Konoha : Lycée Daiki
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 De l’arrivée à l’inconscience [Privé : Rukia Hasumi]

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Kanori SakashitaKanori Sakashita




De l’arrivée à l’inconscience [Privé : Rukia Hasumi] _
MessageSujet: De l’arrivée à l’inconscience [Privé : Rukia Hasumi]   De l’arrivée à l’inconscience [Privé : Rukia Hasumi] Icon_minitimeSam 6 Fév - 16:54

Voilà un peu près d’une semaine que Kanori Sakashita avait intégré le lycée Daiki et un peu près deux jours qu’elle s’était intégrée au clan des Kazuki. Voilà un peu près 3 mois qu’elle avait quitté son pays natal et son ciel gris. Elle n’aurait jamais cru qu’un jour elle regretterait ce ciel à la teinte grisâtre, qu’elle regretterait les heures qu’elle avait passé seule sur les chemins de terre à esquiver les gouttes d’eau mais ce qui lui sembla presque impossible à regretter, c’était le grand sycomore qui trônait majestueusement dans le fond de son jardin, à la naissance d’un petit bois. Jamais elle n’aurait cru qu’elle se lamenterait de ne plus voir ses voisins, aussi infernales fussent-ils. La Belgique lui manquait et s’il n’y en avait eu qu’à elle, elle aurait déjà couru tous les continents pour retrouver son petit village. Le sourire du fils du boulanger lui manquait terriblement et à présent, elle éprouvait des remords. Elle avait toujours eu un sacré penchant pour lui et dès qu’elle croisait un étudiant lui ressemblant, elle éprouvait un irrésistible besoin de serrer cet inconnu contre elle. Elle lui avait rarement parlé, même s’ils avaient fréquenté les mêmes écoles. Plus elle pensait à lui, plus son sourire revenait comme une réalité apparente.

Elle arpenta les endroits du lycée qu’elle jugeait intéressants : la bibliothèque, les salles informatisées, l’amphithéâtre, le parc, les toits et enfin le gymnase. Elle les inspecta tous sans exception. A la bibliothèque, elle regarda les livres dans les rayonnages et se surprit à rechercher un rayon sur les sorcières au Moyen Age, comme elle l’avait fait tant de fois chez elle, dans sa vraie maison. Elle chercha ce livre pendant de longues minutes et finit par en dénicher un qu’elle attrapa et partit après avoir présenté sa nouvelle carte d’étudiante à la bibliothécaire, une carte blanche avec une photo et des indications. En Belgique, sa carte était jaune. Elle avançait dans les couloirs tout en feuilletant les pages jaunies du livre. Pour les gens normaux et mieux que tout le monde, les sorcières ne sont que le fruit de l’imagination de grands écrivains ou cinéastes. Des êtres normaux, en quelques sortes. Il est vrai que l’on associait très souvent à la sorcière comme une créature de l’obscur. Or, Kanori ne voyait jamais les choses comme elle lui était présentée : une sorcière était juste une femme n’ayant pas su se marier à temps et passant sa vie à créer des potions à base de plantes médicinales.

Un bruit derrière Kanori la fit sursauter. Elle rangea en hâte son livre dans le sac qui pendait involontairement en bandoulière contre son flanc gauche avant de faire volte face dans un feu d’artifice involontaire de mèches rousses. Rien. Et pourtant tous ses sens lui hurlaient avec force qu’elle était suivie depuis la bibliothèque… Et pas par n’importe qui : quelque chose de malsain émanait de ses individus. Elle le savait même si elle ne les voyait pas. Elle se retourna et se mit à courir vers le fond de l'allée. Effectivement, sans s'en rendre compte, Kanori venait de parcourir une allée de terre battue, érrant parmis les rosiers et autres arbustes. Soudain, elle se cogna contre une lourde porte en bois massif et tomba au sol. Elle se massa l’endroit du choc et regarda sa main ensanglantée alors que les inconnus arrivèrent derrière elle. Kanori se leva à la hâte et poussa la lourde porte pour arriver devant un gymnase vide. Au sol, des tapis en mousse et sur les murs des espaliers en bois.

Elle avança calmement au milieu de cet enchevêtrement de tapis verts et violets et laissa choir son sac au sol. Quand elle se retourna vers les individus, elle savait qui ils étaient et quelles étaient leur attention. Des kuragaris. 1, 2, 3,… 6 Kuragaris assoiffés d’un corps de jeune fille. Elle craqua méchamment ses phalanges et les regarda, regard hautain, plein de confiance en soi. Elle se mit en position et frappa d’un coup de pied brutal dans le ventre de l’un, coude dans la mâchoire d’un autre. Le combat continuait, quand l’un tombait au sol, un autre se relevait. Soudain, un coup destiné à Kanori la frappa au cou et la fit tomber sur le tapis. Sa vue se troubla peu à peu, son cœur battait dans ses tempes et des gouttes de sueur froides lui coulaient le long des omoplates. Tout d’abord, elle voyait des tâches blanches se former autour d’elle et le sourire pervers des Kuragari autour d’elle… Tout tournait et la porte s’ouvrit brusquement… Sa vision devint noir et l’inconscience l’enveloppa.

