Yuki ne jeta aucun regard à Itake, qui partait. Enfin elle allait retrouver son calme adoré. Seulement il avait l'air un peu déçu dans sa voix, avant de s'en aller. Comme pour couper court à la discussion, qui continuait dans sa tête sous la forme habituelle: une tempête aussi violente que déconcertante sur un sujet qui ne valait pas réflexion; elle murmura:
-Mais moi j'ai vu l'effet dévastateur de la destruction de tout ce qu'on s'échine à construire... A côté de ça la cruauté de la solitude est un moindre mal...
Elle ferma les yeux, heureuse à l'idée de s'immerger de nouveau dans un silence reposant, de vider sa tête de toute pensée et de passer du temps là, seule.