatre coins d’un bureau dont la surface étaient, en majeure partie, couverte d’anciens graffitis. Le professeur rappelait l’objet de la leçon avant que le dernier étudiant ait pris les jambes à son cou. Leiko fut interpellée par une bande de jeunes filles qui la hélaient pour aller admirer l’art de la mode en ville. En d’autres termes : faire du shopping. Elle avança en souriant avant de décliner poliment leur offre, pourtant si alléchante en cette période de soldes. Elle salua la joyeuse petite bande et sortit de la classe, la lanière de son sac sur l’épaule et des manuels de cours dans les bras. Elle avança dans les couloirs presque vides du lycée et réfléchit longuement à l’activité qu’elle souhaitais faire, actuellement. Elle n’avait aucune envie de parcourir les rues de la ville en regardant des vêtements dans des vitrines, elle n’avait pas envie d’aller chercher un livre à la bibliothèque et rester enfermée dans sa chambre ne l’avancerait en rien. Pendant qu’elle élargissait son cercle d’activités, elle attrapa une clef dans la poche de sa veste et l’inséra dans une serrure. Elle tourna la clef et poussa la porte donnant accès sur une petite chambre. Quatre lits, quatre tables et lampes de chevet, on ne pouvait pas mieux. Mais également des petites commodes pour les affaires de chacun. Elle regarda la chambre en quête de son sac noir. Enfin, elle le trouva, posé négligemment sur son lit. Elle regarda la somme d’argent qu’elle disposait pour ce mois et sourit en réalisant qu’elle en avait justement assez. Elle jeta ses livres de cours et son cartable sur son lit et sortit de la chambre, sac à la main, en réfléchissant intensément. Allez voir un film la tentait et même plus encore : cela faisait des mois qu’elle n’avait plus mis les pieds dans une salle de cinéma et la noirceur de la salle et la projection du film lui manquaient souvent.
Elle arriva bientôt en vue du cinéma et sortit son portefeuille de son sac noir, sourire aux lèvres. Aller voir un film seul ne dérangeait jamais Leiko et elle trouvait souvent cela agréable. Il est vrai que c’était même plus tranquille que d’aller le voir en bande. Perdue dans ses pensées, la jeune fille entra dans la salle et partit en quête d’une place libre. La salle n’était pas encore remplie et il fut aisé à Leiko de se trouver une place. Et encore ! Elle en trouva trois. Trois places pour elle. Bon, d’accord, elle n’en occuperait jamais qu’une seule mais au moins, elle ne serait pas serrée comme une sardine en boîte entre deux personnes. Elle s’assit donc au milieu et attendit calmement. Evidemment, son bonheur se termina rapidement quand deux hommes, de corpulence exagérée, la repèrent, elle et ses deux places de libre. Ils arrivèrent avec une lueur étrange dans les yeux et demandèrent à la Shioki si elle leur permettait de s’asseoir à ses côtés. Leiko aurait souhaité refuser mais elle ne pouvait pas. En roulant des yeux, elle accepta, à contre cœur et son calvaire commença… La musique de fond et la faible luminosité s’éteignirent pour laisser place à une série de publicités, toutes plus ennuyantes les unes que les autres. Les deux lards, de part et d’autre de la demoiselle, entamèrent une mastication de pop-corn sonore et affreusement dégoûtante. En plus de cela, ils ne cessaient de pousser sans arrêt Leiko du coude et de lui offrir de multiples sourires empreints de perversion. Elle tiqua plus d’une fois et reporta son attention sur le film, venant à peine de commencer. Au début, il n’y avait pas grand-chose, le héro principal du film racontait ce qu’il avait vécu : la perte d’usage de ses jambes, la mort de son frère et son arrivée sur Pandora. Etrangement, l’histoire de ce film lui rappelait le classique « Pocahontas » et le mythe qu’avaient repris les studios Walt Disney « Atlantide, l’empire perdu. » Mais le décor était totalement différent : la faune et la flore étaient des plus remarquables et tellement colorées. Les Na’Vis, autrement dit les « Aborigènes », étaient des êtres éperdument fascinants et leur langage exceptionnellement complexe et inexplicable. Un film débordant de magie et d’inattendus côté décors. Mais le scénario en soi est vite prévisible, surtout quand on ne se lasse pas de regarder « Pocahontas » ou « Atlantide » : l’invasion d’un autre monde, un autre peuple, une guerre et tout ça pour les ressources de cette planète.