HS : Voilà, j'ai corrigé ton inquiètude xD Encore désolée
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De l’arrivée à l’inconscience [Privé : Rukia Hasumi] _
MessageSujet: Re: De l’arrivée à l’inconscience [Privé : Rukia Hasumi]   De l’arrivée à l’inconscience [Privé : Rukia Hasumi] Icon_minitimeJeu 11 Fév - 22:49

Cela faisait à présent cinq mois que Rukia avait débarqué au lycée Daiki. Les jours s’écoulait lentement et à son goût bien trop tranquillement. Rien ne rythmait cette nouvelle vie à part les quelques intercalations avec des élèves. Les cours étaient ennuyeux et se ressemblaient. Les repas au self étaient sûrement la pire des choses à supporter, non pas à cause de la nourriture que la majorité des internes trouvaient infecte mais plutôt à cause d’un manque cruel de compagnie. Ne discutant pas avec les autres, elle n’avait pas vraiment fait de connaissance depuis son arrivée, sauf la première fois où elle était allée s’entraîner au dojo. Elle s’y rendait fréquemment, espérant avoir la chance de recroiser Kusari, le jeune homme aux cheveux de couleur craie. La discussion qu’ils avaient menée ce jour avait été la plus longue conversation qu’elle avait eue, à l’intérieur du lycée en tout cas. Elle sortait le plus souvent qu’elle pouvait pour rejoindre d’anciennes connaissances de passage à Konoha ou chez un couple qui tenait un bar dans le centre ville, elle gardait leurs enfants histoire de rentrer un peu d’argent dans ses poches désespérément vides. Elle avait commencé le baby-sitting pendant sa troisième, alors âgée de quinze ans. La jeune brunette revenait justement de la ville où elle avait passé deux bonnes heures à s’occuper d’une petite puce appelée Yuna, six en et demie et déjà entrain de réfléchir à son avenir entant que femme de son papa et de Keitaro-le-rat-de-bibliothèque, un vrai muet.
Voulant se rendre à la roseraie, elle marchait d’un pas vif en direction du parc d’où elle pourrait facilement trouver le chemin qui la mènerait à son objectif. Elle savait que Kusari était un membre du club d’arrangement floral et voulait simplement jeter un coup d’œil. « Qui ne tente rien n’a rien » Pensa t-elle. C’est pendant sa recherche du lieu qu’elle croisa cette jeune fille à la chevelure flamboyante. Elle lui était passé devant en courant. En fuyant…? Peut-être. Mais quoi dans ce cas ? Elle n’eut pas besoin plus de trente secondes pour trouver la réponse. Une bande de garçon ricanait non loin, un grand sourire malsain s’étirant sur la plus grande partie de leur figure. Ils suivaient la rousse. Rukia, qui n’allait pas tarder à les croiser, dévia sa trajectoire de façon à s’éloigner d’eux discrètement puis, sortant son portable de son sac et tapotant sur les touches de l’engin éteint, s’immobilisa. Elle attendit qu’une dizaine de mètres les séparent pour fourrer son portable dans son sac et les suivre. Ils pénétrèrent dans le gymnase par les portes qui étaient grandes ouvertes et les claquèrent par la suite. Rukia pressa le pas, ces types avaient très certainement des idées derrières la tête à l’égard de la fille qu’elle avait croisé. Il était hors de question de la laissé dans une telle situation.
Elle arriva enfin aux larges portes qu’elle poussa le plus fort possible, les jambes légèrement tremblantes et la gorge nouée. Les six garçons se retournèrent en même temps vers elle, lui jetant d’abord un regard noir puis lui adressant un sourire pervers.

- On va bien s’amusé. Lança l’un d’eux.

C’est à ce moment qu’elle la vit, la rousse, allongée sur les tapis de couleurs, les paupières clauses, immobile. De nouveaux rires montèrent dans le gymnase, les portes se refermèrent automatiquement dans un gros bruit. Elle enleva son sac à dos et le lança dans un coin, oubliant tout ce qui pouvait y avoir de fragile à l’intérieur. Une fureur inexpliquée s’était emparer d’elle calment ses tremblements. Elle les examina rapidement. Ils étaient tous un minimum blessé et donc diminués, l’inconnue ne s’était pas laissée faire. L’un d’eux se tenait un peu à l’écart du reste du groupe et avait sa main posé contre sa joue.

- Six contre un. Quelle bande de lâches vous faites les mecs. Dit-elle d’un ton calme.

