Konoha : Lycée Daiki
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| Acte III : Scène d'Exposition Final | |
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Yumi Nara
| Sujet: Acte III : Scène d'Exposition Final Lun 26 Avr - 15:20 | |
| Le jour venait de tomber pour laisser place à la nuit, lorsqu'une jeune blonde poussa la porte de sa chambre. Une expression mauvaise sur le visage, et une lueur mystérieuse dans les yeux, elle ôta ses vêtements rapidement, et s'approcha de son armoire. Elle n'y farfouilla que quelques secondes, le temps de trouver un survêtement noir, à l'image de celui qu'elle avait hier, lorsque tout avait basculé. Elle l'enfila en silence, et se rendit ensuite dans la salle de bain. Elle n'adressa qu'un rapide regard à son reflet pâle, et se contenta d'attacher ses cheveux en une queue de cheval haute. Ils risquaient d'être gênant si détachés. Elle ne demeura pas plus longtemps dans la pièce et retourna dans la chambre. S'agenouillant, elle sortit de sous son lit un sac à dos. Le posant sur le matelas, elle vérifia ensuite que ses achats de la journée étaient encore à leur place. Allumettes, briquets, deux bouteilles remplie à ras-bord d'essence et qui emplissait d'ailleurs la pièce de son odeur peu agréable, un revolver qu'elle saisit et enfourna dans sa poche et surtout, des bombonnes de peinture pour décorer leur œuvre après coup. Ce n'était pas grand chose, mais ça suffirait amplement au plan de la jeune fille. Un sourire mesquin étira ses lèvres, et, refermant la porte derrière elle, elle disparut dans l'obscurité du couloir, sans un bruit.
Les sens à l'affût, elle descendit d'un pas souple et rapide l'allée du Lycée, jusqu'à atteindre le portail d'entrée. Quittant le chemin de pierre, elle fit quelques pas dans le gazon bien entretenu, et sauta pour attraper la branche la plus basse du cerisier. A partir d'ici, se serait plus facile. Prenant encore un peu de hauteur, elle s'avança jusqu'au bout d'une des grosses tige de bois, jusqu'à surplomber le haut muret qui délimitait l'école, et jeta son sac par dessus, sur le trottoir. A son tour, elle se laissa glisser sur le sommet de la petite muraille, et atterrit avec souplesse sur le trottoir. Lâchant un petit soupir de soulagement, elle regarda de tous les côtés, avant de jeter un œil à son portable. 22H00. Les autres n'allaient plus tarder à arriver. Depuis la veille, elle s'était concentrée à repérer les Hide et les Kazuki les plus doués pour cette tâche. Et les plus loyaux. Elle leur avait donné ses directives, ils avaient acceptés. Kae, Kanori, Keiko, Kusari, Hikari, Inoue et Al.. Elle lui avait quand même proposé de se joindre à eux. Elle n'avait pas pris le temps de s'excuser pour son geste de la veille. Elle n'en avait pas besoin. Il devait savoir qu'elle n'aurait jamais fait ça si la situation avait été tout autre. Et avec le recul, elle ne regrettait pas son acte. Elle aurait frappé quiconque avait essayé de la retenir, que ce soit lui ou non. Tout le monde? Non.. Pas Sasuke. Du moins, peut-être pas si violemment. Des pas la tirèrent de ses pensées, et aussitôt, ses yeux retrouvèrent leur couleur glace. Vrillant son regard sur la silhouette qui venait d'atterrir un peu plus loin, empruntant le même chemin qu'elle, elle reconnut le cadet Sarutobi. Elle l'avait croisé une seule fois, la veille. Elle n'avait échangé que quelques mots avec lui, mais il semblait digne de confiance. Le visage du jeune homme se retrouva éclairé une fraction de seconde lorsqu'il passa sous un réverbère, et se retrouva finalement près de Yumi. Elle lui adressa un fin sourire:
« Bonsoir.. »
Elle n'ajouta rien de plus, que plusieurs bruits retentirent. Les Hide et Kazuki convoqués arrivaient un à un. Elle les salua tous de la même manière, scrutant un peu plus longtemps Altaxar. Il était marqué au niveau de la lèvre, là où elle avait frappé hier. Soupirant, elle se retourna vers la petite troupe, et déclara, à voix basse:
« Allons-y. »
Sans un mot de plus, elle s'enfonça une nouvelle dans les ténèbres de la ville qui l'engloutirent.
A peine un quart d'heure plus tard, ils arrivaient enfin à leur but. Face à eux s'élevaient plusieurs bâtiments. Le repère des Kuragari. Aellia lui avait expliqué comment s'y rendre, et parvenir à l'un des dépôts sans se faire prendre. Ainsi, traversant la rue, elle longea le grillage jusqu'à atteindre un trou fait à même le métal rouillé. Décidément, la Kuragari avait bien fait son boulot. Un sourire étira les lèvres de la chef des Hide, et sans attendre une minute de plus, elle s'y faufila. D'un pas souple et silencieux, elle courut jusqu'à l'un des bâtiment. L'entrepôt. S'arrêtant devant la porte, elle fut surprise de la voir ouverte. Pas de cadenas, rien. Haussant imperceptiblement les épaules, elle poussa le grand battant métallique avant de pénétrer à l'intérieur du hangar. Son sourire s'élargit encore à mesure qu'elle avançait. Des caisses de provision et autres, des tas de choses à brûler et à saccager. C'était l'endroit parfait. S'arrêtant au fond du bâtiment, la jeune fille se tourna vers le petit groupe, et écarta les bras pour désigner tout ce qui l'entourait:
« Faites vous plaisir mes chers. »
Un sourire carnassier fendit son visage d'ange en deux, et posant son sac à terre, elle en ressortit une bouteille d'essence qu'elle posa sur une caisse en bois. Remontant ses manches, elle se mit à l'œuvre. Attrapant une barre de fer qui traînait dans un coin, elle fracassa ce qui était à portée de main. Derrière elle, les autres bruits de fracas témoignaient de l'acitivités de ses compagnons. Casser et tout mettre à sac pour le moment. Montrer qu'ils existaient. Reprendre leurs droits. Ce n'était que la première phase. Laisser leurs traces et leur signature, serait la seconde. La dernière consisterait à détruire en partie ce bâtiment.. Les flammes ne pouvaient qu'être les plus appropriées pour ce travail. Mais en attendant leur arrivée, la jeune fille déversait toute sa rage sur le moindre objet qu'elle trouvait.
L'heure de la vengeance avait sonné. |
| | | Kae Sarutobi ¦ L'Anti-Thèse HexaDécimale ¦
| Sujet: Re: Acte III : Scène d'Exposition Final Mar 27 Avr - 2:16 | |
| Sur le toit de l’école, Kae attendait presque nerveusement l’heure fatidique. Il portait un épais blouson sombre conçu pour le parkour, ses gants et ses redoutables souliers à crampons d’acier. Fixé à sa cheville, sous ses cargos beiges, un couteau en acier trempé sans poignée, assez léger pour ne pas le déséquilibrer. Ses cheveux flottaient de manière nonchalante devant ses yeux argentés, les yeux mi-clos au bord du toit, les pieds dans le vide, les bras croisés.
Avait-il hâte ? Pas certain. Et pourtant, il attendait ce moment depuis déjà longtemps, l’occasion de pouvoir suivre un peu plus la cause qu’il avait embrassée à l’arrivée dans ce lycée. Et respecter les vœux de son frère à l’égard de Yumi Nara. Tout était là, en une seule soirée, et pourtant Kae était fébrile. Il n’était pas un criminel… Mais il était un soldat, et obéir aux ordres, n’es-ce pas le but d’un soldat ? Le parkoureur regarda pour la énième fois sa montre résistante aux chocs – une vrai, pas de la pacotille – et décida qu’il était temps de rejoindre Nara au point de rendez-vous. Il se leva, s’étira et fit craquer les doigts, puis sauta. Sa main se referma sur le tuyau d’une gouttière, qu’il relâcha pour attraper le renfort de la cage d’escalier extérieur, auquel il se hissa dans un souffle. Se laissant glisser sur la rampe, il longea le muret du lycée, trouve un coin en angle, et se hissa jusqu’au sommet d’un coup de jambe. Jetant un coup d’œil au trottoir, il vérifia qu’il ne tomberait sur personne. La prudence avant tout, non ? D’ailleurs, Yumi se trouvait en bas. Elle avait pris le même chemin que lui, sans aucun doute, et dans cette pénombre, Kae ne l’avait pas vu du premier coup. Impossible de voir son visage, mais le parkoureur sut du premier coup que c’était elle, avec sa silhouette et son pas plus que décidé. Elle ne partait pas en mission. Elle partait en guerre.
Kae se laissa glisser jusqu’en bas, rajusta son blouson. La nuit allait être assez froide. Sa montre indiquait 21h57 . Il leva les yeux. Elle attendait à côté du réverbère, droite comme un pic. Le parkoureur marcha donc vers elle, fut illuminé un instant par le lampadaire et sa lumière blafarde. Il resta d’abord silencieux, ne préférant pas la déconcentrer ou quoi que ce soit. Ce n’était certainement pas son rôle de faire la conversation avec une chef de gang. Et pourtant… Malgré la faible luminosité, son sens de l’observation révéla que ses traits étaient doux et harmonieux, figés dans une violence glaciale, mais avant tout angéliques. Cette fille aurait pu être mannequin, avoir une vie simple et légère ne se mesurant qu’à la force de son petit sourire. Au lieu de ça, elle était embourbée dans l’univers de la violence. Hana Kudo. Elle devait penser à Hana, le pantin désarticulé, comme on disait dans sa région. Sauf qu’Hana n’était plus qu’un souvenir. Tout ce qui restait d’elle avait été plongé dans le sombre liquide de la honte. Le parkoureur comprenait pourquoi son frère avait été si fasciné par cette fille au teint cadavérique : elle vivait sous des impulsions constantes, et ce ,mélangé à un doux vent, à une versée de neige délicate… Nara lui fit un sourire, Kae ne sut s’il était forcé, ou simplement complice dans la nuit qui suivrait. Après tout, il n’était pour elle qu’une recrue.
« Bonsoir.. »
Le parkoureur la regarda un instant, et hocha la tête en signe de respect, les yeux bien ouverts à présent.
