Courte balade, très courte. [PV : Lukas & Myna]

♥ **Chaton** aux yeux de **sang** ♠

- Merci. Aurevoir.

Rukia sortit d'une boulangerie avec un sandwich emballé maladroitement d'une main et une petite bouteille d'eau de l'autre. Il était midi passé et le soleil obligeait les gens à aller se mettre à l'ombre. La brunette regarda autour d'elle à la recherche d'une place où elle serait au frai mais abandonna rapidemment. Cela faisait plusieurs jours qu'il n'avait pas fait aussi beau et chaud. Tout le monde avait profité de cette journée pour s'airer.

La jeune Hasumi descendit le grand boulevard pour se rendre à la plage, supposant qu'il y aurait peut-être un coin où aucun couple d'amoureux ne se serait installé. L'odeur caractèristique de l'eau salé lui emplit les narrines, lui rappellant ses premières vacances près de la mer. Celui qu'elle avait toujours considéré comme son grand frère les avaient invités, Hiro et elle, à passer une semaine avec sa famille dans leur petite maison à quarante kilomètres de l'eau. Elle avait été ravit de pouvoir partager ses vacances avec Yuki qui rejoingnait toujours ses parents lors des vacances, chose qu'elle ne pouvait pas lui reprocher.

Rukia secoua la tête pour chasser ses vieux souvenirs encore douloureux, refoulant des larmes par la même occasion. Le mois de Mai avait été particulièremrent éprouvant pour elle. Loin de sa famille et sans nouvelles d'Emiko. Deux choses qui ne faisaient particulièrement pas bon ménage.

Elle calla sa bouteille d'eau froide dans le creux de son cou pour se rafraichir un peu. La lycéenne aux yeux rouges, qui ne supportait déjà pas bien la chaleur et donc le climat de Konoha, mourrait de chaud avec son gilet. Juin était un peu plus frai chez elle. Elle n'eut pas l'envie de faire une centaine de mètre pour parvenir à l'entrée de la plage et passa derrière une rambarde en métal. Elle sauta et se resptionna dans une position accroupi qui avait un petit quelque chose de sauvage. Après s'être redresser, elle fit une dizaine de pas avant de troouver un coin où elle aurait au moins la tête à l'ombre et la paix. Rukia n'était pas une personne faite pour être solitaire mais elle préférait, quitte à manger seule, manger tranquillement sans avoir des gueullards dans les parages.

Elle retira son gilet et s'installa sur le vêtement. Il était déjà un peu salle, se dit-elle intérrieurement, et puis vu les températures que la météo prévoyait pour la fin de semaine, elle n'en aurait plus besoin. Rukia retirra ses chaussures qui s'était rapidemment remlit de sable blanc. Elle remarqua que la plage était innabituellement propre, du moins, par rapport à celles qu'elle avait toujours connu. Il faut dire que le jeune fille n'a jamais vraiment voyager. Gikami/Konoha avait été le plus long traget de sa petite existance.

Rukia avala en moins de deux son sandwich qui avait l'air trop gros pour elle. Elle s'était sentit étrangemment brassée ce matin et n'avait pas prit de petit déjeuner. Elle engloutit par la suite un peu plus de la moitier de sa bouteille tout en comtemplant l'immense étandue bleu et magnifique reflets. Des enfants s'amusaient à suivre les vagues de la mer en riant aux éclas. Un faible sourire se dessina sur les lèvres de la Gikamienne. Elle laissa sa tête tomber contre le mur auquelle elle était addossée et ferma ses yeux écarlattes. Elle comptait belle et bien se reposer un peu. Elle laissa ses muscles se détendre et écouta le vruit reposant des vagues. Les enfants poussaient exclamations déçues et elle entendit un dame les presser.

Rukia était calme.

