suite de l'amphi [ pv Kura ]

♥ *Sex Drug's and Rock'n'Roll* ♥

-Tant qu’a faire, je ne connais rien du lycée, la ville par contre je connais moyennement, le parc serait une bonne idée, puis bon la chambre…c’est classique

Un sourire se forma sur le visage de la jeune guitariste. Elle n’avait pas relevé le lapsus, mais elle en ria quand même. Puis Kura’, désormais son petit ami, l’embrassa de nouveau mais avec la langue mais ce dernier ne dura pas longtemps. Kura’ voulait jouer, alors Yori jouera avec. La guitariste leva légèrement frustrée et en débâtant sur le lieu. Parc ou chambre ? Le lieu était vite choisis. Ca sera le parc. En plus il fait plutôt beau, et elle a une chance, à cette heure-ci, de ne trouver pratiquement personne.

Yori avait déjà repris son sac et ranger le truc qui lui servait précédemment de guitare pour donner quelques leçon à kura’ – qui c’est juste basé sur le positionnement des doigts.A son retour, pour attendre kura, elle s’était appuyée sur le pan du mur, face à Kura’ et le dévisagea avec envie. Elle s’en pinça la lèvre inférieure tout en admirant son sourire, joueur, certes, mais sourire quand même. Lorsqu’il lui tendit sa gratte, Yori la rangea aussitôt dans sa saccoche et remercia kura’ par un baiser passionnément qui ne dura que quelques secondes. Vengeance pour son baiser à lui. Puis elle lui prit la main et dit :

« To go ? »

Et n’attendant pas sa réponse, la jeune guitariste poussa la porte de l’amphi’ et marcha jusqu’au parc en tenant kura’ assez fermement de peur qu’il parte comme il est venu : aussi discrètement que possible.

Le parc était bien désert. Aucune personne pour embêter le nouveau couple. Intérieurement Yori était heureuse mais elle faisait tout pour éviter de le montrer, essayant de rester le plus neutre possible. Le soleil éclairait le doux océan verdoyant parsemé de tâches multicolores tel le bassin de nymphéa de Monet. Elle ferma longuement les yeux tellement que la guitariste avait l’impression de rêver. Et si, lorsqu’elle ouvrira les yeux, elle découvrirait le parc terne d’il y a quelques heures ? Sans s’en rendre compte, l’emprise qu’elle avait sur la main de kura’ se referma un peu plus fort. Elle n’avait pas envie de se réveiller, juste une seule envie : d’être toujours auprès de Kura’. Elle ouvrit les yeux et instinctivement elle dessera l’emprise de sa main sur celle de kura’ et elle lui dit :

« Désolé si je t’ai fait mal… »

Elle leva les yeux pour croiser le regard azuré de son copain, plongeant même son regard dans le sien. Elle avait une irrésistible envie de le manger – s’il aurait été quelque chose de comestible. Tout en regardant le fond de sa pupille, la jeune guitariste se pinça la lèvre inférieur droit pour éviter de lui sauter dessus.

Yori se sentait bien : « Du bonheur à l’état pur, brut, natif, volcanique, quel pied ! C’était mieux que tout, mieux que la drogue, mieux que l’héro, mieux que la dope, coke, crack, fitj, joint, shit, shoot, snif, pét’, ganja, marie-jeanne, cannabis, beuh, péyotl, buvard, acide, LSD, extasy. Mieux que le sexe, mieux que la fellation, soixante-neuf, partouze, masturbation, tantrisme, kama-sutra, brouette thaïlandaise. Mieux que le Nutella au beurre de cacahuète et le milk-shake banane. Mieux que toutes les trilogies de George Lucas, l’intégrale des muppets-show, la fin de 2001. Mieux que le déhanché d’Emma Peel, Marilyn, la schtroumpfette, Lara Croft, Naomi Campbell et le grain de beauté de Cindy Crawford. Mieux que la face B d’Abbey Road, les CD d’Hendrix, qu’le p’tit pas de Neil Armstrong sur la lune. Le Space-Mountain, la ronde du Père-Noël, la fortune de Bill Gates, les transes du Dalaï-Lama, les NDE, la résurrection de Lazare, toutes les piquouzes de testostérone de Schwarzy, le collagène dans les lèvres de Pamela Anderson. Mieux que Woodstock et les rave-party les plus orgasmiques. Mieux que la défonce de Sade, Rimbaud, Morisson et Castaneda. Mieux que la liberté. Mieux que la vie... » ( cf. « Jeux d’enfant » ) Voilà tout ce qu’éprouvait la jeune guitariste à ce moment même. Essayant de rassembler son esprit, évacuer le flou, elle essaya de formuler une phrase correcte. Mais elle dit simplement avec peut-être un sourire malicieux :

