Konoha : Lycée Daiki
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 Les Chants de Shin

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AuteurMessage
Hitsugi HayabuzaHitsugi Hayabuza
D-Generation X




Les Chants de Shin _
MessageSujet: Les Chants de Shin   Les Chants de Shin Icon_minitimeJeu 4 Fév - 15:11

Pour une navigation plus rapide entre les chants :

Prologue
Chant Premier

[Note: Mes remerciements à Itake Uchiwa pour ses encouragements et ses compliments, ça fait toujours du bien ^^

J'accepte aussi toutes les remarques et avis sur les Chants de Shin, par MP de préférence.]




Shin Hayabuza, Prologue


Commençons ce récit, en te prévenant, Invité. En venant ici, tu pensais certainement lire des chants, mais ce que tu liras n'aura rien à voir avec ton idée de base. Ici... ici sera dévoilée ma folie pure, ma cruauté et l'abomination que je suis, à travers des émanations toxiques émanant de ces mots, provoquant chez toi des impulsions découlant de cette même folie... si tu es un lecteur innocent, recule. Recule et ne lis pas ces mots, car ton innocence sera brisée sous les coups sadiques de vicieux des mots dont l'aura t'atteindra malgré tes efforts. Et si jamais tu te penses averti et protégé de ces nuées malsaines, si lors de ta lecture tu te rends compte du poison qui sue de mon récit... dis toi alors que c'est déjà trop tard, car tu sais que tu ne peux plus détacher ton regard de ces scènes affreuses, dépeintes avec une peinture rouge comme le sang... C'était juste un conseil et un avertissement, libre à toi de faire ce que tu veux.

Cette histoire se déroule en plusieurs chants. Tous on un point commun qui domine : Shin Hayabuza, et sa folie furieuse. C'est de ma vie que nous allons parler, en effet... tu te rendras ainsi compte à quel point une personne peut être atteinte par la folie. Cette histoire n'est que la partie développée de ma biographie dont je suis sûr, vous avez rapidement parcouru les lignes chantantes et sans aucune émotion... ces lignes ci te plongeront dans la folie, l"horreur et le poison, si bien que tu ne t'en remettras pas. Tel moi même devant un rail de cocaïne, tu en demanderas encore, toujours plus, jusqu'à ce que ton sang devienne noir d'insanités, cherchant tout comme moi un moyen de faire souffrir insidieusement quelqu'un, de briser son esprit et le mettre sous total contrôle de la cruauté, comme toi tu le seras en ayant fini de lire ces chants...

Je te décrirai dans ces chants ma vie depuis que j'en ai conscience, en n'omettant aucun détail... à travers ces lignes tu sauras qui je suis. Un ensemble invraisemblable de contradictions, bonnes ou mauvaises ( qu'importe, la bonté est en minorité chez moi. ) et qui se télescoperont dans ton esprit incapable d'en saisir le sens, le but ou même la nature... tu ne ressentiras qu'une évanescence sulfureuse d'une cruauté innommable, d'une violence et d'une haine que peu d'êtres humains peuvent concevoir. En étant moi même empli, je la conçois, l'accepte parfaitement et même je la chéris, car sans elle je ne serais pas ce que je suis. Cette cruauté qui me maintint en vie se développera à travers toi, et tel un bourgeon de rose maudite, il grossira, et c'est au moment où ton esprit comprendra qu'il est trop tard pour reculer que ce bourgeon empoisonné fleurira, séparant ton âme, brisant ton esprit et te transformera en ectoplasme dénué de sens et de bonté, simplement assoiffé de lecture, de la lecture de ces chants.

Je pense que ce prologue est déjà bien assez long... si tu souhaites entendre la suite, il te faudra te manifester, car sans ça je ne verrai point l'intérêt de te convertir et de t'initier au poison insidieux, malsain mais jouissif suintant de mes mots et de mon esprit... le veux-tu vraiment, Invité ?


