petite blessure(libre)

Invité

Enfin de retour, et déjà des surprises. Effectivement, ça aura fait presque 6 mois que j'étais partit, joués quelques solo dans des salles e concerts pour gagner de l'argent, mais surtout j'avais trouvés un petit travail, chocolatier. Je n'y est travaillés que 6 mois et pourtant j'avais déjà ramassés pas mal d'argent. Faire des chocolats etait plus simple que je ne le pensais. Bref avoir avoir eu assez d'argent me voila de retour au lycée Daiki. Déjà l'humeur etait changeante, des Kazuki qui me virent ne bougèrent pas, cela semblait être une étrange période ou tous le monde avaient peur de tous le monde. Je compris plus tard qu'un nouveau gang etait arrivés, et eux n'osait pas tirer. Je ne pouvais pas dire que j'étais triste qu'Hana soit morte. Oh bien sur j'étais un peu déçus, au fond j'aimais bien cette fille et je m'étais assez bien entendu avec elle, mais elle ne méritait pas une pareille mort.
L'arrivée de ses nouveaux tueurs en série ne me faisait pas peur, je tuait déjà à l'age de 4 ans, alors c'est pas un mome de 16 ans qui pointe un flingue vers moi qui va me faire peur. Mais bon je vais garder mes habitudes, je laisserais tranquille ceux qui me laisseront tranquille, je tuerais ceux qui me menaceront. Je n'allais pas venger Hana, c'etait tentant, mais il y avait déjà un groupe qui voulait s'occuper de cela. Mais au fond de moi, je savais que j'allais etre embarqués dans cette histoire, meme contre mon gré.
Mais en attendant, certains Kazuki ont gardés leur haine contre les Hides. J'avais beau dire que j'étais neutre et que je me suis inscrit chez les Kazuki pour avoir la paix, ils ne cesseront à tenter de m'attaquer, me prenant pour un traitre parce que je les combattait, et à chaque fois, ils ne réussiront pas leur coup. Enfin là quand meme ils etaient 4 face à moi, la lutte a été un peu plus dur, ou alors je suis un peu rouillés. Au point que je me prit un coup de cutters dans le dos, comme des lâches, enfin ça ne les pas empêcher de fuir quand ils saignaient tous d'un endroit quelconque. En attendant, il fallait me soigner, mais seul là ce ne serait pas pratique, la coupure etait juste au centre. Autant me faire aider, donc direction l'infirmerie.
Une fois entrés je fit rapidement le tour, mais il n'y avait vraiment personne. Une infirmerie sans infirmière...bon je vais attendre, je n'ai pas le choix, mais ça me saoule un peu.
Je retire mon T-shirt, restant torse nue en sentant une goutte de sang coulés le long de mon dos. Je trouve une chaise pour m'asseoir tranquille, et finit par soupirer en attendant que quelqu'un vienne.

[ça peut paraître court, mais j me rattraperais au prochain poste]

Invité

Journée ensoleillée, sans être trop chaude. Il n'en fallait pas plus à Yuki pour sortir. Bien qu'elle préfère la pluie et l'interminable défilé de nuages ténébreux qui accompagnaient les orages, le vent rafraîchissant qui affolait le bas de sa robe avait tout pour devenir l'ami de la jeune fille. De plus la semaine touchait à sa fin, et la plupart des étudiants avaient déserté le lycée au profit de la ville. Chose étonnante, ils s'y rendaient toujours tous presque en même temps, ce qui vidait radicalement l'établissement à certaines heures.

Conditions climatiques et tranquilité assurée, tout était réuni pour promettre à la solitaire une bonne balade à l'ombre des arbres du parc. Jusqu'à ce que ce buisson de fleurs pourpres n'attirent son attention. Les chardons et autres plantes à épines sont toujours celles qui se parrent des plus belles couleurs, des nuances les plus harmonieuses. Malheureusement ces merveilles sont aussi toujours efficassement protégées. Se ravisant de toucher les fins pétales, Yuki ne put cependant pas s'empêcher de les admirer de plus près. Elle s'approcha sans trop de précautions de l'amas verdoyant.

Alors qu'elle se penchait au-dessus des fleurs, une sensation désagréable saisit la jeune fille juste au-dessus du genou. Le temps de baisser le regard et de s'apercevoir qu'un pan de sa robe s'était pris dans les branchages épineux, et le piège s'était refermé, elle ne pouvait plus se dégager sans se blesser. S'aidant de ses mains elle réussit après maintes tentatives à se décrocher, mais s'en retrouvait avec de nombreuses égratignures plus ou moins profondes sur les doigts et la cuisse. Elle se releva péniblement, sa peau mutilée la brûlait. Masquant les traits de feu sur sa jambe par la robe, elle sortit du parc à contre coeur.

L'infirmerie, un lieu que Yuki évitait comme la peste. Pour elle il était synonyme de monde, puisque depuis son entrée à l'école elle avait pu remarquer qu'il était le lieu de rencontre favori de certains faux-malades, ou tout simplement un endroit où il y avait toujours plus de monde qu'ailleurs. Seulement ne voulant pas spécialement se trimballer avec ses blessures et leur douleur jusqu'à ce qu'elles cicatrisent, ou pire s'il s'avérait que la plante qui l'avait agressée était source d'infections, c'était aujourd'hui un passage obligé.

Retrouvant le couloir où elle avait repéré l'infirmerie lors de ses flâneries à travers le lycée, elle fut surprise de le découvrir complètement désert. Pourtant la dernière fois qu'elle y était passée, il y avait bien quelques personnes à attendre devant la porte close; Yuki se demandait si elle ne s'était pas trompée. Finalement elle donna deux légers coups de coudes sur la porte, ne pouvant pas se servir efficassement de ses mains, et ouvrit comme elle pouvait.

