Tranqillité et questions... [libre]

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Itake cligna des yeux assez étonné. Il y a quelques temps il était encore comme ça. Froid distant et solitaire, la compagnie des autres l'irritait au plus au point et comme Yuki il faisait tout pour être seul jusqu'à même se battre. Mais il en avait marre de ce caractère et il répéta ses paroles à Yuki. Ses paroles qui l'avait aidé à sortir des ténébres de la solitude.
Sans amis , on arrive à rien dans la vie...
Le jeune homme avait pris à présent un air sérieux et il avait la tête baissée
Je ne veux pas que tu découvres les souffrances de la solitude c'est tout

Invité

Itake resta perplexe un court instant. Court instant durant lequel Yuki pensa avec soulagement qu'il n'essayerait pas de la raisonner, comme beaucoup avaient déjà essayé auparavant. Mais elle se trompait. Ses mots vibraient de vérité et d'expérience, mais la solitaire les avaient déjà entendus tellement de fois qu'elle ne les écoutait même plus. Mais si il semblait avoir raison, la jeune fille savait qu'il se méprenait sur les causes de sa douleur.

-Je n'ai jamais eu de véritables amis et je n'en ai pas plus souffert que ça. La seule chose qui me fasse mal, ce sont les gens comme toi, qui essayent de m'arracher à la seule amie qui ne pourra jamais m'abandonner.

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Itake abandonna. Il y a des gens qui changent, d'autres non. Il se dit que Yuki faisait partie de ses gens là.
Bien je ne vais pas tenter de t'arracher à "ton amie" qui te fera souffrir un jour où l'autre crois moi j'ai vécu sa et j'en ai l'expérience ne prends pas mes paroles en l'air car un jour où l'autre tu le regretteras de ne pas m'avoir écouté ... Je me retire
Il n'attendit pas sa réponse et se dirigea vers la sortie à pas lourds et lents un peu triste de n'avoir ramené Yuki du bon côté, du côté de la joie

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Yuki ne jeta aucun regard à Itake, qui partait. Enfin elle allait retrouver son calme adoré. Seulement il avait l'air un peu déçu dans sa voix, avant de s'en aller. Comme pour couper court à la discussion, qui continuait dans sa tête sous la forme habituelle: une tempête aussi violente que déconcertante sur un sujet qui ne valait pas réflexion; elle murmura:

-Mais moi j'ai vu l'effet dévastateur de la destruction de tout ce qu'on s'échine à construire... A côté de ça la cruauté de la solitude est un moindre mal...

Elle ferma les yeux, heureuse à l'idée de s'immerger de nouveau dans un silence reposant, de vider sa tête de toute pensée et de passer du temps là, seule.

§ L'Informaticienne **Folle** §

Mouahahahaha !

Power Verrouillette !