Konoha : Lycée Daiki
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Konoha : Lycée Daiki


 
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 Acte III Scène d'Exposition, Phase Terminale.

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AuteurMessage
Zack MokuroZack Mokuro
~ Bloody Musician Tiger ~



Acte III Scène d'Exposition, Phase Terminale. _
MessageSujet: Acte III Scène d'Exposition, Phase Terminale.   Acte III Scène d'Exposition, Phase Terminale. Icon_minitimeMar 2 Mar - 22:03

- Phase 1
- Phase 2
- Phase 3

Phase Terminale

Zack grimpa rapidement les escaliers, ne prêtant pas attention à la musique qui s'échappait du deuxième étage. Le Club de Musique tomberait de haut en voyant ce qui s'était passé sous leur nez... C'est d'ailleurs pour cela que Zack allait sur le toit. Il voulait voir les visages effrayés et dégoûtés des élèves qui arriveraient le lendemain matin, et les hurlements des lycéens encore présents dans le lycée. Zack jeta un rapide coup d'oeil à sa montre. Plus beaucoup de temps avant l'aube, c'était parfait.

Il arriva enfin à l'air libre, sur le toit du bâtiment, et courut vers la partie est du toit. Il sortit de la mallette une longue corde, volée avant de mettre son plan à exécution. Il l'attacha à la rambarde qui empêchait de sauter dans le vide, et la laissa tomber contre la façade. Ellese déroula rapidement, et le bout de la corde se stoppa à environ trois mètres du sol. La longueur aussi était idéale.

Puis il revint vers la façade sud, là où était située l'entrée, trois étages plus bas. Il prit la bouteille remplie de sang, et la laissa tomber. Elle explosa quelques secondes après dans un grand fracas, éclaboussant le sol sur quelques mètres, d'un liquide vermeil. Et voilà, il avait fini sa "mission". Il se mit debout, un pied appuyé sur la rambarde, et attendit que le jour se lève, souriant derrière son masque.

Bientôt, les élèves constateraient avec stupeur la violence du gang Kuragari, et se rendront donc compte n'était finalement pas qu'une cellule dormante, rendue inactive par l'imbécilité d'Aiden Allen, le soi disant tueur effrayant. Aurait-il eu les couilles de faire ça ? Qui sait... aurait-il accepté de souiller le lycée où beaucoup de ses amis allaient ? Zack n'avait strictement aucun ami, aucune véritable relation ici, ni le moindre scrupule à profaner des corps. Il avait humilié les élèves qu'il avait tué en les mettant nu... car ils se rendront tous compte que face à la fureur de Kuragari, tout le monde est nu et sans défense.

La musique qui s'échappait de l'ancienne salle de bal cessa progressivement. Des chaises raclèrent le sol... la terreur arriverait bientôt, et ne quitterait plus les élèves, tant qu'ils ne sauront pas pourquoi et d'où ces atrocités viennent...

Zack jeta un regard malsain vers sa mallette ouverte, dans laquelle reposait la dernière chose qu'il avait pris, et qui ferait trembler Konoha... il avait galéré pour l'avoir, mais maintenant... Il était temps d'entrer dans une nouvelle ère. Celle de l'action.



[Note à l'attention des lecteurs : Ce sujet n'est pas verrouillé car les membres seront conviés à y répondre, mais attendez le signal de Yumi et d'Aellia avant merci.
Les élèves répondant à ce Rp devront se situer en bas, face au bâtiment, et voyant le toit du sol. Merci.]
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Acte III Scène d'Exposition, Phase Terminale. _
MessageSujet: Re: Acte III Scène d'Exposition, Phase Terminale.   Acte III Scène d'Exposition, Phase Terminale. Icon_minitimeMer 3 Mar - 10:40

Une impression indéfinissable. Pas complètement inconnue, mais ressentie d'une façon nouvelle.

D'ici à là-bas, il n'y avait qu'un pas. Un pas qui en valait des centaines d'autres après un enchaînement de verres, de notes et de gestes. Un pas qui donnait l'impression d'en accomplir une infinité, lorsque le désir vous consumait presque à vous plier en deux. Un pas qui nous séparait de l'imprévu le plus énorme qu'on puisse imaginer dans ce genre de situations.



Soir de fête à Daiki. Les disciples de la musiques, s'étaient rassemblés sur scène, et semblaient vouloir enflammer le lycée. Une bonne initiative, restait plus qu'à savoir s'ils en étaient vraiment capables. Mais cette question n'était pas fondamentale. La priorité de l'instant, c'était de résister à cette sirène dont la voix mélodieuse m'hypnotisait sans se louper, à chaque fois. C'était se laisser porter sans ambitionner de voler plus haut.
Comme à chaque concert, si le ressenti était aussi intense qu'on pouvait le souhaiter, il avait cette note, cette dissonance sur l'accord final, ce souvenir d'avoir était prise dans l'étau des planches et de la rampe, et d'avoir atteint des cieux plus élevés que ceux qui étaient accessibles au commun des mortels. Goutte d'amertume dans l'élixir de plaisir, qui prenait comme à peu près tout chez moi la forme d'un enchevêtrement de sons. Ici, c'était la symphonie du désir, superbement jouée par tout ce qu'une tête peut contenir d'instruments, connus ou inconnus du monde extérieurs.

Combattre le mal par le mal. Ce fut la seule solution qui trouva l'approbation de ma conscience et de mes envies en même temps. Ne restait plus qu'à trouver une sirène suffisemment persuasive pour me détourner de sa rivale auditive, et m'empêcher de réaliser mes pulsions.
Elle ne tarda pas à émerger de l'eau, ou plutôt de la marée de corps enflammés compressés dans la salle de bal. Elle n'était pas plus remarquable que les autres, ne dégageait pas d'impression particulière et n'était pas non plus enveloppée de lumière, comme peuvent l'être certaines personnes vers lequel le regard est attiré. Elle, elle a juste eu l'idée de venir s'assoir à dix centimètres de moi, et de remarquer mes coups d'œil. De verres en verres, accompagnées d'un fil de conversation suffisamment futile pour qu'il soit surpassé par d'autres souvenirs aux yeux de ma mémoire, le concert et les lycéens étaient dans notre dos. On chancelait à travers les couloirs, sous les regards perplexes de quelques élèves isolés, dans le but de trouver le lieu qui formerait notre porte vers le monde céleste. Puisque, quitte à lâcher les étoiles des yeux, autant essayer d'effleurer un autre ciel, plus accessible en cette occasion.

Personnellement, je trouvais que ce mur contre lequel je m'étais retrouvée violemment plaquée par ma campagne était idéal. Mais après avoir aiguisé mon appétit dans les règles de l'art, au point de changer ma faim en une pointe qui me trouait le bas- ventre, elle me libéra et fit mine de s'éloigner, prétextant qu'on aurait droit à toutes sortes d'interruptions dans un pareil endroit. Le sourire scotché à mes lèvres frémit à cette allusion, semblant dire que c'était justement tout ce qu'il attendait, mais comme elle était déjà trop loin pour le voir, il se résigna à la poursuivre. Et il s'élargit autant qu'il le pouvait en voyant cette fine silhouette s'arrêter. Les toilettes des garçons hein? S'il y avait moins de chances d'interruptions dans ce coin-là, elles risqueraient néanmoins de donner des scènes particulièrement intéressantes.
Sauf que l'interruption était déjà là, nous attendant en laissant couler ce fascinant liquide rougeâtre le long de ce mur qui aurait du être notre.

En avisant la raideur, et le teint devenu si pâle qu'il luisait à la lumière de la lune, de la jeune fille figée peu avant d'atteindre sa destination initiale, mon regard, teinté de surprise alors que le désir y pétillait encore, chercha le sien, obstinément vide, et qui avait même l'air de vouloir quitter ces orbites qui lui faisaient voir de telles horreurs. L'examen de sa réaction devant quelque chose que je ne voyais pas encore, trop éloignée et y voyant sans doute trop flou, puisque mon amie du soir, manquant une occasion de crier, rendue muette par le choc, détala comme si on l'avait menacée d'un fusil. Stupéfaite par cette attitude, je jetai un coup d'œil vers ce qui semblait en être la cause, avançant lentement pour ne pas risquer de manquer un détail indispensable.
Seulement ce qui avait tant choqué la jeune fille qui courrait maintenant à travers le lycée était tout sauf un détail.
J'attendis d'être arrivée jusque devant les cadavre pour prendre la pleine mesure de la chose. Mes pupilles suivirent les courbes découvertes des trois mortes en silence, tandis que mon imagination se déchaînait. La musique avait-elle donné à quelqu'un l'occasion de libérer ses pulsions meurtrières? L'idée m'amusa un moment, avant de disparaître au profit d'une autre: la scène laissait penser à tout sauf à une envie incontrôlée. Et la musique n'avait pas été la cause, mais simplement la plus sûre des cachettes, celle qui réunissait tout le lycée mais laissait tout de même des recoins déserts, propices au forfait.

En temps normal, l'hypothèse m'aurait légèrement agacée. Cependant là, mon croissant de lèvres s'était à demi-reformé, laissant apparaître la pointe de mes dents. Je n'aurais jamais pensé qu'un jour je ressentirais cela devant cette signature. Gravé à jamais dans la douce peau des malheureuses, le signe des Kuragari s'appliquait à les vider de leur sang. D'instinct ma main se porta sur ma hanche gauche, où le même symbole se cachait. Ce n'était qu'une illusion, pourtant j'aurais juré que cette marque noire était devenue brûlante, en voyant ses soeurs ensanglantées. Ayant rejoint le gang par désœuvrement, je ne m'y sentais pas spécialement intégrée, même si je n'avais jamais eu à regretter ce choix. Mais là, là c'était cette même flamme qui brûlait doucement en moi lorsque je sortais faire mes promenades nocturnes, mais muée en brasier. Les autres l'appelleraient "excitation", moi je ne peux pas lui donner de nom. Elle est trop indescriptible pour l'enfermer dans un seul mot.

