Red headed, freaky and stupid. But sleepy. [Libre]

Couché dans son lit, notre jeune enseignant, regardait un peu trop fixement les chiffres rouges de son cadran, en fait ce que n’importe quel observateur aurait vu, est une motte de poil rouge dans un lit. Couverture recouvrant une bonne partie de son visage, ses cheveux encore plus ébouriffés que d’habitude, couvrait le haut, ne dévoilant que très légèrement ce qui se trouvait à être des cernes. Il commençait à mal dormir. Allez savoir pourquoi… Stupide monstre du placard. Créature sortie de l’imaginaire de sa fille qui l’empêchait de dormir dans sa chambre la nuit. Peu importe comment le père tentait de la réconforter, la gamine ne voulait rien entendre. Il lui permettait donc de dormir dans sa chambre, mais c’est qu’Eiko bougeait un peu trop dans son sommeil. Kai sans cesse réveillé par les mouvements de la petite, au moment où il allait –enfin- s’endormir, s’était dit que dormir sur le sofa serait le mieux. Sauf qu’à chaque fois qu’il sortait du lit, la gamine au sommeil étonnement léger, se réveillait elle aussi et demandait de sa voix la plus piteuse : « Papa… Où tu vas? Tu ne vas pas ma laisser toute seule… Hein? ». À chaque fois, il se ravisait, incapable de lutter contre cette paire d’yeux dorés, et retournait dans son lit, pour passer une nuit blanche. Le premier soir, il n’avait rien dit, se disant bien que ça finirait par passer tôt ou tard, que le lendemain elle oublierait… NON! Ça devait faire 5 nuits ou il n’arrivait à dormir que quelques heures. Son allure commençait à le montrer, ses yeux qui normalement, peu importe leur couleur, brillait d’un vif éclat semblaient s’éteindre. Lui donnant un air encore plus blasé que d’habitude. En y ajoutant la mine du « à peine sorti du lit », le résultat n’en était que plus désastreux.

Soudainement, un poids s’abattit sur ses épaules, dans un léger grognement, le jeune homme, réclamé par sa fille qui venait de se réveiller, débordante d’énergie bien évidemment, il se tourna pour la regarder à travers cette épaisse masse de cheveux rougeâtres qui réduisait considérablement son champ de vision. Eiko, toute souriante, tassa les cheveux de son père en riant. Puis tira sur son bras pour l’arracher du lit:

-PAPA! Vite! Vite! Faut aller à l’école! C’est le matin!