Un coup de coude dans les côtes fit revenir Leiko à une réalité des plus moroses : les deux hommes la regardaient en rigolant sadiquement et Leiko leur offrit en retour un sourire carnassier et un regard noir, même si l’obscurité était des plus totales. Alors qu’elle se retenait de frapper les deux boulets à ses côtés, un grain de maïs vint brutalement s’écraser contre son crâne et sur le coup, la demoiselle se retourna à la volée, n’empêchant en rien ses cheveux bruns de frapper violement la figure d’un des garçons. Elle scruta la salle et ses yeux croisèrent momentanément ceux d’un jeune homme assis quelques sièges plus haut. Elle le regarda pendant de longues minutes sans rien faire et reporta son attention sur le film, alors que les deux peuples en venaient aux poings. Quelques temps après, l’entracte s’installa dans la salle et la musique ainsi que la luminosité se remirent en marche. Leiko, bien décidée à mettre un terme à tous ces coups de coude et ces regards pervers, se leva et attrapa ses affaires sous les plaintes des deux garçons. Ils lui répétèrent des « Mais allez quoi ! Reste avec nous ! » Ou encore des « Fait chier ! T’es pas marrante comme fille ! » Sans un mot, elle se dirigea quelques places vers le haut et chercha des yeux le jeune homme lui ayant lancé ce bout de pop-corn. Elle le retrouva bientôt, à quelques mètres d’elle. Elle s’engagea dans la rangée de sièges rouges et s’assit à côté de lui. Oh ! bien sûr, elle aurait pu s’asseoir deux, voir même, trois sièges plus loin. Mais elle n’avait pas vraiment envie que les deux boulets, qu’elle avait planté plus loin, ne viennent s’inviter encore une fois près d’elle, eux et leurs regards emplis de sadisme. Quelques minutes après ce changement de places, le film reprit son cours et les événements se succédaient. Bientôt, une guerre entre les Na’Vis et les humains ragea sur la toile de l’écran. Partout, on ne voyait qu’armes, sang et feu. Les Autochtones n’avaient comme armes que des poignards ou des arcs à flèches. Les hommes, eux, étaient plus avancés en matière technologique : ils empoignaient des armes à feu, marchaient avec des sortes de grands robots et détruisaient tous ce qui leur barraient la route avec de grands chars. Autour d’eux, la danse des flammes et des cendres enveloppaient l’Arbre Maison et le ravageaient, petit à petit. Des cris emplissaient les oreilles des spectateurs, des voix plaintives et des hurlements de rage.
Plus les ennemis attaquaient, plus le film captivait Leiko. Bientôt, on en arriva à la tragédie. Le grand méchant de l’histoire, commandant des soldats, tenta de tuer notre cher héro. Heureusement, qu’une Na’Vi, fille du chef, intercepta l’attaque. Les événements progressaient sous les cris des acteurs, et la fin arriva très vite, ils essayaient de placer l’âme du héro dans son corps d’Avatar en invoquant la Grande Déesse. Enfin ce fut fini et les lumières se rallumèrent pendant que les personnes, présentes dans la salle, revêtaient leur manteaux et écharpes. Leiko fit de même et son voisin aussi.
