L’histoire débute en Suède, plus précisément dans un petit village près de Kalmar. C’était un 8 mars normal chez la famille Sorensen. Asa, la mère, était chez elle et s’occupait de la maison, pendant que son mari, Johan, était censé être au travail. Je dis bien censé, car dans la petite famille, cela faisait longtemps que Johan avait perdu son emploi. Et il s’en fichait totalement. Ils avaient, pour vivre, l’argent que le père d’Asa leur avait légué en mourant. Ils vivaient ainsi confortablement et semblaient, en surface, était une famille modèle et heureuse. En surface…
Donc reprenons, c’était un 8 mars. Pour ceux qui ne sont pas trop inculte, il faut se souvenir que ce jour est la journée qu’à dédié l’humanité à la femme. Asa venait de finir son repassage et se préparait à se rendre à l’étage lorsque de douloureux maux de ventre l’arrêtèrent. Elle n’avait jamais eut aussi mal. Par un instinct de conservation, elle réussit à appelé sa sœur, Jaana, et lui demanda de passer au plus vite. Par chance, Jaana était médecin aux urgences, et lorsqu’elle vit sa sœur si elle, elle l’occulta. Rien n’expliquait la souffrance d’Asa. Pourtant, lorsqu’elle, perdit les eaux, tout se clarifia. Asa était enceinte. Pourtant, il était trop tard pour partir à l’hôpital de la ville. Jaana accoucha sa sœur chez elle…
L’enfant fut nommée Elin. Ce fut, pour la jeune maman qui ne voulait toujours pas réaliser, le premier prénom qui passa dans son esprit. Le bébé hurla et sa vie se scella alors. Elin était née d’un déni de grossesse et à cause de cela, elle ne connaitrait jamais le repos et la douceur de l’enfance. Mais ca elle ne savait pas… pas encore. Lorsque Johan rentra, le soir, il découvrit sa femme, sa belle-sœur et un bébé près d’elle. Il regarda l’enfant et demanda si Jaana avait accouché sans en parler à personne. Pourtant lorsqu’il apprit que l’enfant était sa fille, il fit comme si de rien n’était. Il se servit un verre de whisky puis partit dans son bureau. Lui non plus n’accepta pas l’arrivée de l’enfant.
Le temps passa et Elin grandit. Elle marcha très tôt et refusa longtemps de parler. Fille unique d’une famille fortunée, elle eut le loisir de ne pas suivre des cours dans une école mais a domicile. Elève appliquée, calme et logique, elle fit tous les efforts qu’elle put pour devenir une enfant modèle. Pourquoi ceci ? Simplement car, depuis sa plus tendre enfance, elle ne voyait dans le regard de ses parents qu’un profond dégout et une haine distante. Elle voulait comprendre. Elle voulait croire que tout était de sa faute et qu’elle pouvait se racheter comme ca.
Avec les années, l’enfant continua à pousser. Bambin devint gamine. Elle avait 9 ans lorsqu’elle aperçut son père en compagnie d’une autre femme que sa mère. Pour l’enfant, ce fut le premier choc. Elle qui pensait que l’amour existait réellement se prit une grande claque dans la tête à cette découverte. Elle garda cependant le silence et continua de vivre loin de ses parents. Etrangement et malgré leur manque d’amour, l’enfant les portait toujours dans son cœur. Elle était sur qu’eux aussi l’aimaient. Sur qu’elle était la cause de ce froid entre eux. Et dans un sens elle n’avait pas vraiment tort…
Lorsqu’elle eut 10 ans, ses parents divorcèrent. Ce fut alors la période de garde partagée. La petit Elin était toujours l’enfant modèle, silencieuse. Elle débuta, en secret, l’apprentissage de l’aïkido. Elle avait un jour vu un homme en faire à la télévision et directement, elle avait sentit qu’elle voulait en faire. Son professeur la disait destiné à cet art. Avec les progrès fulgurant qu’elle faisait, l’enfant voulu montrer à ses parents sa maitrise du l’art martial et ainsi tenter de prouver sa valeur. Mauvaise… Très mauvaise idée.
Après la découverte de sa passion pour le combat, ses parents s’étaient mis d’accord pour l’envoyer en pension en France, chez la famille de sa mère. Ce fut cette action qui fut le début de la décadence de la fillette. Loin de ses parents, elle n’avait plus a se sentir obligé de prouver ce qu’elle valait. Elle abandonna, alors, peu à peu les études et se concentra sur l’Aïkido. Elle s’entraina seule, sans maitre. Elle s’entraina jusqu’à devenir parfaite. Jusqu’à pouvoir battre quelqu’un.
Sa première victime fut un jeune homme qui rackettait un môme. Elle le battit à plat de couture. Ensuite, les adversaires s’enchainèrent et, malgré quelques blessures, l’enfant s’en sortait toujours vainqueur. Elle attira ainsi l’attention de groupe de sa ville. Un groupe en particulier s’intéressa à elle. Et, puisqu’ici non plus personne ne faisait attention à elle, Elin finit par rejoindre ce clan. Elle avait 13 ans et elle était déjà parmi les Kuragari. Ensuite, les années passèrent, forgeant un caractère incroyable à la jeune fille. Elle devint une parfaite voleuse, et mania subtilement toutes les triches. Elle se laissa dans le jeu et y faucha assez d’argent pour vivre correctement. Ainsi, le temps passant, Elin devint une adolescente puis une jeune femme. Pas réputée dans son clan, elle les suivit pourtant et participa à de nombreux actes pour eux.
Alors qu’elle atteignait enfin ses 17 printemps, la jeune fille fut appelée vers Konoha où, disait-on, d’intéressants combats allaient avoir lieu. Voulant changer de vie et tenter sa chance –et son vol- dans une nouvelle ville, Elin fit ses bagages et se paya un billet pour le Japon.