Et elle aurait préféré le rester. Des pas lourds s'approchait d'elle et quelques mots fusèrenent sans qu'elle puisse les identifiés. Elle s'apprétait à lever ses paupiaires quand elle sentit des mains l'attraper par les poignets et les chevilles. Elle poussa un juron et examina les figures des garçons qui se prenaient pour des porteurs. Ils étaient cinq. Quattre la maintenait à plus d'un mètre du sol et le dernier marchait à reculont en lui souriant. Elle les connaissaient tous. Elle les avait rencontré dans le gymnase quand il s'en étaient lâchement prit à une jolie roussette prénommé Kanori. Le cinquième était celui qu'elle prit en « otage ». Un groupe de jeunes s'étaient retournés vers eux et, ne comprenant pas que la situation était loin d'être comique, encourageaient les garçons à la balancer dans l'eau froide. C'était effectivement leur objectif mais Rukia doutait qu'ils en restent là. Après tout, ils faisaient partit des Kuragari.

- LÂCHEZ MOI BANDE DE BATARDS !

Rukia s'était littéralement égosillée dans le but d'allerté les gens présents parce que cette fois-ci, elle ne pourrait pas se débrouiller seule.

HRP : Bon, ça va un peu bouger. >>'

*La Blonde*

Quelle chaleur !

- LÂCHEZ MOI BANDE DE BÂTARDS !

[Boff boff comparé à celui de Ruru ><]

Allongé, les jambes tendues à leur maximum, les bras passés derrière la tête...Position parfaite pour se relaxer. La chaleur de l'été s'était abattue avec cruauté presque, sur Konoha. Elle était tombée d'un coup, comme ça, le soleil usant de ses rayons les plus puissants dès le début. Certains se plaignaient sans cesse de cette température, d'autres l'appréciaient. D'autres, comme Lukas. Il était là les yeux clos, tranquille, le sable caressant son dos et le bruit des vagues, ses oreilles. Il avait retiré son bonnet et s'était exposé torse nu, quant au bas, il avait enfin ressortit son short de bain. Quelques heures plus tôt, Lukas avait défié la mer et ses vagues, à l'aide d'une planche. Il ignorait depuis combien de temps il était ici. En tout cas, il aimait cette ambiance. Des gamins vinrent même lui proposer une partie de Beach Volley, qu'il accepta le sourire aux lèvres. Par bonheur pour les joueurs, un vent léger était venu les rafraîchir pendant leur partie.

Lorsque le ventre du jeune Hiro commença à émettre quelques sons, il devait être près de midi. D'ailleurs, le soleil se trouvait déjà à son zénith. Se rendant au bar le plus proche, il y acheta une bonne quantité de sandwichs, après avoir pas mal attendu, lesquels il redistribua un peu plus tard à ses très jeunes amis. L'un d'eux d'ailleurs, demanda à boire et Lukas repartit donc vers le bar.

Lâchez moi bande de bâtards !

Surpris et curieux aussi, Lukas se retourna pour voir quelle était la cause de ces hurlements. Une jeune fille entourée de cinq brutes. Le jeune Hiro reconnut sans mal le signe qui démarquait les membres du clan qui portait les criminels de ses parents. Des Kuragari, évidemment. D'un regard circulaire, il remarqua maintenant seulement que parmi tous les passants, une seule personne, une fille encore, s'était portée volontaire pour aider la nouvelle "victime" des cinq hommes. Les gens passaient, remarquaient la scène, jetaient un petit regard affolé autour d'eux, puis repartaient comme ci de rien était. C'était insultant et dégoûtant de leur part. D'autre part, ils avaient raison. Être témoin d'un acte criminel, d'une manière ou d'une autre, faisait de vous le prochain sur la liste. Et là, les deux demoiselles ne s'en sortiraient certainement pas. Lukas non plus d'ailleurs. Certes il faisait du sport, il avait des compétences. Mais ce n'était pas Super Man pour autant, et il se voyait mal triompher de cinq grands gaillards. Il fallait être réaliste. Cependant, il s'y risqua quand même...Têtu comme il était. Il haïssait aussi ce clan, ce qui le poussait à avancer ainsi.

S'incrustant, il se positionna dos aux deux jeunes filles, devant elles. Les Kuragari devraient passer sur lui, avant elles.

Arrêtez, et partez.