Il soupira, mais étant soulagé que sur ce point-là, elle tenait de la mère. Elle était brillante et n’avait pas l’école en horreur. Parce que déjà à cet âge, le paternel se foutait déjà de ses études, à quatre ans, faut le faire quand même… À se demander pourquoi il était enseignant. La gamine, qui ne souhaitait plus rester enfermée dans la chambre à coucher pour attendre son père, courut jusqu’à sa chambre pour aller s’habiller. Kai bâilla longuement, avec la bouche grande ouverte et bruyamment avant de glisser un pied mollement hors du lit. Le second vint une trentaine de secondes plus tard, vu que l’envie de commencer un nouveau jour n’était pas présente. Il se glissa encore plus lentement hors du lit. S’asseoir revenant à un effort considérable, vous n’imaginez pas toute la force qu’il lui avait fallut pour se mettre sur ses deux pattes et encore moins celui pour faire le premier pas. D’ailleurs, sa démarche ressemblait plus à celle d’un zombie, sa posture -déjà mauvaise- s’était légèrement empirée et son dos était encore plus courbé qu’à l’habitude. Ses yeux si ouverts, ne voyaient pas vraiment, ses cheveux n’étaient pas les seuls responsables par contre, la fatigue y était aussi pour quelque chose. C’est justement ce qui vient expliquer le fait que sa tête vint se fracasser contre le cadre de porte. Pestant contre lui-même et cette foutue de porte qui ne s’était pas tassée –montrant d’ailleurs à quel point son cerveau fonctionnait bien pour l’instant- il changea sa trajectoire en calculant un peu trop, sa trajectoire. Parce que n’importe quel geste qu’il accomplissait normalement sans réfléchir exigeait à un grand effort mental et physique. Prendre la voiture n’était peut-être pas une bonne idée… Il marmonna entre ses dents quelque chose d’incompréhensible et se rendit enfin à la cuisine. Au lieu de prendre un bon petit-déjeuner, il ouvrit le frigo, fouilla à l’intérieur et attrapa une boisson énergisante que l’un de ses nombreux « amis » -avec bénéfice- avait laissé chez lui. Il la décapsula, but une gorgée et fut pris d’un haut le corps. C’était quoi ce goût? Du sucre mélangé avec du sucre et sûrement d’autres ingrédients douteux qu’il n’avait pas envie de connaître. Il se traîna donc vers la poubelle et jeta la canette d’un geste mécanique. Tant pis! Il retourna dans sa chambre, se méfiant du cadre de porte, et s’attrapa des vêtements. Le choix qui s’offrait à lui était des plus varié : des jeans troués, des T-shirts décousus, des vestes qui avait connu la guerre en apparence. Il se souciait peu de l’harmonie des couleurs –chose qui restait comme d’habitude- ce style lui allait bien et il le savait, donc autant faire comme chaque matin. Il s’habilla lentement, comme si s’était quelque chose de pénible. En fait, ce l’était vraiment, de faire entrer sa tête dans le bon trou, de mettre la jambe dans le bon côté, de zipper en partie la veste avec ses doigts engourdis… Ce monstre du placard, s’il existait, il le butterait c’est sûr. Il sortit de sa chambre, vérifia si tout allait bien du côté de la petite. Par chance elle était assez autonome, chose qu’elle tenait aussi de la mère, dieu merci, il avait eu un enfant avec la bonne personne. Si seulement cette personne était encore là par contre… Il n’en serait que plus heureux. Il s’écrasa lourdement sur le sofa, ce qui lui prenait normalement 2 minutes, lui en avait pris 10. La petite se mit à-côté de lui en demandant de sa petite voix d’enfant :

-Papaaa! T’es malade?

Il tourna ses yeux vers elle, son air inquiet suffit à le faire réagir rapidement. Il secoua la tête en se forçant pour sourire d’un air convaincant :

-Non, non, papa est juste un peu fatigué.

Oh merde! Il avait oublié de se brosser les dents. Il se releva, se dirigea vers la salle de bain, prit la brosse à dent, la rinça, mit un peu de pâte à dent et la mit dans sa bouche. À défaut d’avoir calculé la force mise dans son bras, il la mit un peu trop profond et eut un haut-le-cœur, pestant intérieurement contre lui-même, mais soulagé de ne pas s’être assez écœuré pour s’être fait vomir, il se brossa les dents et se rinça la bouche. Il s’essuya avec l’endos de sa main et l’essuya en passant sur la serviette qui était suspendue sur le porte-serviette. Il retourna au salon, pour se rasseoir, mais c’était bientôt l’heure de partir et il lui faudrait coiffer la petite et préparer ses propres trucs pour partir. Il prit la brosse à cheveux et peigna les cheveux en bâillant. Il ne lui fit pas de couettes, au pire la monitrice de la garderie lui reprocherait et lui il la bute…rait? Wooooh! Il secoua sa tête pour se rafraîchir les idées. Les élèves étaient mieux de se tenir tranquille aujourd’hui. Il est normalement plutôt patient avec eux, mais si l’envie de buter la dame de la garderie lui avait pris, s’était probablement parce que justement sa patience commençait à faire elle aussi défaut. Il soupira, mais finit par bâiller encore faisant un drôle de son qui ressemblait à : « PffwAaAh». Il était prêt à partir, par coup de malchance, son petit orteil vint heurter violement la table basse. Lui arrachant un beau :

-Calisse de tabarnak!