Détachant enfin mes yeux des adolescentes peintes de blanc et de rouge, le silence du couloir se brouillant peu à peu avec l'arrivée d'autres élèves, je m'éloignai en prenant la direction opposée. Le message sur la fenêtre, je ne le lirai pas. Pas besoin de ça pour m'assurer de l'auteur de ce crime.
Dans le hall, un brouhaha assourdissant montait déjà. Sans doute notre petit messager ne s'était-il pas cantonné à une seule victime, pour être sûr de se faire entendre. Mais je n'avais pas besoin de les voir non plus. La violence n'était pas quelque chose d'innée chez moi, et si je commençais à me faire à l'odeur de sang des rues de Konoha, il s'en passerait du temps avant que je ne m'amuse à mater des cadavres. Celles des toilettes avaient eu quelque chose de presque poétique. Les autres valaient sûrement aussi la peine, mais l'air frais de l'extérieur m'appelait. Même dehors les gens étaient affolés; ils auraient pourtant du s'y attendre. Les Kuragari avaient prévenu dès leur arrivée, qu'ils n'étaient pas là pour jouer à la dinette. Et même s'ils s'étaient peu à peu plongés dans une sorte de semi-hibernation, ne causant que quelques vagues isolées, apparemment certains souhaitaient déclencher l'ouragan.
Qu'ils le fassent. Et on verra bien. Après un tel coup d'éclat, organisé à l'insu des autres membres du gang, vu la réaction de ceux que j'avais repérés, la suite des festivités promettait quelques exquises réjouissances.



La rumeur se rependait parmi ceux qui étaient sortis pour fuir le massacre. Tous levaient la tête. Une silhouette sur le toit? Eh bien, qu'ils aillent voir plutôt que de se demander qui ça pouvait bien être. D'ici, on ne distinguait qu'une forme vaguement humaine découpée dans le ciel nocturne, qui commençait d'ailleurs à s'éclaircir. Mais s'il s'agissait vraiment du responsable de tout ça, il devait avoir eu une bonne raison de prendre le risque de rester. Le spectacle avait-il donc une suite? Après toute cette mise en scène, pas impossible. Les gens se rassemblaient au pied du bâtiment, attendait-il son public? J'espérais au moins que cette prolongation ne serait pas décevante, elle gâcherait tout le reste. M'enfin...
Wait and see, comme on dit.~
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Inugame VitannyInugame Vitanny




Acte III Scène d'Exposition, Phase Terminale. _
MessageSujet: Re: Acte III Scène d'Exposition, Phase Terminale.   Acte III Scène d'Exposition, Phase Terminale. Icon_minitimeMer 3 Mar - 15:50


Dans le silence de la nuit les baskets de Vitanny étaient le seul signe de vie, se posant sur le sol dans un bruit mat et régulier. Pour une fois il ne pleuvait pas, et quand la jeune fille levait les yeux vers le ciel, c'était pour y voir quelques étoiles timides qu'aucun nuage ne venait cacher.
Errance solitaire du chasseur qui n'a rien à faire.
Elle parcourait la ville, laissant les néons des boutiques encore ouvertes heurter sa rétine sans aucune pudeur. Rouge pétant et rose affriolant, les quartiers chauds de Konoha. Ses iris bleutés ne pouvaient que se teinter de regret en ne trouvant aucune créature rampante à martyriser, ni aucune brute à qui se frotter. C'était le milieu de la nuit, il faisait presque beau, et pourtant qu'est-ce qu'elle se faisait chier.

Et comme à chaque fois que l'ennui pointe le bout de son nez, Vitanny finit par quitter les grandes rues, plus peuplées, pour disparaître dans les ruelles encore plus malfamées. Son pas était de plus en plus léger, démontrant une certaine impatience. Elle avait presque envie d'entrer dans un vieux bar crasseux pour y déchaîner les foules. On trouvait toujours des gens dans les petits bistros, et il n'était pas très difficile d'attirer l'attention sur soi, surtout quand on est une jeune blonde aux yeux bleus. Mais cela valait-il la peine de risquer ses fesses dans ce genre d'endroits ? Peut être pas. Elle n'était pas d'humeur à refouler les mains baladeuses. Elle voulait s'amuser, simplement.
Comme tous les soirs depuis de longues semaines,Vitanny arriva à la courte phase de son ennui pendant laquelle elle maudissait intérieurement Aiden Allen. Cet homme qui lui avait été décrit comme le chef du gang le plus redouté de Konoha, cet homme, dont la réputation résonnait même jusqu'aux rares Kuragari présents aux États-Unis, cet homme qui pourtant n'avait fait qu'une seule putain d'apparition peu glorieuse aux yeux de Vitanny. Il ne servait à rien, et par là même, la blonde avait l'impression de ne servir à rien.
Or, elle détestait ça. Elle avait besoin de combler sa vie à coup de flots d'adrénaline.

La jeune fille donna un coup de pied rageur dans une poubelle en métal qui s'effondra. Le grognement mécontent d'un chien bâtard caché derrière lui arracha un maigre sourire d'ironie. Pauvre bête qui ne trouvait pas même sa place dans la rue. Nul doute qu'il ne tarderait pas à crever celui là. Un déchet inutile de plus.
Les pas de Vitanny la guidèrent progressivement jusqu'à la grande avenue au bout de laquelle se trouvait le lycée. Rentrer...Déjà ? Levant les yeux vers le ciel, elle le trouva plus pâle. Les étoiles s'étaient fanées lentement, et on pouvait distinguer quelques petits nuages cotonneux, maigres filets teintés des couleurs de l'aube à peine naissante. Alors comme ça, elle avait encore une fois passé la nuit à errer, avec pour seul compagnon son paquet de clopes ? Cela commençait à devenir une habitude. A quand remontait sa dernière nuit de folie... Pas si loin peut être, la rencontre d'un garçon particulier avait laissé dans sa chair le souvenir d'une soirée interminable...

Plus elle s'approchait du lycée, son lycée, celui où elle avait élu résidence depuis son arrivée à Konoha, plus Vitanny songeait à y faire un peu de remue ménage. Trouver un peu de peinture et faire des tags sur les murs de l'amphi, renverser table et chaises pour laisser libre cours à sa frustration nocturne. Avec un peu de chance, peut être même qu'elle croiserait un élève ou deux, dans le même état qu'elle. En manque d'action, avide de violence.
La blonde féline remonta l'avenue en trainant les pieds, et se planta non loin du lycée. Une étrange rumeur s'élevait dans le silence matinal. Pas d'oiseaux guillerets, pas de chats feulant comme à la saison des amours, mais le chuchotement inquiet d'un groupe d'élèves.
Dans un premier temps le cerveau de Vitanny, nappé des brumes de la nuit, ne s'interrogea que sur la présence d'un tel nombre d'étudiants de si bonne heure le matin. Peut être qu'une petite sauterie avait été organisée sans qu'elle n'en soit au courant. Ça n'était pas très important de toutes manières, elle n'aurait pas souhaité se joindre aux réjouissances. Mais qui sait, peut être serait elle rentrée plus tôt pour combler l'ennui, et foutre un royal bordel dans la foule.

Trainant les pieds, la lycéenne au regard bleu glacial s'approcha encore. Elle pouvait désormais voir que le groupe était constitué d'élèves à moitié hystériques. Certains jetaient des regards affolés autour d'eux, d'autres avaient le visage levé vers le ciel comme pour y chercher un indice quelconque...d'autres encore s'éloignaient en poussant des gémissements pathétiques. Mais tous sans exception regardaient nerveusement l'entrée du lycée. Une mare pourpre s'étalait devant les doubles portes grandes ouvertes sur une scène horrible, digne d'un tableau de Jésus en Croix. Il fallait être vraiment malade pour épingler au mur deux êtres nus. Il fallait surtout aimer profondément la religion...ou la détester.
Vitanny se mêla à la foule. Elle percevait les plaintes des élèves, qui prétendaient que tout ceci était l'oeuvre des Kuragari. La blonde n'en croyait pas ses oreilles : on ne l'avait visiblement pas attendue pour mettre le lycée sans dessus-dessous. Elle attrapa le bras d'une fille rousse qui se tenait à côté d'elle, et demanda d'une voix sèche qu'on lui explique ce qui s'était passé. La réponse était totalement incohérente, on prétendait qu'il y avait eu des crimes atroces un peu partout dans l'établissement, signé à chaque fois de la même manière. Biohazard.
Et la flaque écarlate qui gorgeait le sol en face de la porte ?
Vitanny n'eut pas de réponse.

La blonde au regard luisant poussa sans délicatesse la foule compacte, se frayant un passage au milieu des élèves angoissés. Face à son regard déterminé, on s'écarta bientôt. Parfait.
C'était le moment d'assumer. Les Kuragari avaient frappé cette nuit, visiblement désireux d'affirmer leur présence. Ces Kuragaris là, Vitanny ne les conaissaient pas. Mais cela ne faisait aucun doute, c'était plus proches de l'idée qu'elle se faisait d'Aiden que tout ce qu'elle avait pu voir jusqu'alors. C'était de ce genre de personne dont elle avait pensé faire ses compagnons de jeu.
Elle avança encore, ses pas se posaient sur le sol avec un bruit mat, à un rythme régulier. Ignorant les regards interloqués qui se posaient sur elle, Vitanny avança encore et encore, jusqu'à venir patauger dans la mare rouge et luisante. Elle s'accroupit et plongea un doigt dedans et le lécha du bout de la langue, avant qu'un sourire pernicieux ne vienne étirer ses lèvres. Elle l'aurait parié, mais elle avait eu besoin de le sentir, de le goûter elle même...