« Bon je te présente le parc, le parc je te présente kura’. Elle marqua un e pause et rajouta : Et maintenant ? »

Le grand brun se laissa guider par sa petite amie, au moins il ne risquait pas de ce perdre, ça lui faisait bizarre de se fiche du reste du monde, pour une fois il n’avait qu’une seule chose en tête, c’était la jeune fille qui lui tenait la main et l’amenait au parc, qui d’ailleurs semblait désert à première vue, ce qui n’était pas plus mal d’ailleurs, les deux ado’ pourrait rester juste tout les deux. Yori était joueuse, comme en attestait le baiser de « vengeance » juste avant de sortir de l’amphithéâtre, mais la pression qu’elle exerçait sur la main de Kura’ semblait un peu excessive, on aurait dit qu’elle avait peur que Kuragari se sauve, mais ce n’était pas du tout l’intention du grand brun qui ne voulait justement pas cesser ce moment en compagnie de la jeune fille, oh que non.

-Tu ne m’as pas fait mal, j’ai connu pire t’en fais pas.

Il lui offrit un sourire rassurant, après tout c’était vrai, Kura’ en avait vu pire que sa main serrer fortement par une fille, Yori le regarda droit dans les yeux juste après, quelque chose dans son regard, rendait Kuragari tout chose, il ne savait pas quoi, en tout cas il savait bien ce qu’il avait envie de faire tout de suite, même si la décence m’empêche d’écrire exactement ce genre de pensée *SBAF*…bref reprenons, dans les yeux de Yori, le grand brun semblait voir une lueur qui reflétait ses propres envies, mais n’étant pas du tout habitué aux relations avec les gens, l’ainé des Heikichi ne savait pas du tout comment s’y prendre, c’était déjà pas mal qu’il ai surmonté sa timidité jusque la.

Kura’ rigola franchement lorsque Yori lui présenta le parc, et le présenta au parc, le sourire de la jeune fille avait quelque chose de joueur, mais sans plus, Kura’ fit un grand signe de la main à un arbre et répondit qu’il était enchanté de faire la connaissance du parc, oui il aimait bien jouer au con de temps en temps, puis ils étaient seuls tous les deux, et c’était surtout pour s’amuser, ce n’est pas comme si Kuragari était réellement un abruti congénital. Yori lui demanda ensuite qu’elle était la suite des événements, le grand brun se gratta le crâne quelque seconde, réfléchissant à ce qu’ils pourraient faire, finalement il se dit que s’ils étaient partis tous deux de l’amphi’ c’était pour avoir la paix, continuer ce qu’ils faisaient la bas ne serait pas une mauvaise idée.

-Hmmm, j’ai ma petite idée la dessus.

Kuragari s’approcha au maximum de Yori et posa ses lèvres sur les siennes, laissant aller sa main libre jusqu’aux hanches de la jeune fille, le cours de tout à l’heure à la guitare qu’elle lui avait donné, c’était « bien placer ses doigts », au moins même hors de la musique ça pouvait servir *sort*. Le jeu n’était pas terminé, Kura’ attira doucement Yori contre lui, sans séparer ses lèvres de siennes, prolongeant doucement le baiser avant de lâcher la main de sa petite amie, et venir la poser contre sa nuque, faisant glisser sa langue contre la sienne au même moment, mais cette fois-ci, il fit durer le jeu plus longtemps, étant curieux de voir si elle jouerait à nouveau aussi.

♥ *Sex Drug's and Rock'n'Roll* ♥

-Tu ne m’as pas fait mal, j’ai connu pire t’en fais pas.

En même temps c’était de la logique pure et simple. S’il aurait dit « oui tu m’as fait mal » ça aurait étonné la jeune guitariste. Yori pensait qu’il avait du subir plus de mal que de bien et que ce n’est pas en lui serrant la main plus ou moins fortement que ça lui ferait quelque chose.