Ils se jetèrent les uns après les autres sur elle. Elle attrapa le bras du premier qu’il était entrain de lancé en direction du son visage et l’envoya tête la première sur le sol dur malgré les tapis. Elle enfonça tout de suite après son coude dans le ventre du second qui recula de quelque pas. Le troisième l’attrapa par la taille et l’écrasa dans ses bras et contre son torse. Elle arriva à glisser son genou entre les jambes du garçon et à le remonter violemment jusqu’à l’endroit sensible de son anatomie. Il la relâcha aussitôt, les mains sur la partie touchée et poussant d’innombrables jurons. Elle prit une grande bouffé d’air et se focalisa sur le nouvel arrivant.
Le combat n’était pas équilibré même si l’un des six gars n’y prenait pas par. Les autres revenaient à la charge dès qu’ils avaient réussit à se remettre de la dernière attaque. Ils étaient toujours trois en action mais ils ne pouvaient pas s’engager tous en même temps dans un corps à corps pareil. Rukia se devait d’encaisser les coups rapidement. La lutte devenait de plus en plus rude, il fallait qu’elle se termine. Elle tourna la tête vers la rouquine endormit, comme cherchant une aide. Rien. A première vue en tout cas. Il y avait ce garçon qui se tenait la mâchoire. Il devait être à peine plus grand que Rukia, n’était pas aussi corpulent que ses camarades et surtout, il avait l’air incapable de se battre. Elle s’élança dans sa direction, simulant une tentative de fuir les trois autres adversaires. Elle lui passa d’abord à coter, freina bruyamment sur les tapis, se rapprocha en un éclair de lui, l’attira contre elle en agrippant son gilet et attrapa d’une main ferme le bas de son visage.

- Y’en un qui bouge et votre pote déguste.

Il gémissait et se tortillait dans tous les sens. Ses compagnons ne bougeaient pas d’un pouce. Elle avait pris les choses en main, en tout cas c’était ce qu’elle ressentait. Elle leur ordonna de quitter la salle par la porte de derrière et de s’éloigner d’au moins de cinq mètres, ils s’exécutèrent. Après une attente de quelques secondes, elle leur rendit leur ami et ferma la porte.
Elle s’adossa au mur le plus proche et poussa un long soupire, elle savait pertinemment qu’ils reviendraient mais pas aujourd’hui. Elle était exténuée et tous ses membres la faisaient soufrir. Ses lèvres ainsi que ses vêtements étaient constellés de taches de sang à cause de son nez qui avait abondamment saigné après un coup que lui vait porté un des six Kuragaris présumés. Au niveau de son genou gauche, son jean habituellement gris était devenu rouge. Elle reposa sa main contre la partie droite de sa tête cherchant à savoir si oui ou non son grelot y était toujours. Elle n’eut qu’à bouger quelque une de ses longues mèches brunes pour entendre son doux bruit si familier. Une fois rassurée elle rejoignit l’inconnue d’une démarche traînante dût à ses nombreuses blessures, ils ne l’avaient pas loupé. Rukia s’accroupie difficilement à son chevet et la secoua.

- C’est pas vraiment le moment de piquer un somme, réveille-toi la miss. Ironisa t’elle de sa voix aux tons toujours aussi calme.
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Kanori SakashitaKanori Sakashita




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MessageSujet: Re: De l’arrivée à l’inconscience [Privé : Rukia Hasumi]   De l’arrivée à l’inconscience [Privé : Rukia Hasumi] Icon_minitimeVen 19 Fév - 20:27

Le noir était profond, tellement intense que Kanori se sentait prisonnière, prise au piège, enfermée, oppressé, mise en cage par cette obscurité infernale, envahissante, effrayante. Elle ne discernait aucun détail, aucune lumière, même infirme. Elle ne savait même pas où elle était, si elle vivait, si elle continuerait à vivre avant que cette pénombre mortelle ne l’envahisse pour de bon. Voir tout ce noir l’effrayait tout en lui assurant une cachette idéale. Pour elle, être plongée dans le noir total c’était comme si elle dormait, allongée dans son lit, la tête sur l’oreiller, les cheveux en bataille et le corps sous la grosse couette ; c’était comme si elle attendait que ses rêves affluent en abondance, créant ainsi une labyrinthe d’images, de sons, de couleurs et de sensations, toutes plus fortes les unes que les autres ; c’était comme si elle attendait un bus sous la pluie battante, les cheveux dégoulinant d’eau de pluie, la tête enfouie dans une grosse écharpe en laine, un sac sur l’épaule, s’apprêtant à voyager d’autres horizons, d’autres villes, apprenant à connaître d’autres personnes, de nouvelles langues ; c’était comme rester assise sur une chaise immobile, écoutant le silence, parlant avec le vide, rêvant de peuplades ; c’était comme partageant quelque chose de chaud avec un ami, quelque chose qui ressemblerait au bonheur. Elle se souvint instantanément du merveilleux souvenir, datant de sa 4ème secondaire en Belgique (2ème en France logiquement). Un ami lui avait demandé ce qu’était le bonheur, à quoi il ressemblait. La seule chose que Kanori avait réussi à dire était que le bonheur ressemblait à un chocolat chaud à la crème chantilly (Mon dieu, ça donne faim !) ou encore une énorme barbe à papa, comme celles vendues dans les fêtes foraines. Cette réponse avait paru plaire au garçon car il lui avait sourit à pleine dent.