S’apercevant que la petite était juste devant lui et qu’elle le regardait avec de grands yeux ronds, il se referma brusquement la bouche en plaquant sa main dessus. Il la regarda avec a peu près la même expression, puis il lâcha après quelques secondes :

-Tu ne répètes pas ça hein?

La gamine secoua la tête négativement. Puis sortit par la porte d’entrée. Remarquant qu’elle avait oublié son sac, il se pencha pour le ramasser et se lança à sa poursuite assez lentement, vu que la fatigue l’empêchait de courir. Ses jambes toujours aussi molles ne suffirent pas à le garder en place dans l’escalier et il tomba sur l’arrière-train glissant comme ça une ou deux marches jusqu’à ce qu’il réussisse à se rattraper à la rampe de justesse, le début d’un juron sorti de sa bouche :

-Fu…!

Il regarda Eiko, puis changea le « ck » pour :

-…Dge.

Alors que la petite se tenait sur le bord de la voiture, lui marchait vers la rue, sa tête se retourna vers sa fille en disant :

-On ne prend pas l’auto aujourd’hui, on va marcher.

Ça le fatiguerait encore plus, mais au moins il ne tuerait pas personne sur la route, et encore moins sa fille. La simple idée de la perdre elle aussi le terrifia, prit d’un soudain frisson, il eut un soudain spasme se situant entre une crise d’épilepsie et un haussement d’épaules. Au bout de 5 minutes de marche dans la ville de Konoha, ils finirent par arriver à leur première destination : la garderie. Comme prévu, la dame regarda les longs cheveux châtains de la petite d’un air mécontent, Kai haussa les épaules plutôt indifférent à cet air de reproche. Il embrassa sa fille sur le front et fila au boulot, en dévalant l’escalier s’accrochant bien à la rampe pour ne pas tomber sur le sol, il traversa le quartier commercial, c’est devant une vitrine qu’il regarda sa tête dans le reflet. Son regard éteint, le bordel encore plus bordélique que d’habitude qui lui servait de cheveux. Le résultat était trop pour lui, pour cacher ça, il fouilla dans son petit sac à dos et sortit une tuque et se la mit pour continuer son chemin. Son air zombifié semblait avoir traumatisé certains passants qui s’écartaient de sa route. Tant pis si c’était mal vu et susceptible d’une amende. Kai fouilla dans sa poche et se sortit une cigarette qu’il alluma, cette petite saloperie ne suffirait pas à le calmer complètement, ni à le réveiller, mais au moins, ça suffirait à atténuer les effets de ces 5 jours sans sommeil. Ce soir, il achetait une veilleuse à Eiko pour voir si ça marcherait. Il prit une grande inspiration, puis souffla, relâchant un faible nuage de fumée cloppe au bec, il se frotta les yeux. Bon son cours commençait dans l’après-midi lui laissant le temps de traînasser dans les couloirs, à l’extérieur… Il aurait bien fait une sieste dehors, mais malheureusement, il avait plu les jours précédents et le sol était mouillé. Le local de musique était vide pendant les heures de cours, mais il ne savait pas si l’autre prof de musique Rose quelque chose –puisqu’il ne l’avait que croisée une seule fois sans même lui adresser la parole- avait besoin du local pour x raison. Ne souhaitant pas jouer à provoquer parce que dans son état actuel, ça virerait rapidement au n’importe quoi…

Kai entra dans le lycée. Se traîna jusqu’à l’escalier qui menait au deuxième. Stupides escaliers, ils étaient longs à monter et l’épuisait, dans un long soupir de découragement, il traversa le couloir sans trop lever ses pieds du sol, préférant les traîner mollement. La destination de notre enseignant était des plus surprenantes, si on tenait compte de son désintérêt presque total pour l’effort mental. La bibliothèque. Ici il pourrait relaxer, il entra à l’intérieur, salua la bibliothécaire d’un hochement de tête et explora les rayons pour finalement s’arrêter sur un roman qui avait l’air intéressant, le dernier jour d’un condamné de Victor Hugo. Oui, il s’intéressait à ce genre de livre, il en avait même commencé la lecture. Livre en main, il se rendit dans un coin éloigné de la bibliothèque où personne ne venait, de toute façon, la plupart des tables étaient –étonnement- occupées. Sur le chemin du retour, un autre livre avait d’ailleurs attiré son attention : « L’évasion d’Adolph Hitler » de Jacques Robert. Il avait lu rapidement le résumé, le livre avait l’air bon… Il le prit donc aussi. Puis prit place dans sa cachette « secrète » de la bibliothèque, il appuya sa tête contre le menton et commença la lecture :