La blessée s'appuyait sur la porte pour la refermer, tout en faisant le tour de la pièce du regard, personne. Enfin, personne qui saurait lui venir en aide, puisque quelqu'un d'autre semblait déjà attendre. Comme il était assis dos à elle, Yuki put voir sur son dos nu une affreuse entaille laissant s'échapper un filet de sang. Ni la coupure ni l'écoulement du liquide rougeâtre ne semblait vraiment faire souffrir leur propriétaire, mais il ne s'agissait pas du genre de chose à laisser trainer sans se faire soigner. Alors qu'elle aurait pu s'assoir sans bruit et se refuser à tout contact, conformément à son attitude habituelle, elle s'avança discrètement, un peu hésitante peut-être.

-Euh... Salut.

Elle se sentait un peu ridicule, mais malgré sa réticence à parler à quelqu'un autrement que pour l'envoyer compter les mouches au plafond, on ne lui avait jamais appris à faire l'indifférente devant un blessé, comme cet inconnu devant elle. Autant elle pouvait voir une personne dans le besoin sans s'y interressée, consciente qu'elle ne saurait l'aider par son comportement associal, autant s'il s'agissait d'une simple blessure physique, elle ne se privait pas d'offrir son aide, si les circonstances lui permettaient bien sûr de rester elle-même.

Invité

Je commençait à trouver le temps long, la plupart des élèves sont vraiment rentrés chez eux à cause de cette histoire de meurtres?? Je regarda dehors, il y avait un peu de vent, mais rien de méchant, cela n'empêchait pas les oiseaux de voler autour des arbres qui perdaient leurs feuilles tel un drap enveloppant les moineaux. Le soleil comme toujours se montrait haut dans le ciel, voulant narguer les autres de sa supériorités en projetant sa surface sur toute la terre. Un des oiseaux plongea dénichés un ver avant de partir à nouveau. Je detourna mon visage de la fenêtre, mai la vision de l'infirmerie n'etait guère mieux.

Tout etait blanc, les murs, le sol, le plafond. De grandes étagères sur lesquels étaient posés une multitude de médicaments en tout genre s'alignaient, des lits s'alignaient également contre un mur, entourés de rideaux blancs. Enfin il y avait le bureau de l'infirmière dans un coin, envelopper d'un tas de paperasse. Bref, si l'infirmerie etait censés redonner espoir, autant dire qu'elle me donnait plutôt la déprime. En meme temps je n'ai jamais ressentit l'espoir, j'ignorais un tas de sentiments, haine, amour, peine, je ne distinguait meme pas le bien et le mal.

La poignée de la porte se mit à bouger, l'infirmière, enfin?? Elle sembla avoir des difficultés, mais finallement reussis à ouvrir la porte. Je ne me tourna pas vers elle, qu'elle fasse son travail et je m'en vais. Mais la vois de jeune fille qui me vint aux oreilles me fit comprendre que ce n'etait pas l'infirmière.

Déjà l'infirmière n'aurait jamais employés un langage familier pour dire bonjour...enfin je crois. Ensuite la voix semblait celle d'une jeune fille comme inoffensive, en meme temps je ne sais pas trop quoi m'attendre comme voix, peut t'etre une voix strict comme dans l'armée. Enfin elle n'etait pas d tout en tenue d'infirmière! Je me tourna vers la nouvelle, qui semblait bien écorchés aux main et à la cuisse. Je ne posa pas de questions pour savoir comment elle s'est fait ça, elle pourrait meme montrer qu'elle souffre, je ne ressentirait rien. Cependant j n'avais rien conte elle, et puis je m'ennuyais tellement que si je dégageait la seule personne presente avec moi, ce sera bien pire.

Salut!!

Je compris vu l'état de ses mains pourquoi elle a eu du mal à ouvrir la porte, mais comment j'aurais put le deviner. Mais malheureusement, cela veut dire aussi qu'elle ne pourrait pas m'aider pour le soin, je préfère pas lui confier la bouteille de désinfectant vu l'état dont elle se trouve. Elle ne pouvait pas m'aider, mais moi je le pouvais, cette blessure que j'avais ne m'étais que superficielle, et ça n'empêchait pas mes mouvements, c'etait juste gênant. Alors sans rien connaître de cette fille, je me leva, me dirigea vers les étagères et sortit un flacon.

Je peux t'aider??

Je n'etait pas infirmier, mais ce n'etait pas compliquer de désinfecter ses blessures. Je trouva également du coton pour appliquer le désinfectant et des bandages. Maintenant si la jeune fille ne voulait pas de mon aide, je ne lui en voudrait pas, mais ce sera sinon ma BA de la journée.

Invité

Le jeune homme ne semblait ni très enthousiasmé et vraiment dérangé par la présence de Yuki. Lorsqu'il lui rendit ses maladroites salutations, ses yeux tombèrent sur ses égratignures, où maintenant de minuscules gouttelettes écarlates apparaissaient timidement. Et avant même qu'elle ne puisse lui poser la question qui s'était égarée sur le bout de sa langue, il prit les devants en lui proposant l'aide qu'elle voulait lui offrir.

-Je peux t'aider??

N'ayant pas prévu la question, Yuki se figea sur place, observa l'inconnu qui s'était mis en quête du matériel nécessaire pour la désinfecter, sans même attendre sa réponse. Elle cligna des yeux, surprise et sans doute l'air un peu bête, puis s'assit sur une chaise qui trainait là en posant les mains sur ses genoux.

-Si tu veux, oui. Mais ta blessure...?

Si elle n'était pas particulièrement sensible au sang, c'était bien ce trait de feu qui barrait le dos de son infirmier improvisé qui l'avait empêchée de trop le détailler physiquement. A la place elle avait préféré suivre le vol acrobatique d'un oiseau qui semblait s'être mis au défi d'aller toucher le soleil. Lorsque le battement de ses fines ailes disparut, masqué par le bord de la fenêtre, elle vit son soigneur revenir équipé de tout ce qu'il avait pu trouver d'utile dans les placards de l'infirmerie.