Un flot de lumière immense atteignit Kanori et la jeune fille ouvrit des yeux étonnés. Elle était apparemment allongée sur le dos contre quelque chose de mou, à même le sol. Ses paupières papillonnèrent de longues minutes, s’habituant peu à peu à la lumière en fixant le plafond, attendant quelques souvenirs. Elle avait la sale impression de n’être qu’une coquille vide de sens, vide de vie, vide d’amour, vide de sentiment, vide d’esprit, vide d’optimisme : rien que du vide. Une voix féminine la ramena soudainement à la réalité :

- Ce n’est pas vraiment le moment de piquer un somme, réveille-toi la miss.

Kanori tourna lentement la tête vers son interlocutrice et la dévisagea longuement, coin par coin, détail par détail. C’était une jeune fille aux longs cheveux bruns, attachés en une haute queue de cheval. Des mèches rebelles, ayant survécus au passage du peigne et à la mise en cage de l’élastique, tombaient en désordre autour d’un visage d’aspect triangulaire à la peau laiteuse, mettant en valeur deux grands yeux à l’iris rouge sang. Dans ses cheveux, accroché à une barrette et à un ruban, étincelait un grelot doré.

C’est en voyant une tâche de sang que Kanori se souvint de la cause de son inconscience : les Kuragaris, la bagarre, le coup porté à la nuque puis enfin l’inconscience. La rousse se releva et s’assit, tenant sa tête douloureuse entre ses mains blanches. Le sang cognait violemment contre ses tempes et son cœur tambourinait contre sa poitrine. Tout son corps réclamait. Les tremblements convulsifs se calmaient peu à peu pour enfin s’arrêter complètement. Elle releva enfin la tête et sourit à pleine dent à l’autre jeune fille.


- Merci pour l’aide. Je m’appelle Kanori Sakashita, nouvelle parmi les Kazukis. Et toi ? Qui es-tu ?

Après cette courte phrase, Kanori se leva, tendit les bras vers le ciel et s’étendit pour étirer ses muscles douloureux.

- ‘Tain, ils m’ont pas raté ces bâtards, souffla-t-elle entre ses dents.


HS : C'est court, désolée mais je me suis boustée à l'écrire T-T
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MessageSujet: Re: De l’arrivée à l’inconscience [Privé : Rukia Hasumi]   De l’arrivée à l’inconscience [Privé : Rukia Hasumi] Icon_minitimeMar 23 Fév - 17:21

Rukia regrettait amèrement de s’être accroupit. Cette position ne faisait que rendre plus douloureux ses membres déjà endoloris. Sa tête lui tournait légèrement et, preuve qu’elle avait vraiment mal partout, son nez qui ressemblait à celui d’un clown, était lui aussi douloureux et elle préférait largement prendre de l’air par la bouche pour ne pas à avoir à renifler l’odeur déplaisante de son sang. Par précaution elle posa sa main au sol, histoire de s’assurer de ne pas perdre l’équilibre. La roussette se réveilla doucement, les yeux vagues, elle n’avait pas franchement l’air de savoir où elle était.

Elle finit par tourner son joli visage vers la brune, la fixant. La détaillant. Rukia ne tarda pas à faire de même. L'inconnue possédait une chevelure flamboyante qui lui arriment sous les épaules, un regard d’acier plus doux que tranchant, un corps fin qui l’étonna un peu. Si elle ne savait pas pertinemment que la lycéenne était celle qui avait endommagé la mâchoire d’un des six garçons, elle n'aurait pas imaginer cinq secondes qu’elle en aurait été capable. Elle se rendit compte que les gens, et même elle, jugeaient trop simplement les autres sur l’aspect physique, chose qui ne l’avait jamais effleuré l’esprit. Comme quoi, beaucoup de choses lui passaient au-dessus de la tête.

La rousse se redressa en position assise, la tête dans les mains. Rukia imagina qu’elle avait heurté le sol de plein fouet, son crâne avait du ramasser un bon choc. Supposant qu’elle souffrait d’un mal de tête, elle jugea bon de se taire en attendant que cela passe. Enfin, elle leva sa figure illuminée d’un grand sourire carnassier vers la brunette.

- Merci pour l’aide. Je m’appelle Kanori Sakashita, nouvelle parmi les Kazukis. Et toi ? Qui es-tu ?

