Quelle belle journée on était vendredi et le ciel semblait étrangement clair avec de fabuleux rayons de soleil. Et comme la fin de cours avait été annoncée Kusari n’avait rein d’autre à faire que de folâtrer dans les environs. Retournant vers le sa maison, Kusari vit le parc cela lui semblait tellement irrésistible. Comme son grand-père était en déplacement pour le dojo familial, personne ne l’attendait donc chez lui. Ne voyant pas un mal à cela il décida d’allonger son parcours et s’engouffra dans le parc, ce dernier était à s’y étonné presque désert. Mais Kusari l’appréciait d’autant plus, car le calme régnait d’une main de maître ici dans cet havre de paix. Il se mit à penser bien joyeusement, que les autres membres des Kazukis devraient apprécier cet endroit. Comme d’ailleurs il se demandait lui-même s’il ne devrait pas y aussi emmener Leiko qui devrait également cette paix. Enfin le temps nous le dira un jour.

Il finit par retirer de son épaule, l’étui en cuir noir contenant son nouveau boken qu’il n’avait pas encore du utiliser et qui n’était pas pour lui déplaire au contraire. Puis il s’assit sur un banc proche. Restant ainsi à se laisser caresser le visage par la brise légère, il ferma les yeux et se mit à rêvasser. Puis comme pour marquer un dur retour à la réalité Kusari soupira profondément. Il venait de se rappeler que malgré ce moment de paix à un moment ou un autre il fallait en revenir à cette guerre. Kusari se mit à parler à lui-même.

« Haaa… si seulement cela pouvait durer, mais c’est peine perdue. »

Ré-ouvrant les yeux et plongeant encore son regard dans le ciel bleu azur. Kusari soupira une nouvelle fois et se remit à parler.

« Cette haine détruira tout sur son passage même cet endroit et c’est dommage… J’aimerais bien que tout cela se termine bien mais c’est impossible. Une fois commencée cette guerre ne finira que quand il y aura eu des victimes et là on aura l’air fin avec plus que nos yeux pleurer nos amis mort pour cela. »

Kusari réfléchit un instant puis continua.

« si seulement Yumi pouvait non pas pardonner mais voir jusque où elle mène ces troupes, mais de puis la mort de Hana, c’est comme si elle était de glace… Non c’est pire que cela on dirait qu’elle à perdue le gout de vivre. »

Kusari se torturait seul l’esprit il aurait bien voulu que tout se règle mais l’un comme autre l’alliance et les Kuragaris. Ne lâcheront une bribe de zone. La question qui taraudait les lèvres de Kusari était de savoir, pour quelles raisons les Kuragaris se complaisaient tant à commettre ses crimes. Bien qu’au fonds Kusari redoutait certaines réponses. Se grattant violemment le crane d’une main comme pour chauffer ses neurones il dit d’un air presque énervé pour ne pas dire exaspéré.

« Mesdames et messieurs les Kuragaris pourquoi tant d’énergie à faire souffrir les autres. »

Nous étions un vendredi après-midi. Le soleil était encore là. Hélas... un peu de pluie une fois de temps en temps ne peut pas faire de mal à quiconque. Et puis Yori a tendance à déprimer très vite lorsque le soleil est un peu trop présent... En effet la jeune guitariste préfère la pluie et le froid que la chaleur d'un soleil à son apogée dans l'immensité bleu azur ... Mais passons.

Le vendredi était le jour préféré de la jeune guitariste. Pourquoi ? Car tout simplement elle était en week-end assez tôt et c'est seulement là que yori peut s'adonner à sa passion qui n'est d'autre que la gratte. Donc à sa grande habitude, après les cours, Yori vêtu d'un baggy et d'un t-shirt qui représentait un petit radis avec " Are you radis ?" comme phrase, ne put s'empêcher d'aller prendre l'air dehors pour ainsi jouer de sa gratte.

Le parc était pour ainsi dire vide. Enfin un petit moment de solitude. Yori s'allongea à l'ombre d'un majestueux chêne. Les oiseaux, qui logeaient à l'intérieur, lancèrent des gazouille par-ci et par-là ce qui donner au parc quelque chose de magique...

Aujourd'hui le morceau que la guitariste interpréta est le célèbre "Dueling Banjos" du film "Délivrance".. Pourquoi ce morceau ? Pour la simple est bonne raison que la country se mariait incroyablement bien avec les oiseaux ... Dans ce morceau, qui se joue à deux : guitare sèche et un banjo (où l'un fait une phrase et l'autre lui répond) Yori s'amusa à faire les deux. Ce morceau là elle l'adorait et le connaissait par coeur car c'est l'un de ses première tabs' qu'elle apprit à ses 10 ans.

A la fin du morceau elle s'allongea, ferma les yeux et tomba droit dans les bras de Morphée. Le manque de sommeil l'avait rendu K.O. Yori rêva d'un lien familliale qu'elle avait perdu comme un frère caché dont elle ne conaissait pas l'identité. Depuis ces derniers jours, ce rêve revenait toutes les nuits et pour ainsi dire se terminait toujours de la même façon... Yori parla dans son rêve : elle tendit la main vers une silhouette qui partait au loin et en disant, que toutes personnes pouvaient entendre, :

- Attend ! Je ne sais pas qui tu es ! reviens !