Yuki n'avait pas vraiment l'habitude de se laisser soigner par quelqu'un d'autre, mais il fallait, pour cette fois, qu'elle s'y oblige, puisqu'il apparaissait évident, vu l'état de ses mains, qu'elle n'aurait pas pu le faire toute seule. Ou alors en forçant plus qu'elle en était capable. De même pour la blessure de l'autre présence de la pièce. Comment avait-elle pu croire qu'elle l'aiderait? Elle ne savait pas encore faire les bandages avec ses pieds, mais dans un cas comme celui-ci ça lui arait bien servi. Mais l'heure n'était pas aux réflexions absurdes.

Ravalant ses pensées sans queue ni tête, sans grande cohérance avec la promesse qu'elle s'était faite non plus, l'amie de la solitude releva ses mains et les tendit à l'inconnu en signe qu'il pouvait la soigner.

-Mais comme je n'aime pas avoir de dette sur les bras, m'autorise-tu à m'occuper de ta coupure ensuite?

[désolée pour le mini retard et l'absence totale d'inspiration >.<]

Invité

Je savais que j'avais un caractère assez froids et réservés, c'est ce qui repoussait les gens et prouvait ainsi que j'étais seul dans toutes les situations. Mais j'ai finit par m'habituer dans ce monde de solitude. C'est pas pour autant que j'étais cruel et que je laisserais les gens en difficultés, juste que les gens m'évitent à cause de mon air froids. La jeune fille parut surprise de ma demande, elle ne semblait pas etre habitués à ce qu'on l'aide. En meme temps c'etait compréhensible, un inconnu vous voit et vous propose tout de suite son aide, je comprenais qu'elle hésitait sur mon compte et vu mon air un peu réservés, ça ne devait en rien arrangés son point de vue.

Elle finit par acceptés mes services alors que j'avais enfin trouver un désinfectant digne de ce nom et du coton, avec pansement et bandages en cadeau. La panoplie complète du petit infirmier en bref. Cependant elle me demanda à propos de ma blessure, elle ne m'empêcherait pas de la soigner. Mais c'etait étrange d'entendre quelqu'un qui s'inquiète pour moi, d'habitude les gens m'ignorent. Mais elle avait fait le premier pas en lançant la discussion, peut t'etre etait t'elle en train de le regretter en ce moment meme.

Ne t'en fais pas pour ma blessure, j'ai connus pire!!

Là dessus, je ne pouvais pas dire le contraire. Elle l'ignorait sans doute qu'elle etait face au plus jeune tueur du japon, j'ai commis mon premier meurtre quand j'avais 4 ans, mais j'avais des raisons. Non je ne suis pas un dangereux psychopathe, oui j'ai eu une enfance malheureuse et non je ne tue pas aujourd'hui, pas sans une grande raison, mais je deteste me battre, alors tuer...

Je mis du désinfectant sur le coton et prit ses mains douces mais pleine d'égratignure dans mes mains. Je passa le coton sur les blessures, je la sentait serrer les dents, c'est pour cela que je faisais vite sans pour autant lui faire trop mal qu'elle ne souffre déjà. La boite de pansement etait ouverte à cotés de moi, à chaque coupures soignés, un pansement. Les échardes étaient infime et elle guérirait sûrement dans la semaine. Qu'une seule fois je dus prendre une pince à épiler afin d'extraire une aiguille, tout semblait croire qu'elle s'était fait ça dans des ronces, comme je m'en doutait un peu. Ses mains étaient couverte de plusieurs pansements, mas au moins c'etait soignés. Je les lacha et me mit à genoux pour m'occuper des meme coupures à la jambe. Elle ne sembla pas vraiment tentés à ce que je soigne cette partie, peut t'etre me prenait t'elle encore pour un vicieux.

Ne t'en fais pas, je ne regarderais pas sous ta jupe, promis!!

Je poursuis les soins en tenant ma promesse, la jeune fille ne semblait pas à l'aise. Cette ois ci une fois les blessures désinfectés je pris une bande et banda le tour de la jambe, meme si il n'y avait pas grand chose. Après cela je me releva et alla jeter les cotons dans la poubelles et reposer ce que j'avais pris sur une petite table. La jeune inconnu avait le regard fixés sur la fenêtre, j'ignorais si c'etait parce qu'elle ne voulait me regarder ou si c'etait juste qu'elle etait perdu dans ses pensées. Et finallement la 2ème solution devait etre la bonne car elle tourna son regard vers moi et me demanda de la laisser me soigner en retour. Une dette, je n'aurais pas vu cela, et j'hésitai en voyant l'état de ses mains, je ne voulais pas qu'elle se force à souffrir à cause de moi. Mais je finis par accepter en voyant son regard à moitiés suppliant. Je me rassied sur mon tabouret alors qu'elle se leva pour m'offrir sûrement les mêmes soins.

Je ne bougea pas, de toute façon, elle m'avait fait confiance, je lui rendait cette confiance en retour. Mon regard fixés sur le sol blanc, je préféra quand meme connaître le nom de mon infirmière du moment, vu que la vrai ne semble pas prete à revenir. Mais je craignait que elle est entendu parler de moi, et lui dévoiler mon nom la fasse fuir. Ne pas lui dévoiler aussi serait un manque de respect alors que j voulais connaître le sien, alors allons y pour du quitte ou double.

Je m'appelle Kazuo, et toi??

[pas grave, je comprends, moi c'est pas mieux. Et puis c'est les vacances, alors meme si tu me rep qu'une fois par semaine, j'en serais content!]