« Un honneur, madame. »
Des bruits le firent tourner la tête rapidement. Ils arrivaient un après l’autre, Hide et Kazukis. Étant très récent au sein du groupe, Kae ne les connaissait pas vraiment, et n’alla donc pas leur parler. Il resta immobile, les bras le long du corps. Attendant le signal. Yumi de son côté salua chacun des nouveaux venus et, étant la personne le plus près d’elle, Kae leur fit un hochement de tête, sans plus. Elle regarda longuement un d’entre eux, un gars que Kae n’avait jamais vu. À voir les yeux de Nara, ce n’était pas qu’un ami… Mais il ne passa pas de commentaires, évidemment. Après un autre instant, elle déclara qu’il était d’y aller, et Kae lui emboita le pas tout en laissant le gars prendre sa place par signe de respect.
Ils marchèrent donc en silence un moment, Kae finit par mettre les mains dans ses poches. C’était pas très brillant, marcher en groupe aussi nombreux vers un des coins les plus dangereux de la ville. Mais ça semblait désert, aucune lumière n’était allumé. Kae n’aimait pas ça, mais faisait confiance à sa chef. La troupe longea le grillage jusqu’à un trou récemment pratiqué dans le vieux métal. Kae toucha des doigts les pointes coupées. Très récent même. Il passa sans encombre à travers celui-ci, continua de suivre Yumi de près. Ils coururent jusqu’à la porte arrière du hangar, les crampons de Kae laissant des marques dans la terre. Elle n’était pas verrouillé. Les Hide avaient définitivement un contact à l’intérieur même des Kuragaris… D’un autre côté, Kae trouvait ça un peu trop facile…
Le groupe commença enfin à pénétrer à l’intérieur. Il faisait plutôt noir là-dedans, mais heureusement la lumière de la lune suffisait à voir ce qu’il fallait. L’endroit était énorme, et bondé. Des caisses de matériel de toutes sortes gisaient ça et là sans un ordre particulier. Les Kuragris ne semblaient pas des amants de l’ordre, de toute façon. La chef de gang se tourna alors vers eux en indiquant qu’il était temps de tout saccager. Kae contempla la haute pile de caisse à sa droite, et hocha de la tête avant d’y donner un petit coup de pied, qui s’écrasa dans un bruit sourd en projetant de la nourriture emballée un peu partout. Ceci fait, il erra un peu entre les caisses, s’intéressant à leur contenu avant de les briser sur le sol. Il s’arrêta, revint sur ses pas et tassa de côté deux caisses récemment déplacées vu le manque de poussière. Il y avait là un lit de camps défait, avec un sac de linge. Kae allait reprendre son chemin quand sa main extirpa un t-shirt du tas dans le large sac situé sous le petit lit. Il porta le vêtement devant ses yeux, intrigué. Il était rouge sombre, troué et taché de sang près d’une manche. Alors c’était donc ici qu’il vivait… Eh bien, autant faire d’une pierre d’un coup. Sa main releva la manche de son pantalon et extirpa le gros couteau, Et l’abattit au hasard dans le sac une dizaine de fois, démolissant pour de bon la garde-robe du Kuragari. Ceci fait, il fouilla un peu partout autour et extirpa quelques babioles qui semblaient lui appartenir, qu’il brisa tous d’un coup de pied acéré. Il ne se permit pas de sourire, mais soupira quand même d’une certaine satisfaction. Cela fait, le parkoureur retourna rejoindre Yumi Nara, qui démolissait les objets avec une barre de fer. Elle semblait y prendre un malin plaisir, une force qu’aucun des autres ne pouvait comprendre, sauf elle. Il lui fit un petit mouvement de tête, solennel.
« Si vous n’avez pas besoin de moi ici, je souhaiterais inspecter les alentours de l’entrepôt, la complète absence de Kurigaris ne me plait guère... Puis-je ? » |
| | | Kanori Sakashita
| Sujet: Re: Acte III : Scène d'Exposition Final Mer 28 Avr - 21:38 | |
| L’invitation avait été lancée à travers le lycée. Il était temps de faire payer. Kanori ne savait rien de ce groupe. Ils ne lui avaient rien fait. Ils n’avaient pas assassiné un être proche, ils n’avaient pas violé sa sœur, ils ne lui avaient rien fait, que ce soit physiquement ou mentalement. Elle n’avait rien à reprocher et pourtant, elle se sentait attirer par un aimant invisible, invincible. Elle se sentait attirer vers l’inconnu, le désir de se battre, de retrouver cette sensation extrême qu’elle ressentait quand elle cognait ou mordait. Kanori s’entraînait d’arrache-pied depuis des semaines. Elle se sentait nulle, incapable de faire quoique ce soit pour protéger quelqu’un. Elle se refermait sur elle-même et pour vaincre cette certaine solitude, il lui fallait du sang. Beaucoup de sang. Elle regarda, perchée au-dessus du mur de l’enceinte, à l’ombre d’un arbre, d’autres lycéens descendre du mur, dans le noir complet. Kanori n’avait pas opté pour des armes, elle n’en avait jamais eu recourt. Elle se servait de son corps, véritable arme à double tranchant, pour désarmer un adversaire, qui soit armé, ou non. Deux silhouettes descendirent du mur. Kanori fit pareil. Elle sauta et se reçut souplement sur le béton. Elle était simplement vêtue. Un jeans et un sweat noir faisaient très bien l’affaire. Elle salua silencieusement la blonde et le garçon, arrivés avant elle. La blonde s’appelait Yumi Nara. C’était elle, du haut de ses dix-huit années, qui contrôlait les Hides et qui, aujourd’hui, provoquait cette attaque nocturne.
Ils attendirent quelques minutes, ce qui laissa suffisamment de temps aux autres combattants pour faire leur arrivée. Ils étaient tous, pour la plupart, vêtus de noir ou de couleurs sombres. Certains avaient des armes : couteaux tranchants, revolvers ou autres. Kanori se taisait. Pourquoi parlerait-elle ? Elle n’avait jamais rien eu à dire. Enfin, ils se mirent en route, guidé par la blonde. Dans l’air planait une forte odeur de sang, de flammes et de douleur. Le destin se taisait, lui aussi, voilant la guerre d’une ombre de chance. Kanori enfonça ses mains dans la poche de son pull. Elle observa les autres combattants. Le garçon aux cheveux sombres restait en retrait alors que Yumi ouvrait la marche. A ses côtés, une jeune fille aux cheveux roux, plus clair que ceux de Kanori, et une autre aux cheveux bruns. Un peu plus derrière, une jeune fille dégageait une aura féline et un autre garçon aux cheveux blancs.
Un quart d’heure plus tard, ils étaient arrivés. Yumi semblait connaître les lieux et elle n’hésita pas à pousser la porte et à pénétrer dans l’antre des « méchants ». Ils entrèrent à leur tour, s’habituant peu à peu à l’obscurité du hangar. Dans un coin, de la nourriture, de vieux fauteuils et plein de vieux trucs. Un sourire fendit les lèvres de la blonde quand elle demanda au groupe de se faire plaisir, de se lâcher sur tout ce qu’il trouvait. Les autres commencèrent à cogner dans les caisses et dans le reste. Kanori resta là. Et puis, elle se mit à cogner, à casser et à détruire. Comme les autres. Le garçon aux cheveux noirs demanda à s’aventurer dans les parages, il voulait faire l’éclaireur. Mais Kanori comprenait. C’était complètement fou de laisser un hangar comme ça sans surveillance, la porte ouverte, sans que personne n’y soit. Kanori ne comprenait pas où voulaient en venir les Kuragari. Rien n’était jamais laissé sans surveillance. Kanori l’avait appris en Belgique. Il y avait toujours quelqu’un pour surveiller, que ce soit des enfants dans une cour de récréation ou des œuvres d’art dans un musée. Il y avait toujours quelque chose, une caméra ou autre chose. Peut-être n’était-il pas loin, tout près, à attendre un faux pas, une ouverture dans le groupe, un égard.
Elle regarda de tous les côtés, les yeux vifs, à la recherche d’un mouvement, d’un bruit. Mais rien ne se passa. Kanori se remit au travail. Elle cassa des vases, des bouteilles, elle déchira des coussins mais se retint de mordre dedans, on ne sait jamais qui – ou quoi – s’est assit dessus. Kanori restait sur ses gardes, les sens en alerte.
- C’est trop calme pour être vrai… Trop calme.
Kanori parla enfin, après un bon moment, elle ouvrit la bouche. Ses yeux gris cherchaient un truc inconnu, certainement caché quelque part. Mais quoi ? |
| | | Altaxar Hashimoto Etudiant
| Sujet: Re: Acte III : Scène d'Exposition Final Jeu 29 Avr - 23:14 | |
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Chambre 2. Hikari et Al’ était dans cette chambre et tout deux était convoquer par Yumi pour attaquer l’entrepôt au repère des kuragaris. Al’ commença à se préparer. Il se dirigea vers l’armoire qui se trouvait à coté de son lit d’où il sorti un pantalon noir, un débardeur de même couleur qui remontait jusqu’au mileu de son cou. Il s’accroupit prit une paire de chaussure noire. Il se revetit ensuite rapidement sa tenue. Il avait choisi ses vetements avec soins, afin qu’il puisse être le plus discret possible, mais également qu’il puisse se mouvoir parfaitement. Le chemin pour atteindre l’intérieur de l’entrepot devait être assez encombrés, il serait donc difficile de fuir si les kuragaris leur tombait dessus. Face à cette eventualité probable, le jeune homme se pencha pour chercher quelque chose sous son lit. Il en extrait une petite boîte qui, au bruit qu’elle faisait, était surement rempli de petits objets. Il la posa sur son lit, ouvrit le couvercle et prit une dizaine de Shuriken qu’il mit dans une petite sacoche accrocher à sa ceinture prévue à cet effet. Il attacha ensuite son katana dans son dos. D’un mouvement vif il sortit l’arme de son fourreau, puis la remit. C’est bon, il n’aurait aucune difficulté à s’en servir une fois sur place.
Il reposa son attention sur la boîte, en sortit deux rouleau de tissu noir, puis s’empara du couvercle et reerma la boîte avant de la replacer à sa place initiale. Il se dirigea ensuite vers la salle de bain de la chambre où il put se voir presque entierement dans le miroir. Il posa un genou à terre et enroula la bande de tissu autour du bas de sa jambe. Puis il fit de même avec l’autre bande, sur l’autre jambe. Ainsi, il ne serait pas gêné par son pantalon, et cela rendait également sa tenue plus esthétique. Il se releva et resta ainsi songeant sur sa condition. Le coup de poing de Yumi qu’il avait reçu la veille avait laissé une légère marque sur ses lèvres. Sur son bras droit le symbole des Hides attira ses pensées. Il le posa sa main gauche dessus et ferma les yeux. C’était pour ce signe qu’il allait combattre cette nuit. Il songea au cadavre dans la benne, à Hana, à tous ces compagnons tués par le gang ennemis, c’était pour eux qu’il combattait.