Avec sa tête de blond, et sa tenue digne d'un touriste parti en vacances à la plage, il ne semblait pas convaincant. Pourtant, il tenterait tout pour réussir au moins à en éliminer un. Alors que progressivement, les adversaires s'avançaient vers le trio, les poings serrés et la mine renfrognée, la sirène des voitures de la police japonaise retentit de loin. Le son de l'alarme s'amplifiait peu à peu, signe que les forces judiciaires s'approchaient. Direct, telle la gazelle qui capte un faux-mouvement de la part du fauve, les Kuragari détalèrent. Eh bah...Ils étaient terrifiants, en effet ! Soulagé de ne pas avoir eu à se battre en cette belle journée "pacifique" et un sourire béat aux lèvres, il se retourna vers les deux filles.

Ca va ? Vous n'avez rien de casser ?

♥ **Chaton** aux yeux de **sang** ♠

Pas une seconde Rukia ne se serrait imaginé que personne ne lui viendrait en aide. C'était une chose tout à fait normal, voire logique, dans sa tête puisque tout le monde agissait comme ça. En tout cas, chez elle... Le problème était là, elle n'était plus à Gikami et les gens étaient singulièrement différents de ceux qu'elle avait toujours côtoyé. Elle n'était jamais sortit de son village et ne connaissait que ce qu'on lui avait appris là-bas. L'idée que Gikami n'était qu'un petit bout de terre sur cette planête qui lui parraissait déjà gigantesque alors qu'elle n'était rien dans cet univers. Tout ça la térrifiait parce que ça lui était inconnu, et de ce fait elle préférait ne pas y penser.

D'ailleur, en ce moment même, elle n'y penssait pas du tout mais pour bien d'autres raisons. Elle se rapprochait de plus en plus du bord de la mer. Quelques rares exclamations lui étaient parvenues et le bruit des chuchotements montait peu à peu. Rukia était dans tous ses états. Elle essayait vainement de se défaire de l'emprise des mains qui la soutenait en hauteur ce qui eut pour seul effet de déclancher l'hilarité de Kuragari. Celui qu'elle avait surnommé mentalement le « peureux » avançait à reculon et lui faisait face avec un grand sourire auquel elle répondit par une grimace carnasière.

- Qu'est-ce que...

Rukia porta son attetion sur le garçon qui tennait son bras gauche qui lâche soudainement en poussant un exclamation de douleur. La brunette eut tout juste le temps d'entre voire son sauveteur – qui était, en faite une sauveteuse. Une fille à la chevelure blonde et visage qui lui était familier. Son expression de stupeur se transforma très rapidement en un grand sourire.

- Parfait, souffla-t-elle pour elle même.

Elle glissa sa main libre sous jean au niveau de sa hanche gauche et en sortit deux espèce d'aiguilles plates et pointues. Elle n'allait nul part si elle n'était pas armée et ça depuis la fin de l'école élémentaire. A Gikami, on ne pouvait pas traîner dans les rues sans un minimum de « protections ». Rukia partait de la base qu'elle n'était jamais à l'abri du danger. Elle se balança à deux reprises dans les vides comme pour prendre de l'élan et se « redressa » pour planter ses aiguilles dans l'épaule du deuxième garçon. Il voulut se retirer de telle manière à ne pas être touché mais Rukia avait tout de même atteind son bras. Il la lâche et, tel des griffes, ses aiguilles lui déchirèrent la peau.

La brunette tomba sur le dos et se cogna brutalement la tête sur la sable ce qui lui coupa le souffle une demi-seconde. Elle se reprit rapidemment et attrapa une pierre près d'elle. Elle se redressa comme elle put et lança ses projectiles. Les aiguilles avaient raté leur cible mais le gaillard avant préféré la lâcher et se retirer pour ne pas être blessé. Par contre, le caillou, lui y était parvenu. Le pripriétaire de la main ne l'avait pourtant pas desserer son emprise. Rukia lui écrasa les doigts du coup de talon. Il relâcha un peu sa cheville et la brunette s'écarta promptement.

Une fois enfin sur ses deux pieds, elle recula vers la blonde qui était la proie du regard foudroyant du « peureux ». Elle voulut ouvrir la bouche pour lui adresser des remercimements rapide mais une voix masculine la coupa dans son élan.

- Arrêtez, et partez.