Elin est une pure suédoise. De taille moyenne, environ 170cm, elle est très fine mais possède tout de même des formes là où il faut. Réputée comme belle, elle a fait de son charme un atout. Sportive, elle possède de longs muscles longilignes qu’elle sait mettre à profit lorsqu’elle le doit. Elle porte une grande attention à sa silhouette et elle aime entretenir son corps par le sport. Pâle de peau, elle n’a aucun attrait pour se soleil. Quoiqu’elle tente, elle ne bronze que très peu. Ceci est dû à son origine suédoise. Cette pâleur attire souvent le regard des gens qui l’entoure et la fait passée pour malade… ou albinos, au choix.
Ensuite, pour ce qui est de son visage, on peut dire d’Elin qu’elle possède une beauté naturelle. Elle possède une visage fin bien dessinée et, comme le reste de son corps, très pale. De grands yeux illuminent son visage, et est un autre point attractif de la jeune fille. En effet, ne voulant révéler à personne la couleur originelle de ses iris, elle porte en permanence des lentilles de contact rouge sang. Des lèvres pâles, parfois soulignés de gloss rouge, finissent en beauté ce visage angéliquement vampirique. En effet, si on regarde Elin rapidement, on pourrait l’assimiler à un de ces êtres imaginaires et mythiques. Pour ce qui est de la coiffure, là aussi Elin montre bien son appartenance aux pays scandinave. Blonde décolorée, presque blanche, elle a les cheveux longs, très rarement attachés. Elle y pose souvent une paire de Ray-Ban ou un casque pour les maintenir en place.
Enfin, pour ce qui est du style vestimentaire, là encore la jeune fille ne possède pas de style bien définie. Elle osera autant venir habillée en noire de la tête aux pieds –ce qui détonne avec son teint blême- qu’en robe légère ou dans un style trendy. Elle a un gout prononcé pour tous ce qui es trop grands et déformés pour elle : baggy, sweat, chemise d’homme. De même, Elin customise quasiment toutes ses tenues et aiment y apporter un élément en total décalage avec le reste.
Elin porte le biohazard, signe des Kuragari, tatoué sur la paume juste sous le pouce.

Définir Elin n’est pas chose facile. En effet, cette jeune fille possède deux faces. Celle qu’elle présente à tous le monde, comme étant celle d’une petit délinquante, et une autres, plus secrète, plus douloureuse aussi. Une face qu’elle ne veut révéler à personne. Son plus grand secret…
Elin est une voleuse. Adepte du vol, presque cleptomane, elle est passé as dans cet art. Elle n’hésite jamais avant de le faire, que ce soit pour elle ou pour son clan. Elle ne se fait que très rarement attraper, mais lorsque cela arrive, elle ne nie pas. Elle joue alors sur une déstabilisante franchise pour pouvoir s’échapper plus facilement. Manipulatrice et bonne parleuse, elle sait obtenir ce qu’elle veut comme elle le veut. Elle n’hésite d’ailleurs, ni à utiliser cet atout, ni à l’utiliser à mauvais escient. Ca ne la gène pas plus que cela de se servir de quelqu’un et de lui voler quelque chose.
Bonne combattante, Elin n’est pas quelqu’un de violente. D’un calme olympien, elle pette très rarement son câble. Elle peut tout subir, moquerie, insulte, coups, sans s’énerver. Ceci est d’ailleurs une des manières qu’elle utilise pour énerver quelqu’un. Elle est presque apathique, ou juste flegmatique. Elle peut regarder quelqu’un se faire passer a tabac et ne rien laisser apparaitre sur son visage si ce n’est de l’ennui. A cause de cela, elle a souvent été comparée à un monstre ou à un sans-cœur. Pour ceux qui ont eut la chance d’apprendre à la connaitre, c’était juste de la lassitude face à la violence. Ce sont d’ailleurs ces très rares amis qui l’ont surnommé Douce.
D’une politesse exquise, Elin surprend souvent ses ennemis par ses manières d’enfant de bonne famille, voir d’esclave. Très peu souriante, elle n’est pourtant pas antipathique. Au contraire, sa personnalité et son charisme font d’elle une personne attractive et intéressante. Elle se sert de ce charisme pour attirer ses victimes et jouer avec eux. Néanmoins, elle n’a aucun gout pour le sexe ou le flirt. Plutôt distante sur ce point là, elle n’en est pas moins captivante.

Pourtant, derrière cette façade se cache une jeune fille hypersensible et empathique. Très intelligente, elle parle peu et préfère observer le monde qui l’entoure. Très craintive envers les hommes, elle cache cette faiblesse sous sa solitude et sa distance. Donnant très difficilement sa confiance, elle porte en elle la peur et la souffrance. Refusant de voir la souffrance des autres en face, elle essai de s’immuniser contre cette douleur. Curieuse et logique, elle aime comprendre ce qui l’entoure. Très fidèle, elle ne trahira jamais un ami, et le protégera coute que coute.
Enfin, de part son enfance et sa solitude, elle a une très mauvaise estime d’elle-même et n’a aucunement confiance en elle. Elle joue avec la vie pour se prouver qu’elle est toujours vivante. Elle ose tout, car elle ne porte pas d’intérêt à ce qu’elle est.