Soudain, le jeune homme se souvint que le but de la mission était avant tout d’incendier l’entrepôt. Il réfléchit un court instant et se dit que finalement, le mieux serait d’utiliser des coktails Molotov. La fonction du bâtiment fournissait les bouteilles, étant donné qu’il fut étonnant que les kuragaris ne boivent que de l’eau et des jus de fruits. Il n’avait plus qu’à prendre un briquet et des mouchoirs en tissu. Il sortit de la salle de bain et prit dans sa table de chevet le briquet. C’était un Zippo, ses préférés, il l’ouvrit, l’alluma et referma le couvercle, puis, il le plaça dans sa poche de pantalon. Les mouchoirs seraient plus dur à trouver, mais il trouva rapidement l’idée qu’il pouvait se servir de ceux du lycée. Sur ce, il sortit de la chambre, traversa furtivement de nombreux couloirs, vide étant donné l’heure, et entra discretement dans la lingerie du lycée où il prit une vingtaine de mouchoirs en tissu avant de retourner dans sa chambre.
Il rangea bout de tissus dans ses poches, ceux-ci étant plié ne prenait pas beaucoup d’espace, et même, cela ne se voyait presque pas. Il attendit ensuite qu’Hikari soit fin prête et il partirent tout deux rejoindre le lieu de rendez-vous. Quelques personnes étaient déjà sur place, mais ils n’étaient pas les derniers. Sur tous ceux qui était censé venir, Al’ n’en connaissais que très peu. Yumi bien sur, Hika, et Inoue. En arrivant, il lâcha :
« Salut... »
Peu à peu, chacun vins rejoindre la formation qui se trouvait en dessous d’un reverbère. Quand celle-ci fut complète, Yumi, murmura :
« Allons-y »
Yumi prit la tête du groupe, suivie de Al’, ensuite venait un autre gars qu’il ne connaissait pas. Ils marchèrent un bon quart d’heure sans qu’aucun mot ne soit échangé, puis, la blonde s’arrêta brusquement. Le repère de l’ennemi leur faisait face et Altaxar n’avait qu’une envie, le voir brûler. La chef des Hides longea le grillage qui était censé les empecher de passer et, grâce aux instructions d’Aellia, dénicha un petit trou pour passer. Impatiente d’entrer, la blonde passa la première. Al’ s’y infiltra tout de suite après elle, et comme elle, il courut discretement jusqu’au batiment le plus proche, là où il ne serait plus à découverts. Nulle serrure d’aucune sorte ne protégeait l ‘entrepôt des visiteurs non désiré. Le jeune homme fut presque déçu de voir que pénétrer dans ce repère n’était finalement pas bien compliqué. Néanmoins, il ne relâcha pas sa garde, tout pouvait encore arriver.
Le groupe entra dans le hangar. Personne à l’horizon. Yumi s’avança au fond et, écartant les bras, déclara :
« Faites vous plaisir mes chers. »
Sur ces paroles, elle esquissa un sourire digne d’un tyrannosaure, et chacun commença à tout saccager. La blonde semblait la plus dechaîné et brisait tout avec une barre de fer. Soudain, Al’ pensa aux bouteilles qu’ils devaient preserver pour mieux enflammer le garage. Voila pourquoi il déclara, de manière à ce que chacun puisse l’entendre, sans toutefois crier pour ne pas alerter les Kuragaris éventuellement présent :
« Ne cassez pas les bouteilles d’alcools, elles nous serviront pour enflammer le batiment ! »
Puis, il chercha des yeux une caisse remplie de boissons alccolisées, s’en approcha et commença à préparer les coktails Molotov.
Dernière édition par Altaxar Hashimoto le Dim 13 Juin - 1:44, édité 1 fois |
| | | Hakubo Hikari ¤ Tigresse aux pattes de Velours ¤
| Sujet: Re: Acte III : Scène d'Exposition Final Sam 1 Mai - 19:13 | |
| Chambre 2. Altaxar et Hika’ s’y trouvaient et se préparaient pour leur rendez-vous. Un rendez-vous d’une importance colossale, celui de l’attaque dans le repère du gang adverse. Deux mots avait suffit à la ténébreuse pour accepter une telle tâche : Kuragari et incendie. La raison ? La première était que saa haine envers certains Kuragari étaient devenue comme une obsession alors que la seconde était une fascination du feu. Quoi que c’était aussi une grande phobie, son coté masochiste surement.
Elle était allongée sur son lit regardant le plafond de la chambre. Pas mal de chose tournait dans ses pensées, son visage en était devenu pâle malgré son teint hâlé. Elle sortit de tout cela lorsqu’elle entendit son camarade se préparer, elle dirigea alors son regard vers lui. Elle vit alors les quelques armes qu’il allait surement utiliser. C’est à cet instant qu’elle se mit alors en mouvement. Elle se leva en un bond discret et se dirigea vers son armoire puis l’ouvrit.
Elle en sortit un bermuda noir et un débardeur de la même couleur qui ornait ce qui ressemblait à des tâches de peinture rouge. Elle les enfila vite fait puis se chaussa d’une paire de chaussure souple dans la même teinte que ses vêtements. Une fois cela fait, elle soupira en s’asseyant sur son lit. La dernière fois qu’elle était dans cette situation remontait à bien loin dans son passé. Elle sortit alors une mallette de sous son lit. Elle se mit debout et la déposa sur son lit.
Elle inspira fortement en fermant les yeux puis ouvrit finalement la valise. A l’intérieur se trouvait des dagues venant d’inde, elle en prit une et la sortit de son fourreau couleur encre. La lame était finement gravée de quelques arabesques. Elle l’a rangea puis attrapa la seconde pour les fixer à sa ceinture. Elle effleura ensuite un fourreau couleur sang. Elle finit par le prendre en main et l’installa dans son dos sans prendre la peine de vérifier la lame. Elle passait quelques heures par semaine à la bichonner.
Cela fait, elle releva son regard pour regardait où en était Al’ quand celui-ci sortit de la chambre, elle en profita alors pour aller dans la salle de bain. Elle se regarda pendant un moment dans le miroir puis se recoiffe à la va vite. Ensuite elle vérifia que ses bracelets étaient bien fixés et qu’elle pouvait facilement les détacher en cas de besoin. Puis elle sortit de la salle de bain quand le jeune homme revint dans la chambre. Elle n’y prêta pas trop attention puis s’étira tout les muscles, s’échauffant un minimum puis regarda Al’ qui l’attendait.
Ils partirent d’un pas vif en dehors des bâtiments en direction du point de rendez-vous. Ils passèrent facilement au dessus du mur entourant l’établissement scolaire. Ils virent alors que Yumi était déjà présente au point de ralliement ainsi qu'un jeune homme aux cheveux noirs et une jeune femme aux cheveux rose. « Konban Wa » Ensuite plusieurs personnes arrivèrent chacune leur tour. Hika les avait déjà tous déjà entrevue mais sans vraiment s’y intéresser. Yumi déclara, une fois tout le monde présent, que nous pouvions enfin nous diriger vers notre but. La jeune tatouée acquiesça d’un léger signe de tête puis le groupe se mit en marche. Ils ne marchèrent pas très longtemps lorsqu’ils aperçurent l’entrepôt. Les muscles d’Hikari se tendirent alors, la tension était palpable. Ils longèrent le grillage puis passèrent sans encombre de l’autre coté.
Ils entrèrent bien trop facilement dans le bâtiment qui n’était pas fermé d’aucune manière ni même gardé. Une fois à l’intérieur, le groupe s’éparpilla dans la vaste pièce. Yumi jubila et fit, d’une voix juste assez fortement pour que tout le monde l’entende parfaitement mais aussi de manière à ce que sa voix ne porte pas jusqu’à l’extérieur, que nous pouvions enfin nous divertir et nous défouler à loisirs. *Enfin je vais pouvoir laisser échapper un peu cette rage…* Ce sont les mots qu’une fois prononcé, on ne pouvait plus retourner en arrière. Hikari changea encore plus de comportement. Son rythme cardiaque s’accéléra et ses muscles se tendirent de plus belle. Elle repéra bien une barre de fer posée près des caisses non loin de là. La ténébreuse s’étira plus amplement que dans la chambre puis, d’un pas vif, elle alla chercher la barre puis se défoula sur les premières caisses. Trouvant ça pas très intéressant finalement, elle se dirigea vers quelques bureaux qui se trouvaient non loin de là.
Avant de tout détruire, elle inspecta les tiroirs. Elle y découvrit des photos représentant une femme et d’autre chose. Au lieu de le détruire, elle les plaça dans sa poche puis explosa le bureau. Une fois s’être débarrassée de ce qui pouvait la défouler un peu, elle alla chercher quelque bouteille d’alcool et les déversa sur les amas de débris qui étaient au départ des bureaux. Une fois cela fait, elle but un peu dans la dernière bouteille qu’elle possédait puis s’attela à détruire d’autre caisse. |
| | | Kusari Kitani La Chaîne Blanche
| Sujet: Re: Acte III : Scène d'Exposition Final Dim 2 Mai - 1:15 | |
| Un jours auparavant, Kusari avait reçu une visite de Yumi Nara fais rare car étant donné son envie de se tenir loin des combats inutiles. Elle lui exposa un plan très simple en vérité. Le but était de se rendre aux quartiers nord de Konoha de pénétré dans le repaire des Kuragaris et de mettre le feu à leur entrepôts. Kusari fut dans un sens mis au pied du mur par Yumi de sa glacial attitude elle fit comprendre au jeune garçon, qu’elle avait non seulement besoin de lui mais que cette attaque était également un moyen efficace d’augmenter les chances que les Kuragaris ne fasse plus long feu dans cette ville. Kusari accepta sans vraiment y avoir réfléchit, il devait rapidement faire un choix. Yumi s’en alla laissant à Kusari l’heure et le lieu du début de l’opération. Ce fut presque comme une révélation, Cette fois ce n’était plus des délinquants solitaires qu’ils allaient affronter mais un gang ayant une puissance réel, en fait il serait même plus juste de parler d’organisation criminelle. Cependant Kusari ne ressentait pas la moindre peur quant à l’idée de les attaquer, il trouvait cela même très productif à long terme. Le lendemain Kusari sécha les cours, à plus forte raison pour s’entrainer. Même si la mission avait plus des airs d’infiltrations il faudrait surement s’attendre à ce que les choses se gâtent. Surtout lorsque l’entrepôt brulera, Kusari se disait qu’à moins qu’il ne soit tous aveugles ou subjuguer par la beauté des flammes ils ne resteraient pas sans rien faire. Voyant dans quel état était son petit-fils, Chiro demanda à Kusari de l’accompagner. Kusari emboita le pas de son grand-père, descendant dans le sous-sol du dojo.