« AVANT PROPOS DE L’ÉDITEUR

Il y a quarante ans, peu après la capitulation des armées du troisième Reich en mai 1945, Jacques Robert est envoyé à Berlin pour le compte de Paris-Matin et de Samedi-Soir fondés à l’époque par Jacques Chaban-Delmas… »

Il n’eut même pas d’en lire plus, que déjà ses yeux se refermèrent, ses mains se ramollirent jusqu’à ce que l’ouvrage vienne atterrir sur le dessus de sa tête et qu’il s’endorme comme cela dans le milieu de la bibliothèque. Il dormit quoi… Une heure? Deux peut-être? Il ne savait plus… Tout ce qu’il sut c’est que le bruit d’une chaise qui est tirée vers l’arrière l’avait réveillé. Mais, même s’il était fatigué, son humeur s’était légèrement rétablie. Son regard se leva doucement vers le nouvel arrivant, sans toutefois y voir grand-chose. Il bâilla, s’étira doucement, se frotta les yeux avant de lancer un rapide :

-S’cuse.

Naoko referma lentement le dossier qu'elle lisait. Il contenait les fiches d'un certain Zack Mokuro et il n'était pas fin. On dirait dit une véritable encyclopédie et tout ça juste pour la scolarité d'un élève, c'était incroyable. Jamais la psycologue n'aurait avoir autant de travail dans une école
Fort heureusement pour elle, c'était un des rare cas ayant autant de commentaires. Les autres se contentaient que de quelques pages dans leurs dossiers
Pour Zack, c'était différent. Il avait fait tellement de bêtise, ou plutôt tellement de crime, à son âge que ça en devenait effrayant. La jeune femme ne pensait pas cela possible et pourtant, c'était vrai. Si il ne faisait que sécher les cours, ça aurait été compréhensible mais avec tous les crimes qu'il a commis, pas étonnant qu'il ne vienne plus: ce serait la prison pour quelques années au minimum
Mais il fallait quand même faire quelque chose pour lui. Même si c'était en dehors du lycée, elle devait voir se jeune garçon pour voir ce qu'il se passe. Il ne fait pas ça par plaisir, c'est impossible. Il a surement eut des antécédents familiales ou autre. Et, elle en était sure, ce n'est pas la prison qui allait arranger ça mais de la compréhension et de l'attention si ce n'est plus
Cependant, elle n'irait jamais le rencontrer seule: ne pas confondre travail avec stupidité
Naoko rangea ce dossier dans son sac et travail puis partit s'habiller. En effet, elle se donnait à fond dans son travail et ramener des dossiers pour les étudier chez elle n'était pas rare. Elle avait donc prit celui qui lui donnerait le plus de fil à retorde

Pour sa tenue, elle choisit une jupe noire et un débardeur bleu avec des escarpins noirs en plus de ses bijoux habituels: collier, bracelets, boucles d'oreilles et bagues. Elle choisit de se faire une queue de cheval haute pour se donner l'air moins sévère. Après s'être habillée, elle prit ses lunettes qu'elle mit sur son nez puis son sac pour aller à son bureau

La psycologue ne fit qu'y déposer ses affaires puis elle ressortit pour aller dans la bibliothèque. En effet, elle voulait en savoir un peu plus si l'histoire de cette école. Etant encore un peu nouvelle, elle souhaitait savoir pourquoi il y avait autant de conflie entre professeurs et élèves

