Libres Pensées ~ [Pv. Shuichi Sato]

Voila qu'il ne savais plus à présent où il se trouvait, il était sortit de l'internat où il venais juste d'arriver sans même savoir pourquoi ni comment il avait fait pour réussir a atterrir ici. La nuit était tomber et l'obscurité aussi, le noir était partout, excepter près des petites lucioles virevoltantes dans l'air. Il se demandait sans arrêt ce qu'il faisait là, peut-être car il n'avait toujours pas de chambres et qu'ils ne savaient comment s'en procurer une, cela dit, vu l'heure et le temps il dormira sûrement dehors cette nuit. Vatsu traînant sont lourd sac contre la terre humide avança droit devant lui, en suivant les quelques lucioles qui lui permettait d'avoir une meilleur vision de l'endroit où il se trouvait. Cette ambiance paisible était reposante et calme, quelques grillons chantaient mais se montraient aussi discrets que possibles. Il poussa un soupire de soulagement en voyant qu'il n'y avait quasiment personne en ce lieux, juste des petites bestioles tel que des grillons ou des lucioles passagères. Il s'abaissa, toucha ce qui se trouvas devant lui et fut parcouru d'un frisson qui lui parcourra tout le corps, c'était de l'eau froide. Cet idiot n'avait pas remarqué qu'un lac se trouve juste devant lui, si il aurait fait un pas de plus, qu'elle serait sa surprise une fois plonger dans l'eau. Mais heureusement pour lui, il se contenta de s'allonger dans l’herbe non loin de l'eau certes, mais assez loin pour ne pas glisser malencontreusement dans ce grand lac. Il posa ses deux mains derrière lui en s'appuyant contre la terre en levant la tête et en se remémorant ses souvenirs. Il pensa à cette fille, cette fille qui l'avait délaissé puis en suite abandonné par la peur de sont amour. Vatsu se pinça les lèvres de remords,ses yeux se plissèrent légèrement, c'est sure, rien ne la fera revenir a présent, pourquoi fallut-il qu'il lui avoua cela, pourquoi l'avait-il fait ? Il n'était qu'un imbécile, voila tout...

Bon, restait à présent à savoir comment il allait passer la nuit dans ce froid glacial et accoter de ces eaux. Il tenta de s'enrouler tout simplement dans sa fine veste et dans son blazer noirs, pourquoi fallut-il qu'il porte des vêtements d'étés et non d'hivers ? Ceci dit, il ne finira sûrement pas l'année complètement intact avec ces nombreux oublis dès le premier semestre. Il se débrouillait comme un gamin de 12 ans tout exciter du fait d'arriver dans un nouvel établissement où il ne connaissait rien et où rien ne lui semblait familier, il n'avait aucun repère et ne pouvait pas s'en faire de nouveaux pour le moment. Ses cheveux, secouer légèrement par de minuscules bourrasques de vents assez fraîches et légères, glissant habilement dans ses mèches ou sur sa peau lui donnait un air de penseur ou d'un homme ennuyer par le calme de cette soirée. N'arrivant pas a trouver le sommeil, tourmenter par ses souvenirs et ses pensées, Vatsu se releva paniqué et essaya de se calmer en arrachant nerveusement et a grande poignées l'herbe se trouvant près de lui (Un vrai gamin.) Ensuite, il se laissa retomber sur le sol, bras courber, sa tête poser contre les paumes de ses mains.