Invité

La brûlure du désinfectant crispa Yuki. En temps normal, de si petites blessures auraient pu être négligeables, mais il y en avait tant et concentrées au même endroit, au point qu'il ne devait plus lui rester beaucoup de parcelle de peau saine sur les mains. Dorénavant elle saurait se méfier des épines. Elle espérait tout de même qu’elle pourrait bouger sans trop de mal, tout à l’heure. L’inconnu l’avait rassurée sur sa blessure, mais il faudrait bien la soigner !

La douleur qui engourdissait ses doigts s’atténuait au fil des minutes, et bientôt il ne resta plus une seule égratignure qui avait échappé aux pansements. L’infirmier improvisé se baissa ensuite pour s’occuper de l’autre victime des ronces. Les plaies ici n’étaient pas plus profondes, et certainement moins nombreuses, mais s’il tenait à les soigner… Yuki était quand même peu enclin à le laisser faire. Toute asociale ou indifférente qu’elle soit, elle n’en restait pas moins pudique. Mais finalement elle ne broncha pas et décida de faire confiance à quelqu’un, pour une fois, comprenant maintenant pourquoi elle ne s’était jamais laissée soigner par quelqu’un d’autre. Sauf peut-être sa mère, naturellement. Mais là ses pensées dérivaient en terrain miné, le mieux était de s’en éloigner. La jeune fille se reconcentra donc sur ses blessures, même si cela réveilla la douleur qui la relançait par petites vagues régulières.

Respectant sa parole de ne pas regarder au-delà de ce qu’il été autorisé, l’inconnu acheva sa tache et alla jeter les cotons usagés dans une poubelle proche. Puis accepta la demande de Yuki. Celle-ci s’arma donc d’abord du coton, pour éponger un peu le sang qui s’était échappé, histoire d’y voir plus clair. La blessure n’était pas très profonde, malgré ce qu’on aurait pu en croire en avisant le liquide rougeâtre qui s’en écoulait, mais ce qui intrigua l’adolescente, c’était qu’elle était nette et droite. Une grosse coupure. Elle attrapa une compresse et le désinfectant, se demandant bien comment il s’était fait ça. Quoique la question ne se posait pas. Après tout ce lycée n’était pas des plus calmes, ce genre de situations ne devaient pas être impossible.

Focalisée sur les soins, elle mit un temps à se rendre compte qu’il lui avait posé une question. Son nom ? La demande avant bien tardé à venir, si bien que Yuki avait pensé avec soulagement qu’elle ne viendrait pas. Peut-être que ce Kazuo hésitait à se présenter lui-même, et qu’il avait longuement hésité. Ou encore il n’avait que faire de son nom et le lui demandait juste par politesse.

-Tu veux un bandage ou juste un pansement ?

Comme elle n’était par arrivée depuis si longtemps que ça, il était normal que chaque nouvelle personne qu’elle rencontrait veuille savoir comment l’appeler, mais elle commençait à trouver cela un peu lassant. Après tout, elle, elle s’en fichait complètement, puisque connaître le nom de quelqu’un ne lui servait pas très souvent. Sa réponse était de celles qu’elle servait pour montrer à un interlocuteur qu’elle ne tenait pas à faire connaissance, mais puisque son identité n’était pas classée secret d’Etat, elle la lui donna quand même.

-Je m’appelle Yuki.

Vu qu’il était dos à elle, la jeune fille ne put voir la réaction de Kazuo. Après tout les gens n’étaient pas spécialement habitués à ce qu’une personne esquive une telle question. Yuki espérait juste que d’y avoir répondu n’ouvrait pas la porte à d’autres questions, comme c’était souvent le cas. Seulement son patient ne semblait pas si désireux de se faire des amis, ce qui la détendit un peu. Peut-être aurait-elle l’improbable chance de pouvoir discuter avec quelqu’un qui ne tenait pas à lui montrer les vertus de l’amitié.

Invité

Les blessures de la jeune fille étaient légères et elle n'avait plus rien à craindre. Mais j'avais eu raison de désinfecter, il ne peut pas y avoir meilleur empoisonnement pas les échardes causés par des épines. Un accident, peut t'etre que quelqu'un l'avait poussés dans des orties ou rosiers. Je ne cherchait pas à en savoir plus, ce n'etait pas vraiment mon affaire. J'essayais de ne pas paraître désagréable, meme s c'etait en vain, c'est pareil avec tous le monde, alors pourquoi pas elle.

Ne pensez pas que je m'apitoie sur mon sort, absolument moi, c'est moi et moi seul qui est provoqués cette solitude et j'assume completement mes actes. On m'avait bien appris de toute façon que m'attacher à quelqu'un, c'est s'affaiblir, car on s'inquiète pour la personne proche et ainsi on devient bien plus vulnérable. Les sentiments ne doivent pas exister, il faut réfléchir avant d'agir et surtout ne jamais hésiter quand il le faut. Ce n'est que logique et intelligence qui existent, ensuite tout n'est qu'une question de force ou pouvoir, la réalités etait bien loin des dessins animés. C'est ce que j'ai appris, et ce dont je tient.

La jeune fille revint sur ce qui se passait, elle etait souvent rêveuse. Je préféra aussi ne pas pensés au passés et m'attarder sur le moment présent. C'était à mon tour d'être soignés, sans vraiment savoir si elle y arriverait. Je ne pouvais pas voir ce qu'elle faisait, je gardait le regard fixés sur le plafond. Je sentait juste quelque chose de doux essuyés le sang qui commençait à sécher. La blessure ne saignait plus depuis un petit moment. Quand je lui demanda son nom en m présentant, elle ne répondit pas immédiatement. Je ne redemanda pas, peut t'etre ne voulait t'elle tout simplement pas me le dire, c'est son choix et je le respecte. Il est vrai que j'ai tardés pour lui demander, mais j'avais peur que mon nom lui rappelle qui je suis et qu'elle me repousse. Et puis je voulais connaître le nom de la personne qui aura voulus m'aider au moins une fois dans ce pensionnat. Elle changea de sujet, ou alors n'avait pas entendu, tant pis. Pansement ou bandage, drôle de question, je n'en savais rien.

