VOTRE PERSO:
Nom: Inugame
Prénom: Vitanny
Surnom (facultatif):Age: 18 ans
Nationalité: Japonaise par son père
Orientation Sexuelle: Bisexuelle
Groupe: Kuragari
Physique (minimum 5 lignes):De taille moyenne et à la silhouette comme sculptée dans la roche, Vitanny fascine et effraye à la fois. Comment ne pas admirer sa démarche assurée, son regard fixe et déterminé, ses lèvres fines et félines... Pourtant, que ce soit ses yeux d'un bleu perçant, ou son sourire carnassier, rien ne peut vous tromper sur la nature de la jeune fille: elle a le physique nerveux de ceux qui ont apprit les règles de la vie par leurs propres moyens.
Ses vêtements, jeans, shorts, vestes de cuir, débardeurs blancs ou chemises noires, résultent d'un manque d'intérêt indéniable pour la mode et la coquetterie. Elle n'en a pas besoin, sa sauvagerie est largement assez séduisante pour palier à ce style vestimentaire sobre.
Sa chevelure blonde, souvent attachée négligemment, mais pas toujours, lui donne quelques airs de ressemblance avec une lionne. Et en toute lionne qui se respecte, elle a des griffes acérées : elle ne se sépare jamais d'un ou deux couteaux à cran d'arrêt, ou même d'un simple coupe papier bien aiguisé.
Sur le haut de sa hanche gauche est tatoué à l'encre noire le tatouage de son clan. Et cette partie de son ventre est souvent dénudée, comme exposée aux regards.
Caractère (minimum 5 lignes):En trois mots : Sauvage, Dominatrice et Déterminée.
Quand Vitanny veut quelque chose on peut être sûr qu'elle usera de tout ce dont elle est capable pour l'obtenir. Et il y a beaucoup de choses qu'elle désire. Le respect des autres tout d'abord. Se sentir supérieure, dominer les plus petits qu'elle écrasera du talon de sa botte. Montrer, aussi, qu'une fille n'est pas forcément une chose faible et sans défense. Elle ne supporte pas, d'ailleurs, tous les propos machistes et lourds des hommes se considérant comme le sexe fort. Et surtout, elle déborde d'un désir de liberté sans limite. D'un point de vue de l'espace, qui ne peut lui imposer aucune frontière, ou de la pensée : personne ne peut lui dicter ce qu'elle doit faire si elle n'est pas en accord avec les raisons.
Enfin, dernière caractéristique de Vitanny, c'est qu'elle aime s'amuser. Oui, mais pas vraiment au sens que les simples étudiants l'entendent. Pour elle l'amusement doit rimer avec adrénaline. Vols, bagarres, ou même de simples altercations dans les couloirs la ravissent. Même si le sang reste son domaine de prédilection...
Histoire (minimum 10 lignes):Dans la chambre de Vitanny, on ne trouve pas grand chose de très intéressant. La pièce, relativement simple, contient simplement de quoi dormir et s'habiller. Encore que la jeune fille ne passe pas beaucoup de temps dans son lit, préférant squatter les canapés de quelques uns de ses amis lorsqu'elle se fait surprendre par le sommeil. Son large matelas moelleux, délaissé par sa propriétaire, est donc souvent recouvert de vêtements et d'objets divers, que la jeune fille n'a pas eu le courage de ranger dans son placard. Et ce désordre est probablement la seule preuve qui permet d'affirmer que la pièce est habitée.
Car les murs blancs ne sont pas habillés des posters qu'on rencontre souvent dans les chambres d'ados. Les étagères sont vides de livres. Le bureau de sombre pas sous une masse de classeurs et de feuilles volantes recouvertes de notes prises à la va-vite. Et pas une seule photo de famille ne vient orner la table de chevet.
Pour qu'il y ait une photo de famille, de toutes façons, il aurait fallut que Vitanny considère qu'elle en ait une. Or la seule personne ayant un lien de parenté avec elle à sa connaissance n'est autre que son père, cette illusion qui passe de temps à autres donner un peu d'argent à sa fille pour lui permettre de passer la semaine sans lui.
