Konoha : Lycée Daiki
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 Le retour de la lumière et d'une ombre [pv Aellia]

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Elvira HaïstukoElvira Haïstuko




Le retour de la lumière et d'une ombre [pv Aellia] _
MessageSujet: Le retour de la lumière et d'une ombre [pv Aellia]   Le retour de la lumière et d'une ombre [pv Aellia] Icon_minitimeMer 2 Juin - 15:45

C’était l’histoire d’un souvenir, qui voulait être oublié. Mais dans un monde où l’on souffre pour vivre, la mémoire est peut-être ce qu’il nous reste de plus fort. Même si c’est ce qui nous est le plus mortel…


Assis sur le rebord d’une fenêtre, comme un roi sur ton trône, un chat au pelage noir regardait le monde d’un regard endormi, mais plein d’intelligence et de sagesse. Ses yeux orange vifs regardaient d’un bout à l’autre la ruelle où il s’était installé pour la nuit. Il n’était que huit heures du matin, mais déjà des passants marchaient dans la rue, partant à leur travail, comme tous les autres jours de la semaine. La vie reprenait dans Konoha, ville éloigné de la civilisation, mais pas oublié par l’évoution.
Comme pour saluer le réveil de l’animal, le Soleil s’élevait dans le ciel, inondant de sa lumière chaude et agréable l’immense ville. Pas un seul nuage ne venait bousculer ce superbe ciel azur, qui donnait bonne humeur aux habitants qui étaient d’habitude levé de pied gauche, comme le dit le dicton. En tout cas, pour le chat, rien ne pouvait le rendre plus heureux. Tout était parfait. Le Soleil, la foule, la bonne odeur du poissonnier qui était en face…
Mais pourtant, et ce, depuis quelques mois, il y avait comme quelque chose qui lui manquait au fond de lui-même. Une présence qui avait disparut, dans des contrées inconnues.
Et ce n’était pas qu’une métaphore.
Il bailla longuement, montrant ses crocs luisants, et sauta de sa fenêtre, pour se balader dans les ruelles. Il évita plusieurs coups de pieds que donnaient malencontreusement les passants qui étaient pressé, et se faufila dans la forêt de jambes. Puis, après quelques effort, il finit enfin part trouver la sortie, qui débouchait sur une ruelle désertée. Personne ne venait ici, ce qui ravissait donc le chat, car bien qu’il aime la présence d’une autre personne, il aimait beaucoup aussi le silence et la tranquillité. Et ce calme, seule cette ruelle pouvait le lui offrir.
A vrai dire, ce n’était pas totalement vrai. Depuis sa création, cette ruelle était le repère de malfrat, et de bandit en tout genre qui croyait pouvoir être chef d’un lieu comme celui-ci. Les délinquants y régnaient en puissance, ce qui donnait une raison aux personnes censés d’éviter ce trou à rat. La ruelle la plus mal fréquentée de tout Konoha. Même le Soleil, qui était pourtant si puissant et si dévastateur, évitait ce coin, comme l’homme fuit la peste. Comme pour confirmer les préjugés portés à cette rue, l’ombre, le symbole du mal, venait s’ajouter au paysage qu’offrait la ruelle, avec en plus la fumée de cigarette, la vue de seringue usagée, et parfois même de couteau abandonné au coin d’une maison. En ce temps là, personne ne voulait pénétrer dans la ruelle, et même les chats s’interdisaient d’y faire un tour. La mort était au coin du tournant, et il valait mieux se tenir loin d’ici, si on ne voulait pas avoir à des ennuis en plus.