Comme tu veux, le truc le moins compliqués pour toi, ne te prends pas la tête avec ma blessure, je guérirais vite.

C'était vrai, je guérissais plutôt vite. Le fait qu'elle ne me donne pas son nom prouvait qu'elle ne voulait peut t'etre meme pas le mien. J'avais fi cela par respect, mais il est vrai que nous partagions là peut t'etre la seule demi-heure ensemble, après on fera comme si on ne se connaissait pas. Peu m'importe, ça ne changera pas du tout mon train de vie habituel. Et puis finallement elle me donna un nom, peut t'etre etait ce un faux nom et qu'elle faisait cela par manque de confiance. Pour ça aussi je m'en fiche, je l'appellerais donc Yuki. Je ne lui dit pas que j'étais enchantés de la connaître, je n'etais pas enchantés, je n'avais rien contre elle, au contraire elle semblait plutôt gentille, mais notre rencontre n'est qu'une pure coïncidence qui ne se reproduira probablement pas. Je leva la tête vers l'extérieur et quelque chose m'intrigua. Un homme braquait de son arme à feu une femme apeurés qui pleurait, appuyés sur le tronc d'un grand chêne. J'hesita à me lever pour la secourir façon justicier ou la regarder se faire voler, on apprends de la vie par cette dure réalités après tout, et cette affaire ne me concernait en rien. Je préféra demandés à Yuki, cela m permettra ainsi d'avoir son opinion et me forgés un caractère sur elle, mieux la connaître en bref, non pas que j'y tienne, mais ça m'intriguait de savoir ce qu'elle ferait dans ce genre de situation.

Pourquoi y a t'il un homme qui menace une femme là bas??

J'aurais pus demander "est ce qu'on devrait sauver la femme là bas" ou encore "tu ferais quoi dans ce genre de situation", mais non, je verrait par moi meme sa réaction, meme si j'avais un peu de mal à la voir en tournant simplement la tête. De sa réponse je pourrais voir a quel genre de fille je devrais remercier des soins, et ensuite partir.

Invité

Toujours plus ou moins concentrée sur les soins qu’elle prodiguait, Yuki se demanda pendant un moment de quoi parlait Kazuo. Un coup d’œil par la fenêtre lui fit comprendre la situation. Elle regarda la scène sans broncher quelques secondes, avant de se remettre au travail, comme si elle n’avait rien vu. Mais pensa quand même à répondre à la question du jeune homme, cette fois-ci.

-C’est une question idiote. C’est comme de demander pourquoi le soleil se lève à l’est plutôt qu’à l’ouest. Sans doute la menace-t-il parce qu’il aime faire peur aux gens, pour montrer sa supériorité. Il peut y avoir plein de raisons mais le résultat est le même, et cette fille préfère sans doute trembler que se défendre.

La solitaire soupira à la fin de sa tirade. Jamais elle n’avait autant parlé depuis qu’elle était ici. Mais se rendant soudain compte que son interlocuteur pourrait se demander pourquoi elle n’avait même pas parlé d’aller aider la femme en détresse, alors qu’elle offrait volontiers ses mains mutilées si elles pouvaient servir, elle songea à se justifier sur ce point-là, l’espace d’un instant. Puis se ravisa. Son avis sur la question et sa vision du monde ne regardaient en rien cet inconnu dont elle ne connaissait que le nom. D’autant qu’à chaque fois qu’elle l’avait exprimé, volontairement ou pas, son opinion s’était vu remis en cause par la personne qui l’avait entendu.

De nouveau accaparée par le pansement qu’elle se devait de faire, ce qui nécessitait toute son attention, vu la maladresse dont elle était victime, elle fixa plusieurs compresses sur la blessure désinfectée, et les maintint en place avec un peu de sparadrap. Le temps de vérifier si le dispositif tenait en place, et elle délaissa son patient pour ranger le matériel. Et finalement se décida à compléter sa réponse.

-Et d’ailleurs, je ne sais pas si c’était ça la vraie question, mais il ne me viendrait même pas à l’idée d’aller l’aider. D’abord parce que ça ne la sortirait sans doute pas d’affaire, ensuite parce qu’elle compterait toujours sur le autres pour la sortir d’un mauvais pas, et puis parce que, si j’étais à sa place, je douterais vraiment que les gens se précipitent à mon secours. Aujourd’hui voir quelqu’un souffrir est quelque chose de banal, presque normal, si bien qu’on y fait même plus attention.

Un peu agacée par elle-même d’en dire autant, Yuki se dit que finalement, ses mots relèveraient sûrement de l’aberration pour lui. La jeune fille vida les compresses et le coton usagés dans la poubelle, guettant une réaction. Kazuo n’avait pas vraiment l’air d’être le genre justicier accompli, mais les propos de cette petite étudiante risquaient de le choquer, peut-être. Mais elle, elle s’en fichait pas mal. Tout ce qui lui importait était qu’il ne songe pas à lui demander ce qui l’avait conduite à un tel raisonnement. En attendant au dehors l’homme qui menaçait la pauvre effrayée était parti, la laissant recroquevillée à même le sol, sans doute marquée à vie.