Vitanny traversa l'étendue sanglante, levant les yeux vers le toit. Elle y avisa une silhouette méconnaissable, et la fixa pendant tout son trajet. Elle regagna le sol sec de l'autre coté de la flaque, et ses chaussures laissaient des traces sanglantes sur son passage. Là enfin elle s'arrêta, et s'adossa à l'encadrement de la porte, observant les élèves.
Elle guettait, silencieuse, ses yeux tranchants parcourant la foule à la recherche d'un éventuel visage qui se fendrait d'une expression autre que la panique ou le dégoût. Il était désormais question de savoir quelles seraient les réactions, quel tournant ils allaient prendre, eux, les Kuragaris, dont elle distingait une silhouette, ou deux. Quelle place allaient-ils prendre, elle, et les autres, maintenant qu'une nouveau tournant de bestialité avait été franchis...


Dernière édition par Inugame Vitanny le Mar 30 Mar - 15:31, édité 1 fois
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Mayami SatsujinshaMayami Satsujinsha




Acte III Scène d'Exposition, Phase Terminale. _
MessageSujet: Re: Acte III Scène d'Exposition, Phase Terminale.   Acte III Scène d'Exposition, Phase Terminale. Icon_minitimeJeu 4 Mar - 23:12

Un aboiement par une nuit fraiche et trop tranquille...
Une soif de sang qui ne demande qu'à s'étancher...
Un sabre qui crie au meutre...

La nuit avait été longue et Maya sentait que l'aube approchait à grand pas. Levant les yeux vers les étoiles qui peinaient à disparaitre, elle prit une profonde inspiration et se leva du banc sur lequel elle était assise depuis quelques minutes. Son regard rouge comme le sang se perdit dans le vide de cette transition éphémère, ce renouveau permanent.Timidement le soleil envoya quelques rayons de lumière de ci de là, jusqu'à atteindre le visage pâle de la jeune femme qui plissa les yeux sous le choc violent de cette confrontation inévitable. Elle n'aimait pas cette sensation de chaleur qui lui brulait la peau, préférant la douceur glaciale d'une nuit sans lune. Les ténèbres la réconfortaient; la lumière l'incommodait. Plaçant habilement sa capuche sur le sommet de sa tête, elle entreprit de jouer à cache cache avec le soleil, tandis qu'elle brandissait son sabre tâché de sang, preuve d'une nuit bien agitée... Un sourire se traça alors sur ses traits; moqueur, il glaçait le sang...
Quelques gouttes de sang perlèrent sur la lame légèrement émoussée du sabre japonais, puis s'écrasèrent sans bruit contre le sol. Maya sortit alors un bout de tissu blanc de sa poche, et s'en servi pour essuyer sa lame barbouillé du sang d'un innocent tué par simple et pur plaisir puis elle le rangea à nouveau dans sa poche.Soulevant le sabre vers le ciel, elle prononça une phrase à voix basse puis dans un geste vif et rapide, elle rangea sa lame dans son fourreau.Elle se mit ensuite en route, cachant son arme sous sa veste qui se voulait assez ample pour y dissimuler n'importe quoi.

La chant des oiseaux semblait éveillé peu à peu la population. Maya se faufila parmi la foule de personne qui semblait pressée d'aller s'abrutir. Ils n'étaient que des moutons, des personnes faibles et fragiles qui ne connaissait rien de cette vie qui se jouait d'eux. La jeune femme avait toujours trouvé cela extrêmement comique de voir à quel point le commun des mortels pouvait ainsi se voiler la face, faisant le jeu de quelques personnes supérieurs à lui, sans se poser de question. Elle n'était pas dans ce cas. Elle voyait la vie sous un autre angle, elle avait un autre goût dans la bouche, un goût qu'elle seule pouvait connaitre...
Amer... presque sucré.

Ses pas la menèrent droit vers le lycée qui semblait étrangement agité. La jeune femme s'engagea alors dans la cour le visage fermé, dénué d'émotion et caché sous sa capuche dont le noir intense faisait ressortir le rouge de ses lentilles. Ses rangers martelaient le sol, durement faisant grincer d'effrois les quelques gravillons qui se trouvaient là quand tout à coup ses yeux se posèrent sur ce qui ressemblait à du sang. L'odeur lui semblait si familière qu'il n'y avait pas d'erreur possible; elle se stoppa net puis extirpa sa main droite de l'une de ses poches, puis s'accroupit près de la marre de sang qui jonchait l'entrée du bâtiment. Quelques élèves l'observaient alors qu'elle posa deux de ses doigts contre ce sang frais qui la mettait dans tous ses états. Elle plaqua ensuite ses doigts contre ses lèvres qui s'en imprégnaient avec délectation tandis que sa langue les parcouraient bientôt excitée par ce parfum et ce goût tant convoité.Un frisson parcourue alors sa chair, comme si la cause de tout ce sang était encore sur les lieux. Elle sentait ce même attrait pour le sang, elle ressentait la folie, l'envie, la délectation... Elle leva alors les yeux vers le ciel et vit que quelqu'un l'observait depuis le toit. Se relevant lentement, elle ne quittait pas la silhouette des yeux. Quelque chose l'intriguait, l'attirait... Elle était comme fascinée tout à coup bien que le soleil et la distance l'empêche d'en distinguer d'avantage. Une ombre planait sur ce lycée et cela emballait le cœur de la jeune femme qui fini par baisser les yeux, prête à en voir d'avantage...

Marchant d'un pas décidé vers l'intérieur du bâtiment elle n'hésita pas à plonger la semelle de ses rangers dans ce sang frais qui avait éclabousser par endroit le cuir noir et luisant.
Ses pas ensanglantés se mêlaient à ceux d'une autre personne qui apparemment ne prenait pas plus de soin qu'elle à la propreté des lieux et tandis qu'elle entreprenait de monter les escaliers afin d'atteindre l'étage supérieur, elle tomba sur une foule hystérique qui hurlait et se lamentait. Attirer par ces sentiments qui la mettait en joie, elle se fraya un chemin afin d'enfin voir la suite des évènement de la nuit dernière.Des corps nus, un regard froid et inanimé, du sang coagulé, la marque du clan...Un sourire sadique se forma alors sur ses fines lèvres, tandis que ses yeux pétillaient d'une admiration qu'elle n'avait encore jamais ressentit. Elle regrettait à cet instant d'avoir une fois de plus passé la nuit en dehors des bâtiment...


Elle s'approcha un peu plus près des corps, puis en palpa la chair glaciale et raide dont la fermeté prouvait bien que ces gens étaient morts. Elle caressa ensuite sèchement le visage d'une des victimes, puis plongea ses yeux dans ceux vitreux du cadavre, puis se mit à ricaner. Elle porta alors sa main sous sa veste et bien que les gens la regardait comme le monstre qu'elle était à leur yeux, elle fit glisser une partie de son sabre hors de son fourreau et plaquant la paume de sa main contre la lame, elle trancha sa chair afin d'en faire couler un peu de sang. Elle leva alors sa main et fit couler le sang en pressant sa chair. Elle s'approcha ensuite d'un des corps de la victime et mêlant son sang au sien puis elle ferma les yeux et murmura quelques mots. Elle plaqua alors la paume de sa main contre le mur, juste en dessous du saut des Kuragari, comme pour montrer son respect, elle laissait là sa signature...


Les choses commençaient à bouger et cela enchantait Maya.
Elle se retourna alors brusquement vers la foule, puis le visage à nouveau baissé vers le sol, seul son sourire narquois était visible. Elle bouscula là quelques élèves et sortit à nouveau du bâtiment, pour se retrouver dans l'ombre de cet inconnu qui n'avait pas bougé, elle ne se tourna pas, lui faisant dos. Elle resta un instant immobile, puis inclinant sa tête en avant, elle se remit à ricaner et parti en direction de l'internat...













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Heikichi KuragariHeikichi Kuragari




Acte III Scène d'Exposition, Phase Terminale. _
MessageSujet: Re: Acte III Scène d'Exposition, Phase Terminale.   Acte III Scène d'Exposition, Phase Terminale. Icon_minitimeSam 27 Mar - 3:49


Concert organisé par les classes musicales du lycée, bien que pas fan de musique, Kura’ y avait été, juste histoire de passé une soirée hors de la maison ou il se serait probablement fait cogné par son enfoiré de paternel, puis bon Yori étant guitariste, il l’aurait probablement rencontrée sur place. Mais non, Kuragari ne l’avait pas croisée, et le concert lui tapant sur le système plus qu’autre chose il était partit se balader dans l’établissement scolaire, histoire de mémoriser les lieus, pour ne plus se perdre à l’avenir. Cette solitude faisait un bien fou à l’ainé des Heikichi, ça lui permettait de réfléchir à pas mal de choses.

Tout d’abord son putain de père, cet enfoiré qui ne vivait que pour le frapper, boire, frapper son frère, boire à nouveau, salir la mémoire de sa mère et boire encore, toujours, sans arrêt !
Rien que penser à tout ça donnait l’envie au grand brun de retourner chez lui sur le champs, d’enfoncer son poing dans la figure bouffie et rouge à cause de l’alcool de son père, lui écraser son pif aviné de ses propres mains, le taper, encore, encore et encore jusqu'à ce qu’il ne subsiste du visage de son paternel qu’une bouilli sanguinolente méconnaissable. Kura’ sentait la rage monter en lui, il entra dans une classe peut importe l’étage, ferma la porte derrière lui et shoota dans le premier banc, se saisissant de la chaise qui allait avec et l’envoya contre le tableau noir, détruisant chaque meuble à sa portée, ne se calmant qu’au bout du sixième pauvre banc qui n’avait rien demandé.