Cependant, depuis environs un an, si ce n’est plus, la ruelle s’était vu illuminé d’un nouveau rayon de Soleil. Pas ces rayons ardents qui apportent chaleur et lumière. Non, c’était juste une présence qui rassurait, qui réconfortait, et apportait un abri contre la tempête des conflits. Une pensée qui était auréolé d’une lumière brillante, presqu’éblouissante, et qui avait compris que rien dans ce monde ne pouvait appartenir à quelqu’un qui n’en est que le fils. Cette nouvelle présence qui avait redonné goût au Soleil de inonder de nouveau la ruelle, comme au premier jour, était une simple jeune fille, à l’aspect fragile et faible. Une jeune fille qui aurait méritée qu’on la tue, rien que par son regard provoquant et déterminer qui faisait plus peur qu’autre chose. A vrai dire, il y avait une balance qui pesait sur les épaules de l’adolescente, et qui oscillait entre le bien et le mal. Pendant un instant, elle pouvait être une humaine envoûtante par son aura sécurisante, et agréable, et à d’autre moment, elle pouvait être comme un couteau prêt à se planter dans la chair de sa victime. Un couteau mortel et empoisonné qui ne frappe qu’une seule fois.
Cette jeune fille, arrivée un matin d’été, avait fait de la ruelle son lieu de repos et de calme. Lorsqu’elle si trouvait, la chaleur et le silence y régnaient, et le vent n’apportait pas le froid glacial des lieux hantées, mais une douceur infinie, avec une senteur de liberté et de confiance. Comme si elle pouvait contrôler cet élément incontrôlable. Comme si la nature obéissait à cette douce jeune fille, qui se révélait aussi être une femme sans une once de pitié, et aussi dangereuse qu’incontrôlable. En réalité, pour la décrire, on ne pouvait qu’utiliser le terme de « monstre aux ailes d’anges ». Doux et mortel. Puissant et sage. Eternel et éphémère.
Eternel car elle reste un souvenir à jamais gravé dans la mémoire du chat, qui appréciait beaucoup aller passer son temps dans la ruelle, lorsqu’elle s’y trouvait également. Dans ces moments, il ne craignait rien. La jeune fille faisait fuir tout le monde, et tout ce qui pouvait être dérangé, ou empêcher le calme de s’installer. Et c’était en cela, un don inestimable qu’elle offrait au chat, car c’est bien connu, dans une ville comme celle-ci, les lieux reposant et sans danger était aussi rare qu’une goutte de pitié dans le regard des avares devant un pauvre à qui la vie n’a pas sourit. Cependant, il ne savait pas vraiment s’il pouvait dire que le fait de fuir toute chose était réellement une qualité. Mais dans tout les cas, cela lui permettait de passer du temps dans un silence agréable. Et cela, personne d’autre que cette jeune fille ne pouvait lui offrir.
Il s’était amusé plusieurs fois à se frotter à ses jambes, et passait souvent son temps à la regarder, assise, les yeux fermée, toujours stupéfait de constater qu’elle parvenait à rester immobile autant de temps. Parmi tout les humains qui existaient sur ce monde, rare son ceux qui peuvent rester calme plus d’une dizaine de minutes, s’ils ne sont pas endormi sur place. On peut donc dire que celle-ci était unique. Pour beaucoup de raison.
Mais elle est aussi éphémère pour une raison qui chagrine le chat. Voila cinq mois que cette présence réconfortante et apaisante avait disparut de la ruelle. Même son odeur était parti, envolé par le vent chaud qui l’avait suivit dans son départ. Et la ruelle avait retrouvé toutes ses histoires malsaines, et son vieux nom de « ruelle malfamé » avait de nouveau reprit un sens. La lumière était partie, l’ombre revenait. Ou peut-être l’inverse, cela dépendait de ce qu’était la jeune fille en réalité. Et ça, personne ne pouvait le savoir ni prétendre savoir. Elle était partie, abandonnant tout ce qu’elle avait créé ici.

Depuis cinq mois déjà.