Invité

Je resta assis sur ce tabouret à attendre que les soins soient finis. Je ne réagis meme pas quand le désinfectant passa sur ma blessure, cela ne veut pas dire que je ne sentait pas la douleur pour autant. Je laissa Yuki analyser la situation. C'est vrai que cette question est stupide, je n'ai pas dit le contraire, mais je ne l'ai pas vraiment posés pour entendre la réponse, mais surtout pour guetter la réaction. Pourtant Yuki ne réagit pas vraiment, elle se contenta de répondre ce que je pensais. Elle semblait un peu comme moi, dépourvu de sentiment, mais à la seule différence entre nous 2, c'est qu'elle semblait se plonger peu à peu dans la peine et al désespoir, comme si elle venait de découvrir le dur monde auquel nous vivons et qu'elle l'acceptait en déteignant sur cette réalités. Bon je sais c'est pas très clair, mais c'est mon point de vue.

Yuki resta concentrés sur mes soins, comme si elle pouvais pour une fois faire quelque chose de bien. Comme si elle aidait pour la premiere fois, peut t'etre est ce le cas, je ne sais pas, je ne veux pas lui demander, car c'est son problème, je m'en fiche un peu. Si elle avait besoin de se déclarer à quelqu'un, elle l'aurait fait depuis longtemps, et puis je ne suis qu'un inconnu. Yuki a finit de me soigner, je savais que je ne pouvais pas faire de gestes brusques pendant au moins une semaine à cause de la douleur, mais au moins c'est régler. Je regarda dans un miroir le résultat des soins, je ne peux pas dire que j'ai 100% confiance en elle, mais surtout si le pansement etait mis correctement. Au dehors l'homme tenta de forcer la femme à se déshabiller, il va la violer en plus. Ce genre de pervers qui se croit tout permis me répugne un peu, c'est pour ça que je détourne mon regard, mais je n'intervient pas. Yuki non plus.

Comme si elle en éprouvait le besoin, elle se justifia du pourquoi elle ne va pas l'aider. Yuki faisait preuve de distinction en parlant de la souffrance du monde, et d'hypocrisie car elle n'aidera pas si on ne l'aide pas. Je ne réagis pas, je me contenta de se détourner du miroir. Je n'offrait meme pas un regard la jeune fille qui l'avait soignés.

J'ignore donc quel est ce passé qui te ronge pour te faire penser cela.

Certes elle etait ouverte sur le monde et savait distinguer la réalités, elle est de grande logique et c'est une qualités que j'apprécie tout de meme assez. Mais cependant ses paroles froides, qui ne me choquèrent pas, mais me firent réfléchir, étaient dénués de sens

Je ne suis pas d'accord avec toi, la faute revient à celui qui a commis le crime, et non pas à la victime. Ce monde est mort et plonger dans la peine et la douleur, mais si il n'existait que cela, alors nous serions mort depuis longtemps. Certaines personnes gardent l'espoir que le monde peut devenir aussi beau qu'avant. Un espoir inutile, je le sais bien. Mais c'est la seule chose dont ils ont besoin, eux les victimes. Combien se laisseraient faire apeurés par son arme à feu. Et combien oseraient tenir tête et mourraient. La peur est l'espoir des gens, c'est leur survie, car si ils oublient leur peur, alors la planete prospéra dans la douleur, mais aussi dans le sang. Peut t'etre est ce ce que tu veux, mais pas moi. Et si tu attends toujours que quelqu'un t'ai aidés avant de l'aider en retour, alors ne t'étonne pas si tu es seule.

Mes paroles étaient aussi froides que celle de Yuki, mais elles avaient un sens pour moi. Je sais que dans ce cas, je serais censés aider cette fille et punir le violeur en lui montrant la cruautés de son geste. Tel est ce que le monde devrait etre, mais il n'est pas ainsi, la douleur et la peur envahit le coeur des gens. Je laissais cette fille se faire maltraiter simplement pour lui rappeler qu'elle devra vivre avec la peur, et ce éternellement. J'étais bien décider à tuer tous ses violeurs, leur montrer que l'espoir n'est pas d'éphémère.
Je me décida un peu de bouger, repris mon T-shirt et en grimaçant un peu le remit. Le violeur avait finis et s'enfuit avec le sac de la demoiselle à moitiés affalés au sol et à moitiés nue aussi. Je me dirigea vers la sortie et tourna un dernier regard vers Yuki.

Merci pour les soins. J'ai une dette envers toi en quelques sorte, tes petites coupures n'étaient rien face à la mienne. Le jour ou tu as besoin de moi, je suis là!!

Invité

Yuki s’était appuyée contre le bureau de l’infirmière, qui s’illustrait toujours autant par son absence, pendant de son patient examinait son travail. Elle avait vraiment du mal à lire une quelconque réaction sur ce visage neutre, c’est pourquoi elle sursauta lorsque les mots qu’elle redoutait le plus résonnèrent dans la pièce. Son passé. Cependant Kazuo se méprenait sur un point : ce n’était pas un passé qui la rongeait, mais une promesse. Mais plutôt que de signifier à ce presque inconnu que ce qui l’avait menée à ces idées, à ces choix-là ne le regardait en rien, elle le laissa continuer. Prit bien le temps d’assimiler chacun de ses mots. Remarqua le ton glacial dont il paraît sa voix, sans toutefois en frissonner, après tout elle s’y était attendue. Les personnes qui pensaient comme elle devaient être bien rares. Ne bougea pas, n’ouvrit pas la bouche lorsqu’il rassembla ses affaires et s’apprêta à quitter la pièce, l’avertissant qu’elle pouvait compter sur lui en cas de problème, ce qu’elle ne manquerait pas d’oublier sitôt hors de vue. Et alors qu’il s’approchait encore de la porte, elle dit tout bas, la tête baissée et un rideau de cheveux masquant son visage :

-La peur ? L’espoir ? Mon passé me ronge peut-être, mais crois-tu que les gens qui espèrent en vain ont meilleure mine que moi ? Ce n’est pas particulièrement pour ça que je n’aide pas les gens, mais si ça m’isole encore plus dans la solitude, je n’en demanderais pas plus.