Yori ne voulait qu’une seule chose à ce moment là. Elle voulait que le temps s’arrete pour tout simplement être avec kura’. Que ce moment dure toujours un peu comme un vieux cd d’un groupe qu’on adore et qu’on repasserait à l’infini, en boucle et sans fausse note. D’ordinaire, Yori ne croyait plus à rien sauf au sentiment d’avoir tout perdu et d’être libre. Parce que tout simplement « C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. » (cf Taylor in Fight club. ) C’était là ça façon de penser. Mais c’est seulement aujourd’hui, aux coté de son petit copain qu’elle se rendit compte d’une chose : « Le bonheur est réel lorsqu’il est partagé » ( cf into the wild ). Et ce bonheur là c’était la seule chose qui lui manquait. Yori était du genre rebelle et « je m’en foutiste » le plus possible, elle se laisse vivre, va où le vent l’emmène. Et ainsi vivre sans se hâter, instantanément.

Lorsque Kura’ se mit à rire pour la présentation du parc la lycéenne se mit à sourire. Un sourire franc, joyeux, ce qui commençait à se faire de plus en plus rare chez la jeune femme. Et elle se laissa même le droit d’échapper un petit rire, certes retenus, mais un rire quand même. Yori décida de poser la petite Eagletone au sol pour ainsi ne plus être gênée par ses geste. Yori pris la gratte par le manche, retire la lanière de son cou et la posa délicatement sur l’herbe verte puis elle regarda kura’ qui venait de dire :

-Hmmm, j’ai ma petite idée la dessus.

Lorsque kura’ l’attrapa pour l’attirer contre lui, le cœur de la guitariste se mit à battre fortement et bruyamment comme un petit air de death et elle se sentit fondre littéralement lorsque son petit copain l’embrassa. De sa main libre, Yori la plaça derrière la nuque de kura, lorsque ce dernier attira doucement la guitariste contre lui et de son autre main, qu’avait lâché précédemment kura, elle la plaça doucement dans le bas de son dos. Puis Yori prolongea le baissé langoureusement, voulant elle aussi, continuer le jeu.

Si un jour on avait dit à Kuragari qu’il serait occupé à serrer contre lui une jeune fille et occupé à l’embrasser, il aurait rigolé au nez de la personne, et si elle avait précisé que ça se ferait tout naturellement, qu’en plus c’est lui qui prenait les devant sur le moment même et que ça c’était fait lors de sa première journée dans le lycée, Kura’ lui réserverait une place à l’asile. Pourtant c’est ce qui se passait dans le parc désert juste à coté du lycée, le grand brun avait dans ses bras Yori, sa petite amie, faut dire ce qui est, ses lèvres plaquées contre les siennes, sa langue jouant avec celle de la jeune fille. Quand allait-il se réveiller ? Etait-ce un rêve ? Non tout ceci était bel et bien réel.

Kuragari n’aurait pu décrire le bien être ressentit en ce moment même, jamais il n’avait ressentit ça auparavant, son cœur n’arrêtait pas de s’emballer dans sa poitrine, son sang bouillonnait dans ses veines, bref il aimait ça, et le fait que Yori réponde au baiser le rendait encore plus heureux, c’était donc ça l’amour ? La seule personne qui avait aimé Kura’ s’était éteinte il y a treize années de cela, le reste de sa vie n’était que violence et maltraitance, comment aurait il put savoir ou même imaginer ce qu’était l’amour entre deux personnes.

Mais le moment n’était plus aux souvenirs douloureux ou aux questions, ce qui comptait la maintenant c’était Yori que Kura’ tenait dans ses bras, une main sur la nuque de la jeune fille, approfondissant ainsi le baiser, l’autre sur le bas de son dos, la tenant serrée contre lui. Kuragari agissait totalement par instincts, n’étant ainsi plus bridé par sa timidité embêtante, pire même handicapante, être aussi réservé c’était une plaie, surtout à cet âge la.

Kuragari rompit le baiser quelque seconde, plongeant son regard azuré dans les yeux de sa petite amie, profitant de la « pause » pour aviser un arbre en retrait par rapport au couple, reprenant le baiser tout en poussant doucement Yori jusqu’au tronc de l’être de bois, l’adossant doucement contre l’écorce, les mains du grand brun quittant respectivement la nuque et le dos, de la jeune fille pour venir se poser sur ses hanches, prolongeant un peu plus intensément ce baiser fougueux.

(Désolé c'est court après autant de temps mais mon pc s'est ligué contre moi ><)

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