- Pourquoi m’avoir lancé un grain de maïs sur le crâne ? demanda soudain Leiko en enroulant une grosse écharpe en laine beige autour du cou. |
| | | | Ichuu Yasaruka
| | Sujet: Re: Tout un cinéma ! (PV Leiko) Ven 5 Fév - 19:03 | |
| Le film se déroulait normalement, les mêmes scènes rejouaient encore une fois : le héro apprenait à être un vrai Na’Vi en montant une sorte de cheval bien étrange dont, malgré les nombreuses séances de cinéma, j’avais oublié le nom. En apprenant à voler sur le dos d’une espèce de dragon à quatre ailes, au début il faillit bien se faire tuer mais il se rattrapa assez vite et l’histoire continua comme à son habitude. Il apprit le parlé Na’Vi et finalement il gagne leur confiance tout en continuant à transmettre des informations aux militaires humains. Évidemment d’ici quelques instants le choix crucial allait arriver : Aider les Na’Vi ou rester fidèle à sa propre race. Et juste avant que ce moment arrive, l’entracte se pointa, rallumant les vives lumières ainsi que l’horrible musique pour aider les gens à patienter. À mon avis c’était uniquement pour qu’on apprécie encore plus la bonne musique qu’il y avait dans le film. Encore un coup de marketing je suppose.
Pendant que j’étais plongé dans mes pensées, la jeune fille assise entre les deux gros porcs, celle à qui j’avais lancé un grain de pop-corn, se leva et vint s’asseoir juste à côté de moi sans dire un mot… Étrange mais je n’y prêtai pas trop d’attention. Non en effet, je préférais occuper mon esprit à ne pas écouter l’horrible musique qui émanait des putains d’hauts parleurs ! C’est fou comme cet entracte semblait duré plus longtemps qu’à son habitude… Finalement après d’interminables minutes, la lumière commença à s’estompé, lentement mais sûrement emmenant avec elle la tortureuse musique. « Enfin ! » Me suis-je écrié mentalement ! La paix !
Le filme reprit là où il avait cruellement stoppé. Et donc le fameux dilemme arriva et contre toute attente ! J’pas sérieux évidemment, pour moi c’était prévisible de savoir qu’il allait choisir d’aider les Na’Vi ! C’est suite à cela que tout le film s’enchaîna à une vitesse folle. Le héro prévenu les Na’Vi de ce qui allait arriver en leur expliquant qu’il était un espion. Ceux-ci ne l’acceptèrent pas, surtout pas sa copine bleutée, et il dû quitter la tribu… C’est ainsi que l’arbre-maison se fit démolir par les horribles machines de l’homme… Un spectacle horrible que j’apprécié malgré les hurlements de douleur de la race et ceux de surprise du public. Malgré les visages torturés par la peur des pauvres peaux bleus. Et oui c’est ce qui arrive quand on est doté d’un esprit aussi tordue que le mien. Quoi qu’il en soit, le peuple Na’Vi décida qu’ils devaient combattre, ils ne pouvaient les laisser prendre Pandora ! C’est alors, pendant qu’ils décidaient de la façon qu’ils se bâteraient que le héro arriva sur le dos de la dernière ombre, sorte de créature cité plus haut mais beaucoup plus gros et à la peau rouge au lieu de bleu-vert. La confiance revint entre héro et Na’Vis et la bataille arriva.
Des hordes d’hélicoptères évolués arrivèrent suivit d’un énorme vaisseau contenant la charge explosif destiné à détruire l’objet le plus sacré des Na’Vis, sur terre des dizaines de robots géants contrôlés par des marins avançaient à grand pas, prêt à tirer sur tout ce qui se montrerait hostile. Il y avait également quelques soldats à terre, fou sur les bords si vous voulez mon avis. Tous étaient aux aguets quand soudain, les Na’Vis sur bête volante surgir des rochers volants et attaquèrent sans pitié les hélicoptères, au même moment les guerriers sur terre lancèrent l’assaut. La guerre éclata de plus belle, humains et créatures bleues mourraient à un rythme effréné. Cette bataille s’échelonna sur plusieurs délicieuses minutes puis le coup de théâtre arriva, le héro passant près de mourir, la Na’vi le sauva et son esprit fût transféré dans le corps de son Avatar et fin. Les lumières se rallumèrent mais heureusement l’horrible musique ne vint pas car le générique défilait toujours à l’écran accompagné par la douce musique du film. Puis comme tout le monde, je me levai et enfilai mon manteau lorsque la dame de tout à l’heure ouvrit pour la première fois, me demandant pourquoi lui avais-je lancé le grain de maïs. Je répondis tout simplement et le plus naturellement et neutralement possible :
- Et bien parce que je voulais attirer votre attention, jeune et jolie demoiselle. Au fait je me nomme Ichuu Yasaruka, on m’appel toujours Ichuu, oui je suis nouveau ici et c’est tout ce que je te dirai et toi, qui es-tu créature de rêve ?