Bien décidée à avoir ce qu'elle voulait, elle se mit à rechercher dans les rayons un livre qu'elle trouva bien vite. La bibliothécaire était une pro du rangement et du silence. Elle s'assit pour commencer sa lecture
Cependant, au bout d'une heure, elle s'ennuyait déjà, ce qui était rare quand elle lisait une livre. En effet, la jeune femme adorait la lecture de tout type alors pour qu'un livre l'ennuie, il fallait chercher loin. Et bien ce livre avait réussi à la dégoûter pour une petit moment
Elle recula sa chaise et, sans faire exprès, la fit trainer sur le sol, provoquant un bruit horrible
C'est à ce moment qu'elle vit un homme qui avait l'air de se réveiller à cause du bruit qu'elle avait fait. Elle s'approcha de lui puis s'inclina légèrement quand il parla

-S'cuse

Naoko fit un petit sourire puis secoua la tête

-C'est à moi de m'excuser pour vous avoir réveillé. Je suis vraiment navrée, je n'ai pas fait exprès. J'étais assez occupé et ennuyé par un livre pour faire attention

En regardant plsu attentivement, la demoiselle vit des traces de fatigue sur le visage de son interlocuteur qui somnolait à moitié

-Excusez-moi mais... Est-ce que vous allez bien? Vous avez l'air malade...

Aïe, le voilà dans une position un peu embarassante! Mais bon... Kai n'est pas vraiment du genre à ressentir quelconque forme de honte ou de gêne. Juste besoin de voir ce qu'il peut sortir, pour comprendre qu'il ne prends pas le temps de réfléchir avant de parler. Vu le fait qu'il assume un peu (trop) son attitude, il n'éprouve aucune honte, seulement de la frustration quand on le remets à sa place, en grand susceptible qu'il est, la simple remarque suffit à le faire agir d'une façon encore plus gamine que d'habitude. Parce que son attitude d'adolescent pourri ne s'arrête pas là, non non, si on lui en donne la chance il peut être pire, bien pire. À se demander s'il est vraiment qualifié pour être prof, une grande gueule, une langue fourchue, en plus d'être mal engueulé. Défaut par-dessus défaut, mais bon ça fait partie de son charme. Il regarda l'heure rapidement, bon il manquait encore quelques heures avant le prochain cours, quelques... Bon, une heure trente, rien avoir avec "quelques" heures.

Il aurait peut-être du temps à conssacrer à cette dame qu'il ne connaissait ni d'Ève ni d'Adam, il ne l'avait -pour tout dire- jamais vu. Mais en même il faut penser à la manière dont il traverse les corridors... Le cerveau éteint, prisonnier de sa passion de la musique, du rythme, coupé du reste du monde par ses deux écouteurs, déambulant léger, n'appartenant plus à ce monde pourri qui le renie. Mais qu'il n'a pas du tout l'envie de fuir, assumant sa différence de façon légendaire, en s'attaquant à ce besoin de conformisme, on peut donc comprendre pourquoi la plupart des gens en ville lui lance des regards dégoutés, car ils font de la catégorie humaine des gens qui sont revulsés par l'anticonformisme... Et oui, on est au 21e siècle et y'a encore des gens qui sont dégoutés par l'homosexualité, racistes, qui ne supportent pas la différence ou bien toutes ces réponses! Il grimaça légèrement à cette idée. Puis fut tiré de ses pensées par les propos de la femme. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres avant qu'il ne réponde:

-Pas d'problème, fallait je m'réveille de toute façon, t'en fait pas!

Oui, vous l'avez sûrement remarqué, Kai n'est pas du tout doué question politesse et ne correspond pas du tout au modèle du jeune japonais qui se doit d'être extrêment poli. D'ailleurs se sentant fixé intensément, il haussa un sourcil avec un air étonné. En entendant la question il fut pris au dépourvu: quoi? Il avait l'air si maladif? Ou fatigué en fait, vu qu'il tombait rarement malade. Il secoua la tête.

-Non, pas malade juste fatigué, mais ça va!