Il était quelle heure? Yori ne le savait pas, cela faisait une éternité qu'elle traina dans les couloirs du bâtiment en évitant les surveillants de nuit : les plus sadiques selon elle. C'était la nuit et Yori n'arrivait pas à dormir. Allez savoir pourquoi. Nénamoins elle cherchait l'endroit le plus sympa pour faire du bruit nocturne à savoir si ce bruit allait faire plaisir aux dormeurs de nuits... On verra bien.
Après quelques tournants Yori se trouva dans le hall, une lumière venait de s'allumer. Elle venait de se rappeler son premier jours de cours et donc de son idée. Elle se devait jouer de la guitare à cette heure tardive, tant pis pour les marmottes ! Yori fit le tour du hall avant de se poster dans des escaliers face à la port qui menait à une grille extérieur.
Yori sortie son amant de son étui et allait commencer à en jouer. Elle regarda partout, il lui semblait avoir oublié quelque chose. Au bout de quelques minutes elle trouva qu'elle n'avait pas branché sa gratte à une sorte de mini ampli, assez puissant cependant pour réveiller les marmottes. Une fois le mini empli accordé à sa gratte elle gratta une note avant de s'arrêter car elle venait d'entendre un bruit métallique, sourd mais assez bruyant pour que Yori, à elle seule l'entendis.
Elle regarda partout et ne trouva personne, elle décida de pousser la porte, abandonnant son bébé - mais attention elle garde toujours un oeil dessus - et vit une jeune fille, dans les vappes, adosser à la grille.
Yori paniquant courra vers la grille l'ouvrit et porta, tant bien que mal la jeune fille et l'a ramena dans le hall. Heureusement qu'elle avait gardé les notions d'aide de premier secours de 3e car Yori essaya de réchauffer le corps de la jeune fille afin qu'elle puisse reprendre connaissance, en lui frottant les membres. Elle avait légèrement de mal, car Yori ne mettait jamais de veste, elle n'allait pas se déshabiller pour la réchauffer et donc elle ne trouva que frotter ses membres endoloris par diverses blessures. Sur le coups Yori se demanda quoi, mais sa conscience lui dicta de continuer ce qu'elle avait entreprit au lieu de se poser des questions sur l'état de la jeune inconnue.