Mais ce matin, il y avait une odeur, ou plutôt un sentiment étrange, qui émanait d’on ne sait où, mais qui ravivait le cœur de l’animal. Au point même qu’il retrouve de l’espoir pour cette ville qui tombait dans la décadence…


Le train arriva en gare, enfin, après plus de vingt heures de voyage épuisant et éreintant. Mis à part les quelques pauses avec des passages dans des gares, les voyageurs n’avaient pas bougé de leur siège depuis presque une journée entière, et es nerf commençaient à être tendu. Des râleurs avaient déjà fait leur apparition dans les wagons, se plaignant à qui oserait les écouter, de leur siège inconfortable, de la dureté des chefs de gare et des poinçonneurs, et autre calamité qui leur tombaient dessus comme de la pluie. Il faut dire aussi que la chaleur n’était pas très accommodante, et cela ne faisait qu’aggraver la fatigue qu’entrainait ce voyage qui paraissait sans fin.
Dès l’arrêt du train, les portes laissèrent sortir la foule de passager, qui s’empressait de partir pour retrouver la fraîcheur et la douceur d’un vent frais. L’’air était étouffant, et il devenait invivable de rester en quai, c’est pourquoi tous partir dans demander leur reste. Enfin, ce voyage était terminé.
Une passagère était encore dans ce train. Debout sur les escaliers, elle observait avec amusement la gare qui s’était vidé en un peu moins qu’une dizaine de minute. Il n’y avait plus que des papiers qui voltaient dans l’air, et des sifflements stridents qui provenaient des autres trains qui passaient non loin de là. Elle descendit, contente de se retrouver enfin seule, après ces vingt heures interminables. D’un pas lent, elle sortir de la gare, un simple sac à dos sur son épaule. Sa robe pâle voltigeait doucement, au fur et à mesure de sa marche qui devenait un peu plus rapide à chaque pas. Peut-être à cause de l’excitation qu’elle ne pouvait s’empêcher de ressentir. Après tout, le jour de son retour au pays était enfin arrivé. Enfin. Après ces cinq longs mois, elle commençait à trouver le temps long et pesant.
Elle arriva dehors, sous un Soleil de plomb qui semblait l’avoir attendu pour briller de toute sa splendeur. La ville de Konoha se dressait devant elle avait fierté, montrant qu’elle tenait toujours debout, malgré tout ce qui s’y passait. A vrai dire, cela étonnait presque la jeune fille que la ville paraisse aussi calme. Peut-être n’était-ce qu’une impression.
Elle se souvenait encore de ses jours qu’elle avait passés dans la ville, marchant sans s’arrêter dans le dédale de rue qu’elle présentait. Elle se remémorait surtout cette rue, où elle avait passé tant de temps, pendant lequel elle profitait seulement du calme et de la chaleur du Soleil. Une ruelle tout à fait tranquille, et qui lui avait permis d’être seule de longues heures, sans que personne ne vienne troubler son silence.
Avec un petit sourire, elle avança, dépassant les portes de la ville, et se dirigea automatiquement vers cette ruelle. Juste un instant. Juste pour retrouver ce qu’elle avait perdu. Juste pour repenser à tout ce qu’elle avait perdu. Et tout ce qu’elle voulait retrouver.
Cinq mois. Comment le temps avait-il pu passer aussi vite ? Il lui semblait qu’hier encore, elle se baladait dans Konoha, à la recherche de tout et de rien en même temps. Son départ avait été si brusque, et sa fuite si longue, mais terrifiante, qu’elle en avait oublié de compter les jours qui la séparait de son passé calme et tranquille. Pourquoi avait-elle quitté tout cela ? Pourquoi avait-elle renoncé à tout ce qui comptait pour elle, ici, et qu’elle avait réussi à se construire ?
Son esprit lui soufflait le nom de Kuragari à l’oreille, mais son cœur lui répondait que seule sa peur était à l’origine de tous ses maux. Une peur qui l’avait terrifié, rien que par le fait de la ressentir dans son corps. Elle s’en voulait terriblement d’avoir cédé à la colère, et à la peut qui la hantaient. Si seulement elle avait résistée encore un peu. Juste un peu pour elle. Pour cette fille. Pour celle qui avait créé sa colère et sa peur. Pour celle qui était responsable de sa fuite, sans même l’avoir voulut.