Plutôt que de s’enfoncer dans la froideur, Yuki avait préféré revenir à une tonalité plus intermédiaire. Ses paroles, son murmure n’était bien entendu pas chaleureux, ni trop enflammé. Elles étaient juste le reflet de ce qu’elle pensait, de ce qu’elle croyait aussi fort qu’un ouragan. Il était vrai qu’elle était seule, infiniment seule, éternellement seule. Vrai aussi qu’elle en souffrait, parfois, souvent même. Mais elle préférait cela à une vie « normale », qui apportait à ses yeux une douleur plus grande encore. La solitude est un moindre mal face à l’espoir.

Quand à parler d’aider les gens, elle n’avait même pas à y penser. Ce n’était pas une petite adolescente volontairement enfermée dans sa bulle qui allait sortir quelqu’un de sa misère et de son désespoir. Mais comme elle n’avait absolument aucune envie d’en débattre, puisque forcément son point de vue était remis en cause, puisqu’elle était sûrement en tort ou qu’elle pensait de travers quelque part, puisqu’elle le savait mais qu’elle ne voulais absolument pas changer, elle se redressa et alla à la fenêtre. Une petite vidange d’idées ne serait pas de refus, en attendant que son interlocuteur sorte. Et s’il décidait de rester pour continuer la discussion eh bien… Ca ce serait une autre histoire.

Invité

J'ignorais si elle allait me répondre, j'hésitais meme à passer cette porte, après tout je ne rencontrerait jamais d'autres personnes comme elle. Tous le monde étaient pitoyablement attachés à son espoir de survie, le monde entrait dans la décadence, il suffit d'échanger 2 mots et ils se prenaient déjà pour les meilleurs amis du monde. Pour les couples, il ne cessaient des mariages arrangés meme quand ils savent qu'ils ne sont pas fait ensemble, mais simplement parce qu'ils pensent peut t'etre échapper à la mort avec un anneau au doigt, ou qu'ils auront vécut heureux. Pathétique. Pour ça je le comprenais amplement, je ne doutais pas que Yuki partageait peut t'etre ce point de vue.

Bref, elle finit tout de meme par me répondre, c'était plu fort qu'elle, les gens doivent constamment appuyés sur leur idées et veulent prouver qu'ils ont raison. L'être humain n'y peut rien, il est comme ça, et c'est un défaut qui nous touchent tous, meme moi, je dois le reconnaître. Car si quelqu'un fait obstacle à ce défaut, il est rapidement considérés comme une victime. C'est pour ça que je répondrais à ces paroles. Elle avait peut t'etre hâte que je parte, je savais qu'elle ne me demanderait jamais de lui rendre un service, elle trouvait peut t'etre ça lâche. Qu'importe, je préféra réfléchir à mes mots, et finit par lui repondre.

C'est vrai, les gens qui espèrent ne peuvent etre mieux, mais ils s'accrochent à leur espoir comme une excuse, c'est quoi ton excuse??

Elle n'en avait pas besoin, car elle acceptait la réalités, mais la décision de rester seule la plongeait petit à petit dans la misère!Elle préférait la solitude comme si c'etait la seule chose qui l'aidait à survivre.

Pourquoi as tu peur des autres??

Un mauvais geste me fit légèrement grimacer de douleur. C'était peut t'etre la seule chose que j'exprimais depuis notre rencontre, la douleur. Je me dirigea lentement vers l'armoire et chercha parmi les médicaments pour trouver des anti-douleurs. Il y avait un tas de flacon en prendre un ne ferait pas vraiment de différence, et je le payerais demain si il le faut, je ne suis pas voleur. Je pris tout de suite un de ses cachets, pas besoin d'eau. Je lui tendis le flacon pour lui proposer, j'ignorais si les douleurs de Yuki étaient importantes ou non, après tout elle allait quand meme avoir bien du mal à à se servir de ses mains dans la semaine qui suit Finalement je mit le flacon en poche, je n'attendais peut t'etre pas de réponse. Dans le parc la jeune fille seule avait essayés de se rhabiller comme elle le pouvait et s'enfuyait en toute hâte. A présent le chemin etait dégagés, ils pouvaient sortir tranquillement.

Je crois que tu as peur, peur de tes sentiments, peur de se fier aux autres, j'ignore pourquoi et je ne cherche pas à le savoir, mais aujourd'hui tu m'as aidés et pourtant tu n'etais pas obligés. Tu as beau dire que c'etait pour rembourser ta dette envers moi, je suis peut t'etre le premier que tu as aider. Tu as éprouvé quoi en découvrant que tu pouvais facilement aider les autres, que tu pouvais etre utile??

Juste pour avoir la réponse, je décida de rester, uniquement pour cela. Ensuite je plierais à sa demande muette et partirais comme elle le souhaitait vraiment.

Invité

-Je n’ai nul besoin de justifier mes choix.

Les mots, s’ils s’habillaient toujours d’autant de calme, n’en était pas moins vibrant d’un certain agacement, à la limite de l’énervement. La jeune fille avait espéré ne pas aborder le sujet ici et maintenant, c’est pourquoi elle avait offert son aide aussi facilement. Mais puisqu’elle y était obligée, autant dire ce qu’elle pensait, tout en ne prononçant pas un mot de plus que ce qui était utile, fidèle à elle-même. Sa phrase avant succédé un long silence, qu’elle avait volontairement laissé passer, affichant une expression qui signifiait à peu près « C’est bon, tu as fini ? » De même qu’elle avait sciemment appuyé de toute la force de sa voix sur le mot « choix », qu’il ne s’imagine pas une minute qu’elle était victime de son vécu.

-Quand à ta question… Je me fiche d’être utile aux autres, aider les gens n’est qu’un vieux réflexe que je réprime souvent puisqu’à chaque fois l’autre personne se débrouille pour essayer de me démontrer que mon mode de pensée n’est pas le bon. D’ailleurs aujourd’hui aussi ça n’a pas loupé, à ce que je vois.