Un jeune homme, blond lui aussi, s'était glisser devant elles et faisait face aux cinq Kuragari. Le silence s'imposa. Les serviteurs d'Aiden – Rukia les considéraient comme tels – bombaient le torse et avançaient lentement en frappant leurs poings les uns contre les autres. La brune les trouvait ridicules et elle ne fut pas au bout de ses surprises. L'alarme caractéristique des voitures de police retentit et quand elle reporta son attention sur les Kuragari, elle les vit partir en courant. Les gens s'écartaient sur leur passage mais déjà quelques goussements se firent entendre. Rukia passa une main sur ses cheveux, retenant une mèche brune qui encadrait son visage. Elle n'en croyait tout simplement pas ses yeux. Le blondinet se tourna vers les deux lycéennes.

- Ca va ? Vous n'avez rien de casser ?

Rukia le regarda et laissa son bras retomber le long de son corps avant de changer d'avis et des croisés ses deux bras sur sa poitrine.

- Ouais, sauf mes grands préjugés sur les dangereux Kuragari qui viennent de tomber en miette...

Elle haussa les sourcils et poussa un grand soupire.

- Je suis déçue, j'aurais cru mieux quand même.

Elle fixa alternativement les deux blonds. Elle connaissait la fille qui répondait au nom d'Itô. Elle était dans son lycée et elle l'avait déjà croisé dans l'établissement. Par contre lui... Il ne lui disait strictement rien. C'est marrant, pensa-t-elle, ils sont tous les deux blond aux yeux bleus...

*La Blonde*

Cette fille n’était pas n’importe qui. Pas beaucoup de personnes se promèneraient avec des aiguilles dont les formes sont particulières…
De plus, elle n’était pas si nulle au combat. D’un coup de maître, elle s’était
débarrassée des autres hommes qui la tenaient.

Un mec blond s’approcha des deux jeunes filles. Il dit aux hommes d’arrêter et de partir. C’était évident qu’ils n’allaient pas le faire, d’ailleurs, ils commençaient à repasser à l’attaque. Myna n’avait pas envie de se battre, c’était pas du tout son truc… Elle entendit l’alarme de la police. Comme des chats effrayés par les chiens, ils fuirent à toute allure. Le jeune homme venu les aider se tourna vers les deux jeunes filles. Il leur dit :

- Ca va ? Vous n'avez rien de casser ?

Pour Myna, tout allait bien à part qu’elle avait extrêmement faim. Elle secoua sa tête comme pour lui dire non. La brunette semblait déçue. De quoi ? Impossible à savoir. Elle dit en soupirant :

- Ouais, sauf mes grands préjugés sur les dangereux Kuragari qui viennent de tomber en miette... Je suis déçue, j'aurais cru mieux quand même.

Kuragari ? Peut être était-ce les hommes qui l’avaient attaquée…
Alors, ce n’était surement pas la première fois qu’elle se faisait attaqué par
ces individus. En observant bien la jeune fille, Myna eut l’impression de l’avoir déjà vu quelque part… Au lycée, peut être… Mais, le garçon… Pas du tout. La jeune fille repensa vite aux Kuragari .Elle voulait savoir qui ils étaient et comme la brunette savait surement beaucoup de chose sur le sujet, elle lui demanda :

« C’est qui les Kuragari ? »

Elle devait surement être conne en demandant ça, mais elle n’en avait
rien à faire. Elle avait le droit de savoir non ? Myna eut soudainement
faim. Elle ne savait même pas l’heure. Un jour, elle se décidera à acheté une montre… Elle attendit la réponse de la brunette ou même du blond qui devait surement la trouver conne.

[Désolée pour le retard >< ( en plus, il est court...)]

Ca va, les deux jeunes filles n'avaient rien. Elles semblaient d'accords par contre, sur le point que ces cinq Kuragari n'étaient rien d'autre que cinq gros peureux. Ils faisaient tâche à leur clan qui était pourtant réputé pour être le clan le plus terrifiant que Konoha n'ait jamais porté. Et si la définition de terrible revenait à fuir au final, après avoir jouer les durs à cuire, la réputation de leur groupe baisserait d'un bel étage. Lukas n'arrivait pas à y croire. Peut être d'un autre côté, qu'une poignée des Kuragari seraient comme ces là. Tous les autres seraient bel et bien des féroces. Enfin, comme disait la petite brunette, les préjugés sur ces hommes venaient de se briser en morceaux. En tout les cas, là tout de suite Lukas était bien soulagé. Sa conscience était redevenue tranquille car aucuns d'eux n'avaient été blessés.