[Autrement dit, envoyez moi un MP XD]

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Dernière édition par Shin Hayabuza le Jeu 4 Fév - 20:07, édité 5 fois
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Les Chants de Shin _
MessageSujet: Re: Les Chants de Shin   Les Chants de Shin Icon_minitimeJeu 4 Fév - 17:38

Shin Hayabuza, Chant Premier.
Je trouve inutile de recommencer le prologue afin de vous avertir. Si vous avez du bon sens, vous l'aurez lu avant de lire ce chant. Mais passons. Et entamons tout de suite ce langoureux chant, durant lequel je vous conseille de vous attacher à une chaise pour éviter d'en dégringoler petit à petit, étouffé et asphyxié par les senteurs nauséabondes de mon esprit perlant à travers mes phrases...

Afin de vous plonger pleinement dans l'atmosphère glauque et pourtant si excitante précédant ma naissance, imaginez vous une immense plaine, recouverte par habitude d'herbe rase et grisâtre, mais cette fois garni d'un manteau blanc, glacial et étouffant d'au moins un mètre d'épaisseur. Imaginez vous, plongé au milieu de cette étendue glaciale anesthésiant les sens, coupant les gens du monde... imaginez vous tel que je l'imagine, et retrouvez moi à la fenêtre de ma propre maison, d'où j'observe les prémices de ma folie... ma naissance.

Oui, je m'observe moi même... c'est important. Prendre le recul nécessaire afin que les souvenirs restent intacts, gardent leur pleine puissance... surtout des souvenirs aussi malsains, il ne faut surtout pas les perdre. Mais je m'égare... je me suis mis en dehors de mon atmosphère de vie, et j'observe, j'écoute...

A l'intérieur de la maison, rien de bouge... un feu est allumé, bien faible pour de telles températures. Sa lueur blafarde n'arrive même pas à éclairer tous les recoins de la pièce, sombre et lugubre, dans laquelle mes deux parents sont assis... enfin, mon père est assis. Yuichi Hayabuza, un grand informaticien, plein de talent, de droiture... complètement accroc à l'alcool, et sujet à de fortes crises de violences... dont ma mère faisait souvent les frais. Ainsi que moi même je dois l'avouer, mais il faut battre l'épée pour lui donner sa forme acérée, pointue, afin qu'elle puisse découper, cisailler les chairs, laissant choir de monstrueux flots de vitae... Mon père était meilleur forgeron qu'informaticien, il faut croire...

Pour en revenir à notre beau salon plongé dans l'obscurité, où planait une tension monstrueuse, semblable à celle que l'on peut sentir sur un élastique sur le point de rompre... Ma mère, Lydia Androvovic, est allongée au sol, en train d'accoucher.

Je ne peux vous passez d'aussi beaux détails... son corps, auparavant svelte... est boursouflé de toute part, en particulier à l'endroit où le monstre qu'elle va enfanter commence à s'agiter... de la sueur perle des moindres recoins de son corps. Par alternance, ses yeux sont exorbités, aux vaisseaux sanguins éclatés... ses pupilles dilatées reflètent une douleur que seules les mères connaissent... ( Je suis toujours à la fenêtre, émerveillé de la douleur régnant dans la pièce. ) ses jambes, écartées, tels les fuseaux soyeux d'une catin, tremblent comme un arbre dans une tempête... elle tente de se raccrocher à ce qu'il y a autour... tantôt un pied de chaise, tantôt le tapis, tantôt le plancher... ses ongles, jaunâtres et mal limés, griffent le sol en y laissant des sillons ressemblant à s'y méprendre aux traces de griffe d'un félin terrifié, sur le point de mourir. Sa tête, relevée en une posture d'agonie, semble vouloir s'envoler. Sa gorge maigre vibre en même temps que sortent les râles de douleur de sa bouche... bientôt, sous les coups affreux que je me permets de lui mettre, annonçant mon arrivée comme il se doit, la bave lui vient aux lèvres... Il semble qu'elle soit prête à exploser, arrosant ainsi la pièce de ses macabres éléments la composant... Et puis là, je me décide enfin à pointer le bout de mon crâne, sous les yeux ébahis, dégoûtés et apeurés de mon cher père...
Je décrirais avec plaisir la scène qui s'ensuivit, mais après avoir lu ça, vous devriez essayer de l'imaginer vous même.
Imaginez ce qu'est en vérité le don sacré de la vie... apportant une souffrance infernale et faisant ressembler les femmes à d'immondes porcs gras et suants, allongées comme dans un bordel. Magnifique n'est-ce pas ?