Je la fixai d’un regard vide et charmeur à la fois, drôle de mélange hein ? Bref c’est en la fixant de cette drôle de manière que j’attendis sa réponse…
HS : Désolé, je ne suis pas bien inspiré… |
| | | | Leiko Shioki
Chat aux yeux de glace
| | Sujet: Re: Tout un cinéma ! (PV Leiko) Dim 28 Fév - 18:17 | |
| Il venait de se présenter comme étant un nouveau au sein du lycée Daiki. Et après ça, plus rien, le calme plat. Comme ça. Leiko s’était rhabillée dans un calme absolu. Ses yeux se baladaient sur la salle qui se vidait si lentement, petit à petit. Plus bas, des enfants jouaient devant la toile géante qui servait d’écran alors que leurs mères faisaient tout pour les récupérer. D’autres personnes vérifiaient pour la centième fois s’ils n’avaient rien oublié sur le siège qu’ils avaient occupé. Leiko regardaient vaguement la salle se vider, sentant le regard neutre du dénommé Ichuu sur sa nuque. Comme s’il essayait de lire dans son âme, de lire son esprit. Pour simple réponse, Leiko balança des mèches de cheveux, coincées dans son écharpe, derrière son épaule. Lire dans l’esprit des gens était tout bonnement impossible. Elle ajusta la sangle de son sac sur son épaule et descendit vers la sortie, le jeune homme à lunette sur ses talons.
Arrivée dans le couloir menant droit vers la sortie, Leiko se retourna, dans un vol de mèches brunes, vers le garçon. Elle affichait un air impassible en restant d’une douceur sans égale, presque sérieuse.
- Je n’irai pas jusqu’à dire que je suis, comme tu sembles l’affirmer, une créature de rêves mais je m’appelle Leiko Shioki.
Elle sourit dans un air de joueuse et de briseuse de cœur professionnelle, ce que, heureusement, elle n’était pas. Reprenant sa marche, elle dépassa ses deux « amis » qu’elle avait méchamment plantés à la moitié du film. Et comme s’ils avaient compris le message que l’aura de Leiko s’efforçait de leur laisser, ils ne firent rien pour la retenir, sous peine de déclencher une colère foudroyante de la brune.
Ils arrivèrent enfin dehors, devant la rue où passaient des voitures colorées, pour la plupart, de noir ou de gris. La jeune fille s’arrêta net et tourna lentement la tête vers le garçon en se souvenant de la réponse du jeune homme à la question qu’elle lui avait posé, quelques minutes plus tôt. S’il lui avait lancé un grain de maïs sur le crâne, c’était uniquement pour qu’elle le remarque, pour attirer son attention sur lui. Mais pour quoi faire ? Après tout, Leiko n’était pas spécialement jolie, elle était le prototype de la fille banale, issue d’une famille banale et recueillie par des voisins banals. Leiko se décida enfin à prendre la parole, d’une voix tout aussi normale que celle qu’elle abordait quand elle était en cours ou avec des amis.
- Quand tu disais que tu voulais attirer mon attention, tout à l’heure dans le cinéma, je n’ai pas compris. Pourquoi moi et pas une autre ?
C’est vrai quoi, elle ne connaissait que son nom, il ne connaissait que le sien. Ils n’allaient pas à l’école ensemble, même s’ils étaient dans le même bahut. Et puis, Leiko ne dégageait pas souvent des ondes positives, même si elle souriait sans cesse. Mais s’il suffisait de sourire pour attirer un garçon, elle le saurait.