Kura’ s’adossa contre le mur à coté de la porté d’entrée, se laissant doucement tomber au sol, sa main droite passant machinalement sous son col pour en retirer ses plaques militaires et joua avec, son regard bleuté perdu dans le vide, essayant de se changer les idées, pensé à son père ou sa défunte mère ne faisait que le rendre irritable, faisant sortir tous ce qu’il avait de plus sombre en lui, le rendant pire qu’Ishimaru parfois. Il était vrai que l’Heikichi aux cheveux azur était un anomal sauvage, mais Kura’ en plein pétage de plomb pouvait facilement dépasser les records de sadisme.

C’est alors qu’il y eu un cri perçant venant d’en bas, puis il sembla ce répercuter dans toute l’école, Kura’ n’entendait pas bien mais il avait pur déceler « cadavres », « sang » et « tags », curieux il se leva et sortit de la classe, voyant des élèves affolé courir partout, il en choppa un au vol et lui demanda une explication CLAIRE. Ce dernier déglutit difficilement en disant que des corps avaient été trouvés un peu partout, que c’était un massacre, les plus proches se trouvant dans les toilettes des mecs à ce même étage. Kuragari lâcha le mec qui reprit sa course, il avait le teint pâle et semblait franchement effrayé, bah autant aller voir de quoi il en retournait, il marcha lentement les mains en poches vers les W.C, un attroupement de curieux avait prit place devant l’entré des toilettes pour les filles, bah c’était sur le chemin alors go.

Se frayant facilement un chemin parmi les curieux il arriva devant un sale spectacle, mais rien de choquant pour lui, une marre de sang, un peu plus loin un pauvre type massacré comme une bête, sur son torse le symbole des Kuragari était gravé, l’œuvre d’un des mecs du gang, surement pas Aiden qu’aurait orchestré ça, non ce con n’était pas capable d’une telle…ignominie, même si son plan de foutre la ville à feu et à sang n’était pas loin…mais ce genre d’acte…c’était dégueu, Kura’ se retourna pour partir, révulsé par cet acte de barbarie gratuite, avant de voir sur le miroir un message écrit avec du sang « Kuragari est toujours la. »
Ecarquillant les yeux, le grand brun ne put s’empêcher de lâcher à voix haute.

-Putain mais quel bouffon ! Il sait même pas écrire ! Et puis…J’suis jamais partit !

Furax Kuragari sortit des W.C, n’ignorant pas les visages tourné vers lui en passant, certains chuchotaient dans son dos, le rapport avec son prénom ne fut pas lent à venir, même si le Biohazard cassait toute les théories, mais bon le grand brun ignora le tout sciemment, il n’avait pas besoin de ça en plus, puis il entendit qu’un autre message du même genre se trouvait dans les toilettes des garçons. Kuragari s’y rendit au pas de course, bousculant ceux qui trainait sur son chemin, cependant sa précipitation lui couta cher car il glissa dans la flaque de sang devant l’endroit, c’était pas dedans mais dans le couloir même, enfin bref tee-shirt fichu et tache de sang sur le visage et même dans les cheveux, Kura’ se releva lentement sous le regard dégouté des gens se trouvant la, la première chose que remarqua l’Heikichi fut un Biohazard dessiner à même la peau d’un cadavre d’une jeune fille.

Le grand brun, plus si brun que sang avec ses mèches rouges du sang qui se trouvait au sol, fronça les sourcils et se redressa totalement, se tournant vers l’autre curiosité, le message identique au précédent, enfin identiquement écrit du moins « Kuragari est trois fois plus violent. » Mais c’est quoi cette farce ? Celui ou ceux qui ont fait ça se prenaient pour qui ? A parler ainsi au nom de l’ensemble du gang, d’autant plus que ce genre de…boucherie, ça répugnait Kura’, a voir les corps, ils n’avaient pas eu l’occasion de ce défendre, aucune trace de lutte ou de blessures prouvant la tentative de défense, le ou les responsables n’étaient que des charognes indigne de vivre.

-j’suis pas violent putain ! Ou pas souvent…pis zéro fois trois ça fait zéro !


Kuragari ôta son tee-shirt et s’essuya le visage avec, avant de se retourner vers une fille qui avait poussé un cri et pointait un doigt fébrile vers lui. Le con il avait oublié son biohazard dans le dos, plusieurs mec qui se croyait en jour de veines ou avait assez bu pour être téméraire s’avancèrent, putain a cause de ce ou ces bouffons qui on perpétré ce carnage, le simple fait d’être un Kuragari va attiser la haine de tout le monde, les membres du gang vont devoir s’effacer ou devenir des animaux au même rang que les batard qui ont fait ça, finit les petite virée entre membres, bien que oisifs, ils allaient parfois foutre quelque branlée ou casser quelques trucs, mais jamais rien d’aussi répugnant. Kuragari avait toujours prit le gang comme une deuxième famille, ici avec l’histoire d’Aiden la moitié du gang le repoussait, et maintenant, ils devraient devenir ce que Kura’ exècre, des êtres pires que des bêtes. Plantant son regard bleu acéré sur les deux arrivants il lâcha d’une voix rauque et basse, tel un animal.

-A votre place je me casserais, sinon…

Il désigna les corps du menton, les deux gaillards se refroidirent bien vite et Kura’ pu descendre sans encombre, s’en fichant à présent qu’on voit son biohazard, il se stoppa dans le hall, voyant la dernière scène de massacre, « Kuragari vous observe. » Ha il observe, bien observe ça, Kuragari enfonça son poing dans le symbole dessiner au dessus d’eux, ce n’était pas le même qu’il portait dans son dos, non, jamais il n’accepterait ce genre de chose. Et s’il trouvait les ou les responsables il leur ferait subir le même sort qu’a leur victime, après son petit excès de colère sur le signe peint en sang Kura’ sortit du lycée, poussant les gens, enfin ceux qui ne s’écartaient pas en voyant le mec avec un biohazard dans le dos qui venait de foutre son poing dans un autre un peut plus en arrière.

-Nan j’suis pas le responsable, et je suis pas un voyeur.

Dernière paroles à l’encontre d’un petit curieux qui lui demandait comme un gros imbécile si c’était lui qui avait fait ça, parce que ça serait con de signer de son prénom, boulet d’or va. Kura’ ferait la guerre aux barbares dans ce genre seul s’il fallait, il serait un Kuragari comme il était sur qu’ils doivent être et peut importe ce que pense les autres.
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Acte III Scène d'Exposition, Phase Terminale. _
MessageSujet: Re: Acte III Scène d'Exposition, Phase Terminale.   Acte III Scène d'Exposition, Phase Terminale. Icon_minitimeLun 29 Mar - 13:19

Dormir... Étrangement, dernièrement, le jeune homme n'y arrivait pas. Il ne trouvait plus le sommeil et restait donc éveiller toute la nuit, comme si une pensée le dérangeait depuis un moment. Soupirant, il se leva de son lit, les cheveux mal coiffés et en prime, une vraie tête de psychopathe. De quoi faire peur à une vieille femme qui passerait devant lui à cet instant même. Pour une fois -et sans doute par chance en fait-, il ne s'était pas pris le petit meuble fixé au mur en plein visage, se trouvant juste au-dessus de son lit. À croire qu'il n'aura pas droit à une si mauvaise journée que ça... Il tourna la tête vers son réveille et remarqua qu'il était un peu trop tôt... Quoi que pour une fois, il pourrait sortir de chez lui bien plus tôt afin de ne pas entendre les grognements incessant de son père réclamant plus de boissons. Il sorti donc rapidement de sa chambre, la vue encore un peu floue. Une porte. Il la poussa et enfin, se trouva dans la salle de bain. Il avançait lentement, ou plutôt, il titubait en direction de la douche. Il était vraiment crevé en fait. Il referma la porte d'un coup de pied et enleva le seul caleçon qu'il portait, ouvrant la vanne d'eau chaude. Peu de temps après, il se glissa sous l'eau afin de prendre une rapide douche matinale. De quoi se relaxer un peu au réveil en fait.

Ceci fait, il ferma l'eau et attrapa une serviette, commençant donc à s'essuyer. Devoir se balader avec de l'eau un peu partout sur le corps, n'était pas ce qui l'enchantait le plus pour être franc. Une fois la peau redevenue aussi sec qu'avant son entrée dans la douche, il enroula une autre serviette autour de sa taille, se dirigeant désormais vers l'évier de cette même salle de bain. Il pris dans sa main droite sa brosse à dent, tendis que dans la gauche se trouvait son dentifrice -vendu séparément-. Mais n'étant pas encore totalement réveiller, Ishimaru ne pensa pas à ouvrir son dentifrice, ce qui fit que rien ne se retrouvait sur sa brosse à dent. Il haussa un sourcil et poussa violemment sur le tube, mais rien ni faisait. Il tourna le haut de son tube vers lui, pour ainsi le fixer de longues minutes. Son air à la fois sérieux et débile, faisait presque croire qu'il était concentré. Finalement, il compris qu'il n'avait pas enlevé le "bouchon". Ce qu'il fit donc tout aussi rapidement après avoir percuté. Ceci étant fait, il posa un peu de son dentifrice -attention du colgate 3 en 1, ça rigole plus- sur sa brosse et commença l'opération nettoyage de dents. Cela ne lui pris pas moins de cinq longues minutes. Oui, car l'adolescent était quelqu'un qui n'aimait pas avoir la moindre crasse entre les dents. C'était d'ailleurs pour cela qu'elles étaient toujours blanches... Sauf en combat, quand il crachait son propre sang. Une chose qu'il n'aimait pas vraiment pour être franc. Il rangea sans plus attendre sa brosse à dent après l'avoir nettoyé, ainsi que son tube de dentifrice. Il rinça sa bouche en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, retournant finalement dans sa chambre.