La blondinette quant à elle, posa une très bonne question. Qui était les Kuragari ? Un clan regroupant des malades mentaux assoiffés de sang ? Lukas aurait pu lui répondre, mais il n'était pas tout à fait sûr de savoir assez de choses sur eux, du moins pour en donner une définition carrément. La brune elle, semblait assez bien savoir ce qu'ils étaient. Pour avoir été leur victime.. Ou pas. Mais c'était une des nombreuses intuitions du jeune Hiro, il était sûr qu'elle possédait plus d'informations que lui sur ce sujet. Il répondit quand même, pendant que sa main se plongeait dans sa poche pour en ressortir son bon vieux bonnet qu'il enfila, retenant toutes ses mèches blondes en pagaille.

Je connais pas grand choses perso', mais je peux te dire que ce clan regroupe des étudiants qui n'aiment que la vue du sang coulant d'une blessure faite par eux-même. En gros, ils sont à éviter...Ils se démarquent facilement des autres, à leur allure pas nette déjà, mais aussi, ils sont tous tatoués d'un biohazard. Et puis, celui qui est à la tête du clan se nomme Aiden, si je me trompe pas.

Pour la suite, s'il y avait autre chose à ajouter, la brunette le ferait. Mais lui, c'était réellement tout ce qu'il savait. Dans toute cette aventure, il y aurait un bon côté : il en saurait d'avantage à propos des meurtriers de sa famille. En attente des autres réponses, Lukas s'installa par terre, sur le sable toujours aussi chaud. Il était plongé dans ses pensées...Il se demandait pourquoi est-ce que les Kuragari s'amusaient autant à faire souffrir les autres. Cette fille, ou sa famille par exemple...Qu'y avait-il d'excitant de voir le regard apeuré et demandant presque pitié des autres se plongeant dans le vôtre ? Ils étaient de vrais psychopates. Et Lukas espèrait en finir au plus vite avec eux. Trouver les criminels ayant décimer tout les Hiro -excepté lui même- et leur faire subir le même sort. Il était tout à fait conscient que la vengeance n'était pas la meilleure solution. Mais en attendant, c'étaient ses parents qui pourrissaient actuellement dans leur tombes, et non les Kuragari qui doivent être, eux, en train de terroriser d'autres jeunes. Et tout cela était tout simplement injuste. C'est ce qui avait poussé le jeune blondinet à tout plaquer, ses études ses amis sa vie en bref, et à venir s'installer ici, à Konoha pour commencer sa nouvelle vie.

♥ **Chaton** aux yeux de **sang** ♠

Rukia regardait fixement la blonde. Elle était sûre de connaître son prénom pour l'avoir déjà entendu au détour d'un couloir mais elle n'arrivait pas à s'en souvenir. L'aurait-elle oublié ? Cette éventualité ne lui frola même pas l'esprit. Si la brunette pouvait se venter de quelque chose s'était de sa monstrueuse mémoire. Un véritable ordinateur. Elle n'apprenait pas les choses, elle les enregistrait, les rangeant dans de petites boîtes étiquettées. C'était ainsi qu'elle s'imaginait l'organisation de sa tête. Elle fronça les sourcils.

La lycéenne se tourna justement vers elle pour lui poser une question qui lui sembla évidente. Elle voulut ouvrir la bouche pour lui expliquer mais les mots ne vinrent pas. Ca n'avait rien de compliquer à expliquer, en apparence du moins.