Si la brune avait essayé d’imaginer la voix de la dite Kanori, elle n’aurait pas pu faire plus doux et apaisant. C’était un son plutôt agréable à l’écoute. La rousse se releva complètement et Rukia voulut l’y aider mais elle se ravisa à temps en remarquant que ça main était peinte de sang. Elle l’avait passé sous son nez à mainte reprise pour éviter de déposer du sang sur tous les tapis. Elle avait d’ailleurs laissé la belle trace rouge de sa main sur le tapis où elle se tenait. Poussant un soupire, elle souleva son corps à la force de ses jambes.

- C’était rien. Moi c’est Rukia, Hasumi Rukia. Déclara-t-elle un sourire plus poli que naturel.

Elle regarda la roussette s’étiré puis baissa les yeux vers ses mains. Elles collaient, sentaient mauvais et elle ne pouvait plus rien toucher sous peine de le salir. Elle soupira à nouveau et, mettant ses mains en évidence demanda à Kanori avec un sourire mi-dégoûté, mi-gêné :

- Tu saurais pas si y’a un lavabo ici parce que j’vais peut-être pas ressortir dans cet état.



[ Si toi c'est court, mais alors moi qu'es-ce que c'est... ? U__u''' ]
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MessageSujet: Re: De l’arrivée à l’inconscience [Privé : Rukia Hasumi]   De l’arrivée à l’inconscience [Privé : Rukia Hasumi] Icon_minitimeMer 31 Mar - 18:55

« On marchande pour qu’aucun enfant ne partent à la guerre. »

Dans le monde, des gens de toutes les sortes se battent pour le confort et le bonheur des autres.
Dans le monde, des gens de toutes les sortes se battent pour la santé et les sourires des autres.
Et malgré cela, malgré ce soutien, dans une ville, une seule ville, une guerre civile, menée par des adolescents, détruit la sérénité des habitants. La sérénité de la ville. La sérénité du peuple.
Incroyable.
Invraisemblable.
Impossible.
Mais pour Kanori, la lutte n’était pas et ces mots ne voulaient rien dire. Impossible, c’est quand une chose n’est pas possible et pourtant, la guerre était là, à leur porte. La lutte de Kanori n’était pas que physique, elle était mentale également. Dans sa mémoire, les souvenirs refluaient, ils revenaient la hanter. Et elle ne pouvait rien faire.
Impuissante.
Toutes ces années de vie belge pour ensuite partir au Japon, dans un pays qu’elle avait toujours adoré.


- Tu saurais pas si y’a un lavabo ici parce que j’vais peut-être pas ressortir dans cet état.
La jeune brune abordait un sourire gêné alors qu’elle présentait des mains sanguinolentes. Kano promena son regard un long moment sur la salle vide. La voix de la jeune fille se répercuta encore contre les murs en écho. La rousse ne voyait pas de lavabo dans les parages, ce qui l’ennuyait un peu car le sang séché la ferait vite tourner de l’œil. Comme la fois où elle avait voulu frapper sa sœur. Elle avait lancé son pied trop haut et il avait, malencontreusement, été se fracasser contre les incisives de Yuro, aussi tranchantes qu’une lame de rasoir. L’entaille était profonde et le sang en avait profité pour couler lentement. Des gouttes rougeâtres traçaient un chemin vers le fauteuil où Kanori venait de s’allonger, aussi blanche qu’un linge.
Elle ne se sentait pas bien et sa vision se détériorait. Elle ne voyait plus qu’en blanc.
Et c’est à ce moment-là que David, le fils de la boulangerie, l’avait appelé. Leur première conversation. Seul à seule. Elle et lui. Lui et elle.
Cet instant n’appartenait à eux seuls.
Elle en avait même oublié le sang et se concentrait uniquement sur le coup de téléphone. Elle…

… se prit la poutre de gym dans le ventre, lui coupant brutalement la respiration. La rousse ne s’était même pas rendue compte qu’elle marchait. Et dans un coin, caché dans l’ombre, un évier était fixé au mur. Elle ouvrit le robinet et afficha un sourire énigmatique en voyant couler de l’eau. Elle se retourna, triomphante, vers Rukia en rigolant.


- Et un évier pour la demoiselle ensanglantée !
Elle regarda Rukia qui approchait timidement de l’évier. Elle plaça ses mains sous le jet d’eau et se mit à frotter énergiquement pour ôter le sang de ses mains.

- Je savais même pas qu’il y avait un évier ici, dit Kanori en frottant sa main derrière sa nuque.
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MessageSujet: Re: De l’arrivée à l’inconscience [Privé : Rukia Hasumi]   De l’arrivée à l’inconscience [Privé : Rukia Hasumi] Icon_minitimeLun 5 Avr - 18:33

Rukia n’avait qu’une hâte : se nettoyer les mains. Elle ne faisait pas partie de ces gens ultra-maniaques qui ne supportait pas la moindre tâche ; elle n’était pas non-plus de ceux qui avaient une sainte horreur du sang mais de voir ainsi ce liquide sur ses paumes blanches lui donnait l’étrange envie de les léchés. Rien de bien hygiénique je dois l’avoué puisqu’il venait directement de ses narines.