Marchant un peu plus rapidement que tout à l'heure, car il avait désormais les idées plus ou moins en place, il pénétra à l'intérieur de sa chambre et avança directement vers son armoire. Il ouvra les portes de cette dernière et attrapa le premier boxer qui lui passa sous la main, l'enfilant aussitôt. Il faut bien commencer par quelque chose non ? On ne met pas un sous-vêtement avant d'avoir mis le pantalon tout de même ! Un peu de logique voyons -seul Superman confond son pantalon avec son slip rouge, preuve d'une grande stupidité-. En parlant de pantalon, c'était sans plus attendre qu'il en attrapa un et qu'il l'enfila. Un jean bleu, tout à fait banal. Cependant, il fallait prendre en compte qu'il ne lui collait pas à la peau, loin de là. Il était assez large donc. Il ne restait plus qu'à trouver le haut qu'il porterait aujourd'hui. Ni une ni deux, il trouva une chemisette de couleur blanche, qu'il enfila donc. Avec cette chemisette, la totalité de ses bras étaient totalement visibles, mais après tout, il s'en fichait un peu. Il enfila ensuite une paire de chaussettes, suivie de ses chaussures, pour ensuite retourner dans la salle de bain, cette fois-ci pour se coiffer. Ah ça, oui, il y tenait à son apparence ! C'était quelque chose d'important à ses yeux azur. Rapidement cette fois-ci, il se retrouva dans la salle de bain, armé de son pot de gel qu'il ouvrit tout aussi rapidement. Ceci étant fait, il en pris un peu dans ses mains, commençant à se coiffer. Cela ne lui pris pas plus de deux voir trois minutes pour le faire. À la longue, il était habitué... Il ferma le gel et sorti de la salle de bain, descendant les escaliers de la maison dite "familiale".


Il était silencieux, pour une fois... Mais cela n'empêcha pas le vieux con de se réveiller. À moins qu'il n'y ai tout simplement pas dormi de la nuit, comme la plupart du temps en fait... En effet, un grognement se fit entendre venant du salon. Ou plutôt, un beuglement. Il tourna la tête vers le salon et vit le paternel le fixer d'un air sérieux, des cernes sous les yeux. Il soupira après avoir entendu les paroles du gros lard, qui réclamait toujours sa boisson habituelle. Un soupire qui sembla d'ailleurs avoir énervé cette enflure qui se leva de son précieux canapé pour avancer lentement et d'un pas lourd vers le garçon à la chevelure azur. Sachant ce qu'il allait se passer s'il restait là à ne rien faire, Ishimaru décida de prendre les devants, envoyant son pied directement dans l'estomac de son "père". Un violent coup qui le poussa à se mettre à genoux d'ailleurs. De sa main gauche, il empoigna les cheveux gras du même homme, levant sensiblement son visage pour ensuite lui envoyer un uppercut de son poing droit. Ceci étant fait, il eu envie de continuer à le frapper, mais s'il devait avoir un meurtre sur la conscience, il ne le supporterait sans doute pas. Il quitta donc sans plus attendre la maison des Heikichi, claquant la porte avec fracas derrière lui. C'était avec dégoût qu'il essuya sa main gauche sur un mur en passant, à cause du gras des cheveux de son paternel qui s'était imprégné dans la paume de sa main. C'était plus que dégoûtant même... Il devait se laver sans doute une fois, voir deux fois tous les mois, ce puant-là... En même temps, s'il n'est pas capable de monter les escaliers, c'était compréhensible...


Il ne savait pas quoi faire désormais... Il était certes sorti, mais pour faire quoi ? De plus, son supposer frère avait quitté la maison avant lui, vu qu'il n'était pas dans sa chambre. En effet, s'il avait été présent, il aurait sans doute intervenu quand il s'était attaqué au paternel, ce qui n'était pas arrivé comme il pu le constater. Restait à savoir où il était parti ! Histoire de l'ennuyer un peu, pour changer. Il n'avait qu'une idée en tête, c'était le lycée... Mais... Allait-il seulement réussir à arriver à cet endroit où se regroupait un grand nombre d'élèves ? C'était peu probable pour dire vrai. Du moins, s'il y arrive, se sera sans doute un véritable coup de chance ! Ce qui ne lui arrive que très rarement aussi, d'avoir de la chance. Il marchait donc les mains dans les poches, cherchant le lycée d'un air calme pour une fois. Bien que son sourire sadique habituelle restait présent, ce qui restait inévitable. Certaine personne le regardait d'un air sombre, tendis que lui, les ignorait tout simplement. Ils étaient surpris de voir une personne avec des cheveux bleus ? Si c'était tout ce qui les laissait sur le cul... Et bien ils n'étaient même pas digne de lui adresser un simple regard. Non mais... D'ailleurs, l'un des passants eut le grand malheur de regarder Ishimaru d'un air arrogant. Grave erreur. Ayant bien évidemment remarqué ce regard, il fonça droit sur lui et le plaqua au sol, pour ensuite lui envoyer plusieurs coups de poings dans son visage, alternant le poing droit et le gauche. Après s'être calmé, ou plutôt s'être amusé un petit peu, il se releva et laissa le type au sol, le visage en sang. Bien sûr, il essuya le sang de ses mains sur les vêtements de son petit jouet, pour finalement reprendre sa route. Il continuait à marcher sans cesse, ne sachant pas vraiment où il allait. Cependant, en ayant marre de se balader ainsi, il arrêta un type qui passait par là en courant, en l'empoignant par le cou. Un arrêt violent, en effet. Il le regarda d'un air glacial et sans plus attendre, il se décida à lui parler.

"-Tu sais pas où est le lycée Daiki toi ?!

-T'es juste en face imbécile !

-Hahahahaha !
*Colle un violent coup de poing sur le crâne du type* D'où tu t'fous d'ma gueule enflure ?!"

Après ça, il lâcha l'adolescent et ce dirigea droit devant lui vers le lycée donc. Plus il se rapprochait, plus il voyait d'élèves. C'était d'ailleurs assez surprenant d'en voir autant à cette heure-ci... Alors qu'il était tout ce qu'il y a de plus sérieux, Ishimaru senti une envie soudaine se développer en lui... Une envie qui se fait dans... Les toilettes. Sans plus attendre, il se mis à courir, bousculant les élèves en hurlant un bon "DÉGAGER ! J'AI BESOIN D'PISSER !!!". De quoi passer pour un véritable imbécile, pas vrai ? D'ailleurs, en courant, il ne prêta aucune attention à son frère qui était déjà présent sur les lieux. Seule l'envie de se soulager avait de l'importance à l'instant même. Il courra dans le hall du lycée, grimpant ensuite les escaliers pour se diriger aux toilettes. Du moins, si elles se trouvaient à ce même endroit bien sûr... Une fois arrivé au bon étage, il continua à courir, direction les toilettes des hommes. Encore une fois, il y avait plusieurs élèves, mais il ne prêta pas attention à ses derniers, entrant sans plus attendre. Une fois devant l'urinoir, il se soulagea enfin, pour ensuite comprendre qu'il avait raté quelque chose. Il tourna machinalement la tête, voyant trois cadavres nus de filles, accrochées au mur. Il haussa un sourcil et se rapprocha des corps, un air débile afficher sur son visage. Il pouvait aussi lire dans un autre coin la phrase "Kuragari est trois fois plus violent."... Il regarda les corps et la phrase, à tour de rôle. Le temps que ça monte au cerveau bien sûr.

"Gné ? D'où il est trois fois plus violent l'frangin ?!"

Il n'y avait décidément qu'un seul crétin pour tirer ce genre de conclusion. Et il s'agissait bien évidemment du grand, du beau, du sublime du *PAF* ! D'Ishimaru en fait. Et toujours dans son élan de stupidité, il posa sa main droite sur le ventre d'un des cadavres, vérifiant s'il s'agissait d'un mannequin ou non. Il soupira et compris que ce n'était pas des mannequins finalement. Il regarda ensuite sa main et vit du sang... Il resta là comme un idiot, la bouche grande ouverte, en train de regarder sa main recouverte de sang... Soudainement, la colère monta en lui et son poing commença à frapper chacun des trois cadavres, tout en hurlant une bonne fois un "Vous savez pas sur qui vous foutez votre sang ?! Bande de cadavre de merde !". Et oui, encore une fois, il n'y avait qu'un Heikichi pour tabasser des dépouilles. Après quoi, il attrapa un élève en passant, essuyant le sang de ses mains sur la même personne. Il s'en fichait un peu d'ailleurs, de salir les autres. Pour lui, seul son propre intérêt comptait dans ce fichu lycée. Un peu plus loin, dans les toilettes des filles, il vit un nouveau regroupement. Du haut de son mètre quatre-vingt-six, il pu regarder par-dessus la foule, voyant à nouveau un cadavre. Il soupira d'un air presque ennuyer. C'était nul à chier ce genre de scène à ses yeux... Sans plus attendre donc, il descendit les escaliers, pour retourner en bas, juste devant le lycée. Sur son passage, il vit un autre cadavre, mais n'y prêta pas plus attention en remarquant son frère était sur les lieux.

"Oï ! Imbécile de frangin ! C'quoi c'bordel que tu nous as foutu ?!" Dit-il en le pointant du doigt, d'un air débile.

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Zack MokuroZack Mokuro
~ Bloody Musician Tiger ~



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MessageSujet: Re: Acte III Scène d'Exposition, Phase Terminale.   Acte III Scène d'Exposition, Phase Terminale. Icon_minitimeMer 21 Avr - 11:03

Le jour s'était levé. Enfin. Les rayons du soleil frappaient Zack de plein fouet, notamment son masque, qui les renvoyait clairement.