HS : C’est court mais l’inspiration est dure à trouver ces temps-ci. |
| | | | Ichuu Yasaruka
| | Sujet: Re: Tout un cinéma ! (PV Leiko) Sam 20 Mar - 4:10 | |
| Elle détourna le regard, le promenant ici et là sur la salle qui se vidait peu à peu pour ensuite, après quelques minutes voir parfois une demi-heure, se remplir de nouveau pour une énième représentation de ce film si populaire. Puis sans même me prévenir elle descendit vers la sortie de la pièce. Évidement je la suivis ne voulant pas couper court à cette conversation.
Soudain elle se retourna, dévoilant un visage apparemment impassible mais faux puisqu’elle restait d’une douceur sans égale. Encore une autre qui ne pouvait être totalement dénué d’émotions… C’est triste… Dommage… M’enfin c’est alors qu’elle déclara se nommé Leiko Shioki et ne pas être une créature de rêves. Baliverne mais bon ce n’est pas tout le monde qui était capable de percevoir sa beauté. Puis elle sourit joyeusement et reprit sa marche. Je fis de même tout en la laissant prendre un peu de distance.
Finalement nous arrivâmes dehors, ma charmante compagne stoppa net son avancé et se retourna lentement vers moi et me questionna sur le fait que j’avais lancé un grain de maïs sur sa caboche et non sur celle d’une autre. À peine eut-elle finit sa phrase que je répondis avec toute la vivacité dont j’étais capable :
- Et bien c’est pourtant très simple ma chère Leiko. C’est simplement parce que je t’ai vu. Oui, je t’ai vu, toi et toi seule… Si j’avais remarqué une autre fille peut-être que je te parlerais pas en ce moment mais le destin en a décidée autrement et t’a placé sur ma route. Voilà c’est tout. Contente de ma réponse ? Oh et pendant que j’y pense, il est totalement possible de lire dans les pensées des gens. Suffit d’être capable de lire les différents mouvements aussi minime soient-ils des diverses parties du corps. Un art que je maîtrise à la perfection.
C'est ainsi que je me fermai la bouche et attendit sa réponse.
HS : Court je sais mais je manque d'imagination... |
| | | | Leiko Shioki
Chat aux yeux de glace
| | Sujet: Re: Tout un cinéma ! (PV Leiko) Jeu 8 Avr - 13:09 | |
| La conversation prenait une tournure que Leiko n’avait jamais imaginée. Lire dans les pensées des gens ? Il fallait être télépathe pour faire ça. Il prétendait n'avoir vu qu'elle et pourtant, elle le savait, il y avait quelques jeunes filles plus jolies et plus attirantes qu'elle dans la salle de cinéma. Elle dévisagea Ichuu à la lumière d’un lampadaire solitaire. Son air l’ennuyait, ses manies l’ennuyaient et cette façon de croire en ce « super-pouvoir » l’ennuyait encore. Elle le regarda. Dis minutes. Vingt minutes. Trente minutes. A côté d’eux, les voitures passaient, les passants ne s’occupaient pas d’eux, juste un bref regard et rien d’autre. Elle secoua ses cheveux et sourit d’un air carnassier. Elle avait jusqu’à présenter garder son calme mais cette façon de prétendre lire dans les pensées était absurde. Elle s’approcha de lui, plaçant son visage assez proche du sien pour sentir sur souffle.
- T’as peut-être raison, je lis très bien dans tes pensées. Je ne suis pas un jeu.
Elle se retira, passa une main dans ses cheveux et sourit de plus belle. Elle n’avait jamais ressentit le besoin de faire mal à autrui mais il l’avait cherché. Déjà quand il semblait affirmer une chose dont Leiko prétendait le contraire : ce n’était pas « une créature de rêves » ! Elle regarda la rue et sa masse humaine. Des hommes rentrant du boulot, des femmes rentrant du boulot, des jeunes rentrant ou allant en sortie. Elle allait partir quand une chose qui lui avait échappé lui revint en mémoire.
- Navrée de te décevoir mais… Je sors déjà avec quelqu’un qui, lui, ne prétend pas lire dans mes pensées et ça me va très bien. Va falloir chercher quelqu’un d’autre Ichuu. Ravie de t’avoir rencontré.