Après avoir longuement examiné ses mains en pesant le pour et le contre pour se les laver de cette manière, Rukia releva son regard rouge qui partit immédiatement à la recherche de quelconque point d’eau. Grâce au bruit de ses pas, la brunette savait déjà que Kanori s’éloignait d’elle par contre, la direction qu’elle avait empruntée lui était encore inconnue. Ses yeux s’arrêtèrent donc sur la jeune fille rousse. Elle avait presque atteint la moitié du gymnase et avançait dangereusement de la poutre, elle semblait être sur son petit nuage et ne risquait de ne pas en descendre. La brune haussa ses deux sourcils et partit dans la direction opposée. Elle n’eut pas le temps de parcourir plus de cinq mètres quand le bruit d’une collision lui parvient aux oreilles. Elle fit volte-face et découvrit Kanori à quelque centimètre de la poutre et qui portait sa main jusqu'à son ventre, visiblement elle venait de rentrer dedans. Laissant sa tête balancée sur le côté, Rukia ne comprenait pas comment Kanori avait fait pour ne pas voir la poutre. Elle se dirigea d’un pas traînant vers cette dernière qui, étrangement, était entrain de longée la poutre et fixait une chose qui semblait se trouver contre le mur. La brunette se déplaçait lentement toujours et encore à cause de son genou douloureux. Soudain le son de l’eau interpella et Kanori se retournait vers elle en affichant une mine triomphante.

- Et un évier pour la demoiselle ensanglantée !

Un sourire étonné fendit le visage de fameuse « demoiselle ensanglantée ». Elle la rejoignit le plus rapidement qu’elle put et passa ses mains sous le jette violent d’eau fraîche, les frottant l’une contre l’autre avec énergie. Le liquide rouge devient plus clair, prenant une teinte orange-beige en se mêlant à l’eau.

- Je savais même pas qu’il y avait un évier ici. Avoua la fille aux yeux verts.

- Tu l’as découvert par… accident ? Questionna Rukia avec un petit sourire rieur avant d’asperger son visage.

Elle s’abreuva à l’aide de ses mains propres et se repassa de l’eau sur la figure. La brune secoua brièvement sa tête de droite à gauche, comme pour se sécher et, plaçant ses mains au bas de son dos, s’adossa contre l’évier.

- Ca va ? Ils t’ont pas blessé l’autre bande d’enfoiré ?


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Kanori SakashitaKanori Sakashita




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MessageSujet: Re: De l’arrivée à l’inconscience [Privé : Rukia Hasumi]   De l’arrivée à l’inconscience [Privé : Rukia Hasumi] Icon_minitimeDim 25 Avr - 16:52

L’eau se mit à couler dans l’évier. D’abord par gouttes, ramenant Kanori a la dure réalité de sa phobie. Ensuite, plus fort, projetant des éclaboussures contre les parois de l’évier. Kanori recula lentement de plusieurs pas en silence. Si elle n’avait pas peur de l’eau dans un évier, cela lui rappelait toujours la sensation d’oppression qu’elle avait ressentie quelques années auparavant. Le jour où elle avait la bonne idée de se baigner dans un lac… Elle continua à reculer jusqu’à sentir la poutre dans son dos. Elle sourit à la manière des psychopathes à la vue d’une nouvelle victime, autant dire qu’elle avait toujours réussi à faire peur avec ce sourire et les cernes qui encadraient souvent ses yeux. Ses yeux s’écarquillaient de façon bizarre et des sortes d’étincelles y pétillaient souvent. Elle remarqua une tâche de sang écarlate un peu plus mais réussit à maintenir les violentes pulsions qui battaient en elle à lui en faire perdre la raison. Ca c’était toujours passé de cette manière : dès qu’elle voyait du sang, elle en voulait plus encore. La grimace se cassa lorsque Rukia sembla comprendre que Kanori avait découvert ce point d’eau par hasard. Kano n’avait jamais pu dire avec exactitude ce qu’était le hasard. Bien ou mal ? Chance ou malchance ? Et puis d’ailleurs, elle n’y avait jamais cru : le hasard n’existait pas.

Elle prit appui sur la poutre et monta dessus. Elle observa la salle en silence, à la manière d’un chat au clair de lune, seul le doux clapotis de l’eau interrompait le calme de la salle. Elle bailla et entreprit de marcher sur la poutre, les mains dans les poches arrière de son jeans. Elle se hasarda au milieu de la poutre avant de continuer sur la pointe des pieds. Elle l’avait fait tant de fois en Belgique, cet exercice. Elle était en primaire et elle n’avait pas encore la souplesse qu’elle avait aujourd’hui. A cette époque, elle connaissait des gens avec qui elle avait des liens très serrés. Il y avait Floriane, qui habitait pas loin de l’école avec sa famille et son chien ainsi que Sabrina, une petite fille très intelligente, assez pour avoir sauté une classe. Elle s’entendait anormalement bien avec une fille qui répondait au nom de Mélina, plus connue sous le pseudonyme de Melo, avec qui elle arrivait à délirer sur des choses d’une véritable banalité, tel que les sapins. Il y avait aussi Valentin, un garçon étonnement grand pour son âge et avec qui Kanori rivalisait dans les branches comme la géographie ou l’histoire. Mais aussi Florent, le petit comique de la classe avec…

- ils ne t’ont pas fait mal au moins ?