Chiro se stoppa nette en plein milieu du sous-sol plonger dans les ténèbres puis d’un claquement doigt des bougies s’allumèrent, éclairant la pièce de plus en plus. La lumière blafarde des bougies étaient devenues assez suffisante pour voir correctement. Le décor était assez singulier, mais tranchait toujours dans l’idée d’un dojo. La grande salle, au sol composé de planche, était d’un vide effrayant. Seul les bougies et un présentoir d’arme étaient visibles, ce dernier soutenait en son sommet un Katana. L’arme dans son fourreau avait une apparence peu ordinaire. Le fourreau d’un noir profond avait sur son contour un motif de dragon de couleur rouge. La garde quand à elle, était également noir avec le même motif de dragon de couleur rouge. Et la poignée, était composée de couleur s’alternant entre le rouge et le noir, sur le haut de la poignée près de la garde on pouvait y apercevoir un petit bouton à pression.
Chiro prit le katana et se retourna vers Kusari qui continuait de le regarder avec un intérêt pour le moins exacerbé. Sans dire un mot Chiro attacha l’arme à sa ceinture et se faisant il prit la parole et dit à Kusari.
- Je ne sais pas ce que tu compte faire, mais je ne suis pas sénile au point de ne pas voir que tu prépares quelque chose.
- Grand père, je…
- Stoppe je ne désire pas t’en empêcher, je crois même que c’est une bonne épreuve pour toi. Ce la dit je crois qu’il est enfin temps pour toi de l‘acquérir.
Dit-il en inclinant le katana qu’il venait de mettre à sa ceinture. Puis sur un ton grave il continua.
- Cette arme se nomme Kageryutsuga, c’est l’arme de notre famille. Depuis des générations le chef de notre famille la porte avec honneur et en fait bonne usage même si les mœurs de notre temps n’y prêtent plus grand intérêt. Et c’est à toi qu’elle revient, seulement tu va devoir d’abord passer une épreuve pour en être digne.
Chiro commença à éteindre lentement une à une les bougies qui était dans la pièce et continua ses explications.
- Comme son nom l’indique tu devras affronter les crocs d’un dragon d’ombre. Une fois plongé dans les ténèbres tu devras, comprendre la nature de cette arme, son fonctionnement, ses capacités et ses limites. Fait de ton mieux et applique ce que je t’ai appris.
Cela dit Chiro éteignit la dernière bougie. Kusari entendait les pas de son grand-père mais, comme pour le couvrir d’autre bruit mécanique se faisait entendre produisant du bruit suffisamment troublé le jeune garçon. L’entrainement de Kusari était suffisant pour discerner les différents sons. Néanmoins, il lui était de faire cela et sans se concentrer dessus sacrifiant sa défense pour la concentration. Kusari pensait que tant que son Chiro n’approchait pas de lui il ne pourrait l’attaquer, un katana s’utilise au corps à corps. Cependant alors que Kusari guettait la moindre manœuvre d’attaque, il entendit le son caractéristique d’une lame fendant l’air. Mais il n’eu pas le temps de l’éviter totalement et la lame l’égratigna au visage. Kusari fut surpris et pris d’une légère panique. Se repositionnant de manière défensive, il essaya de garder à la fois une défense et de se concentrer sur les sons. Comment Chiro avait-t-il pu faire cela sans s’être approché. Kusari se sentait dans une situation non connue qui le mettait en danger, Même si son grand-père l’avait reconnu Kusari savait pertinemment qu’il serait implacable et ne ferait preuve d’aucune pitié. Les attaques s’enchainèrent avec une rapidité incroyable, à peine avait-il le temps d’esquiver une attaque de justesse qu’une autre suivait quelques secondes après. Et pourtant Chiro était toujours à distance et en mouvement.
Kusari décida d’évaluer la porter des attaques. Kusari n’eut pas difficile de comprendre que l’attaque avait une portée de deux lames de sabre normal. Kusari eu alors la révélation il avait compris la nature et aussi une partie des limites. Si Kusari voyait juste il avait également compris le fonctionnement, mais les capacités étaient beaucoup moins faciles à cerner sans avoir vu l’arme. S’il faisait une erreur, il y perdrait un membre. Après un moment d’hésitation une attaque de Chiro le fit se décider. La peur n’était pas une option. Chiro lança une nouvelle attaque et Kusari attrapa l’arme sentant une corde de métallique, puis il courra vers son grand-père qui était à l’autre bout du fil (sans déconner, t’as trouvé ça tout seule) et il infligea un coup de pied. Des lumières s’allumèrent révélant le secret de la pièce et aussi celui de l’arme. La pièce était entièrement équipée de machinerie qui ne servait qu’à produire des bruits fort et sourd. L’arme était enfin visible le katana était un sabre-fouet. La lame était segmenté à trois endroit après le premier tiers de la lame, le deuxième et enfin à la troisième, à la base de la lame et de la garde. Les trois segments reliés au dos de la lame par un câble composé de plusieurs fils de métal tressée ensemble. Chiro se relevant et récupérant de coup de Kusari. IL regarda Kusari et lui dit.
- Tu as compris apparemment, alors comment as-tu fais ?
- Pendant que j’étais assaillit j’ai compris deux choses la première est qu’il toujours être attentif à ce qui peut être prévu mais aussi à ce qui ne peut l’être. Et deuxième il faut parfois prendre conscience que l’on ne peut réussir sans payer de sa personne.
- Bien, tels sont les enseignements de notre famille. Le plus dangereux des ennemis n’est pas ton adversaire, mais la manière dont tu te le dépeins. Croire que l’on a analysé tous ses mouvements, c’est croire qu’il ne peut plus nous surprendre.
Sur mots Le grand-père laissa son petit fils et Kusari sortit du sous-sol avec dans ses mains Kageryutsuga.
Le jour suivant Kusari se prépara pour la mission, se revêtant d’un uniforme de kendo noir, il enfila également des mitaines de cuir noires. Il attacha également un bandeau rouge sur son front. Certes l’habit ne semblait pas très bien choisi pour une infiltration, Kusari se sentait plus à l’aise dans ce genre de vêtement surtout si les choses tourneraient au vinaigre, il pourrait tenir le rôle de force de frappe. Rejoignant alors ses compères à l’endroit prévu ? Il aperçu déjà certains membres, Yumi Nara, Altaxar Hashimoto et Hikari Hakubo, étaient des personnes qu’il connaissait de nom que se soit pour leur exploit ou leur réputation. Les deux autres, Kusari ne les avait jamais rencontrés, néanmoins Kusari voyait en eux de bon combattant. Kusari leva la main en guise de salut et dit d’une calme et sereine.
- Yo, présent et prêt à tous
Enfin les derniers arrivèrent, et Yumi sans plus attendre commença à avancer et murmura.
- Allons-y
Ils se dirigèrent ensemble vers le quartier nord vers l’entrepôt des Kuragaris. Arrivé près du grillage Yumi le longea, un trou taillé à même le grillage de métal permettait d’entré facilement il semblerait qu’il y avait une taupe ou un traître chez nos ennemis, mais en était-ce bien le cas ? Kusari ne préféra pas faire par de ce sentiment à ses compagnons de peur de les rendre inutilement paniqué et trop méfiant pour faire quoi que se soit. Entré dans l’entrepôt non gardé par l’ennemis inquiéta farouchement Kusari, c’était trop facile beaucoup trop facile. Alors que Yumi invita sadiquement ses subalternes à faire le plus de dégâts possibles. Kusari lui resta près de l’entré tout comme Kae qui lui aussi semblait ne pas être dupe. Surtout qu’avec le bruit les Kuragaris n’allaient pas tarder à réagir et Kusari préféra garder ses forces pour la suite. Fermant les yeux Kusari resta là debout les bras croisé à se concentrer à l’affut du moindre son qui pourrait mettre en alerte ses compagnons. |
| | | Inoue Orihime *L'autre, c'est Moi*
| Sujet: Re: Acte III : Scène d'Exposition Final Jeu 6 Mai - 22:57 | |
| Inoue attendait l’heure fatidique. Depuis une ½ heure, elle surveillait l’entrée du lycée. Assise sur une branche haute d’un chêne qui bordait l’enceinte des bâtiments, elle avait une vue d’ensemble sur les alentours. La demi-lune présente dans le ciel sans nuage l’éclairait, alors qu’elle faisait tourner entre ses doigts un poignard. Elle avait repris l’entraînement de lancer de couteaux et du combat au corps à corps depuis l’arrivée de Vitanny. En effet, la Kuragari ne lui inspirait vraiment pas confiance. Il y a des années de cela, un ami de sa tante lui avait quelque peu enseigné à se défendre avec des armes blanches. Inoue était aussi pas mal douée au tir à l’arc. Elle avait d’ailleurs caché celui-ci dans le tronc creux en haut dudit chêne. Il ne serait pas d’une grande utilité à l’entrepôt, à moins qu’elle réussisse à s’enfuir assez loin pour pouvoir tirer à distance sur les ennemis. Ce qui m’étonnerait. Et puis elle avait au moins une dizaine de couteaux sur elle, cela suffirait amplement. C’était 1 an après la mort de sa sœur, et elle avait eut du mal à accepter le fait de se battre aussi lâchement. Mais la vie ne fait pas de cadeaux, alors autant se donner les toutes les possibilités de réussir. Et grâce à cela, Inoue aurait un moyen de se défendre en cas d’attaque ou de piège des Kuragaris. Mais elle ne se défendrait que si elle en était obligée. Et elle serait sûrement la plus vulnérable du groupe. Toute vêtue de noir, elle avait attaché sa longue chevelure orangée en un chignon serré. Elle avait décidée d’arriver avant les autres, afin d’observer les environs et de vérifier que personne ne les suivrait. A part quelques lycéens, disons pas très discrets et sûrement plus très sobres, elle n’avait vu personne dans les environs. Pourquoi diable, la chef des Hides lui avait demandé de participer à la destruction de cet entrepôt ? Pourquoi elle ? Inoue ne se sentait pas une âme de combattante, et tout le monde la pensait faible. Cela s’était passé la veille alors que la jeune fille déambulait dans le parc du lycée, complètement à l’ouest. Yumi Nara était venue la voir et lui avait demandé, ou presque ordonné, de participer à cet acte de vandalisme. La blonde avait attendu la réponse. Mais Inoue était bien sûr, ravie de faire payer les Kuragaris. Elle accepta immédiatement. Après