Shoishiro Inugame a des raisons plus que valables pour se tenir ainsi éloigné de sa fille unique. Au Japon, il était très investit dans un trafic d'armes plutôt louche. Il semblait toujours échapper aux autorités, par on ne sait quel miracle, et sa chance le poussa à profiter toujours plus de sa vie. L'argent ne venait jamais à manquer, les femmes allaient et venaient dans sa vie comme un flot continu et intarissable.
Pourtant tout homme doit un jour assumer la responsabilité de ses actes. Et sortant d'on ne sait quel bordel trois étoiles, une russe sculpturale au visage exigent déposa une petite fille d'un an à peine dans les bras du trafiquant. Pas n'importe quelle petite fille à priori : la sienne, celle de Shoishiro et de cette prostitué anonyme qui partit pour sa terre natale aussitôt après s'être débarrassée de son fardeau.
Devenu père, le japonais changea du tout au tout. Il consacra la moitié de ses journées à s'occuper de l'enfant, baptisée Nao, et se découvrit un instinct paternel surprenant pour un homme à ce point plongé dans l'illégalité et la violence. Il ne ratait pas une occasion de présenter sa fille à ses collègues, fier du petit être rose glapissant qui avait hérité de sa mère deux yeux d'un bleu cristallin et des cheveux blonds dorés.
Shoishiro pensait pouvoir élever sa fille sans aucun problème et lui offrir une vie de rêve grâce à l'argent qu'il gagnait avec ses affaires illicites. Pourtant, malgré son affection pour Nao, il comprit qu'il était un danger pour elle. Par deux fois, des clients mécontents habités par un violent désir de vengeance se présentèrent chez lui en son absence pour tenter de s'en prendre à l'enfant. Sans l'intervention musclée de gardes du corps, Nao n'aurait certainement pas dépassé son quatrième anniversaire.
Décidant de profiter de l'expansion de son buisness jusqu'au continent américain, Shoishiro décida de quitter le Japon avec sa fille alors âgée de cinq ans. Il lui trouva de nouveaux papiers d'identités et la fit passer pour une américaine, tâche rendue aisée par les cheveux clairs et les yeux azurés de la petite. Nao devint Vitanny, et s'installa aux États-Unis en compagnie de son géniteur.
L'homme changea à nouveau d'attitude, et par soucis de ne pas attirer d'ennui à sa fille unique, il se détacha d'elle totalement, choisissant même d'avoir une seconde résidence de l'autre côté de la ville pour que cette fois, personne ne fasse le lien entre elle et lui.
Vitanny ne grandit donc pas orpheline, mais pas non plus au cœur d'une famille aimante. Elle ne vécu pas dans le besoin, mais pas vraiment dans l'extravagance non plus. Une vie moyenne, en somme, agrémentée de quelques cours de sport et de self défense un peu anormaux pour une jeune et douce demoiselle comme elle. Elle disposait même d'un coach particulier qui lui enseignait les rudiments de la boxe et du karaté, ainsi que le maniement des couteaux et des armes à feu. Juste au cas où.
Pourtant il faut croire que malgré les précautions de son paternel, la jeune fille est comme attirée par l'illégalité. Si jusqu'à dix ans environs elle était trop jeune pour s'interroger sur sa vie et sur elle même, l'arrivée au collège lui ouvrit les yeux sur les différentes possibilités de foutre sa vie en l'air tout en s'amusant. Les professeurs disaient « ne buvez pas, c'est mauvais pour la santé », et Vitanny comprenait qu'il y avait là matière à se distraire. Le personnel éducatif multipliait les mises en garde contre la drogue, et Vitanny y voyait là un nouveau défis.
Tant et si bien que d'années en années la jeune fille en pleine croissance physique et mentale se mit à cumuler les mauvaises fréquentations. Trainant parfois un peu tard le soir dans les rues, elle fit la connaissance de certains amis de son père, et de leurs propres enfants. Et ce que Shoishiro avait voulu effacer en émigrant en Amérique recommençait malgré lui, et à son insu. Suivant les traces de son géniteur, Vitanny en vint à fricoter dangereusement avec la drogue, et cumulait les délits. Elle et ses amis aimaient particulièrement dépouiller les petits commerçant de quelques bouteilles d'alcool une fois la nuit tombée, pour s'enfuir à toutes jambes, hilares et fiers de leur exploit. Et quand ils se faisaient prendre, leurs parents jouaient de leurs contacts pour effacer les plaintes, non sans glisser un billet ou deux sous la table.