Enfin. Il était enfin dehors, loin de cette école, loin de ses murs où il se sentait étouffer. Son souffle était court, il avait mal au ventre d’avoir couru comme il l’avait fait et un point de côté, mais au moins il était dehors. Il avait fini par céder, ressentant un besoin énorme d’être dehors, libre, et non plus dans cet établissement, enfermé dans une classe à rêvasser au lieu d’écouter ce qui était dit. Un sentiment d’oppressement avait commencé à se faire ressentir ce matin puis avait grandi jusqu’à le pousser à s’en aller, ne serait-ce qu’une nuit. Il avait dû courir à plusieurs reprises, quelqu’un faisant sans doute du personnel l’ayant vu sortir et lui avait rappelé que les sorties étaient interdites la nuit. Il avait manqué de se prendre une voiture, s’était prit un poteau et même un arbre, tout ça à cause de son empressement, mais il était finalement enfin assez loin du lycée et en un seul morceau. Il avait alors continué de marcher sans savoir où il allait, laissant ses pieds le porter là où ils le souhaitaient, surveillant juste les obstacles et les évitant. Il sentit rapidement un air plus frai que celui qu’il côtoyait depuis tout à l’heure sur sa peau, il ne lui fallut pas plus de deux minutes pour trouver la cause de cette fraicheur si agréable : un lac dont il ignorait la taille se dressait devant lui. Shuichi s’en était d’abord éloigné, pas très rassuré par la présence de l’eau si près de lui alors qu’il ne savait pas nager. Il avait repris sa route vers nulle part, s’arrêtant de temps en temps, s’asseyant par terre ou sur une branche basse d’un arbre, puis se remettant en marche. Et puis, finalement, pourquoi pas ? Ce serait peut-être le moment d’apprendre à nager… L’eau ne devait pas être très profonde au bord, si ? Il décida de retourner au lac, malgré le fait qu’il se sentait perdu. Depuis combien de temps était-il dehors ? Quelle heure était-il ? Etait-ce encore la nuit ? Il était incapable de le dire. Le silence régnant sur ce lieu l’angoissait. Il s’efforça de passer outre ce détail et fit demi-tour, revenant sur ses pas.

Par on ne sait quel miracle, il atteignit sans trop de soucis de lac, retournant prudemment au bord de l’eau, s’asseyant simplement au bord, recroquevillé. Il se passa plusieurs minutes avant qu’il n’ose tendre un bras et enlever le gant s’y trouvant avec ses dents pour tremper le bout d’un de ses doigts dans l’eau, frissonnant à ce simple contact. Le point d’eau rendait la température extérieure dans ses alentours plus fraiche que dans le restant de la ville, mais l’eau était presque gelée. Cela l’avait un peu surpris au début, mais ça ne le dérangeait pas tant que ça, c’était même plutôt le contraire, tant qu’il pouvait être au frai il se portait à peu près bien. Il se décida alors, enlevant simplement ses bottes et remontant son pantalon jusqu’aux genoux. Shi’ trempa alors le bout de ses pieds dans l’eau, frissonnant de nouveau, rentrant peu à peu dans l’eau jusqu’à ce que le niveau de celle-ci atteigne son pantalon. Il secoua ses pieds dans l’eau, éclaboussant l’herbe autour et lui-même en passant. Prenant appui sur ses mains posées légèrement en retrait, il pencha la tête en arrière en souriant, laissant mollement retomber ses jambes contre le bord, puis il ne bougea plus.

Il se serait même endormi s’il n’avait pas entendu du bruit près de lui, le sortant de la semi-inconscience dans laquelle il était plongé. Sursautant sur le coup, il tourna la tête vers la direction du bruit, un bruit sourd comme si quelqu’un était tombé pas très loin de lui, sans doute une quinzaine de mètres, voir une vingtaine, pas plus. Shi’ se leva alors, restant pied-nus, et marcha en direction du bruit, ne s’arrêtant que quand il sentit une présence humaine proche de lui. C’est à ce moment là qu’il se demanda ce qui lui était passé par la tête pour aller voir ce qu’avait cette personne. Il ne la connaissait pas, il ne savait pas si elle avait besoin d’être seule. Quel imbécile il faisait sur ce coup là ! Mais maintenant qu’il était là, il n’allait pas simplement faire demi-tour et retourner faire trempette comme si de rien n’était. Il s’assit à genoux, restant quand même à deux mètres de la personne par simple politesse, ne sachant ni que faire, ni que dire. Enroulant un brin d’herbe autour de son doigt, se mordant la lèvre inférieure, une manie qu’il avait quand il était gêné ou ne savait pas comment réagir. Il se décida finalement à demander comment ce portait la personne, il était venu là pour ça après tout.

"Vous… allez bien ?"

Il se tut ensuite, baissant la tête comme s’il fixait le sol. Le brin d’herbe dans sa main céda, et il l’abandonna à côté de sa jambe, reposant sa main sur son genou.

Etudiant

Pas de réponse ? Je verrouille What a Face

Si vous voulez reprendre, n'hésitez pas à me MP Wink