Ma vie en tant que nourrisson m'est bien trop floue, et il ya trop de buée à la fenêtre, si bien que je ne vois plus rien... alors si vous le voulez bien, sautons quelques années, et poursuivons notre épopée macabre. Mais avant cela Invité, sache que cette scène à laquelle tu viens d'assister te plonge déjà dans les insanités qui me constituent, et que les émanations malsaines de mes souvenirs t'ont déjà affecté le cerveau, lui donnant une envie sadique de lire le reste... alors reste à mes côtés, et observe avec moi à la fenêtre de ma conscience...

J'ai donc 4 ans. A travers cette fenêtre miraculeuse, nous pouvons me voir au grenier... je suis allongé au sol, apparemment inconscient. J'ai mis bien longtemps avant de retrouver ce souvenir, et si je l'avais fait plus tôt, jamais nous ne serions là. Observe donc Invité, c'est une des pièces clés de ma constitution désordonnée et mutante... Les prémices de ma maladie...
J'ai perdu connaissance sous l'effet d'une migraine à assommer un boeuf... mais je me réveille enfin. Je suis seul à la maison, mère est partie travailler, et père fait la tournée des bars de Vladivostok, profitant au passage des serveuses pour se soulager et assouvir ses besoins animaux... il trouve maintenant ma mère hideuse... et je le comprends. Ma première mauvaise action fut, au moment de ma naissance, de laisser implanté en elle un virus quelconque... celui que je laisse chez chaque personne que je rencontre, et que je connais intimement... ce virus n'a aucun nom. Ce n'est pas une maladie. Mais chez ma mère... c'est étonnant le nombre de point communs qu'elle a avec un cachalot. C'est l'effet de mon virus... celui de l'amour d'un fils pour sa mère.

Une fois réveillé, on peut voir clairement dans mes yeux une lueur montrant bien que je ne suis plus moi même... un enfant de 4 ans, encore pur et innocent ne pourrait avoir des expressions telles que celle là. Des traits déformés par une envie de faire souffrir le monde entier... une violence incroyable, pendant 4 ans scellée... il se nomme Kensei. Mon autre personnalité.
Oui, je suis un schizophrène... une des maladies psychotiques les plus nobles... en effet, le fait d'avoir deux personnalités est un avantage certain... que beaucoup considèrent comme terrifiant, mauvais, ou comme une terrible malédiction venue du ciel... je sais depuis longtemps que le ciel est vide et l'humanité dépourvue de sens et de but.
Je voyais plusieurs causes à cette maladie. A ce don, pardon. La première, un traumatisme violent qui aurait causé un dédoublement de personnalité... dans ce cas, le seul exemple possible de trauma est de me retrouver au milieu de personnes normales. Certes, cela aurait même pu provoquer une crise cardiaque chez moi, qui suis né dans la violence et qui ai été éduqué dans la haine...
Deuxième cause, l'effet de l'alcoolisme de mon père combiné à la drogue que prenait ma mère, en même temps qu'elle en vendait... dommages qu'ils habitent si loin, elle me ferait des prix familiaux... bref...

Je me redresse sur le plancher. Minaudant comme une âme en peine, le chat arrive en marchant lentement ( un très bel angora ), et s'approche de moi...

Invité... fais attention en lisant ça... je sais que tu as envie de connaître la suite, je sais que ton esprit est déjà assez perverti pour avoir envie de voir comment je vais m'amuser avec ce chat, mais si tu penses que les effets nauséeux de mon récits sont trop forts, arrête toi là, ton âme n'en sera que plus atteinte par la toxicité de mes mots...

Je me penche donc doucement sur le chat... la plus belle lueur de cruauté enfantine brillant dans mon regard assombri par la maladie...