Puis Dans son rêve elle entendit une voix inconnu qui disait :

« Cette haine détruira tout sur son passage même cet endroit et c’est dommage… J’aimerais bien que tout cela se termine bien mais c’est impossible. Une fois commencée cette guerre ne finira que quand il y aura eu des victimes et là on aura l’air fin avec plus que nos yeux pleurer nos amis mort pour cela. »

Aussitôt Yori se reveilla. Heureusement pour elle elle n'avait pas eu le temps de rêver la suite qui n'est d'autre que son père violant entrain de la battre pour une Xeme raison. Non loin d'elle, elle vit une jeune lycéen aux cheveux blanc/argenté et aux regards bleu-gris profond. Aussitôt Yori pensa à son animal favoris : un loup. L'élève lui sembla être comme un loup : son regard rêveur, ses yeux bleu-gris et la couleur de ses cheveux semblaient vouloir dire que c'était un solitaire. Vrai ou pas, Yori n'irait pas vérifier. Le lycéen rajouta quelque chose, presque sur un ton d'énervement :

« Mesdames et messieurs les Kuragaris pourquoi tant d’énergie à faire souffrir les autres. »

Finalement Yori se leva, alla derriere l'élève et lui dit, un peu en retrait :

- Pour ma part je n'aime pas quand on m'emmerde et je cogne très fort ceux qui me font chier... Je ne suis pas le genre à frapper pour le plaisir...

Puis elle attendit sa réaction avant de tout simplement se présenter :

- Yori Sato guitariste, membre des Kuragaris et lycéenne à temps plein.

Elle ne savait pas pourquoi elle c'était présentée de cette manière là mais mettons ça sur le compte de sa maladresse à dire tout et n'importe quoi sans même y avoir un moment refléchit.[/b]

« Pour ma part je n'aime pas quand on m'emmerde et je cogne très fort ceux qui me font chier... Je ne suis pas le genre à frapper pour le plaisir... »

Kusari tourna légèrement la tête et du coin de l’œil regarda par-dessus son épaule sans pour autant changer de position. Il fut interloqué par une superbe jeune fille. Aux cheveux bruns et aux yeux de la même couleur. Kusari redirigea son regard vers l’avant attendant de savoir pour quoi cette fille lui avait répondu de cette manière. Même si au fonds Kusari connaissait déjà la réponse qui d’ailleurs ne fallut pas longtemps à se faire attendre.

« Yori Sato guitariste, membre des Kuragaris et lycéenne à temps plein. »

Kusari soupira profondément. Une lassitude perceptible expliquant la fatigue et l’exaspérante ironie du destin de le faire rencontrer un Kuragari ici-même. Mais comme elle l’avait précité avant elle ne se battait pas sans raison. Kusari finit par se lever lentement sans reprendre son étui. Se dirigeant vers l’arrière du banc sur lequel il était. Il s’y adossa calmement. Il voulait faire face à son interlocuteur, non pas par défiance mais par politesse. D’ailleurs il plaça ses mains dans ses poches pour marquer son pacifisme. C’est aussi la raison qu’il l’avait poussé à laissé son étui contenant son arme derrière lui car sans elle il ne pouvait opposer beaucoup de résistance. Au pire, il pouvait fuir et esquivé au mieux. Il dit d’une voix calme et sympathique.

« Kusari Kitani, manieur de sabre, membre des Kazuki et lycéen et jardinier à mes heures perdues. Enchanté. »

Kusari continua à son dialogue en ayant légèrement ricané aux premières paroles de la jeune fille qu’il avait entendu.

« Ceux qui te font chier haaa… je vois. Pourquoi ne pas essayer le pardon ou l’ignorance, dans certains cela fonctionne. »

Les mots de Kusari n’avait pas pour but de démontrer une quelconque ignorance, car il le savait mieux que quiconque. Tant que l’on ne se rebelle pas, les petites frappes et les caïds continueront à vous persécuter. Mais le véritable objectif de Kusari était la réponse de la jeune, soit elle rejetait tout en bloque, soit elle acceptait cette vision. Dans les deux cas elle ne s’en sortirait pas car elle aurait faux. II n’y avait qu’une bonne réponse à donner mais serait-elle capable de la donner. Kusari n’en avait rien à faire. De cette histoire en vérité, mais comme avoir un Kuragari confirmé sous la main autant le cuisiner gentiment et sympathiquement. Kusari remarque bien tard la guitare qu’elle avait dans la main. Bien qu’elle s’était présentée comme guitariste, le fait de mettre « membres des Kuragaris » dans sa présentation pour le moins audacieuse de sa part. Il faut aussi dire que Kusari avait revu l’ordre de ses priorités à savoir : une Kuragari ? Amicale ou pas ? bien que les questions aient été répondues presque automatiquement par la jeune fille. Kusari ne préférait pas baissée sa garde, des personnes fourbes ça existe il l’avait appris à ses dépends.