ce qu’ils avaient fait, 2 jours auparavant … * * * La rousse avait eut un choc en découvrant les corps nus des lycéens, crucifiés au mur des toilettes, dans l’entrée… Ainsi que les messages macabres, tracés avec le sang de ces malheureux, qui avaient servis d’exemple. C’était horrible. Mais Inoue n’avait pas hurlé. Elle était restée vide d’émotions, immobile, à contempler ces cadavres au mur, tandis que les lycéens paniqués la bousculait. Le sang qui maculait les murs et les corps gouttait sur le sol, et des flaques du liquide pourpre grandissaient en dessous des corps. Une vague de dégoût et de tristesse déferlait en elle. La haine ne tarderait pas à venir. Ensuite, devant l’entrée du lycée, Inoue avait rejoint le petit groupe amassé devant une flaque de sang. Tous levaient les yeux vers les toits. Elle avait fait rapidement le rapprochement entre la silhouette au masque sur le toit et les meurtres. Mais qui oserait le faire payer ? Comment avait-il ou elle, le culot de rester sur les lieux de ses crimes ?!! La rousse avait vu Vitanny du coin de l’œil. Celle-ci avait l’air plutôt ravie de la situation, comme émerveillée. Elle marchait dans la mare de sang sans paraître la voir et regardait ostensiblement les toits d’un œil brillant. C’était écœurant. Inoue l’avait détestée dès leur rencontre. Elle était d’une telle arrogance, tout comme le tueur masqué. Peut-être étaient-ils complices sur ce coup-là ? Il faudrait en savoir plus... Puis soudain, les personnes entourant Inoue s’écartèrent brusquement. La jeune fille eut juste le temps de reculer pour éviter un projectile lancé du toit et rouler aux pieds des lycéens. Des hurlements retentirent. Une tête humaine venait d’atterrir devant Inoue. Elle recula et se fondit dans la foule, une sueur froide coulait le long de son dos, et elle se sentait en proie à la panique. Les yeux vides de la morte semblaient la fixer. Inoue ne connaissait pas ce visage. Mais la foule lui répondit et très vite un nom fut murmuré, malgré les pleurs de certains : Hana. Mais Hana n’était-elle pas sensée être morte et enterrée ? Inoue serra les dents. C’était ignoble. Elle venait de comprendre. L’assassin avait été cherché le corps d’Hana Kudo jusque dans la tombe. Et maintenant il exhibait la tête de la malheureuse pour prouver de quoi il était capable, pour montrer jusqu’où pouvait aller la cruauté des Kuragaris. Inoue lança un dernier regard vers les toits et partit en direction de la ville. Pour se calmer et s’aérer les idées. Cela ne servait à rien de courir après le tueur masqué. Il était sans doute plus rapide et il n’attendait que ça… * * * Ce n’était que de la lâcheté. Rien de plus. S’en prendre à des innocents ou déterrer les morts, n’était pas une forme de puissance. C’était pour impressionner, pour terroriser le lycée. Mais quoi qu’il en soit il fallait découvrir l’auteur de ces abominations. Mais d’abord, une destruction par le feu s’imposait en premier lieu. Comme une réponse aux Kuragaris. Inoue rejoignit la chef des Hides et les autres qui étaient arrivés près du mur du lycée. Elle se laissa glisser de l’arbre, utilisant son poids pour faire ployer la branche, et se retrouva de l’autre côté de l’enceinte du lycée. Elle fit un signe de tête à Yumi pour signaler que la voie était libre. Mais ce ne serait peut-être pas le cas à l’entrepôt ou au cœur de Konoha… Ils se mirent en route, on aurait dit un rassemblement pour un sacrifice de minuit par des fanatiques ^-^. C’était presque cela. Inoue reconnu Al’, qui avait une marque, sûrement un coup, près des lèvres. Elle l’avait souvent croisé au lycée. Elle ne connaissait pas les autres. Ils étaient tous très différents et Kazukis et Hides ne se distinguaient pas. Le petit groupe parcourut la ville et arriva au lieu-dit. Ils se glissèrent un à un, par un trou dans le grillage qui entourait le bâtiment. Etrangement, les portes de l’entrepôt s’ouvrirent sans difficulté apparente. - Faites vous plaisir mes chers .Après que Yumi Nara eut lancé l’invitation tous les membres se mirent à casser et à détruire tout dans le hangar. Seul, un garçon aux cheveux noirs se proposa pour vérifier les abords du bâtiment et déjouer un éventuel piège. Un autre, aux cheveux blanc et portant un katana, faisait le guet près de l’entrée. Personne ne parlait, on n’avait pas besoin de mots pour exprimer sa colère. Seuls les actes comptaient, à présent. Inoue commença à déballer des cartons. Elle piquait ce qui l’intéressait comme des bouteilles d’alcool (pour mettre le feu, hein xD), qu'elle donna à Altaxar pour qu'il s'en serve comme liquide imflammable. Elle trouva tout au fond d’un carton, un petit carnet bleu. La Kazuki le feuilleta rapidement, mais rien n’était écrit. Puis elle détruisait le reste en déchirant, arrachant et jetant contre les murs de toutes ses forces. Bientôt, il ne resterait que des cendres… |
| | | Yumi Nara
| Sujet: Re: Acte III : Scène d'Exposition Final Jeu 27 Mai - 0:12 | |
| Briser, Casser, Détruire. Tout briser. Tout casser. Tout détruire.
Seuls ces mots tournaient en boucle dans l'esprit de la jeune fille. Sa barre de fer en main, les dents serrées et le visage tiré par la haine, elle œuvrait à tout saccager. Elle voulait tout détruire, tout faire disparaître, comme l'avait été son cœur lors de la mort d'Hana. Mais tout ça ne serait même pas encore suffisant pour calmer sa rancœur.
Au bout de quelques minutes à peine, Yumi fut pourtant dérangée dans son travail. Se retournant à l'entente de pas approchant et d'une voix, elle laissa son regard glacé dévisager le jeune Sarutobi et hocha la tête à sa requête. Trop calme disait-il? Aellia avait simplement bien fait son travail; la plupart des Kuragari qui traînaient dans les environs le soir avaient été attiré ailleurs pour une sois-disante mission. Si l'on en croyait les bons calculs et le parfait timing qu'avait mis en place la leader des Hide, ils avaient exactement une heure pour tout dévaster. C'était largement suffisant. Aucune obstacle pour les empêcher de faire leur travail. Aucune raison de s'inquiéter, ou presque. Et la seule personne qui aurait pu faire chavirer leur plan était à leur merci. Heikichi Kuragari. Encore attaché dans le sous-sol de la Discothèque. Le repère permanent que les Hide avait choisi jusqu'à en trouver un vrai. Ce pauvre garçon n'avait pourtant rien demandé. Il avait juste eu la malchance d'être un de leur ennemi, et s'était montré au mauvais moment. Kae avait eu du flair, et de la combativité. Grâce à lui, ils avaient un « otage ».
Le laissant repartir à sa tâche, elle soupira et se remit aussi à la sienne. Précédemment coupée dans son élan, elle grimaça en regardant la caisse qu'elle venait d'éventrer et l'acheva d'un petit coup de pied, préférant se trouver autre chose à fracasser. Traversant donc dans sa largeur l'entrepôt, elle jeta des regards à chaque membre du clan, s'assurant qu'ils allaient tous bien, et qu'ils remplissaient correctement leur tâche. Elle en profita pour les détailler un peu. Son regard s'arrêta sur Hikari, et un fin sourire étira ses lèvres. L'observant un petit moment, la brunette étant occupée à détruire un bureau avec rage, elle finit par détourner le regard, s'attelant à jauger quelqu'un d'autre. La première personne qui lui tomba sous le nez fut Al', et une lueur mêlant plusieurs sentiments traversa ses prunelles. Joie, Tristesse, Affection, Reconnaissance. La glace de ses yeux fondit le temps d'une fraction de seconde, et redevint soudainement dur. Le jeune homme venait de croiser son regard. Lâchant un autre soupir, elle le laissa à sa collecte de bouteille d'alcool et reprit plutôt son chemin vers un tas de caisse, prêtes à être malmenées.
Le vacarme entretenu dans le dépôt depuis maintenant quasiment une heure finit par se tarir peu à peu. Les caisses n'existaient plus. Les meubles non plus. Seuls subsistaient des amas de bois fracassés et d'autres matériaux en piteux état. Plus rien d'utilisable, ni même de récupérable. Les Hide/Kazuki avaient bien fait leur boulot. Où du moins, avaient bien commencé. Et ils n'allaient pas s'arrêter en si bon chemin. A défaut de trouver une dernière chose à briser, Yumi se redressa entièrement et étira ses bras vers le ciel. Grimaçant en sentant son épaule craquer, elle s'approcha sans un mot de son sac et en sortit les différentes bombonnes de peinture. Toutes contenant de la peinture rouge. S'en saisissant d'une, elle la fit tournoyer dans sa main et posa son regard azuré sur les autres membres qui s'étaient rapprochés. Un sourire en coin éclaira son visage et elle souffla:
« Place à l'art. Soyez inspirez, que nos petits mots d'amour fassent leur effet tout de même. »
Sans un mot de plus, elle s'approcha du mur latéral droit et s'appliqua à laisser quelques mots sur son passage. Tous des réponses au carnage qu'ils avaient subi depuis l'arrivée des Kuragari. Secouant la bombe près de son oreille pour s'assurer du restant du contenu, elle lança un rapide coup d'œil aux autres, et se reporta sur son chef d'œuvre à peine commencé. Terminant son mot, elle sourit, fière d'elle, et se hissa sur la pointe des pieds pour taguer un peu plus haut.
Le jet de peinture s'affaiblit et ne finit par sortir que quelques gouttes. Se reculant, la jeune fille observa longuement le résultat et ne put s'empêcher de sourire sincèrement. Très réussi. En effet, face à elle, écrit en gros, une phrase attirait l'œil. Mais le plus beau restait le dessin qui trônait au dessus. Tout droit sortit de l'imagination de la blonde quelques jours plus tôt, il était devenu le symbole de liberté des Hide/Kazuki. Certains le portaient déjà sur eux, comme elle et Al'. Cet oiseau stylisé qui représentait leur envol, et leur liberté. Le contemplant une dernière fois, elle finit par s'en détourner et revint vers son sac. Jetant la bombonne un peu plus loin, elle attrapa son sac et le jeta sur son épaule. Se saisissant des deux bouteilles d'essence, elle se mit bientôt à les vider sur les différents amas et débris qui jonchaient le sol de l'entrepôt. Le moment était venu de partir.