Je le ramasse... le prend gentiment dans mes bras, puis, saisi d'une incontrôlable pulsion, je le jette violemment au sol... sur lequel il s'écrase lamentablement, surpris autant que moi du geste que je viens d'effectuer...
C'est à ce moment que la cruauté investit les tréfonds de ma conscience afin de me pousser jusqu'aux limites du sadisme...
Tenant solidement le chat contre mon flanc, je me dirige rapidement vers la malle où ma mère entreposait son vieux matériel de cuisine... couteaux rouillés, fourchettes aux dents brisées et tordues... un musée du massacre et de la torture, lorsque la cruauté nous domine...

Le chat me griffe sauvagement les hanches, furieux de sa posture indigne et inconfortable ( à sa place je le serais aussi ). Je sens ses morceaux de cornes pénétrer peu profondément ma chair, la lacérer patout où c'était possible... mais la douleur affreuse que je ressens me pousse à continuer...

Après avoir solidement plaqué le chat au sol, je plante une fourchette dans chacune de ses pattes. Le bois à moitié pourri par l'humidité et les termites aidant à la fixation des instruments macabres, le chat ne pouvait plus partir. Il hurlait... ses hurlements vrillaient mes tympans, les mettaient au supplice...

Mais j'en voulais encore. Je prends donc un vieux couteau à pain ( très dentues ces chose là ), et cisaille lentement l'intérieur de ses cuisses... je dois repasser un nombre incalculable de fois, encore et toujours, pour que la plaie soit profonde... mais à ma grande surprise, ( et déception ) le couteau s'enfonça bientôt dans le bois.... laissant une plaie immonde, déchiquetée, éjectant des ruisseaux de sang, béante comme un gouffre ( petit gouffre, mais béant tout de même. ). Reprenant mes assauts infernaux, poussé par la curiosité, l'envie de connaître les choses de l'intérieur, je reprends mon couteau et l'enfonce ( avec force sauvagerie je dois l'avouer ) dans l'abdomen du pauvre animal paralysé par la douleur, hurlant ses dieux ( peut être n'en ont-ils pas) de stopper ce supplice pire encore que le Purgatoire... déchiquetant son corps frêle en deux parties distinctes, les hurlement soudain s'arrêtèrent. J'avais tranché la plupart de ses artères il faut dire.

Et là, l'émerveillement. Magnifique. L'intérieur du corps de l'animal était entièrement constitué d'os, et d'éléments gluants... je me penchai lentement vers ces étranges organes, et y posai ma langue, avant de la retirer aussitôt. Immonde. Ma langue n'était à l'époque pas assez formée pour déceler la douce saveur du sang chaud...

Tirant sauvagement sur les intestins de l'animal crevé, je m'éclabousse très clairement de sang et autres liquides moins ragoûtants, et me couvre de divers morceaux d'organes félins. L'odeur, normalemen insupportable, ravissaient mes parois nasales, qui frémissaient comme les naseaux d'un lion sentant son gibier... J'étais heureux ! Ma joie faisait couler des larmes, fixaient sur mon visage un sourire immonde, et de ma voix enfantine et aigüe retentissait un rire infernal, propres aux diables et aux démons...

Je tournai ma tête... et vit mon père, dégoûté, horrifié et furieux, qui se tenait dans l'entrée du grenier, perturbé par le bruit qui s'en échappait. Son odeur à elle était bien moins subtile... une odeur de sueur rance, de parfum de femme capiteux et d'alcool fort... infect. Il était déjà rentré donc... il s'approcha de moi, et je vis alors sa main se diriger vers moi à une vitesse défiant l'imagination ( ou les souvenirs ), et là... trou noir. La fenêtre s'épaissit à nouveau à cause de la buée...

Nous allons donc clore ici ce premier Chant... mais ne t'en fais pas Invité, si tu en veux encore il te suffit de me prévenir, c'est avec une joie malsaine que je t'offrirai à lire les autres chants...

Malsainement, Shin Hayabuza.


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