Elle se revit, plus petite, sur le fameux pouf dans le petit salon de leur maison, un livre ouvert sur ses genoux. Son tuteur lui apprenait à lire et s'émerveillait en la voyant comprendre à une vitesse fulgurante. Elle n'allait pas encore à l'école même si elle avait l'âge d'être en classe. Rukia avait encore de mal à s'approcher des autres enfants – et même des adultes – sans son frère ou son tuteur. Alors elle travaillait à la maison. Elle savait que bientôt elle devrait aller à l'école pour la matinnée, et elle profitait de ses moments priviligié avec celui qu'elle pourrait appeler « papa ». Elle lisait à haute voix quand elle s'intérompit pour lever sa petite bouille vers son professeur. Il y avait un mot qu'elle ne connaissait pas. Il n'avait pas su lui expliquer très clairement sa signification et ils avaient du sortir le grand ami des instituteurs : le dictionnaire.
Mais aujourd'hui, elle se voyait mal dire à la bonde d'aller voire dans le dictionnaire le sens exacte de « Kuragari »...

Comme d'habitude, le cours de ses pensées fut intéromput par les voix des gens qui l'entouraient. Ce n'était pas un mal. Ca l'empèchait de trop repenser à ses vieux souvenirs.

- Je connais pas grand choses perso', mais je peux te dire que ce clan regroupe des étudiants qui n'aiment que la vue du sang coulant d'une blessure faite par eux-même. En gros, ils sont à éviter...Ils se démarquent facilement des autres, à leur allure pas nette déjà, mais aussi, ils sont tous tatoués d'un biohazard. Et puis, celui qui est à la tête du clan se nomme Aiden, si je me trompe pas.

Elle tourna lentement la tête vers le blond, maintenant assit sur le sable avec un bonnet noir coiffant ses cheveux. Elle arqua un sourcil. Quelle drôle d'idée de porter un bonnet en été, en plus en étant sur la plage et en maillot de bain. Ca la fit doucement rire. Elle décida de prolonger l'explication.

- Tu ne te trompes pas vraiment, pour Aiden. Officiellment, quoique ça n'a rien de très officiel cette affaire, ce mec est le chef du clan mais il ne fout strictement rien... On le voit jamais d'ailleur. C'est un dangereux... Mais il a y plus d'un Kuragari qui le surpasse, et pour beaucoup de choses.

Elle hocha la tête et porta une nouvelle fois sa main à sa tête. Elle frotta le dos de son crâne. Elle s'était fait mal en tombant tout à l'heure. Au dos aussi. Elle cligna des yeux et soupira comme pour se réveiller.

- J'dois vous remercier pour le coup de main. Vous êtes les seuls ici qui aient un peu de courage. Bravo.

Elle leur sourit faiblement. Le souvenir de son frère hantait à nouveau son esprit et un voile s'était posé sur ses yeux rouges vifs. Elle se força à sourire d'une manière un peu plus joviale.

- Au faite, moi c'est Rukia, reprit-elle en posant le dos de sa main sur son front. Elle regarda d'abord la fille avec une grimace en guise d'excuse. Impossible de me souvenir de ton prénom, désolée miss.

Et se re-retourna vers le garçon. Elle l'avait l'horrible impression de jouer à la girouette. Super, pensa-t-elle.

*La Blonde*

- Je ne connais pas grand choses perso', mais je peux te dire que ce clan regroupe des étudiants qui n'aiment que la vue du sang coulant d'une blessure faite par eux-mêmes. En gros, ils sont à éviter...Ils se démarquent facilement des autres, à leur allure pas nette déjà, mais aussi, ils sont tous tatoués d'un biohazard. Et puis, celui qui est à la tête du clan se nomme Aiden, si je ne me trompe pas.

~ Quoi ?!!

- Tu ne te trompes pas vraiment, pour Aiden. Officiellement, quoique ça n'a rien de très officiel cette affaire, ce mec est le chef du clan mais il ne fout strictement rien... On ne le voit jamais d'ailleurs. C'est un dangereux... Mais il a y plus d'un Kuragari qui le surpasse, et pour beaucoup de choses.

~ Dans quoi me suis-je embarquée ?

- J'dois vous remercier pour le coup de main. Vous êtes les seuls ici qui aient un peu de courage. Bravo.

-Au faite, moi c'est Rukia,

-Impossible de me souvenir de ton prénom, désolée miss

« Ah, moi c’est Myna… Myna Itô »

« Et toi, c’est comment ? »