Kanori s’ébroua, dispersant plusieurs mèches rousses, afin de reprendre ses esprits. Elle se demanda un instant qui avait bien pu lui faire mal. Et là, la mémoire lui revint, elle s’était faite attaquée et avait perdu connaissance. Elle sourit une dernière fois dans le vide avant de sauter de son perchoir pour se ramasser sur la pointe des pieds, avec une grâce féline. Elle se rapprocha de l’évier, gardant quand même un bon mètre de distance avec l’engin diabolique.

- Non, ça va, j’ai rien.

Elle regarda la brunette avec un air calme avant de sourire encore une fois d’une grimace carnassière.

[C'est court mais j'ai eu l'inspiration en étude, c'est normal x)]
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De l’arrivée à l’inconscience [Privé : Rukia Hasumi] _
MessageSujet: Re: De l’arrivée à l’inconscience [Privé : Rukia Hasumi]   De l’arrivée à l’inconscience [Privé : Rukia Hasumi] Icon_minitimeDim 2 Mai - 11:35

Quand elle se retourna, Rukia fut plutôt surprise de trouver Kanori debout sur la poutre qu’elle s’était prise peu de temps avant. La poutre. Que de souvenirs pour la brunette. Elle avait toujours refusé de retomber droite comme tous ses camarades, préférant se réceptionner à quatre pattes. L’école, le collège, le lycée avait toujours été plutôt dur pour elle. Elle n’écoutait qu’elle-même. Les autres n’avaient aucunement le droit de lui ordonné quoique ce soit, mis à part son frère. Mais Yuki c’était différent. C’était… Yuki. C’était son frère, son grand frère. Il l’avait quasiment élevé lui seul. Tout. Il lui avait tout appris. Manger, tenir un crayon, se laver, etc. Tant de choses du quotidien que Rukia n’avait jamais appris et, si c’était le cas, elle ne s’en souvenait pas. En faite, avant ses six ans supposés, la petite brune ne rappelait strictement rien. Le vide, le noir, le néant absolu.

Rukia sortit de ses pensées en entendant le bruit caractéristique d’un poids qui tombe sur le sol couvert de tapis. Elle cligna des yeux, se rendant compte qu’elle fixait étrangement le bas de la poutre, la tête penchée sur le côté et la bouche entre-ouverte. La Hide chercha du regard Kanori qui ne fut pas difficile à repérer puisqu’elle se dirigeait dans sa direction. Elle la rassura de son état physique et la gratifia d’un large sourire qui laissait découvrir sa dentition qui frôlait la perfection aux yeux de Rukia. Cette dernière adopta une moue souriante en hochant doucement la tête, comme satisfaite.

- Tant mieux dans ce cas.

Sa jambe droite, qui supportait tout son poids depuis plusieurs minutes, commençait à faire sentir son mécontentement. Elle ne préférait pas s’appuyer sur ses deux jambes, de peur que les saignements reprennent. Sa blessure la picotait méchamment au genou. La jeune fille aux yeux écarlates caressa sa cuisse dans l’espoir que ça apaiserait ses muscles, soupirant légèrement.

- Tu connaissais pas ces gars, je suppose. Quand même, j’imaginais pas les Kuragaris aussi lâche et surtout aussi répugnant…

L’idée qu’ils auraient pu faire du mal à Kanori d’une manière peu orthodoxe lui arracha un grimace dégoûtée.

- Et ça se dit homme après…



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Kanori SakashitaKanori Sakashita




De l’arrivée à l’inconscience [Privé : Rukia Hasumi] _
MessageSujet: Re: De l’arrivée à l’inconscience [Privé : Rukia Hasumi]   De l’arrivée à l’inconscience [Privé : Rukia Hasumi] Icon_minitimeDim 4 Juil - 17:20

    « Toi qui croit que la terre est ronde tu ne doutes pas une seconde que ton histoire pourrait changer. »


    L’histoire de Kanori Sakashita pourrait effectivement changer un jour ou l’autre, mais elle n’y croyait pas. Les rêves de Kanori restaient toujours à ras du sol. Même quand elle regardait le ciel, elle ne souhaitait rien en particulier. Elle rêvait juste de dieux mythologiques, en particulier les grecs. Et elle était bien tombée ! En fouinant chez un libraire en Belgique, elle avait déniché les cinq tombes d’un merveilleux bouquin. Elle les avait lu mais prise d’une flemme bizarroïde, elle avait arrêté au troisième tome pour relire le premier. Ce qui lui fit pensé qu’elle n’avait plus rien à lire. Ses étagères étaient vides. Elle avait relu ses livres, des histoires d’amour aux histoires fantastiques. Elle avait relu « Je ne t’aime pas, Paulus. », elle avait pleuré en relisant « Ellana, l’envol. » en sachant que l’auteur, son écrivain préféré, était mort tragiquement dans un accident de moto. Elle l’avait rencontré une fois, une seule fois, en allant à la Foire du Livre de Bruxelles. Elle avait parlé avec lui, lui avait demandé une dédicace et puis, elle avait du partir. Kanori en avait gardé un magnifique souvenir et un ravissant sourire rêveur.