Une jambe posée sur la rembarde, penché vers le vide, il observait d'un oeil noir tous les élèves rassemblés au bas du bâtiment, dont beaucoup étaient écoeurés parce qu'ils avaient découvert. Il avait aperçu Vitanny, qui n'avait pas eu la même réaction, et d'autres personnes aussi, qui ne semblaient pas plus choquées que ça du massacre qu'il avait commis. Dans tous les cas, c'était une réussite. Son action visait la majorité et non une minorité d'élèves. Il n'avait psa fait ça par plaisir, car ce genre d'action fourbe et qui se fait dans la totale discrétion, pendant que ses adversaires, si on pouvait appeler ces six victimes ainsi, étaient sans défense, le répugnaient. Il aimait les duels à force égale. Sinon ça retirait tout l'intérêt d'une bataille, de savoir qu'elle était gagnée d'avance.
Une semaine. C'est le temps qu'il avait fallu à Zack pour réunir tous les éléments nécessaires aux réactions qu'il voulait créer, pour marquer le début de cette nouvelle ère. Surtout le dernier élément. Vu que Zack était arrivé de Tokyo après une suite d'évènements clés pour les élèves de Daiki, il avait du chercher ces renseignements ailleurs que dans le lycée pour éviter les soupçons, puis, de nouveau dans la discrétion, avait du aller au cimetière, pour le récupérer. Ca n'avait pas été une partie de plaisir, mais au final, tout était prêt.
Souriant derrière son masque, il continuait d'observer, attendant que quelqu'un fasse le rapprochement entre les meurtres et sa silhouette perchée sur le toit du bâtiment. Devait-il prendre la parole ? Peut être... oui. Il avait déjà donné une très mauvaise impression à toutes les personnes rassemblées en bas. Alors qu'il passe en plus pour un prétentieux ne lui importait absolument pas. L'homme masqué n'était pas Zack. Cet homme masqué était un sale enfoiré qui avait montré par d'affreuses méthodes que le gang de Kuragari était toujours actif. Rien de plus. Et à chaque fois que Zack mettrait son masque, ce serait pour montrer encore et encore que ce gang ne s'arrête pas à de simples menaces, et que ceux qui accepteraient de le suivre pouvaient mener de véritables coup d'éclat, organisés et fulgurants. Cela dit... Zack ne comptait pas trop là dessus. La seule personne qu'il connaissait était Vitanny, qui n'était pas très représentative des membres de Kuragari... Et en plus, il n'avait passé qu'une soirée avec. Une excellente soirée certes, mais ce n'était pas suffisant pour connaître quelqu'un, tout le monde en conviendra. Du coup... il devrait se fier aux membres de Kuragari sans savoir si eux se fieraient à lui. Un énorme coup de poker, avec plus de chances d'échec que de réussite. C'était peut être le plus excitant... soit ça serait un énorme fiasco, qui pourrait lui coûter non seulement sa crédibilité, mais peut être la vie, soit ça marcherait, et alors l'ère d'action dans laquelle il souhaitait maintenant entrer débuterait.

Arrêtant donc de supposer dans le vide, il se retourna, et saisit dans la mallette la pièce maîtresse de son puzzle. La tournant vers lui, il esquissa un sourire. Des yeux ouverts, vides de toute expression, voilés par la mort. Une peau anciennement douce et belle, maintenant rêche, qui bientôt se décomposerait pour ne laisser que des os. Une belle chevelure, maintenant terne et cassante. Telle était la tête d'Hana Kudo à ce moment là. Elargissant son sourire, il saisit son couteau, et grava le biohazard sur son front avant de revenir près du bord, tenant d'une main la tête, par les cheveux.
Il tenait une vraie bombe, et n'attendait qu'une chose, voir quels dégâts provoqueraient l'explosion. Et comme toute explosion entraîne un souffle plus ou moins violent, il voulait aussi voir quelles incidences aurait l'acte qu'il allait commettre.
Lâchant un léger soupir, il agita la tête dans le vide, sentant qu'il commençait à attirer l'attention sur lui, à cause surtout de ce qu'il tenait dans la main. Esquissant un large sourire, il leva le bras, et la balança au milieu de la foule. Finalement, il n'y avait pas besoin de paroles d'aucune sorte.
Il reprit sa position d'origine, après s'être retourné pour essuyer son visage à cause de la chaleur qui ne cessait d'augmenter, et observa tout le monde, attendant une seule chose : Les réactions.
Effroi ? Rage ? Amusement ? Inquiétude ? Indécision ? Chaque réaction pourrait être très amusante à voir. Evidemment, ça gâchait un peu le tableau s'il n'y en avait aucune, mais Zack savait ce qu'il venait de faire, et ne doutait pas que des réactions, il en aurait. Il se retourna à nouveau, et cette fois, perça un trou dans son masque, au niveau de la bouche, pour y glisser une cigarette. Il avait veillé toute la nuit, et ce sans possibilité de fumer une seule clope. Celle ci était vraiment la bienvenue.

Hm alors, que feront ces élèves pour qui les victimes étaient des proches, ou alors pour qui Hana était une proche, une amie, une parente...
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Yumi NaraYumi Nara
Angel of Hide



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MessageSujet: Re: Acte III Scène d'Exposition, Phase Terminale.   Acte III Scène d'Exposition, Phase Terminale. Icon_minitimeLun 26 Avr - 3:45

Le jour pointait le bout de son nez lorsque Yumi ouvrit les yeux. Allongée de travers sur son lit, encore habillée de son survêtement qu'elle avait revêtu la veille pour le duel; tout dans son comportement montrait qu'elle s'était endormie involontairement. Les paupières papillonnantes et s'ouvrant avec difficulté, les cheveux encore attachés, et surtout, les chaussures encore aux pieds. Pestant donc contre ce maudit sommeil qui l'avait prise par surprise, elle se redressa et étira longuement ses bras. Un craquement retentit au niveau de son épaule, et, un sourire satisfait aux lèvres, elle fit tourner son poignet. Un bruit similaire au précédent se fit de nouveau entendre. Elle n'avait plus l'habitude de se battre avec ce sabre aussi longtemps.

Une fois sur pieds, la jeune fille se dirigea vers la petite salle de bain attenante à la chambre. Appuyée sur le lavabo, elle se fixait dans le miroir avec un air de farouche détermination. Comme si elle avait voulu convaincre son propre reflet de quelque chose..
De sa récente victoire peut-être? Possible. Elle avait encore du mal à croire qu'elle avait gagné, et qu'elle avait pu faire subir un tel traitement à Aellia. Non pas qu'elle le regrettait. Loin de là, justement. Mais elle s'était surprise à aimer ça. Elle s'était imaginée le faire à d'autres Kuragari. Elle s'y voyait déjà.. Elle en mourrait d'envie!

Ses mains dégoulinantes d'eau glissèrent sur son visage, et elle soupira d'aise. La fraîcheur du liquide tirait peu à peu son esprit encore embrumé des méandres du sommeil. Le dernier voile de fatigue recouvrant encore ses prunelles disparut, et lorsqu'elle rouvrit les yeux, une lueur mêlant courage et de ténacité brillait. La brûlure causée par la plaie sur sa joue lui tira néanmoins une légère grimaça, et elle se hâta de la désinfecter, avant de la panser. Le temps de changer de tee-shirt, la belle sortait déjà de sa chambre.

Descendant l'allée qui menait à l'Internat, Yumi pris la direction du bâtiment principal du Lycée. Non pas qu'elle allait en cours, ce n'était ni l'heure, et elle n'avait pas l'envie de rester assise, mais elle devait régler quelques petites affaires sans grande importance. Comme par exemple, avertir les Hide qu'elle connaissait personnellement que désormais, Aellia était leur esclave. La nouvelle allait en ravir plus d'un. Une Kuragari à maltraiter, c'était toujours bon à prendre en période de crise.
C'est donc avec à peine l'ombre d'un sourire que la leader des Hide marchait vers le lycée. Son visage exprimait clairement sa volonté de fer depuis sa victoire au duel, pourtant, lorsqu'elle arriva aux environs de son but, les cris de la foule qu'elle captait lui firent perdre sa plénitude.

Les sourcils froncés, elle accéléra visiblement la cadence, et découvrit enfin la cause de tout ce tumulte. Devant elle se dressait une immense masse d'élèves. Des cris d'effroi s'échappaient de la bouche de certains, témoin d'une chose à priori horrible. D'autres se contentaient de commenter ce qu'ils voyaient, ou entendaient. Et d'autres encore, regardaient vers le toit. Le toit..? Agacée par ce manège, la blonde leva à son tour les yeux vers ce qui semblait être très intéressant. Elle ne découvrit qu'un homme, apparemment masqué, trop lâche pour se montrer?, penché vers eux. Rien de bien exceptionnel pour le moment. Ce n'était pas si peu qui allait effrayer autant de monde. Mais alors quoi?
Piquée dans sa curiosité, Yumi se fraya un chemin à travers la foule. Ne portant pas vraiment attention à ce qui se disait, elle n'échappa tout de même pas aux rumeurs qui circulaient. « Kuragari. » « Morts. » Crucifiés. » « Élèves. » « Nuit. » « Horrible. » Autant de mots inquiétants qui arrivaient jusqu'à elle. Poussant le dernier élève qui lui bouchait le passage, elle dépassa la frontière que formaient les étudiants du premier rang et s'arrêta net. Son regard s'accrocha net à la flaque de sang gisant à ses pieds. Ses lèvres s'entrouvrirent lentement, prise de court. Elle ne comprenait pas.