Dans le quartier, le soir, on savait reconnaître Vitanny et sa bande, et on murmurait d'appréhension à leur passage, se demandant quelles bêtises ils allaient encore pouvoir inventer. Et quelques jeunes en manque d'action et avide qu'on murmure à leur passage également se rapprochaient plus ou moins subtilement de la bande pour en faire partie.
Bientôt, des jeunes venus d'un peu partout dans la ville s'intéressèrent à ce pseudo gang de délinquants. Deux garçons notamment se lièrent profondément d'amitié avec la jeune fille à la longue crinière blonde. Japonnais d'origine, il prétendirent faire partie de la branche américaine d'un gang en pleine expansion, au nom évocateur. Kuragari. Ils ne manquaient jamais d'exhiber le tatouage signifiant leur appartenance au groupe : Vitanny fut séduite par leur fierté, certes un peu malsaine mais somme toutes fondée, et demanda être des leurs.
À 16 ans, son vœux fut exaucé. Suite à une soirée particulièrement animée s'étant terminée dans un affrontement violent entre quelques Kuragari et les forces de l'ordre, Vitanny prouva à ses nouveaux amis que malgré le fait qu'elle soit une fille, elle n'en était pas moins douée pour se battre, et avait assez de courage et de hargne pour deux. De plus, le flot d'adrénaline ayant parcouru son corps au milieu de l'action avait convaincu la demoiselle qu'elle n'était pas faite pour être sage, ni pour se contenter de vols à l'étalage. Elle méritait plus.
Arborant son tatouage sur sa peau pâle, entre le bas du ventre et la hanche, Vitanny s'accordait toujours plus de méfait, plus de délits. Fidèle aux deux Kuragaris qu'elle avait rencontré en tout premier lieu, elle hantait les bas quartiers le soir, son regard tranchant prêt à saisir la moindre occasion pour s'occuper. Pour s'amuser. Parfois tous trois se lançaient des défis : mettre le feu à une voiture de police, inscrire toutes sortes d'insultes sur le mur du squatt d'une autre bande, cambrioler une supérette pour amasser le plus de fric possible en vue d'acheter une dose ou deux de cocaïne. Bientôt ils eurent commis tous les délits possibles et imaginables. Le nom de Kuragari trainait dans leur sillage, et ils riaient des visages inquiets autour d'eux.
Mais Vitanny en voulait toujours plus. La monotonie pointait le bout de son nez. Elle connaissait la ville par cœur, de jour comme de nuit. Elle était presque capable de dresser le liste exhaustive de tous les trafiquants du coin, de tous les collègues de son père. Et elle en vint à désirer chambouler son quotidien.
Retourner au Japon, terre dont elle ne gardait aucun souvenir, lui sembla être l'idée la plus lumineuse qu'elle n'ait jamais eu. Là bas, à l'autre bout du monde, le gros du gang, le cœur même des Kuragari, était bouillant d'activité. Une vague histoire de meurtre dans un lycée, une ville glauque et triste du nom de Konoha... Il n'en fallait pas plus à la jeune fille pour convoiter ce nouvel horizon. Shoishiro Inugame, son père, ne manqua pas de manifester son désaccord. Mais cet homme, cet inconnu, n'avait plus aucune emprise sur sa propre fille. Il avait été trop absent. Si bien que quelques semaines après avoir atteint dix-huit ans, Vitanny s'envola pour le Japon.
Elle laissa derrière elle une chambre presque vide, où trainaient quelques petits sachets transparent vidés de leur contenu. L'endroit restait inchangé malgré ce départ. Toujours aussi froid et impersonnel. Et la carte d'identité d'une certaine Nao, cachée au fond d'un tiroir, ne permettait pas même de définir qui avait logé là pendant treize ans.
Autres :Famille : personne a part son père resté aux USA.
Amis : Restés eux aussi aux USA
Objectif de Vitanny en intégrant le lycée Daiki : foutre un p***** de b*****. S'amuser quoi.
VOUS:
Prénom:Mlle X
Age:19 ans
Aimez-vous le design et le contexte:I'm lovin'it !
Codes règlement et contexte :[Ok par Yum']