Vidant sa dernière bouteille de combustible, elle la laissa tomber à terre et s'assura que chaque membre du clan avait aussi finit. Une forte odeur d'essence se dégageait maintenant, mêlé à celle plus agréable d'alcool fort trouvé ici-même. Près de la porte, Yumi fit tourner le briquet entre ses doigts et regarda une dernière fois l'intérieur du dépôt. D'ici quelques minutes, tout ça ne serait plus rien. Il suffisait d'une flamme. Une seule... Qui ne tarda pas à éclairer les prunelles de la jeune Hide. Entre ses doigts, le levier du briquet s'enclencha à mesure qu'elle appuyait dessus et l'étincelle orangée brilla devant ses yeux. La couleur bleue profonde de son regard s'en retrouva réchauffée et dans une dernière inspiration, elle tendit la main en avant. Le petit tube métallique tomba à terre, et l'étincelle entra en contact avec l'essence juste à temps. Dans un crépitement soudain, une grande flamme s'éleva face à la chef des Hide, avant de suivre le chemin tracé par le liquide. Reculant de quelques pas, se retrouvant hors du bâtiment, Yumi regarda tout ce qu'ils avaient laissé, prendre feu. Une épaisse fumée sombre ne tarda pas à s'échapper de la porte et des petits fenêtres au toit à mesure que le bâtiment s'embrassait entièrement de l'intérieur. Puis, rapidement, des restes de flammes et des cendres finirent par la rejoindre et sortir à leur tour. D'ici peu, les maisons alentours avertiraient les pompiers de l'incendie. Mais pas assez vite pour sauver ce bâtiment.
Un sourire joyeux étira une dernière fois les lèvres de la jeune femme, ravie et quelque peu apaisée d'avoir réussie. Fermant les yeux, elle soupira longuement et s'approcha du mur extérieur, attenant à la porte. Sortant le couteau d'Aellia, elle s'entailla le doigt juste assez pour que le sang s'écoule vraiment, et appuya contre le béton. Sa main se mit en mouvement, et lorsqu'elle recula, on pouvait lire en petites lettres ,et lorsque l'on s'approchait: « Sincères Salutations. » Les dernières lettres n'étaient pas très visibles, mais le message restait compréhensible. Passant son doigt entre ses lèvres, la blonde tourna les talons et s'approcha du grillage précédemment emprunté. Passant de nouveau à travers le trou, elle traversa la route et s'engagea dans la rue sombre d'en face. Elle n'avait plus prononcé un mot, son regard suffisait à parler pour elle. Ils avaient réussis, elle était fière. Elle savait qu'elle pouvait encore compter sur certaines personnes, et que rien n'était perdu.
Disparaissant dans les ténèbres de la ruelle, le petit groupe à sa suite, elle sourit largement, camouflée par l'ombre. Les sirènes des camions pompiers ne tardèrent pas à résonner, alors qu'une lueur orangé brillait dans le ciel, au dessus du bâtiment, et visible de toute la ville.
Ils avaient gagné. |
| | | Kae Sarutobi ¦ L'Anti-Thèse HexaDécimale ¦
| Sujet: Re: Acte III : Scène d'Exposition Final Mer 2 Juin - 23:29 | |
| Kae avait fini par ne plus vraiment entendre les bruits de martèlement.
Tout ces objets qui gisaient à présent sur le sol, éparpillés , brisés et détruits, c'était un peu ironique. Ils auraient pu donner ça aux pauvres , non ? Des vêtements , de la nourriture éparpillés un peu partout, les mendiants aurait aimé. Mais il supposa que ça aurait été également trop complexe. Ils n'avaient pas toute la nuit avant que les Kuragaris reviennent, après tout... Après un moment, il arrêta de renverser les possessions du gang ennemi et s'appuya contre le mur , pensif à son habitude. Il n'arrêtait pas de repenser à Sakura et au Kuragari qu'il avait livré à Yumi Nara. Il ne devrait pas pourtant. C'état ce qu'il avait cherché , la gloire sous l'ancien nom de Sarutobi, la fierté de mener la cause qu'on a rejoint. Il ne pouvait pas douté maintenant, pas en cet instant si important ! Kae serra le poing et l'abatis dans le mur en ignorant la sourde de douleur qui se répercuta dans son poignet jusqu'à son coude et son enfin son épaule.
Il fouilla donc pour essayer de s'occuper, lassé de tout détruire. Il trouva divers couteaux de toute sortes de facture et de qualité, une sorte de collection si on en croyait l'amalgame. Kae n'était pas fan des armes blanches. Il en portait une à la cheville par pure nécéssité. Le métal, c'était lourd et déséquilibrant pour un parkoureur. Ce simple couteau sans manche, attachés après son mollet, le gênait constamment. À chaque saut, à chaque roulade, il devait équilibrer son poids, sa jambe gauche étant plus lourde que sa droite. C'était énervant !
Kae repensa à la réaction de Yumi lorsqu'il avait fait part de ses propres inquiétudes. Certes, Aellia Kaede avait fait du bon boulot. Après l'épisode dans la maison ( et le sous-sol qui lui était tombé dessus après ) , il ne pouvait douter de l'efficacité d'Aellia, peu importe la tâche qu'elle avait à accomplir. Mais refuser toute inspection ? C'était un peu tirer le diable par la queue. Le parkoureur était une personne prévoyante et ne pas assurer ses arrières était un peu difficile pour lui. Il n'avait jamais été habitué à faire confiance au gens, faut dire. Ce n'est pas Asuma ni Kenjin qui lui auront été d'un grand secours ! Il soupira, laissa ses yeux vagabondé sur une fille occupée à tout casser, et sur le gars qui avait suivi Yumi de près...Il n'avait pas remarqué son accoutrement un peu particulier. C'était quoi... Une espèce de Ninja ? Il eut un petit rire silencieux. Ce n'était probablement pas le cas avec ce gars-là, mais c'était blague courante pour les parkoureurs de rigoler des imitateurs. Une personne vraiment capable de faire du parkour n'a pas besoin de costume. Des souliers à crampons et des gants suffisent. Bref.
Yumi leur fit signe d'approcher, et Kae croisa son regard bleuté en marchant vers elle. Lorsqu'ils furent tous assez prêts. Elle sortit alors une canette de peinture, et Kae la considéra en silence. Ça , c'était définitivement pas son style. Avant même la fin du message, il se détourna et marcha dans un coin de l'entrepôt. Il avait crû voir des jerrycans d'essence. Le contenant rouge vif ne trompait personne. Il en pris un dans chaque mains et s'occupa à les disséminer un peu partout dans l'entrepôt. Il fut satisfait lorsqu'au moins quatre furent furent placés, et à se moment là, les gens commencèrent à se bouger, probablement parce que Yumi allait mettre le feu. Il s'élança donc vers la sortie, s'arrêta pour se pencher . Il prit entre ses mains une photo qui gisait à côté de celle qu'il avait détruite d'un coup de pied. Elle n'était pas intact, un des coins présentait quelques petits trous de crampons. À la lumière de la lune, Kae vit qu'il s'agissait d'une femme. Sa mère, sa grand-mère... ? Il finit par empocher la photo en la glissant dans une des poches de son cargo, et fila par la porte de l'entrepôt alors qu'une immense flamme attaquait le mur. Le parkoureur espéra bien être le dernier sortit d'ici, car la température était déjà infernale...Assez pour...Merde !
Il roula sur le sol en frottant sa cheville contre le sol. Le bas de sa jambe de pantalon avait un peu pris feu, dirons nous. Quelle ironie, il avait été occupé par la photo. Pourquoi l'avait-il pris , enfin ? Kae l'ignorait. Le parkoureur se leva et suivit le groupe, mais ce ne fut qu'une minute. À peine eurent-ils croisés la rue que Kae monta sur le toit d'une voiture, attrapa la gouttière du toit à gauche et s'y hissa, sans vraiment saluer le reste du groupe. Courant d'un toit à l'autre dans un souffle, ses pieds épineux crissèrent sur la tôle alors qu'il se retint après une cheminée en brique pour s'asseoir sur le bord du toit, contemplant l'incendie qui remuait l'entrepôt pas loin...Dans les ténèbres, les pompiers qui arrivèrent ne remarquèrent pas sa présence. Ils avaient beaucoup à faire après tout. Mais pour la plupart, c'était déjà trop tard.
*Trop tard pour qui ?* |
| | | Altaxar Hashimoto Etudiant
| Sujet: Re: Acte III : Scène d'Exposition Final Dim 13 Juin - 1:45 | |
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Les alcools une fois réunis, Al’ prépara les cocktails Molotov. Les premiers lui prirent un peu de temps, mais peu à peu, la fabrication devenait de plus en plus automatique, si bien qu’à la fin, il les confectionnait presque à la chaine. Il contempla un moment ce qui brulerait cet endroit maudit. Puis, son regard balaya la salle. Les autres Hide et Kazuki présents étaient tous occupés à fracasser divers objets entreposé dans la salle. Ses yeux furent comme attirés par les cheveux blonds virevoltants de Yumi. Celle-ci s’acharnait à détruire tout se qui était à portée de la barre de fer qu’elle tenait en main et avec qui elle démolissait tout obstacle.
Le jeune homme jeta un rapide coup d’œil à sa montre. Ils étaient là depuis bientôt une heure. Il ignorait totalement de combien de temps ils disposaient, mais avait une totale confiance en Yumi qui avait sans doute pris mille précaution avant de venir. Quelques secondes plus tard, la blonde s’étira, puis sorti des bouteilles de peintures rouges de son sac. Elle s’approcha alors du mur le plus près d’elle et commença à le taguer. Dès lors, le garçon se mit assis par terre, à coté des artifices, ses coudes reposants sur ses genoux et une main tenant le poignet de l’autre bras. La jeune fille écrivit une phrase, cette même phrase qui avait prouvé aux kuragaris que les lycéens ne se laisseraient pas faire contre eux. Les mots plongèrent Al’ dans ses pensées, si bien que ce fut le bruit d’un meuble qui cassait qui le fit revenir au présent.