    - Tu ne connaissais pas ces gars, je suppose. Quand même, j’imaginais pas les Kuragaris aussi lâche et surtout aussi répugnant…

    Comment aurait-elle pu connaître ces hommes ? Elle qui ne se connaissait déjà pas elle-même ? Elle qui ne connaissait pas sa famille ? Elle ne connaissait personne d’ailleurs. Elle venait d’entrer au lycée après avoir quitter son petit village perdu entre les champs et la ville. Elle avait quitté la plupart de ses amies aussi ainsi que les quelques prétendants ennuyeux. Elle n’avait pas beaucoup de succès et les quelques prétendants étaient souvent les gens les plus rejetés de la classe auprès de qui, Kanori rigolait souvent. Parfois, ils devenaient vraiment lourds, avec leur manque d’amour et leurs blagues vaseuses à souhait. Elle rigola en voyant la grimace de Rukia. Cette jeune fille avait quelque chose, une sorte de super pouvoir, un don éveillant la curiosité de Kanori.

    - Et ça se dit homme après…
    - Oh, t’inquiète, je suis pas très en forme ces derniers temps, c’est pour ça que j’ai pas pu me défendre.
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Hasumi RukiaHasumi Rukia
Chaton aux yeux de sang




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MessageSujet: Re: De l’arrivée à l’inconscience [Privé : Rukia Hasumi]   De l’arrivée à l’inconscience [Privé : Rukia Hasumi] Icon_minitimeLun 30 Aoû - 11:53

- Oh, t’inquiète, je suis pas très en forme ces derniers temps, c’est pour ça que j’ai pas pu me défendre.

Takeo.
Rukia ne pouvait pas s'empêcher de faire le lien avec son vieil ami. C'était innévitable. Si ce n'était pas lui, c'était avec son grand-frère, avec Ookami, avec son tuteur, avec tous les gens qui lui manquaient. Et la liste était longue. Atrocement longue. Elle se torturait, elle en avait pleinement conscience mais son esprit fonctionnait sans qu'elle lui en donne l'ordre. Elle était incapable de le contrôler et ça la rendait folle de rage. Elle détestait cette capacité même si elle lui avait permit de faire des choses inimaginables. Au final, ça lui avait apporté plus de problème qu'autre chose. Alors, elle gardait cela pour elle ici, à Konoha. Les gens ne la connaissait pas et cet anonymat lui conveniait parfaitement.

La Hide se força à sourire et fit un pas vers Kanori. Elle plonga ses pupilles dans les celles de la rousse. Ses yeux d'un rouges vifs n'exprimaient rien de particulier. Ils cherchaient. Cherchaient à savoir ce que Kanori avait en tête. Cherchaient une émotion quelconque, une interprétation à telle ou telle lueur.

- Pas très en forme à cause de quoi au juste...?

Elle scrutait une réaction mais finit par abaisser ses paupières. Maître Hiro lui avait déjà expliqué mille fois que ce n'était pas une attitude à avoir avec les personnes, encore moins avec des inconnus. Je n'ai qu'à apprendre qui elle est dans ce cas. La rousse l'intriguait un peu. Elle avait un petit accent pas très japonais. Quel pays alors ? Allemagne, Canada, France, Grande-Bretagne, Chili, Espagne ou encore Brésil ?

Rukia fit un pas en arrière et rouvrit ses yeux.

- Désolée, c'est pas très correcte comme question. T'es pas obligée de répondre bien entendu.

Mais j'aimerais bien quand même... Elle lui adressa un petit sourire accompagné d'un haussement d'épaule et se partit lentement et en boitillant légérement bien que son genou lui faisait encore mal. Son grelot se faisait entendre à chaque fois qu'elle posait le pied par terre. A force de l'avoir constament sur elle, elle avait finit par ne plus remarqué du tout le bruit qu'il faisait.
Ca aussi, c'était un souvenir...

Rukia vivait dans le passé, ne s'imaginait jamais le futur et ne savait plus très bien qu'est-ce qu'était le présent. Alors voulu faire autrement mais ne s'en sentait pas la force.


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MessageSujet: Re: De l’arrivée à l’inconscience [Privé : Rukia Hasumi]   De l’arrivée à l’inconscience [Privé : Rukia Hasumi] Icon_minitime

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