Des pas retentirent dans son dos, et une fraction de seconde plus tard, une main se posait sur son épaule. Elle ne sursauta pas, ne bougea même pas. Et pourtant reconnu aussitôt la chaleur d'Altaxar. Elle ne le regarda, et se contenta de fixer inlassablement cette tâche vermeil en qui elle présentait un mauvais augure. Puis, comme si la vie semblait avoir repris ses droits dans le corps de la blonde, elle se retourna brusquement, fit deux pas et saisit l'un des élèves par le col, demandant d'une voix froide ce qu'il s'était passé. Les même mots furent répétés. « Kuragari. » « Morts. » « Crucifiés. » « Élèves. » « Nuit. » « Horrible. » Elle eut droit à un récit détaillé du massacre qui avait eu lieu dans le bâtiment. Elle en resta stupéfaite, le visage pourtant fermé et les yeux dégoulinant de haine. Repoussant le témoin sans douceur, elle n'eut pas le temps de faire autre chose que des cris retentirent à nouveau. Passant un rapide regard sur la masse d'étudiants, elle constata que tous regardaient encore en direction du toit. Tournant brusquement les talons, elle leva les yeux.. Et un violent haut-le-cœur lui retourna l'estomac. L'homme masqué brandissait au dessus d'eux une tête. De sa hauteur, elle ne voyait pas le visage de celui qui avait eu la malchance d'être profané, et elle préférait ne pas le savoir. Il fallait être horrible pour faire ça. La mort était déjà un cap assez dur à passer pour qu'on vienne vous embêter dans l'au delà.
Fronçant un peu plus les sourcils, elle s'apprêtait à dire quelques mots à Al', mais n'en eu pas le temps non plus. La tête se retrouvait balancée en l'air, avant d'atterrir au milieu de la foule qui s'écarta, en hurlant pour certains, en riant pour d'autres. Mais les rires finirent pas se taire, ainsi que toutes exclamations précédentes. Apparemment, il n'y avait plus rien de drôle lorsque l'on reconnaissait le visage de la pauvre victime. Yumi haussa les sourcils, et observa la foule. Qui l'observa à son tour. Décidément perdue, elle finit par pousser un soupir et s'avança à travers la foule en direction de la tête. Ignorant les regards horrifiés qu'elle récoltait au passage, elle fit encore quelques pas et s'arrêta, une main sur le cœur. Un gémissement s'échappa d'entre ses lèvres et elle tomba à genoux près de ce qui avait servit d'arme ultime. Le corps tremblant, elle tendit une main vers la chevelure terne et la caressa tendrement. Ses yeux se mirent à brûler tandis que les larmes menaçaient de couler. Elles auraient pu. Il y avait largement de quoi les faire couler. La tête d'Hana, lancée du haut d'un bâtiment, et mutilée.. Comme si sa mort n'avait pas été assez dure? La main de Yumi glissa, comme inanimée, avant de remonter jusqu'à sa bouche, étouffant un autre gémissement. Ses doigts se serrèrent, et frappant le sol du poing, elle hurla. Un hurlement déchirant, mêlant plainte et haine. Un hurlement qui peu à peu se transforma en un grognement de colère. D'un bond, elle se redressa et se tourna vers le toit. La silhouette masquée était encore là à contempler son œuvre. Et elle ne pouvait être que satisfaite. La leader des Hide se fraya de nouveau un chemin à travers les élèves regroupés. Certains, devinant son intention, tentaient de la retenir. En vain. Ils ne récoltaient qu'un regard assassin pour les plus chanceux, un coup de poing pour les autres. La raison n'était plus. Et une certaine folie guidait maintenant la jeune femme. Fourrant sa main dans la poche de son pantalon, elle en ressortit un couteau qu'elle avait préalablement pris dans sa chambre avant de partir. Elle se dirigeait maintenant vers l'entrée du bâtiment. Il ne restait plus que quelques mètres à parcourir. Mais une main sur son épaule l'arrêta de nouveau. Altaxar. Il lui souffla de se calmer, et de rester ici. Sa voix parvint difficilement au cerveau en ébullition de Yumi. Le peu de raison qui restait tenta de remonter à la surface, mais finit par se faire engloutir par la haine.
Elle ne réussit qu'à le toiser d'un regard noir, et mêlant folie et agressivité au jeune homme pourtant attentionné.

Tournant les talons, elle tâcha de reprendre son chemin. Mais une pression sur son bras la retint encore. Il insistait. Al' la tenait fermement, bien décidée à la retenir ici. Pour la jeune fille, se fut le geste de trop. La violente aversion qu'elle ressentait l'emporta sur la minuscule lueur de lucidité restante et elle se retourna vivement. Sa main se referma, formant un poing serré et crispé, et atterrit au coin de la bouche du jeune homme. Le coup retentit assez fort pour être entendu par les premiers élèves de la foule, et le Hide recula de quelques pas. A la fois choqué, et inquiet? Yumi ne faisait plus aucune différence. Empoignant brusquement son couteau, elle le pointa vers celui qu'elle affectionnait pourtant particulièrement et lança, sa voix faisant plus penser à un feulement de rage qu'autre chose:


« Lâche moi! »

Sans prendre plus de temps, elle accéléra le pas et courut jusqu'à la grande porte d'entrée. Pénétrant dans le hall, elle s'arrêta devant l'horrifiant spectacle. Un profond sentiment de dégout monta en elle et sa main glissa automatiquement à sa bouche pour retenir un haut le cœur. C'était tout simplement dégoutant. Mais pas autant que ce qu'avait subi Hana. Elle continua sa course, grimpant les escaliers quatre à quatre, ignorant les battements irréguliers de son cœur en rogne. Le Premier étage recélait aussi sa part de surprise. Obligée de traverser le couloir pour atteindre l'escalier qui donnait sur le toit, la jeune fille passa devant les toilettes des filles, et n'en fut que plus furieuse, et désemparée. Détournant le regard, elle préféra passer son chemin plutôt que perdre son temps à plaindre ses trois pauvres victimes. Elle ne pouvait plus rien pour elle de toute façon. Poussant la porte de la cage d'escalier, elle accéléra le pas. Sa respiration haletante comme seule bruit de fond, elle engloutit les mètres un à un, avant d'ouvrir violemment le dernier battant métallique qui la séparait de son but. Une bourrasque de vent secoua ses longs cheveux blonds à mesure qu'elle se stoppait sur place. Devant elle, se trouvait l'auteur de tout ça. A peine quelques mètres à réduire à néant. Une lame à planter. Alors pourquoi ne bougeait-elle pas?

Le bruit de fond qui émanait de la foule en contrebas et le vent sifflant dans ses oreilles la tirèrent de sa transe haineuse. Fronçant les sourcils, son regard coulant de glace vrillé sur cet homme dont elle ne voyait que le masque, elle fit un pas en avant, serrant son couteau dans son poing. Ses jointures en devinrent blanches, et à mesure qu'elle s'élançait vers lui, elle le vit s'approcher de la façade sud. Le masque blanc tourné dans sa direction, elle se doutait qu'il la regardait. Et peut-être même souriait. C'était quasiment certain. Et comme s'il était plus que satisfait de son spectacle, il saisit une corde qui pendait le long du mur , et s'y agrippant, descendu ainsi les plusieurs mètres du bâtiment. Jurant à voix haute, Yumi courut jusqu'à l'endroit où il avait disparu, et attrapa à son tour la longue corde. Tirant dessus pour voir si elle était bien accrochée, elle passa par dessus la rambarde du toit, et se laissa glisser le long du mur. Sautant au sol, elle releva la tête, le temps de voir disparaître entre les arbres la silhouette de l'homme. A quoi bon courir? Elle ne le rattraperait jamais... Alors elle se contenta de laisser échapper un cri de rage, frappant du poing dans le mur derrière elle. Une phalange craqua, mais elle l'ignora. La respiration saccadée autant par l'effort que la fureur, elle fit le tour du grand bâtiment, bien décidée à se venger.
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Altaxar HashimotoAltaxar Hashimoto
Etudiant




Acte III Scène d'Exposition, Phase Terminale. _
MessageSujet: Re: Acte III Scène d'Exposition, Phase Terminale.   Acte III Scène d'Exposition, Phase Terminale. Icon_minitimeMar 27 Avr - 20:17



Dans une ruelle sombre de Konoha, un jeune homme marchait paisiblement. Il avait erré dans les rues de la ville toute la nuit, s’arrêtant dans les endroits les plus agréables pour y contempler chaque aspect du coin. Quelques heures auparavant il faisait office d’arbitre lors d’un duel à l’épée entre deux jeune femmes. Le combat avait eu lieu dans l’endroit qui est sans nul doute le plus dangereux de l’agglomération, le pont des quartiers ouest. Une construction de pierre croulante et par dessus une ligne de chemin de fer où, régulièrement un train marchand passait. Le détail qu’il ne connaissait avant d’y être allé, c’était que le pont était si étroit qu’il n’y avait de place que pour la largeur du convoi. Les deux rivales, Yumi et Aellia, s’étaient battue l’une et l’autre de façon remarquable, et le combat fut extrêmement tendu, jusqu’à la dernière seconde. La gagnante fut évidemment Yumi, et Al’ pensait que rien n’aurait pus lui gâcher le plaisir de la victoire pour aujourd’hui. Il ignorait alors ô combien il se trompait.


L’aube approchait. Mais Al’ ne semblait guère s’en soucier pour l’instant. Il s’agrippa à la branche d’un arbre gigantesque situé dans le parc et l’escalada. Il monta jusqu’à la cime, dominant ainsi la plus grande partie de Konoha et admira avec entrain la vue splendide de la ville. De son perchoir, il aperçut les tout premiers rayons du soleil, plongeant les lieux dans une sorte de pénombre éclairée, en effet, peu à peu, les ténèbres cédèrent leur place à la lumière. Sur les immeubles, certaines fenêtres s’illuminèrent, Konoha se réveille. Lentement, l’aube céda sa place à l’aurore, et le jeune homme descendit de son perchoir et se dit qu’il était maintenant temps de retourner au lycée afin de savourer comme il se doit cette belle victoire. Il repensa soudain à son amante, il repensa aux frayeurs qu’il avait éprouvé à chaque instant lors du duel, Aellia est si impitoyable...