Le temps qu’il rêvassait, Yumi n’avait pas perdu de temps, car elle était en train de terminer ce qui deviendrait et ce qui était déjà pour certains, le symbole des Hide. Le jeune homme posa son regard sur ce même symbole qui était tatoué sur son bras droit. Il pouvait paraître aberrant de s’imposer une marque à vie alors que l’on cherchait la liberté, mais pour Al’, ce signe était le symbole non pas de la Liberté, mais de sa liberté. Un peu avant de se le faire poser, il avait eut un temps d’hésitation, cet emblème l’accompagnerait toute au long de sa vie, mais qu’importe. Et puis, jusque quand vivra t-il ? Peut-être demain sera sa dernière heure, la mort survient sans prévenir, c’est en cela qu’elle fait peur.
Le dessin finie, Altaxar put le contempler dans son ensemble, il était vraiment bien réussi. Puis, il saisit les quelques bouteilles d’alcools inutilisées et encore pleines, se leva et versa leur contenu un peu partout dans l’entrepôt. Une fois cette tâche finie, il prit la caisse où étaient placés les cocktails Molotov et se dirigea vers la porte où ils étaient entrés. Il se retourna une dernière fois pour s’assurer qu’il n’avait rien oublié, un jeune Hide était encore à l’intérieur. Al’ sortit.
Yumi était déjà en train de jouer avec le briquet et observait l’entrepôt avec envie. La chef des Hide lâcha le petit objet, une grande flamme jaillit et se dirigea à la vitesse de l’éclair à l’intérieur du bâtiment. Aussitôt, Al’ posa sa caisse remplit de cocktails Molotov un peu plus loin, à l’abri des flammes, pris quelques bouteilles et faisant le tour de la bâtisse, allumait puis balançait de temps à autre une bouteille, là où il estimait que le feu n’avait pas bien fait son travail. Très rapidement, une épaisse fumée s’échappa de toutes les voies d’aération de l’édifice.
Le stock d’explosif ayant chuté à zéro, le garçon prit alors le temps de contempler le feu dévorant chaque centimètre carré de la construction. Une joie immense s’empara de lui. Les flammes léchant les murs les noircissaient au fur et à mesure qu’elles grandissaient. De temps à autre, on entendait une explosion venant de l’intérieur, surement était-ce les produits inflammables restant. Soudain il vit Yumi s’entailler le doigt et s’approcher du mur le plus proche afin d’y inscrire ces quelques mots du rouge de son sang :
« Sincères Salutations. »
Le groupe dut repartir, car le bruit et la lumière que produisait l’incendie ne tarderait pas à alerter les habitants avoisinant le repère, qui eux, alerterait les pompiers. Al’ jeta un dernier regard à la bâtisse en flamme et passa par le trou du grillage d’où il était arrivé. Le groupe s’enfonça dans les ruelles de Konoha. Le jeune homme qui s’était attardé tout à l’heure dans la salle quitta rapidement les autres membres. Il grimpa tel un macaque rhésus d'Inde à une gouttière puis couru pareil à un babouin et disparut sur les toits. Les autres continuèrent leur route. Ils étaient déjà loin quand ils entendirent les pompiers arriver sur les lieux. Mais malgré la distance on voyait encore la fumée plus noire encore que la nuit se dégager d’une immense masse orangée. Les pompiers qui furent appelé ce soir là ne purent sans doute pas revoir leur lit de la nuit. Le lendemain, l’incendie serait sans doute en première page et la ville entière serait alors témoin de leur triomphe.
Dernière édition par Altaxar Hashimoto le Ven 18 Juin - 23:01, édité 1 fois |
| | | Kusari Kitani La Chaîne Blanche
| Sujet: Re: Acte III : Scène d'Exposition Final Lun 14 Juin - 20:56 | |
| Bien que Kusari semblait ne pas être occupé, il avait je ter un léger coup d’œil, en regardant par-ci par là il semblait effectivement que cette chère Yumi avait bel bien une taupe dans les rang des kuragari. Du moins les évènements semblaient pousser cette idée dans cette direction. En faite cela ressemblait bien à Yumi aussi forte que vindicative et prête à tout pour se venger. La question que Kusari se posait intérieurement était si cette dernière pouvait encore exprimer d’autres sentiments que ceux issus de sa haine et de sa tristesse. Cela serait-il pour la seul voix ?
Kusari qui n’avait pas le cœur à détruire, même s’il s’était laissé embarquer dans cette histoire. Il ne voyait là aucun besoin de faire un étalage de vandalisme. Bien qu’au fonds il savait pertinemment que pour beaucoup de ses compagnons d’arme, il s’agissait plus d’un exutoire que d’une simple mise à sac. Et cela il pouvait le comprendre aisément « œil pour œil, dent pour dent ». Mais pour lui c’était différent il n’avait rien perdu de chère dans cette guerre. Ce qui le séparait de beaucoup c’était la douleur et la haine. Il ne pouvait en avoir aucune car ses parents son mort dans un accident, et même tous ceux qui l’avaient par le passé agressé, il leur avait souvent pardonné. Comment faire pour comprendre, quand votre haine n’est rien de plus qu’un moment fugace ne durant même pas jusqu’au lendemain. Comment comprendre ceux qui en font une manière de vie. Il se posait cette question depuis que le saccage avait commencé.
Levant les yeux vers le plafond il lâcha à mi-voix. Une phrase qui ne faisait que de montrer sa solitude face à l’ardeur de ses compagnons.
- Vous êtes si prompt a vous vengez et moi à vous protégez pourquoi ne partage-je pas votre excitation ?
Kusari se triturait l’esprit pour comprendre c’est alors qu’il entendit que les coups s’estompèrent peu à peu. Regardant en direction il s’était stoppé. Yumi se dirigea vers son sac et en sortit des bombonnes de peinture. Alors le moment de laisser les flammes faire leur office allait bientôt sonner. Elle commença par dessiner une sorte d’oiseau, cela semblait représenter la liberté ou plus le signe de liberté des hide et des kazuki. Kusari lui se dit en lui même : qui pourrait croire que les oiseaux libre, la vrai liberté ne serait-elle pas un endroit où l’on peut se reposer de ce tumulte incessant ? Quoi qu’il en soit, il comprit que sigle n’était pas seulement un mot de liberté mais aussi une carte de visite, portant la haine de tous les autres. Les autres commencèrent alors à déverser l’essence et l’alcool. Kusari lui sortit de et s’appuya contre la porte de l’entré et attendit, Yumi sortit et restant près de l’entré et commença à jouer avec un briquet. Elle attendait surement que tout le monde sorte. Puis, elle lança le briquet, sans aucune retenue la flamme commençait rapidement à prendre de l’ampleur. Il était temps de s’éclipser les pompier serait rapidement alerté et il valait mieux partir incognito. Mais avant Yumi entailla son doigt à l’aide d’un couteau. Puis inscrivit quelque chose sur le bêton. Kusari eu un léger sourire se disant qu’elle ne voulait pas que tout cela soit un simple accident mais une vengeance. Laissant Yumi finirent puis la suivant on pouvait lire : « Sincères Salutations ». Kusari trouvait que « Chaleureuse Salutation » aurait été un choix plus correcte mais bon. L’heure n’était pas l’humour mal placé.
Puis ils repassèrent par le trou par lequel ils étaient tous entré. Se dirigeant vers une ruelle sombre en face, ils s’y engouffrèrent emboitant le pas de Yumi. Qui, d’après ce que pouvait voir Kusari, semblait satisfaite du travail accompli la mission était enfin finie. Mais des questions, que se posait Kusari, restaient sans réponse. Qui était le contacte de Yumi ? Que serait la réponse des Kuragari face à cette perte ? Et surtout, pendant combien de temps Yumi sera satisfaite de cela ? |
| | | Inoue Orihime *L'autre, c'est Moi*
| Sujet: Re: Acte III : Scène d'Exposition Final Lun 21 Juin - 0:15 | |
| La lune haute était dans le ciel, seule témoin d’un acte de vandalisme en plein cœur de Konoha. Les Hides/Kazukis s’acharnaient sur tous les objets qu’ils trouvaient. Certains détruisaient à coups de barre de fer, d’autres réunissaient de l’alcool, mais tous avaient cette même rage qui guidait leurs mouvements. Plus rien n’avait d’importance. Inoue frappait, déchirait ou jetait tout ce qui était présent dans son champ de vision. Elle n’avait plus la notion du temps, et ses bras commençaient à lui faire mal. Mais elle s’en fichait. Une vengeance, juste ça. Rien que pour noyer sa colère. La lassitude l’envahit toutefois. La Kazuki s’arrêta un instant pour observer la pagaille alentour. Le garçon aux cheveux blancs était toujours là, sur ses gardes. Il ne semblait pas vouloir participer à la destruction de l’entrepôt. Mais pourquoi était-il venu alors ? La jeune fille détourna la tête, se désintéressant de ce garçon, peu enclin à détruire le bâtiment. Enfin, encore après quelques instants de fracas et de martèlements métalliques, Yumi Nara releva la tête et observa les autres à la tâche. Sur un signe de la chef des Hides, tout le monde se rassembla autour d’elle. Inoue se releva et approcha du groupe, curieuse du dénouement de cette affaire. La blonde s’agenouilla et sortit des bombes de peintures de son sac. Elle se redressa, un rictus tordait sa bouche lorsqu’elle dit : - Place à l'art. Soyez inspirez, que nos petits mots d'amour fassent leur effet tout de même. Inoue la regarda s’approcher du mur, et écrire des bouts de phrases, défiants les Kuragaris, marquants. Un dessin représentant une sorte d’oiseau, accompagnait ces paroles de mauvais augures. C’était plutôt un symbole, à vrai dire. Inoue le trouva beau, mais sans plus. Elle en entendrait parler dans peu de temps, sûrement. Elle se détourna et se dirigea vers les bidons d’essence, prêts à être renversés. Elle en saisit un dans chaque main, les ouvrit et se mit à faire le tour du bâtiment, escaladant les monticules d’objets brisés, afin que rien n’échappe aux flammes. Tandis qu’elle s’appliquait à renverser le liquide noir sur tout ce qui l’entourait, ses pensées étaient ailleurs. Restées près de sa famille, sa tante et sa mère. Si jamais sa tante apprenait ses balades nocturnes et surtout celle-ci, elle ne manquerait pas de venir la chercher illico macias ^^. L’idée qu’Inoue fasse partie d’une sorte de gang était, tout simplement, impensable, pour tous ses proches, qui l’imaginait responsable et hors d’atteinte de