Elle soupira, avant d’atteindre enfin le lieu qu’elle cherchait. Debout devant sa ruelle préférée, elle sourit de nouveau, laissant la chaleur du Soleil l’envahir tout doucement. Elle s’y engagea ensuite, presque comme un reflexe, et s’assit sur l’un des perrons d’une des maisons abandonnées. Enfin rassurée, elle prit une grande inspiration, et regarda tout autour d’elle. Son regard croisa celui d’un chat qui l’observait, du haut d’un des toits. Ils se regardèrent une minute entière, avant que l’animal se mette à ronronner de bonheur, comme si lui aussi était rassurée. L’adolescente eut un sourire amusée. Ce n’était pas la première fois qu’elle voyait le chat, et le revoir lui donnait un sentiment agréable. Elle se sentait de nouveau acceptée ici.
Mais ce n’était pas cela le plus important. Ce qu’elle voulait, c’était surtout se faire accepté par une certaine personne qu’elle avait abandonnée. A vrai dire, elle l’avait plutôt trahit, et se demandait si elle pourrait un jour se faire pardonner. En espérant que ce pardon ne soit pas son arrêt de mort. Mais dans tout les cas, il ne lui restait plus beaucoup de temps. Qu’elle vienne maintenant ou plus tard, la mort ne la gênait pas. Tant qu’elle ne la prenait pas avant d’avoir enfin accomplit ce pourquoi elle était revenue.
Plus jamais, non, plus jamais elle ne s’enfuirait. Elle n’avait plus peur, et était prête à tout affronter, et à tout accepter. Mais jamais elle ne capitulerait. Plus jamais on ne lui prendra sa vie, et personne ne pourra plu la contrôler.
« Tu as entendu, Aellia ? Plus jamais. »
Elle se leva, et s’enfonça dans la ruelle, suivant un instinct en qui elle vouait une confiance sans limites. Même si plusieurs fois il l’avait trahit, elle savait que ne pas le suivre était une preuve de lâcheté. C’est pourquoi elle n’hésitait plus. Que se soit pour le mort, ou pour se faire emprisonnée, elle ne reculerait plus.
Elle marcha longtemps, regardant d’un œil curieux les maisons qui défilaient sur son passage. Vide. Il n’y avait personne. Cela aurait dû être inquiétant, si elle ne savait pas ce qu’il se passait dans la ville, ces derniers temps. Sa fuite, pour éviter la mort, ne l’avait pas coupé entièrement du monde. D’ailleurs, elle devait être plus au courant que plusieurs habitants de Konoha. Alors comme ça, les Kuragaris, ceux qu’elle avait dû fuir pendant des mois, étaient enfin passé à l’action ? Mais qu’est-ce qu’ils espéraient ? Une guerre ? C’est pathétique…
Elle arriva au bout de la ruelle, devant une impasse. Elle escalada le mur qui se dressait face à elle, à l’aide de plusieurs caisses qui étaient entassées devant, et se hissa sur le toit, où elle retrouva le chat qui l’avait suivit, et qui se frotta aussitôt à ses jambes avec un ronronnement. Elle lui jeta un regard doux, avant de lever les yeux vers le paysage que lui offrait sa place. Lentement, elle ferma les yeux, joignit ses mains contre sa poitrine, et respira une grande bouffée d’air. Le vent souffla dans ses cheveux, et le chat s’assit à ses côtés, observant la ville qui leur était présentée avec des yeux
« Enfin… »
Enfin. Elle pouvait de nouveau retrouver la confiance qui l’avait quittée lorsqu’elle était partie. Enfin, elle allait pouvoir retrouver ses rêves et ses espoirs. Enfin, elle allait pouvoir se battre. Pour elle, pour la ville, pour les autres, et pour Aellia.
Elvira Haïstuko était de retour.
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MessageSujet: Re: Le retour de la lumière et d'une ombre [pv Aellia]   Le retour de la lumière et d'une ombre [pv Aellia] Icon_minitimeJeu 19 Aoû - 14:50

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