Il atterrit à pieds joints sur le sol jonché de feuilles. Il sortit du parc d’un pas tranquille, il n’était pas réellement pressé d’être de retour à l’école. Alors qu’il passait à coté d’un cul de sac, perpendiculaire à la rue principale où il vagabondait, un bruit métallique se fit entendre. Sur ces gardes, le jeune Hide stoppa immédiatement sa marche, et tourna vivement la tête dans la direction du bruit suspect. Un feulement retentit, Al’ baissa son regard, deux chats de gouttières se disputait la nourriture contenue dans une poubelle. Soudain, quelque chose intrigua le garçon. Il s’approcha avec méfiance de la benne, faisant détaler les félins, et pus distinguer deux doigts. Deux doits humains dépassaient de la benne ! Lentement, et toujours sur ses gardes, il ouvrit le couvercle. Un homme mort y était entreposé. Sous le choc, il recula d’un pas, un bruit étrange se fit entendre. Il venait de ses pieds. Une flaque ? Il n’avait pas plut depuis plusieurs jours.


Le garçon s’accroupit et constata avec effroi que le liquide n’était rien d’autres que du sang. Sans doute le sang de l’homme mort. Ce meurtre ne pouvait être signé que par un Kuragari, qui d’autres ? Cependant, après avoir, de loin, regarder le corps, il ne découvrit aucun symbole biohazard, pourtant, son instinct ne le trompait pas, cet homicide ne pouvait être que l’œuvre du gang ennemi personne d’autres n’aurait laissé un corps comme cela. Les veines jugulaires avait nettement été tranché, ce qui expliquait tout ce sang. Il ferma la benne, la laissant tel qu’il l’avait découverte et sortit du cul de sac, regarda une dernière fois le spectacle miséreux. Dès son départ, les chats étaient revenus et était maintenant posté autour de la flaque. Ils penchèrent la tête, presque simultanément, et léchèrent le liquide rouge. Leurs yeux jaune menaçant se tournèrent vers Al’, qui détourna le visage, et reprit sa marche, un peu plus rapidement cette fois.


Un petit quart d’heure s’écoula entre le moment de l’incident et son arrivée au lycée. Il avait traversé la ville avec hâte et prudence. De plus en plus de meurtre avait lieu à Konoha, notamment depuis la venue des kuragaris. A cette pensée, Al’ esquissa un léger sourire. Il passa les grilles de l’imposant bâtiment qu’était le lycée. Alors qu’il s’apprêtait à ouvrir la porte pour pénétrer dans la bâtisse, un grand bruit parvint à ses oreilles. C’était un bruit de foule. Il cherchait Yumi, il devait lui dire pour le meurtre de l’homme en ville. Le découpage si propre des jugulaires l’inquiétait, il ne savait pas ce que tramait les kuragaris, mais rien de bon ne pouvait émerger de cette bande de tueur. Il contourna rapidement les murs de l’école, et rejoignit la foule.


Là, il aperçut les boucles blondes de sa dulcinée. Celles-ci se déplaçaient à grande vitesse vers ce qui semblait être le centre de l’attention. Al’ s’empressa de la rejoindre, poussant quiconque était sur son chemin. Il posa une main qui se voulait rassurante sur l’épaule de la belle et regarda par dessus son épaule. Celle-ci ne lui jeta pas même un regard, car ils n’avaient nul besoin de se voir pour savoir où était l’autre. Une gigantesque flaque de sang jonchait le sol. Une petite goutte de sueur perla sur sa tempe. Mais qu’est ce qui se passait ?! Soudain, il posa son regard sur la chef des Hides et la vit retenir un haut le cœur. Altaxar comprit à ce moment que finalement, la personne responsable de ce désastre avait tout de même réussi à gâcher la journée de sa compagne. Il faut avouer que le volume de sang à terre était assez impressionnant. Il tourna la tête et vit que bon nombres d’élèves regardaient en l’air, il fit de même et aperçut alors une silhouette. Son visage était masqué et il tenait quelque chose dans ses mains.


Soudain, il fut légèrement bousculer par Yumi qui prit un élève par le col et l’interrogea sur les événements. Altaxar ne saisit pas toutes les paroles du garçon, mais réussi à comprendre globalement ce qui s’était passé, apparemment, plusieurs meurtres avaient eut lieu cette nuit, les uns plus horribles que les autres. Ces homicides avait été réalisé par un Kuragari, sans doute le même qui portait un masque sur les toits. La colère, s’installait dans les veines de la blondes, Al’ pouvait le sentir. Il lui jeta un bref coup d’œil et vit que des larmes de haine coulaient des yeux océan de la leader. Il reconcentra son regard vers l’inconnu la chose qu’il tenait dans ses mains était maintenant visible, c’était une tête humaine. Il la tenait par les cheveux.


Son sang ne fit qu’un tour. Un kuragari tenant une tête, étant donné le mal qu’il s’était donné pour toute cette mise en scène, c’était forcement le crâne d’une personne important, et la personne la plus importante décédée il y a peu n’était nulle autre que l’ex-chef des Hides, Hana ! Son regard se posa sur Yumi, plus inquiet que jamais. Al’ s’apprêtait à tenter de convaincre la blonde de partir, mais trop tard, des hurlements jaillirent de partout. Divers hurlements tant de terreur que d’excitation. Un rond se dessina autour de la tête et chacun reconnu celle qui fut leur chef, leur ennemie, ou leur première victime. Tout le monde se tut. Peu à peu, les regards se tournèrent sur Yumi. Celle-ci s’avança vers la chose tombée du ciel, le jeune homme tenta de la suivre, mais peina car la foule semblait se refermer derrière sa marche. Un cri retentit, le premier. L’adolescent se précipita vers son amante, repoussant les gêneurs.


Malheureusement, la prédiction de l’éphèbe se révéla exacte, et il découvrit sa bien-aimée à genoux. La main tremblante, elle passa sa main dans les cheveux de celle qui fut comme une sœur pour elle. La tête avait été scarifié, le biohazard été maintenant gravé sur le front d’Hana. La haine prit place dans son cœur, mais ce n’était sans doute rien par rapport à ce que pouvait ressentir Yumi. La jeune fille réprima un gémissement avec son poing avant d’abattre celui-ci sur le sol en lâchant un cri de fureur. Elle se leva et lança un regard plein de haine vers la silhouette, qui elle, semblait prendre son pied.


Yumi entra dans une haine incontrôlable et certains élèves tentèrent de l’arrêter avant qu’elle entre dans le jeu du criminel, mais en vain. Al’, lui restait bouche bée devant tant d’horreur et contemplait la tête d’Hana avec stupeur. Il savait les kuragaris mauvais mais là, ils dépassaient les bornes. Soudain il sortit de ses songes, au bon moment, puisqu’au même instant la belle sortait une lame de sa poche. Ses intentions étaient claires, mais peut-être courait-elle droit dans un piège. Aussi, Al’ posa sa main sur l’épaule et tenta de la rejoindre pour la calmer, mais la foule le pressait tant qu’il n’eut que le temps de lui murmuré ces quelques mots :


« Attends, calme toi, je dois te parler... »


Peut-être n’avait-elle pas entendu, peut-être le négligea-t-elle. Il n’eut droit encore une fois qu’à un regard noir, plein de haine. Elle reprit sa route vers la porte. Le jeune homme repoussant tout le monde autour de lui n’eut que le temps de se raccrocher à elle par le bras. Cette fois, le regard noir n’était pas au rendez-vous, Yumi lui envoya un coup de poing dans la mâchoire. Ne s’y attendant pas, il posa sur la chef des Hides un regard qui mêlait interrogation et stupéfaction. La réponse fut claire, elle pointa son couteau vers lui et dit d’une voix emplit de fureur :


« Lâche-moi ! »

Aussitôt dit, elle courut jusqu’à la porte d’entrée. La haine guidait chaque geste de la blonde, et Al’ le savait bien, mais les limites étaient aussi dépassées pour lui, et lorsqu’un élèves osa murmurer à son voisin une boutade le concernant, il ne put empêcher son poing de frapper de plein fouet le visage du garçon. Ce dernier surprit tomba à terre et recula de quelques centimètres, mais Al’ était déjà parti rejoindre Yumi, certes il était furieux contre elle (et contre tout le monde en fait), mais il ne supportait pas de la voir mettre en danger sa vie deux fois en si peu de temps. Il courut dans les escaliers, espérant la rejoindre avant qu’elle ne fasse une bêtise, mais lorsqu’il arriva en haut des marches, la porte menant aux toits était grande ouverte et il la vit passant la balustrade et descendant le long de la corde. Il courut jusqu’à la rambarde pour voir ce qui allait se passer.


Yumi sauta à terre, mais trop tard, Al’ avait vu le kuragari s’enfuir dans les bois. Apparemment elle aussi, et elle abandonna la poursuite. Lâchant un cri de rage, elle envoya son poing dans le mur. Puis, elle fit le tour de la bâtisse, quittant le champ de vision du jeune homme qui rejoignit la porte d’un pas rapide, puis s’arrêta brusquement. C’était là qu’il l’avait rencontrée. N’était-ce pas cela que l’on appelait l’ironie du sort ? Il reprit sa course, provoquant un grand bruit en claquant la porte derrière lui, et dévala les escaliers.
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