ces règlements de comptes. La jeune fille le pensait aussi, au début. Mais la réalité avait fini par la rattraper. Une pointe de culpabilité effleura sa conscience. Elle la rejeta presque aussitôt, les souvenirs des meurtres étaient encore vifs dans son esprit. Ils le seraient d’ailleurs inscrits à jamais. Enfin, lorsque tous les bidons furent vidés, tous les membres de la petite expédition se rassemblèrent devant les portes, à l’entrée, pour la mise à feu. Alors, d’un geste presque théâtral, la leader des Hides sortit son briquet, l’alluma et le laissa tomber dans la flaque d’essence et d’alcool, non loin. Au contact de la flamme, le mélange de coktails Molotov et d’essence s’embrasa, en quelques secondes. De grandes flammes, nourries par le mélange alcool-essence, grandirent aussitôt. Aux quatre coins du bâtiment, le feu arrivait, suivant le chemin du liquide. Immédiatement la chaleur se fit sentir. Bientôt ce serait une fournaise. Tous sortirent de l’entrepôt. Inoue se retourna, alors que les flammes noircissaient les murs, et qu’une fumée sombre montait vers les étoiles. On entendait déjà la sirène des pompiers au loin. Bientôt les lieux seraient envahis par les pompiers et les curieux. Il fallait partir, maintenant. Inoue s’empressa de suivre les autres, se baissant pour franchir le trou dans le grillage. Derrière eux les flammes s’élevaient dans la nuit, dévorants l’entrepôt. Al’ et le garçon aux cheveux noirs s’éclipsèrent, semblait-il, par les toits. Ils disparurent dans la nuit et survolaient, tout deux, les demeures de Konoha, chacun de son côté. La jeune fille était fière de ce qu’elle avait accompli ce soir. Enfin, elle entrait dans le conflit contre les Kuragaris. Ce n’était que le commencement, mais il fallait bien un début à tout. Une sensation étrange enfla dans sa poitrine. Quelque chose comme de la fierté, mais aussi le sentiment du travail bien, et également le soulagement. Le fait que tout se soit passé comme prévu, que rien n’ai pût déranger les lycéens en action. Mais aussi qu’Inoue eut été choisie pour participer à cette réponse aux Kuragaris. Et cela, elle ne le devait qu’à une seule personne. Inoue accéléra le pas et s’approcha des membres restants de l’expédition. Elle frôla le bras de la chef des Hides, baissa la tête, et dit simplement : - Merci. Avant que la blonde n’ajoute quoi que ce soit, Inoue accéléra le rythme, puis elle se mit carrément à courir. Libérée comme d’un poids. Elle tourna dans une ruelle et quitta le groupe, histoire de brouiller les pistes s’ils étaient suivis. On ne sait jamais. Malgré ses précautions, Inoue savait que l’assurance de Yumi n’était pas le fruit du hasard. Celle-ci leur avait assuré la réussite de la mission. Comment ? Inoue n’en savait rien. Peut-être la surveillance de l’entrepôt avait été neutralisée ultérieurement. Quelqu’un avait sûrement infiltré les rangs des Kuragaris. L’audace de Yumi Nara l’impressionnait, au point qu’elle se mit presque à l’admirer, alors qu’elle la connaissait à peine. Inoue traversa maints ruelles et passages. Ses yeux brillants d’excitation retrouvèrent leur pâle éclat. Son rythme cardiaque diminua, tandis que la jeune fille marchait le long du trottoir, furtive. Elle s’inquiéta un peu, quand elle remarqua que ses vêtements empestaient un mélange d’essence et de fumée. Mais, son inquiétude disparut lorsqu’elle songea que l’incendie allait certainement faire la une des journaux le lendemain. Et personne ne se douterait que, elle, Inoue Orihime avait participé à la réussite de la destruction de cet entrepôt. Finalement, peut-être était-ce la faute à Vitanny Inugame? Peut-être était-ce elle qui avait vraiment fait réagir Inoue, mis à part les assassinats ? Et le plus drôle dans tout ça, c’est que jamais Vitanny n’irait soupçonner la Kazuki qu’elle avait regardé de haut à son arrivée. Alors que la rousse se dirigeait vers le stade et le complexe sportif, un sourire étirait ses lèvres. Une lueur étrange brillait dans ses yeux. Elle n’était plus la faible jeune fille qu’elle fut à son arrivée à Daiki. Et cet incendie n’était que le début, la rancœur des Hides/Kazukis ne s’arrêterait certainement pas là… |
| | | Kanori Sakashita
| Sujet: Re: Acte III : Scène d'Exposition Final Jeu 24 Juin - 12:52 | |
| Kanori n’avait rien en particulier contre les Kuragari, elle avait juste besoin de se défouler, de briser des objets, de s’énerver un bon coup. Elle avait attrapé une barre en métal sur le sol et ne se gênait pas pour démolir les meubles de l’entrepôt vide. Les autres aussi se défoulaient. Ils brisaient, cassaient, détruisaient, réduisaient en miettes. Kanori regarda un liquide ambré couler sur le sol.
Alcool. L’alcool était un excellent moyen de foutre le feu à un entrepôt. Elle se souvenait de son cours de technologie datant de sa deuxième année de secondaire en Belgique. Ils avaient passé un mois sur le feu, comment l’éteindre, comment soigner les brûlures. Elle se souvenait même de la phrase du prof avant de commencer le cours « Cette étape n’est pas là pour faire de vous des pyromanes ni des sapeurs pompiers sans peur ni reproche. » Ca l’avait fait sourire d’ailleurs. Elle n’avait jamais vraiment écouté en cours de Technologie, ça ne l’intéressait pas spécialement. Elle n’avait pas l’intension de travailler dans une fromagerie, elle ne souhaitait pas devenir électricienne, la pyromanie, ce n’était pas pour elle et elle avait un mauvais souvenir des sapeurs pompiers de Belgique. Elle n’était même pas taillée pour être mécanicienne et plonger son nez dans les moteurs à quatre temps des voitures. C’était pareil que les mathématiques, Kano détestait ça. La rousse n’y comprenait rien, elle essayait de comprendre mais quand elle le faisait, elle se noyait complètement dans les équations, les produits remarquables et autres ennemis mathématiques. Elle préférait les cours de français, basés sur les contes, les résumés critiques et la poésie. Elle arrivait toujours à écrire un truc qui prouvait qu’elle avait beaucoup d’idées. Kanori n’avait jamais été désireuse de se faire remarquer, elle se contentait de vivre, d’écrire, de photographier et de lire, c’est tout. Elle ne voulait pas être connue dans le monde entier, dans une école entière, elle se contentait de ce qu’elle avait, de ceux à qui elle parlait. Elle ne voulait pas plus et pas moins. Après tout, elle avait été élevée ainsi. Être gentille, faire attention, étudier. On lui avait répété ces trois choses pendant de si nombreuses années. Elle en avait assez. Elle abattit une dernière fois sa barre et se mit dans l’idée de labourer les coussins avec ses griffes. S’il fallait détruire, autant ne rien leur laisser. Ses ongles entraient facilement dans le tissu rougeâtre des coussins. De la mousse cotonneuse filait entre ses doigts et Kanori déchira le reste du tissu. Elle s’attaqua aux autres coussins. On aurait dit un chien. Un chien mal élevé, saccageant tout sur son passage, un chien sans laisse, libre de vagabonder où bon lui semble. Et pourtant, elle était bel et bien humaine. Elle marchait sur deux jambes, travaillait avec ses deux bras et mordait avec des dents.
Elle cassa le dernier pied d’un fauteuil et balança sa barre métallique par-dessus son épaule en enjambant le liquide ambré. Les autres avaient presque fini et la jeune blonde qui s’occupait de tout déposa un sac au centre et en sortit des bombes de couleur.
- Place à l'art. Soyez inspirez, que nos petits mots d'amour fassent leur effet tout de même.
L’art. Le seul art qu’elle s’accordait à pratiquer, c’était la photographie. Elle aimait ça. Elle adorait ça. Voir les flash se déclancher, capturer des moments essentiels, exprimer des sentiments refouler, elle aimait vraiment ça. Par contre, dessiner… Ce n’était pas son point fort, elle était maladroite, elle ne savait pas quelles proportions prendre, elle ratait un coup de crayon. En gros, c’était ça. Yumi Nara prit une bombe dans son sac et s’approcha d’un mur afin d’exprimer ses pensées aux Kuragaris. Kanori la regarda. Elle, elle avait une raison d’haïr les Kuragaris, Kanori n’en avait aucune. Elle, elle avait perdu quelqu’un, Kanori n’avait perdu que sa terre natale. Elle, elle était en rage, Kanori était juste là pour tuer le temps. Kanori attrapa également une bombe de couleur violette et se mit à écrire sur les murs. Elle n’avait rien à faire là. Et pourtant, elle était bien présente. Elle était bien dans l’entrepôt, écrivant ce qu’elle voulait. Les représailles allaient être féroces. Et pourtant, quand les Kuragaris reviendraient, il ne resterait plus rien. Seules les cendres resteront et encore… Si elles n’auront pas été balayées par le vent. Dès que le feu surviendrait, s’élevant haut dans le ciel sombre de la nuit. Ca allait être joli. Les flammes rougeâtres et orange montant comme les tours d’une cathédrale, les rubans de fumée noire montant vers les étoiles, voulant prouver que l’union des Hide/Kazuki serait bien plus forte que celle des Kuragaris. Après tout, c’était écrit. Enfin ils avaient fini. Kanori jeta la bombe vide sous les décombres d’un fauteuil et suivit les autres, comme une chienne abandonnée, prise d’amitié pour des enfants. Ils sortirent des décombres, abandonnant leur carnage à l’intérieur. Yumi prit un briquet dans sa poche, vida un combustible sur le sol et le lança le briquet de toutes ses forces à l’intérieur.
C’était joli, c’était comme ce qu’elle avait imaginé. Des serpents d’une fumée noircie alertèrent les voisins. Trop tard. Ils avaient déjà disparu entre les murs d’une ville éclairée par des éclats colorés. Trop tard. Les murs se refermaient déjà sur eux. Les ombres envahissaient la vue des adolescents. La vengeance ne faisait que commencer. |
| | | Altaxar Hashimoto Etudiant
| Sujet: Re: Acte III : Scène d'Exposition Final Jeu 19 Aoû - 15:02 | |
| Je verrouille |
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| Sujet: Re: Acte III : Scène d'Exposition Final | |
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| | | | Acte III : Scène d'Exposition Final | |
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