Leiko ne tournait jamais le dos aux gens. Elle n’aimait pas ça et on lui avait toujours appris que c’était impoli. Cette fois-ci, elle n’avait pas envie de faire la jeune fille modèle. Elle se retourna, enfuit ses mains dans ses poches d’un air négligeant et partit sans se soucier de rien. Elle ne s’attendait à rien. Elle longea les vitrines sans se retourner.
Tenir droite.
Toujours.
Ne pas faiblir.
Jamais.
- Chez nous, on garde le menton haut… murmura-t-elle pour elle et le vent. |
| | | | Ichuu Yasaruka
| | Sujet: Re: Tout un cinéma ! (PV Leiko) Mar 13 Avr - 4:41 | |
| À son air dépité, je compris immédiatement qu’elle ne me croyait pas... Bah certes on ne peut pas lire à proprement dit dans les pensées. Mais on peut deviner à peu près à quoi l’autre pense ou du moins face au sujet que tu as dis par la manière qu’il réagit ce qu’il pense de ta parole, même le geste le plus petit pour autant que tu sois fin observateur, un peu comme moi. Mais bref comme je le disais… Elle ne me croyait pas et me trouvait totalement ennuyeux. Elle se foutait totalement de ce que je pouvais raconter… Alors pourquoi restait-elle devant moi ? Surtout que cela faisait bientôt trente belles minutes qu’elle restait là à poiroter. Soudain brisant finalement le silence elle me répondit sur un ton tout sauf sympathique, à deux centimètres du visage (Bonjour l’odeur) qu’elle n’était pas un jeu… Quelle foutaise ! Quelle phrase désuète… Bien sûr elle n’était pas un jeu et je ne la prenais ainsi non plus ! Si je l’avais parlé c’est qu’elle m’avait intéressé ! Et pas comme copine comme elle l’avait dit dans le second message qui avait suivit le précédent.
Puis sans trop prévenir elle se retourna manquant totalement de politesse, ce qui ne semblait pas être son cas en temps normal au vu de son comportement précédent, avant qu’elle me réponde de façon si brutale. Bref je partis à sa rencontre pour pouvoir continuer la conversation, je n’avais franchement pas envi que cela se termine de si abruptement. C’est donc après l’avoir rattrapé que je lui répondis avec ma traditionnelle voix monotone et mon sourire à la Gin :
- Je ne sais pas si je devrais rire ou bien me décourager de ta flagrante innocence pour ta phrase de tout à l’heure… Je ne te prends point pour un jeu. Autrement je ne t’aurais pas abordé de la même manière. Un grain de pop-corn… Ah oui tu parles d’une manière d’abordé quelqu’un avec qui je veux jouer… Allons ma dame Shioki.
Je pris une légèrement inspiration et pris un ton plus grave et plus théâtrale :
- Qu’ais-je dis ou fais qui pouvait te faire penser que je voulais faire de toi ma copine ? Que je corrige cela afin que personne d’autre ne s’induise à nouveau en erreur. Aussi pourquoi crois-tu que je prétends quelque chose ? Je ne prétends rien, si je le dis c’est que j’en suis capable ! Évidemment ce n’est pas parfait mais je peux définir à peu près à quoi chaque personne pense mais sans connaître précisément le sujet et encore moins la raison. Mais bon si tu ne veux pas me croire c’est ton choix ma… dame…
Je pris une dernière respiration et terminai avec une pointe dramatique dans la voix :
- Par chez nous, on est bien élevé. On laisse l’autre dire également au revoir avant de quitter, même si on n’aime pas l’interlocuteur.
Je repris mon sourire de Gin et attendit patiemment que miss Leiko daigne de bien vouloir répondre… |
| | | |  Altaxar Hashimoto
Etudiant
| | Sujet: Re: Tout un cinéma ! (PV Leiko) Jeu 19 Aoû - 15:03 | |
| Pas de réponse ? Je verrouille  Si vous voulez reprendre, n'hésitez pas à me MP  |
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| | Sujet: Re: Tout un cinéma ! (PV Leiko) | |
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| | | | | | Tout un cinéma ! (PV Leiko) | |
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