Kazuo lui avait proposé des calmants, pour la douleur, mais son ton si froid qu’il en devenait presque inhumain l’avait sans doute empêché d’insister. De toute façon la douleur n’était pas si dérangeante que ça. Lorsqu’elle se tut Yuki gardait ses yeux de nuit braqués sur lui, comme si elle le mettait au défi de réussir à la faire réfléchir sur elle-même. Mais elle ne put pas constater l’effet de sa pression visuelle, puisque la poignée de la porte s’actionna et le battant pivota sur ses gonds. Sans avoir le temps de modifier son expression l’adolescente fixa le nouveau venu, un autre élève du lycée à juger par son allure. Le malheureux, qui n’était déjà pas très coloré, vit son teint passer au blême, bafouilla une excuse maladroite et entra d’une démarche gauche.

Assis, recroquevillé sur une chaise dans un coin de l’infirmerie, l’étudiant fixait le mur, jetant parfois des regards craintifs aux deux autres occupants de la pièce. Yuki n’en fit pas cas et reporta son attention sur son interlocuteur, tournant le dos à l’autre. Comme s’il n’était pas là.

-De toute façon ce n’est pas un mot de plus ou de moins qui me fera changer d’avis, comme ils l’espèrent tous.

Oubliant d’être froid, son ton était bas, sans en arriver au stade du chuchotement mais de manière à ce que seul celui qui écoute avec attention puisse le percevoir. A présent la solitaire n’avait de cesse que de finir cette conversation, puisque ses dernières paroles voulaient surtout la convaincre, elle, bien qu’elle n’en montra rien. D’ailleurs, si cela n’était pas terminé à la prochaine réplique, elle était fermement décidée à partir elle-même, pour y mettre un terme.

Invité

[vraiment désoler, j'ai pas eu d'ordi depuis un bon moment]

Je sentais Yuki s'énerver, sa colère et son empressement de me voir disparaître pesait dans la pièce lourdement alors que je resta dans le silence. Il semblerait que j'ai toucher un nerf important, quelque chose en elle qui la poussa à s'exprimer avec colère et se rebeller. Je ne devrais peut t'etre pas tant insister, je savais que je ne changerais pas son point de vue, mais j'espérais au moins la faire réfléchir sur son choix. Si la solitude n'etait pas forcement la meilleure chose qui lui soit arrivés, elle pouvait au moins la calmer. Je restais seul car les autres me faisaient pitié, ça c'est une chose que je comprenais, ce que je ne comprenais pas, c'est pourquoi Yuki leur reprochait de ne pas avoir pitié d'eux meme. Mais elle m'avait fait comprendre une chose que je savais depuis longtemps, le monde court à sa perte et personne ne se souviendra de nous. Nous ne sommes que des petits pantins de cette vie qui endurent la souffrance et la haine, les gens la comblaient dans l'espoir, nous on ne la comblait plus depuis bien longtemps.

Je ne dit pas que je suis contre ce que tu dis à 100%, mais tu ne peux pas en vouloir aux autres parce qu'ils ne te comprennent pas. Ils essaient de te comprendre, pourquoi ne pas essayer de faire de meme rien qu'une fois. Je n'insisterais pas, je comprends parfaitement que tu ne veuille comprendre que ton point de vue, je ne voulais que te divulguer le mien

Il etait peut t'etre tant de partir. Un autre garçon entra dans la pièce. Vu sa réaction, il semblait terrifiés par Yuki. Je comprenais. Ce n'est pas qu'elle ne veut pas aller vers les autres, ce sont les autres qui ne voulaient pas d'elle. Ainsi elle s'était forgés le point de vue comme tel, "tous le monde est pourri, les gens sont inutiles, je ne peux que m'aider moi meme". C'est en gros ce que j'avais compris. Aucune chance qu'elle ne me rappelle, quasi aucune que l'on se revoit d'ailleurs. Dommage, certaines de ses pensées allaient parfaitement avec les miennes, mais j'avais été trop loin en remettant quelques petites choses contre, et ce n'est que colère et frustration que j'ai créer. Yuki acheva la conversation, du moins elle l'espérait que ça se terminerait ainsi. Je regarda le garçon qui sursauta en voyant mon regard, un regard qui prouvait juste que je voyais la réalités telle qu'elle est, et c'est sûrement pour ça qu'il semble effrayés. Je m'approche de lui et j'ai l'impression qu'il se recroqueville de plus en plus sur lui meme. Quand à Yuki, elle espérait qu'une chose, que je parte. Mieux vaut cesser d'insister, de toute façon elle a ma carte pour m'appeler. Je n'aurais pas le dernier mot avec elle. Je me détourne du garçon qui semble soulagés, c'est pathétique. Pourquoi ne se bat t'il pas pour garder ses valeurs??? Je me dirigea vers la sortie.

Bien, t'as mon numéro, et sinon tu sais ou me trouver si un jour tu as besoin de parler...ou autre...

Je sortit alors, des anti-douleur en poche, et avança dans un long couloir assez obscure. Il n'y avait personne. Puis soudainement l'homme qui avait violer la femme etait là, dans un coin. Il pointa son arme sur moi, et en voyant mon regard, sa main trembla. Je sortit moi meme une arme devant lui, il ne tira pas, ne fit que les menaces habituelles. Oui, c'est bien ce que je pensais, devant une femme sans défense, il s'y donne à coeur joie, devant un homme prêt à se battre, il perds tous ses moyens. L'homme fut surpris quand je lève mon arme vers lui, mais lâche son flingue accidentellement. Le temps qu'il se baisse, il tomba à terre d'une balle dans la tête. Je rangea mon arme et poursuivit ma route, c'est malgré ça une belle journée aujourd'hui.

† Angel of *Hide* †

Je verrouille.

♪